J'ai des envies de toi Qui me prennent aux tripes.
JE SUIS UNE PÉTASSE. JE SUIS UN PUR PRODUIT DE LA THINK PINK GÉNÉRATION. MON CREDO : SOIS BELLE ET CONSOMME.
Vous ne pouvez pas me supporter. J’incarne tout ce que vous détestez, un physique avantageux que vous enviez à vous en faire saigner les poings car complètement naturel c’est-à-dire sans seins refais et sans liposuccion des cuisses, opérations que, de toute façon, vous ne pourrez jamais vous payer, un dressing rempli de fringues dont le montant total s’élève tellement que votre minuscule et minable argent de poche n’oserait imaginer sous peine de faire une attaque cardiaque, le compte en banque laissé par papa et les beaux yeux bleus laissés par maman, un avenir où fric rime avec célébrité et où jet-set rime avec évidence, c’est évident. Vous me détestez soit parce que vous êtes jaloux de tout ce que j’ai eu, de ce que j’ai et de ce que j’aurai rien qu’en claquant des doigts et apporté sur un plateau plaqué or tenu par un magnifique jeune homme en costard blanc, sourire charmeur à l’appui et bon coup au lit pour l’extra, soit parce que vous rêvez d’être comme moi, griffée des pieds à la tête par Gucci, Chanel, Dior et tant d’autres, habillée comme une star depuis ma naissance où même ma sucette était designée par Louis Vuitton et mes couches par Prada. J’exagère à peine.
Ma façon de parler, ma vulgarité et mes propos décadents vous rebute, mon égo et ma réputation de pétasse vous fait tiquer parce que vous ne me croyiez pas capable de m’assumer entièrement avant que je ne vous lance une réplique cassante et sarcastique sur votre pauvre et prolétaire personne derrière mes lunettes noires Chloé. Ma réputation c’est moi qui l’aie voulue, vous vous faites du mal à essayer de vous trouvez des prétextes pour me détester. J’ai couché avec votre petit copain ? Sachez que je ne l’ai pas forcé, c’est sa queue qui m’a baisée, arrêtez votre numéro de la petite amie cocue de dix-sept ans à peine et rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule, allez rejoindre toutes celles qui me maudissent tous les soirs parce que le boyfriend qui vous a défloré avec pourtant tellement de douceur au bout de trois longs mois de relations no-sex, puisqu’évidemment vous êtes vierge vous avez peur, où il se retenait de vous sauter dessus pour déchirer votre jupe de sainte-nitouche, a trouvé que j’étais un meilleur coup que vous. Ne soyez pas jalouse et découvrez-vous un autre talent puisqu’apparemment vous n’êtes pas faite pour la baise. Vous me trouvez vulgaire, antipathique et détestable ? Je ne vous veux pourtant aucun mal et je n’ai aucun ressentiment à votre égard. D’ailleurs, pourquoi en aurais-je ? Je ne vous jalouse pas puisque je n’ai rien à vous envier, je ne vous regarde pas d’un œil noir en chuchotant une série d’insultes à mon égard comme vous le faites à chaque fois que je passe devant vous et mieux encore je ne perds pas mon temps à essayer d’entretenir une relation amoureuse stable rose bisounours dans cette génération où le prince charmant s’est tapé toutes ses servantes dans tous les endroits et positions possibles et inimaginables alors que la vierge et innocente jeune fille qui rêve d’être une princesse et d’avoir plein d’enfants pour vivre heureux dans une magnifique villa qui ne sera même pas à elle car il est de notoriété publique que les princesses ne travaillent pas, l’attend sagement comme une conne dans son lit, romantisme à vous en faire vomir avec bougies et chansons niaises. Moi, je n’ai pas de temps à perdre, VIP qui ne fait pas la queue pour se tailler la part du lion, le prince charmant je me le tape avant vous pour avoir la satisfaction de vous donner l’impression de vous taper les restes. Et j’aime ça. Vous moins. Vous ne me comprenez pas, vous en êtes incapables, nos manières de penser ne fonctionnent pas de la même façon, vous avez d’autres ambitions et tant mieux, moins il y a de concurrence mieux je me porte, la rivalité ne m’intéresse pas et est autrement moins difficile à gérer qu’un dressing plein à craquer, prêt à exploser où je trouve encore le moyen de râler pour dire que je n’ai rien à me mettre.
Je suis une artiste et mon œuvre c’est moi.
Elle te prend par la main pour passer une nuit sans fin.
Définissez vous en une phrase.
Non.
Dans un souci d'objectivité, je pense qu'il faudrait poser la question à mes amis...
Anthropologiquement parlant ou bien ?
Sérieusement, t'as pas quelque chose d'autre à faire que me demander ça ?
Je suis un.
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
Une bataille navale.
Les hauts de Hurle-vent.
Le DVD d'Ed Wood par Tim Burton.
Un poisson rouge.
Une corde.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
Finnegans Wake de James Joyce.
H2G2 : The Hitchhiker's Guide to the Galaxy de Douglas Adams.
Totem et Tabou de Sigmund Freud.
Harry Potter de J.K Rowling.
Les 120 journées de Sodome du Marquis de Sade.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
« Le si n'aime pas le ré pour la centième fois ! »
« Ton niveau s'élève à la dérivée d'une constante. »
« Plus vite ! Hé que ça saute ! Allez ! Merde ! »
« D'un point de vu biologique... »
« Je comprends ce que tu ressens... »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
Câliner tout le monde.
N'avoir aucune notion du temps.
Faire des private jokes.
Accro au high five.
Caser des citations partout.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
Faire mes devoirs. Mais je les ai jamais fait, commencer maintenant serait pas judicieux pour ma réputation.
M'excuser au près de la personne que j'ai insulté il y a trois semaine. Peut-être. On verra.
Quelque chose que je dois faire ? Euh. Non non, j'ai fini ma classification, ma maquette de l'ADN, tout est bon. Non ?
Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.
Lécher les bottes du professeur pour m'accorder un délai supplémentaire si j'ai pas la flemme.
Les gens m'appellent l'idole des connes.
SI LES RICHES NE SONT PAS HEUREUX C'EST QUE LE BONHEUR N'EXISTE PAS.
Je hurle, ça fait mal putain qu’est-ce que ça fait mal, je hurle de douleur mon amour brisé, éclaté, réduit à néant, ça gicle lamentablement de ma bouche, comme du vomi, de la gerbe, du foutre, cette tristesse, cette envie de mourir que je ressens, elle coule de partout, de mes yeux, de mon corps entier, toute mon âme pleure, je suis à genoux comme une merde, ma dignité s’est envolée, perdue dans des illusions utopiques j’ai le cœur au bord des lèvres, mes joues sont ruisselantes de larmes, je suis pitoyable. J’ai l’impression d’être en plein cauchemar, c’est insupportable, je suffoque, je vais exploser je le sais c’est certain et mon corps ne sera plus que charpie et morceaux éparpillés comme une œuvre d’art in situ contemporaine dénonçant les chocs émotionnels trop importants pour une sale pétasse comme moi.
Mes parents sont morts.
CE QU'ON NOMME L'AMOUR N'EST QUE L'ALIBI RASSURANT DE L'UNION D'UN PERVERS D'UNE PUTE QUE LE VOILE ROSE QUI COUVRE LA FACE EFFRAYANTE DE L'INÉLUCTABLE SOLITUDE.
Enième réveil difficile, je rêve une fois de plus de la mort de mes vieux. 12H30. Je me redresse avec un mal de tête affreux celui qu’on nomme de nos jours la gueule de bois. Je l’emmerde la gueule de bois. Je la prends je la retourne je l’encule. Je m’allume une clope dont je n’ai même pas envie et me dirige vers mon placard que j’ouvre d’un coup sec et je soupire devant la montagne de fringues qui s’offre à moi. Je reste plantée là, stoïque et indifférente par tant de vêtements évidemment tous signés des plus célèbres stylistes du monde entier et je tente vainement de me concentrer sur les fringues que je vais devoir porter pour ce putain de déjeuner de merde. Mon portable sonne, je décroche et je n’aurais, évidemment, pas dû.
▬ Dalia putain ! T’es où bordel ça va faire presque une heure que je t’attends tu te fous de ma gueule j’espère ? ▬ Ta gueule putain ! déjà ça fait pas une heure mais à peine trente minutes arrête les antidépresseurs bouffonne ça te rend encore plus conne ! et tu sais quoi rien que pour te faire chier je vais t’apprendre que je suis encore à poil à débattre avec mon conscient et mon inconscient sur la tenue que je vais porter alors arrête de chouiner comme une fonctionnaire, commande-toi ta salade où trois pauvres maïs se battent en duel avec une tomate cerise pour ton pseudo régime anorexique de mes couilles, bois un verre ou même deux j’en ai rien à foutre, fume une clope, respire un coup l’air pollué, va chier, et laisse-moi me préparer bordel !
Je raccroche sans attendre de réponse. J’aime gueuler pour rien contre les petites connes. J’écrase ma clope dans le cendrier, j’attrape une culotte et je me glisse dans un jean qui m’a couté la moitié de la peau de mon joli petit cul de pute et enfile un débardeur, sans soutif évidemment sinon c’est pas drôle, qui m’a coûté l’autre moitié de mon joli petit cul de pute. Laissez-moi deviner. Une question type des plus miséreux prolétaires vous brûle les lèvres n’est-ce-pas ? Je le sais arrêtez d’essayer de nier. Vous vous demandez comment, pourquoi et d’où sort tout cet argent pour concrétiser l’immense projet de toute une vie de femme qui se respecte et que j’appelle « Le plus grand Dressing d’une Salope », ou plus familièrement « Le Dressing d’une Salope » -soit dit en passant, ça ferait un très bon nom de film- répertoriant le plus de fringues possibles, toutes aussi classes les unes que les autres, toutes plus chères les unes que les autres et, d’un autre point de vue tout à fait réaliste et acceptable, toutes plus inutiles les unes que les autres. Je n’ai aucune excuse à vous présenter pour faire exploser mon argent dans fringues, lunettes, sac à mains, bijoux, et j’en passe, et pire je vous rote à la gueule si vous pensez que je ne suis qu’une pétasse pourrie gâtée par l’héritage de mes parents, chose qui, évidemment, est fort vraie. En fait, jouons carte sur table. Oui je ne suis qu’une sale petite riche dépensière libertine qui prend un malin plaisir à vous voir suer dans un job à mi-temps au salaire misérable pour tenter de vous acheter le dernier ordinateur portable de notre vénéré Steve Jobs le chauve, et oui je me complais fortement dans l’idée que je vous suis nettement supérieure financièrement parlant et pas que. Je ne suis qu’une petite garce qui parle mal, qui a enterré ses bonnes manières même dans ces exécrables soirées mondaines de mon cul auxquelles je n’ai en fait jamais participé en vérité vu je suis trop VIP pour ce genre de soirée regroupant des vielles cocues mal-baisées avec leurs maris qui, parmi les mannequins russes et actrices minables inconnues qui veulent se faire connaitre en passant sous le bureau, tentent de repérer celle ou celles qui finira ou finiront dans son lit sans Madame pour lui sortir l’excuse de la migraine pendant que, dans la chambre d’à côté, leur gosse sera en pleine partouze, le nez refait de coke, sucé par une secrétaire payée une misère qui ne cherche qu’à épouser un héritier fortuné ; donc au lieu de lever mon verre à ces vieux porcs, à ces soirées de merde, à ces vies de merde, je préfère me payer un restaurant qui me coutera votre revenu trimestriel avec des amis, enchainer sur une sortie nocturne où se mêle musique, drogues et alcool, et finir sur une éreintante partie de jambes en l’air avec le mec mignon de la table d’à côté qui me faisait de l’œil durant tout le repas, le virer en appelant un taxi et recommencer jusqu’à ce que mort s’en suive.
Ma vie est palpitante. Je suis riche, belle, intelligente et en plus de ça, je suis blonde aux yeux bleus. L’archétype parfait selon les stéréotypes américains et même si je vis en Angleterre on s’en fout vu que plus tard, je serai connue dans le monde entier. Même les indigènes perdus dans leur jungle à moitié rasée et saccagée auront déjà entendu mon nom et rêveraient de me voir, de m’approcher, de me toucher sauf que cela ne se produira jamais vu que jamais je ne m’aventurerai dans la jungle. Du coup, ils seront forcés de se branler devant mon poster. Mais je m’égare. Vous devez probablement vous dire « mon dieu regardez le monstre qu’ont engendrés ses parents ! » mais sachez que mon éducation et mon enfance ont presque été normales. Parents non-divorcés possédant des litres d’amour à donner, riches, beaux, polis, cultivés, sympathiques, en bref des gens adorables qui ont un jour été possédé par l’étrange envie de faire des gosses. Alors, conne comme elle est, la cigogne leur envoya des jumelles et là … ce fût le drame. J’ai toujours été incomprise. Surtout par ma sœur et ce, depuis toujours. Les gens s’étonnent encore de cette aversion mutuelle que nous éprouvons l’une pour l’autre alors que merde, POURQUOI N’AURAIT-ON PAS LE DROIT DE DETESTER SA SŒUR ? « parce que c’est ta sœur jumelle, ton sang, ta chair, ton reflet » mais à ces cons-là, je leur dis d’aller se faire enculer par un poney roux unijambiste bordel ! En quoi cet argument est-il recevable ? C’est ma sœur ? ET ALORS. Je l’aime pas, je l’aime pas merde. Même à notre naissance on pouvait déjà pas se voir en peinture, alors dix-sept ans plus tard imaginez le délire. La seule qualité que j’ose lui accorder c’est qu’elle a une belle gueule. Normal. On a la même.
C'ÉTAIT COMME UNE FIÈVRE, UNE MAUVAISE DÉFONCE, UNE CRISE DE MANQUE, CETTE FAIM IMPOSSIBLE À ASSOUVIR DONT J'ÉTAIS POSSÉDÉE.
Ma vie ne se raconte pas. Elle se vit. Ma vie n’est qu’excès. J’ai toujours été une peste, mon avenir déjà tout tracé depuis que je suis en âge d’emmerder les gens. Emmerder le monde, vous compris, c’est ma passion. Car emmerder le monde est la solution, la panacée contre l'ennui. Énerver, emmerder, exaspérer les hypocrites, les déclassés, les intolérants, les prétentieux sans raison, les voisins, les bourgeois, les radins, les mythomanes, les incurables médiocres, ceux qui s'achètent des grosses voitures à crédit, ceux qui parlent politique, ceux qui traitent les filles de salopes parce qu'ils ne les ont pas sautées, ceux qui critiquent les livres qu'ils n'ont pas lus, ceux qui ne prêchent que pour leur église, ceux qui balancent des billets à la gueule des serveurs, ceux qui n'aiment pas les flics, et j'en passe des pires. Le monde râle plus que moi, vous n’êtes jamais satisfaits, vous souffrez tous d’insatisfaction perpétuelle parce que votre vie vous emmerde et vous encule. Alors je vous emmerde, c’est une activité fortement plaisante et distrayante. Je vous emmerde du matin jusqu’au soir. Je vous emmerde parce que j’aime ça, parce que vous le méritez, parce que je l’ai décidé avec toute la supériorité et la superficialité que j’incarne. J’ai emmerdé mes parents avant vous il est logique que maintenant ce soit votre tour mais rassurez-vous, j’emmerderai mes enfants également et ils emmerderont les leurs. J’instaure une nouvelle tradition, une nouvelle mœurs, celle d’emmerder les gens, cet art qui se transmet à partir de maintenant de génération en génération. J’en suis la reine, le gourou, la créatrice et je n’en suis pas peu fière je rassemble des adorateurs, j’en ai à la pelle soyons honnêtes, pour en faire de fidèles esclaves, des cobayes idéals pour mes futurs marmots. Ils s’entraineront à loisir sur eux, ils les emmerderont tellement que cette pratique deviendra tabou, illégale, interdite, considérée comme une torture mentale et physique. Je continuerai quand même car vivre dans l’illégalité emmerde les gens. Tout cela se propagera, continuera de se répandre, comme la peste, les gens voudront eux aussi emmerder les gens qui à leur tour emmerderont d’autres gens. Un cercle vicieux, la boucle est bouclée comme on dit. Je mourrai en étant mondialement connue, riche de toutes ses actions. Et même morte, je continuer d’emmerder les gens.
La vie est belle. Non, rectification, ma vie est belle. J’ai tout ce que je désire et du coup, je ne désire plus rien. Je me retrouve dans une impasse stupide où seuls les désillusionnés peuvent se trouver. Il n’empêche que je ne manque de rien. Je ne couve aucune malade grave qui risquerait de me conduire à une mort rapide et douloureuse, je mange à ma faim, j’ai toutes les fringues qu’une fille rêveraient d’avoir, je fais l’amour plus souvent que vous, je suis belle et je n’ai rien à envier à quiconque. Oh, j’oubliais, il y a peut-être une chose que je pourrais désirer. Vous savez, l’exception qui confirme la règle ou une connerie du genre. Ce désir est impossible donc il confirme bien que je ne désire plus rien. Mes parents me manquent et je préfèrerais me faire embrasser par Cancel que de l’avouer. Je vis dans un orphelinat, c’est d’un tel mauvais goût que d’oser dire ça. Il n’y a que les nouveaux morveux pour lâcher cette stupidité entre deux sanglots.
Mieux vaut être indifférent et digne que malheureux et pathétique.
CUZ I'M IN THE MAGAZINES ON THE TV, NO MATTER WHERE YOU ARE YOU MIGHT HEAR ME, YOU MIGHT SEE ME.
Il soupire à mon oreille, ivre de plaisir. Mes bras s’enroulent autour de son cou, ma tête bascule en arrière, je chuchote son prénom. Ses va-et-vient me font un bien fou, c’est bon putain qu’est-ce que c’est bon ! Au moins deux bonnes heures que nous sommes sur ce lit, à faire l’amour comme des bêtes avides, affamées, enragées, jamais rassasiées. Il réfugie son visage dans le creux de mon cou, ses coups de reins deviennent secs et violents, mon souffle est court, le sien haché, je gémis en serrant les dents. Fais moi mal Johnny, envoie moi au ciel ! J’ai besoin d’oublier, d’oublier mes emmerdes, mes malheurs, tous ces trucs qui me font chier en ce moment. La mort des mes parents, ma connasse de sœur qui ne rate pas une occasion d’essayer de pourrir ma vie, mon départ pour un orphelinat de surdoués de mon cul. Je griffe son dos, lâche un soupir, me mord la lèvre en fermant les yeux, je n’en peux plus, et lui aussi, nous sommes au bord de l’orgasme final. Puis, ça y est. La jouissance est là et doucement les allers-et-venus se calment, nous sommes éreintés, complètement exténués et profondément satisfaits. Avides de sexe nous le sommes, on s’est bien trouvé, il était mon plan cul préféré. Il se retire, à bout de souffle et me sourit. Il s’affale à côté de moi et me fixe silencieusement. Je ne le regarde pas, je ferme les yeux, ma respiration se calme peu à peu. Au bout de quelques minutes, il se décide à prendre la parole.
▬ Donc … ça y est, tu t’en vas vraiment ? ▬ Oui.
Je m’allume une cigarette.
▬ Et tu reviens quand ? ▬ Je sais pas. ▬ On se reverra ? ▬ Bon, écoute. Arrête avec tes questions de merde. T’es un chic type c’est cool et d’habitude tu parles peu mais bien, tu baises comme un roi, t’es pas collant et pas trop con alors je te propose de rester dans cette optique là. On se voit que pour le cul et tu sais que j’ai pas envie d’une histoire, d’une pseudo relation longue et surtout pas avec toi alors non, je doute qu’on se revoit vu que je me casse dans une école de merde remplie d’intellos au QI misérablement élevé où tous les élèves sont névrosés et que je ne sais pas quand est-ce que je vais revenir. Si je reviens. ▬ Ça va tu seras pas toute seule et dépaysée vu que y aura ta sœur avec toi.
Je me redresse brusquement, piquée au vif, une lueur venimeuse anime mon regard.
▬ Mais de quoi tu me parles putain ?! Pourquoi tu me parles d’elle, tu sais pas de quoi tu causes ! Va te faire foutre putain cette meuf est une conne, depuis qu’elle est née elle est conne, et même si on se retrouve dans la même école, elle reste et restera une conne à mes yeux ! Pourquoi les gens cherchent à tout prix à la défendre bordel ? Pourquoi j’aurais pas le droit de la détester ? Pourquoi on m’emmerde tout le temps avec elle ? POURQUOI VOUS ME FAITES CHIER.
Il me regarde en haussant les sourcils, sûr qu’il doit me trouver folle.
▬ Maintenant tu prends tes affaires et tu te casses.
TERMINÉE
citations de Hell.
L'aventure est-elle au coin de la rue ?
SURNOM(S) : Lenny DATE DE NAISSANCE : 08 / 04 ÂGE : 17 ans SEXE (?) : ❒ M ✔ F AVATAR : Panty • Panty and Stocking with Garterbelt DÉCOUVERTE DU FORUM : Miru héhé NOTE SUR 20 DU FORUM : bravo à La rousse pour ce design il est asdfghjkl et félicitations à tout le reste du staff pour cette mise à jour trokoul /o/ une standing ovation plz ( ouais j'aime pas mettre de note. )
Dernière édition par Dainty le Ven 21 Jan - 12:02, édité 14 fois
Sujet: Re: Dainty • Des méandres au creux des reins et tout ira bien. Dim 16 Jan - 15:49
Bonjour ! o/
Toi j'ai décidé de bien t'aimer parce que le caractère est niquel chrome de la mort qui frappe.
Commençons déjà par ta classe et le lancement de dès, après, au besoin, je pourrais supprimer mes posts.
Tes réponses indiquent que ta Dainty est une Shape. Il serait plus logique de faire le choix d'un sport de prédiléction pour la blondie. Autre que sport de chambre, hein 8D.
Alea Jacta Est ! /o/
Moriarty
Sujet: Re: Dainty • Des méandres au creux des reins et tout ira bien. Sam 22 Jan - 6:59
Et bien, je crois que notre Dainty est on ne peut plus parfaite ♥
Welcome, ma chère.
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Sujet: Re: Dainty • Des méandres au creux des reins et tout ira bien.
Dainty • Des méandres au creux des reins et tout ira bien.