Néron. « Blow out the candles on all my frankensteins. »
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Sujet: Néron. « Blow out the candles on all my frankensteins. » Dim 23 Jan - 19:18
« I wanna explose in flames. »
PSEUDONYME: Néron. NOM : Nero. PRÉNOM(S) : Rafaelle. QI: 191. DATE DE NAISSANCE : 03 / 11 ÂGE : 17 ans. SEXE (✔) : ✔ M ❒ F ORIGINE : Italienne.
« Putting holes in happiness. »
Couleur des cheveux : Brune. Couleur de la peau : Blanche. Tatouage/Piercing ? : Aucun.
Couleur des yeux : Grise. Taille en centimètres : Un mètre quatre-vingt. Corpulence: Séche.
« There’s a hole in my soul. »
Cartésien. VA. TE. FAIRE. VOIR.
Matérialiste. Imprévisible. Intolérant. Sans intérêt. Fatiguant.
Néron est un problème. Néron est le dernier chiffre du nombre Pi. Peut-être parce qu’il est incalculable. Peut-être parce qu’il est insaisissable. Peut-être parce qu’il n’existe pas. Néron est le Big Bang. Parce que c’est un grand n’importe quoi. Parce que c’est l’absolu du bout des doigts. Et le néant à la fois. Néron c’est un objet cassé, un homme abîmé. Une bombe sans l’option destruction. Un livre aux lettres effacées, aux pages brûlés. Parce qu’il s’est cogné contre toutes les parois de la vie à s’en abîmé l’esprit. Oh oui, Néron s’est fêlé. Néron est fêlé. Néron est un brouillon. C’est le souffle dans votre nuque qui vous murmure que vous êtes un individu inutile et sans destin. C’est un fantôme trainant sa vie, vous prenant dans ses bras, égarant ses souvenirs, puis vous rejetant. Néron c’est le hasard. Un puzzle auquel il manque une pièce, une construction bancale dont on a bâclé les fondations. Un être vide. Un rien. Néron ne finit jamais ce qu’il débute parce que lui-même est inachevé. Il lui manque un soupçon d’existence pour être un homme complet. Pas assez. Voila ce qui le caractérise Néron. Pas assez sympathique pour être social. Pas assez beau pour attirer les filles. Pas assez patient pour vous écouter parler. Pas assez passionné pour un être un artiste. Pas assez méchant pour savoir se défendre. Pas assez concentré pour être compris. Néron est incomplet. Néron est comme de la fumée. Il s’évapore, oublie sa personne, oublie son passé et finit par oublier d’exister. Néron s’ennuie. Néron n’aime rien. L’art, la musique, la littérature, tout ce qui touche à la sensibilité l’indiffèrent. Le sport, les activités physiques, l’entretien corporel l’insupportent. Non, Néron ne connait pas les sentiments. Néron ne comprend la subtilité. Parce que Néron raisonne. La mathématique, la physique sont des domaines dans lesquels il excelle. Parce que Néron est logique. Mais Néron est insensible. Il est inhumain. Néron ne vous aime pas. Néron ne connait pas l’amitié ni l’amour. Ce sont des sentiments qu’il ne comprend pas, qu’il ne peut pas comprendre qui n’interagissent pas avec l’algorithme qui régit son cerveau. Néron veut qu’on le déteste. Tout ce qu’il fait n’a pour but que de vous nuire. Tout ce qu’il dit, pourvu qu’il soit haït. Néron est une plaie. Néron va vous coller. Néron va vous abandonner. Néron va vous épuiser, extirper la moindre parcelle de ce que vous êtes, vous poussez à bout. A bout de souffle. Oh oui, Néron est l’étouffement qui vous suffoque, qui vous oppresse et qui va finir par vous tuer. Néron s’en fou. Néron est fou. Néron va vous rendre fou.
« Classe. »
Définissez vous en une phrase.
Je suis un.
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
Une bataille navale.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
H2G2 : The Hitchhiker's Guide to the Galaxy de Douglas Adams.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
« Ton niveau s'élève à la dérivée d'une constante. »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
N'avoir aucune notion du temps.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
Quelque chose que je dois faire ? Euh. Non non, j'ai fini ma classification, ma maquette de l'ADN, tout est bon. Non ?
« It was a day to take the child out back. And shoot it. »
Je me souviens, dans mon enfance, des professeurs qui pensaient que j’étais sourd parce que je ne réagissais pas lorsqu’on me parlait. Je me souviens avoir mis le feu à la bibliothèque de mon collège et de m’être fait renvoyé. Je me souviens avoir passé des examens qui ont révélé que j’étais apte à entrer à la Whammy’s. Mais j’ignore qui m’a fait passer ces tests, ni comment ceux-ci sont arrivés entre mes mains. Comme je n’arrive pas à me rappeler du visage de mes parents.
- NE ME TOUCHE PAS ! Le bras de son fils se libéra de sa main. Autour d’eux, les conversations dans le magasin se turent, les regards effarés se tournèrent, un vigile même s’approcha. Son fils s’était vivement écarté d’elle, le corps tremblant d’une terreur incompréhensible. Julia restait commotionnée. Elle voyait sa propre chaire qui s’écartait d’elle. Sa propre chaire qui la reniait. En cet instant, ce corps qui est aussi le sien la rejette, la hait plus quiconque au monde, ne veut pas qu’il la touche, ne veut pas d’elle. Ne veut plus d’elle. Ce n’était plus son fils qui se tenait là, celui à qui elle avait donné tout l’amour qu’elle avait été capable de posséder. Ce n’était plus Raffaele, cet enfant qui était le sien, qu’elle avait chéri, qui lui appartenait et à qui elle appartenait tout entière. Elle se demandait comme elle se demandera pour le restant de sa vie, ce qu’elle a fait pour mériter ce rejet. Mais elle ne comprendrait pas. Parce que le problème ce n’était pas toi, Julia. C’était cette chose en face de toi. Parce que ce n’était pas son fils qu’elle avait enfanté. C’était Néron et tout son être qui lui disait « Tu n’es pas ma mère ».
Me suis-je un jour soudainement brisé ou ai-je toujours été un homme incomplet ?
L’impression d’être anesthésié. Il sent une chaleur douce qui l’enserre. Les caresses d’un calme apaisant dans lesquelles il se laisse bercer. C’est le chant du silence dont il ne peut se lasser et qui vient lui murmurer son néant au creux de son vide. Rafaelle est vide. Il est un écho au rien qui résonne et fait trembler tout son être. Il est le rêve de celui qui va bientôt s’éveiller. Il est une seconde d’une mémoire effacée. Il est le boyau d’un corps écartelé. Il a ce regard vague et inexpressif lorsque ses yeux se posent sur la fenêtre et qu’il se perd dans les coulures que laisse la pluie sur la vitre. Assis maladroitement sur sa chaise, les membres détendus, le corps enlacé dans une apathie irréelle, Rafaelle est un cadavre abandonné. Pas un son, pas un mouvement, il a même oublié de respirer. Une vapeur recouvre le monde, une fumée opaque qui ternie les couleurs, qui floute les contours, qui rend les sons si distants. Rafaelle s’est noyé, quelque part dans sa tête. Des paroles étouffées lui viennent de la surface mais il ne veut pas les distinguer. Il est au centre du monde et il se laisse couler. Tout est tellement plus beau, lorsqu’il n’entend pas vraiment ce qu’on lui dit, lorsqu’il ne voit pas vraiment ce que ses yeux s’efforcent de distinguer, lorsqu’il invente sa propre réalité. Il la chérit cette magie étrange qu’il tente vainement de protéger. Mais cette vérité tronquée est comme toutes les autres. Elle finira par se dissiper. Parce qu’il le sait qu’au fond de lui résiste une froideur infernale, une neige qui ne fondrait jamais, une glace qu’aucune tendresse ne briserait. Tout au fond de lui subsiste un hiver rebelle que jamais aucun été ne dévorerait. C’est ce dont il est fait. Du verre froid et brisé. Tout au fond, Rafaelle est cassé. - Raffaele ! Et il fait si froid, au centre du monde de Rafaelle, un froid vénéneux qui contamine son âme jusqu’à s’infiltrer dans son corps. Un trop de froid qui prend possession de son être, qui tend ses muscles, qui injecte la destruction à ses yeux. Alors, il n’y eut plus qu’une envie qui enivra toutes les autres. Et ce fut la haine. Comme un martèlement atroce qui assourdissait son esprit, dont la répercussion s’amplifiait dans tous ses membres Et c’est l’atrocité qui prend le pas. La neige en lui a tout emporté. Le mouvement fut brusque et rapide. Le bras parti à une vitesse insoupçonnable et la main se referma sur la gorge de Daniele. Celui-ci n’eut pas même le temps de crier. Il n’eut pas le temps de s’opposer. Déjà, il se faisait brutalement attiré en avant, son ventre se retrouve projeté contre le bord de la table, explose ses poumons en une expiration qui le suffoque. Il ne peut plus respirer. - Je ne t’aime pas, Daniele. Je te déteste. Et tu ne m’aimes pas non plus. Délégué des élèves, laisse moi rire. Tu te fiches de mon avenir comme je me fiche de ta misérable vie que vais écraser. Je vais repeindre cette salle en éclatant ton crâne vide contre chacun de ces murs. Je vais briser chacun de tes os pour que tu ne sois plus que de la poussière. Je ferai de tes boyaux des guirlandes et j’éclaterai ta cervelle avec mes propres mains. Je vais. Ses yeux s’écarquillèrent et sa bouche se fendit d’un sourire malsain. Il lâcha sa proie qui fut vivement projeté sur sa chaise et alors, il souleva la table qui bascula et alla s’écraser sur le pauvre corps de Daniele qui tomba à la renverse et ne bougea plus. Et il s’est éteint. - Mais qu’est-ce qui se passe… ? Le professeur qui venait de rentrer dans la salle, alerté par le bruit, ne termina pas même sa phrase qu’il se précipita vers Daniele, inerte sur le sol. Et Néron regardait la scène, la tête indolemment penchée sur le côté, se tenant debout, les bras tombant et le regard ternit. Vide. L’enfant était vide. - Je ne sais pas. Je ne me souviens pas. Mais il n’était plus qu’un murmure que lui-même n’entendait pas.
- Monsieur, je ne doute pas de vos compétences dans le domaine de la psychologie mais ce garçon a tout de même envoyé un de ses camarades à l’hôpital. Cette attitude plus qu’intolérable nous pousse à devoir le renvoyer. Ses antécédents ne jouent pas non plus en sa faveur : dégradation du matériel scolaire – dois-je vous rappeler qu’il a tout de même mis le feu à notre bibliothèque ? -, insultes envers le corps professoral jusqu’à en être venu aux mains. Non, c’est évidemment un enfant très perturbé. C’est un fou. - Ou un génie.
Le psychologue de l’école m’a longtemps parlé de la Whammy’s. Et sans vraiment m’en rendre compte, un jour, je me suis réveillé dans cette académie pour surdoués. On m’a juste demandé comment je m’appelais et on m’a dit « Raffaele Nero, avec ton intelligence tu aurais pu faire un très bon dictateur. ». Mais je ne suis pas un dictateur. Je suis juste mon propre tyran.
« Each thing i show you is a piece of my death. »
SURNOM(S) : Evidence, dit Evi. DATE DE NAISSANCE : Dans pas longtemps. ÂGE : Identique à Néron. SEXE (✔) : ❒ M ❒ F ✔Explosion. AVATAR : Kasuka Heiwajima – DRRR!! DÉCOUVERTE DU FORUM : Partenaires. NOTE SUR 20 DU FORUM : 17/20. Superbe design. L’idée aussi est bien trouvée. Et Mello quoi. <3 Citations en anglais du groupe Marilyn Manson.
Dernière édition par Néron le Sam 12 Fév - 14:41, édité 4 fois
Sujet: Re: Néron. « Blow out the candles on all my frankensteins. » Dim 23 Jan - 19:29
Bienvenue sur WH !
Alors, alors, selon le questionnaire ton personnage, est .. un riddle !
Alors alors par contre c'est juste un détail, mais il faut que le prénom de ton personnage commence par N (ou le nom de famille à la limite). Voilà, si tu pouvais changer ça.
Lancé de dé effectué
Dernière édition par End le Mer 26 Jan - 13:35, édité 1 fois
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Sujet: Re: Néron. « Blow out the candles on all my frankensteins. » Dim 23 Jan - 22:42
RIDDLE. <3 Merci d'avoir répondu aussi vite. J'ai modifié son nom de famille et son caractère, pour que ce dernier colle au groupe. L'histoire arrive. Je la poste dans le courant de la semaine.
Invité
Sujet: Re: Néron. « Blow out the candles on all my frankensteins. » Sam 12 Fév - 14:45
Double-post juste pour notifier que j'ai fini ma fiche. Excusez-moi du retard, j'ai eu des problèmes d'internet mais vous pouvez fouetter Néron, il aime ça. L'histoire est beurk, je sais. D: