Mello semble être, au premier abord, la simplicité même. Colérique, bruyant et envieux, le jeune garçon peut le plus souvent passer pour un personnage fortement antipathique. Pourtant celui-ci est constamment entouré d'un large groupe d'amis, fidèles et sympathiques.
Cela s'explique simplement. Si Mello est en effet colérique, il s'agit la plupart du temps d'une colère enfantine, amusante. Ainsi la meilleure définition de Mello serait capricieux et puéril. Cela le rend bien moins effrayant n'est-ce pas ? Qui plus est ses vociférations sont en réalité bien peu impressionnantes puisque le jeune homme peut faire des dizaines de crises de mécontentement par jour. LEs orphelins ont l'habitude et cela les fait plus rire qu'autre chose.
Classe
Choisir une seule et unique réponse à chacune des questions ci-dessous en supprimant les réponses inutiles. Cette zone sera par la suite éditée par un membre du staff qui vous communiquera ainsi votre classe.
Définissez vous en une phrase.
Sérieusement, t'as pas quelque chose d'autre à faire que me demander ça ?
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
Une corde.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
Harry Potter de J.K Rowling.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
« Plus vite ! Hé que ça saute ! Allez ! Merde ! »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
Accro au high five.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
Quelque chose que je dois faire ? Euh. Non non, j'ai fini ma classification, ma maquette de l'ADN, tout est bon. Non ?
Histoire
Summum de l'originalité le patelin se nommait Grad, le village Kovačevci (en langage populaire : le trou de là où on trouve de la laine, véridique). Il ne s'y passait pas grand chose de terrifiant, pas grand chose tout court. On ne sut jamais vraiment ce qui avait bien pu arriver au gosse. D'ailleurs il connaissait les gens du coin. Certes c'étaient des bergers, pour la plupart, de sacrés beaufs, mais il doutait que l'idée de jeter leur gosse dehors leur effleure rien que l'anti-chambre du cerveau.
En fait il s'en foutait un peu. On lui avait dit d'aller le récupérer et il obéissait, parce que son père tenait absolument à s'en occuper. Allez savoir. Son paternel semblait nourrir une étrange forme de culpabilité, comme s'il était le bouc émissaire de tout un peuple ayant asservi un pays dont tout le monde se fout aujourd'hui; entre l'Italie et la Yougoslavie, difficile de trouver sa place. C'est pourquoi l'allemand, après un plein d'essence dans les années quarante, alluma l'auto-radio histoire de penser à autre chose qu'à des orphelins malheureux. La route était mauvaise, la musique aussi mais les cigarettes pas chères, ainsi le voyage lui paru relativement court mais c'est tout de même avec un certain soulagement qu'il se gara devant le bâtiment maintenant familier.
Matej l'attendait déjà, en débardeur et en pantalon de costume, l'air préoccupé par l'état de la chemise qu'il enfilait. Il accéléra le mouvement lorsque l'allemand ouvrit sa portière, manqua de se pendre puis lui serra la main, l'autre plongée, avec naturel, dans son pantalon histoire de remettre tout ce coton en place.
— Bonjour Monsieur Martin, fit-il en allemand avec un léger sourire effrayé.
Le monsieur inclina simplement du chef, se gratta l'épaule avec concentration et, enfin, lâcha :
— Comment va le gosse ? — Plutôt bien, pas très causant.
Le slovène soupira et secoua la tête l'air incrédule.
— Je me demande toujours comment on peut laisser un gosse pareil. L'est tout blond, ça pourrait être votre fils.
Martin laissa échapper un bref sifflement nasal avant de sourire. Un peu. Puis il demanda à voir l'enfant. Il fut immédiatement conduit au travers du bâtiment, récemment rénové, par son père, à l'odeur âcre de peinture, jusqu'à la seule large pièce de la maison. C'était, semblait-il, l'endroit qui avait été remis à neuf avec le plus d'application. Les murs étaient rayés de beige et de blanc tendra, les tables basses étaient vertes et l'entièreté du mur du fond était composé de bibliothèque, Martin reconnu du Ikea, remplies de livres pour enfants et adolescents. Et pourtant, d'adolescents il n'y en avait qu'un, un grand brun à l'attitude mélancolique qui vidait de nouveaux cartons de jouets avec une lenteur feinte. Il s'agissait du tout dernier orphelin de la première génération, trop vieux pour être adopté et trop paresseux pour prendre son indépendance. Ainsi le jeune homme vivait encore et travaillait désormais là où il avait grandi.
Matej lui fit traverser la pièce puis un étroit couloir où certaines portes ouvertes mais anonymes laissaient échapper des babils d'enfants indistincts, puis ils débouchèrent sur une large cuisine où quelques enfants, entre trois et six ans estima Martin, aidaient à la confection du repas. Le plus jeune s'était approprié un tablier, si grand qu'il menaçait à tout moment de s'étaler sur le carrelage. Il remarqua que l'enfant était pieds nus et, surtout, que sa chevelure, presque rasée, était d'un impressionnant blond, presque blanc, d'une joli blondeur de l'enfance. Son visage était petit, rond, égratigné et ses yeux, couleur algue, presque deux fentes. Martin rencontrait Mihael pour la première fois.
***
Mihael rencontrait Martin pour la première fois. Et il le trouva terriblement grand. A raison, sûrement car celui-ci assombrissait la pièce, à l'étroit dans le cadre en bois du pays. Surpris il se contenta de se dandiner sur place, retroussant les manches de son tee shirt trop grand. Mihael fixa ses petits yeux de rongeur dans le regard acier de l'adulte et fit la moue. Le directeur le présenta en slovène mais il évita de répondre. D'ailleurs il n'aimait pas le regard de l'inconnu qui glissait sur lui sans s'accrocher, comme s'il ne représentait aucun intérêt, rien. Il baissa la tête, le pli sur son menton s'accentuant et rejoignit une camarade qui battait joyeusement des œufs.
Alors que les enfants se concentraient sur la confection du gâteau, aux côtés de l'éducatrice principale, Matej confia quelques mystérieux secrets à l'étranger qui se contentait d'hocher de temps en temps la tête. Mihael se doutait qu'il était l'objet de toutes ces messes basses, mais il eut à peine le temps de s'en inquiéter qu'on le somma de les rejoindre, dans la pièce à côté. Il ne pensa même pas à demander pourquoi et se contenta de chercher le lien entre cette rencontre et le sourire soulagé qu'affichait leur nanny pendant que celle-ci lui faisait retirer son tablier.
Il les retrouva dans la salle de jeu, installés sur des fauteuils en cuir verdâtre. Mal à l'aise il se figea à quelques mètres devant eux.
— Mihael, tu te souviens de ce que je t'ai dit à propos de notre bienfaiteur ?
Le susnommé dévisagea le slovène avec une surprise visible qui s'effaça au fur et à mesure qu'il se remémorait la promesse faite le jour de son arrivée : Toi petit, tu es destiné à de grandes choses. Puis, au sourcil levé de l'étranger il comprit que ce dernier ne parlait pas la langue et en profita pour objecter :
— Je ne veux pas y aller. Je veux rester ici. C'est aussi mon pays.
Le directeur lui fit les gros yeux mais il défia ces grosses billes bleus bien qu'un frémissement lui parcourut le corps. Il fut surpris d'entendre l'allemand poser une question dans une langue que lui-même ne comprenait pas. frustré il lui décocha un regard agacé et finit par l'interrompre, retournant vivement son regard poupin vers Matej.
— Je ne veux PAS y aller. Je VEUX rester ici.
Il y eut un cri, ordre bref, signe qu'il valait mieux se la fermer, ce que fit le blondinet, étouffant un reniflement bien peu noble. alors qu'il agrippait le courage de ses trois ans, ayant dans l'idée de chier sur le tapis, il vit qu'une père de chaussures cirés lui étaient apparues sous le nez.
***
Petit être froid et mollasson, Near fut considéré, dès la première rencontre, telle une menace, une véritable vermine à éliminer. Si leur relation peut bien sembler se limiter à la haine, il en va bien autrement. Mello nourrit un profond complexe d'infériorité vis-à-vis de son rival, tant et si bien qu'il cultive une différence importante de plein gré : autant physiquement que par leur façon de raisonner, les enfants sont de parfaits antagonistes. Le blond est particulièrement expansif au sujet de Near, le traitant de sous-être, de faux génie, considérant que l'autisme de la boule de neige fait tout son talent. Il s'agit en réalité d'une forme d'admiration, particulière, que Mello tente de réfréner, imaginant que cela le fasse paraître plus noble. Difficile à approcher, Mello l'évite tant qu'il ne s'agit pas de le faire tourner en bourrique.
8D
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Matt fut la première rencontre haute en couleur au sein de l'orphelinat. Si Mello qui le considérait d'abord comme une gêne se rendit vite compte qu'un allier de cet acabit valait mieux que la solitude. Camarade de chambre, bras droit, partenaire de binôme, mais bien plus que ça. Si cela peut sembler se limiter à une relation de soumission, compte tenu du caractère de Mello, explosif, et celui de Matt, passif, cela va beaucoup plus loin. En effet, même si Matt peut sembler mal traité, il est le seul à posséder l'extrême honneur de connaître Mello sur le bout des doigts. Que ce soit ses goûts, ses rêves, ses envies ou ses habitudes. Il en va d'ailleurs de même pour Mello qui nourrit sincèrement une véritable affection pour son ami, travestissant cet amour fraternel.
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[tr]
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Mello ne garde aucun souvenirs conscients de sa famille. Il connaît son histoire dans les grandes lignes, a la vague sensation d'avoir aimé un adulte, un jour, mais a choisi d'enterrer ces informations au fin fond de son inconscient, considérant que toutes informations personnelles pourraient lui nuire. Il lui arriver de rêver du passé, de se réveiller avec la sensation d'avoir été abandonné injustement. Ceci pouvant expliquer une partie de ses nombreux complexes. Comme tout orphelin, il s'interroge souvent sur la famille et ce qu'elle implique. Les romans relatant les relations familiales, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, lui semblent biaisés, comme si une telle chose ne pouvait exister.
HRP.
SURNOM(S) : Fiamou, Fiamz, Fia DATE DE NAISSANCE :20.12.90 ÂGE : 20 ans SEXE : F AVATAR : Mello, de Death Note DÉCOUVERTE DU FORUM : C'est vieux. NOTE SUR 20 DU FORUM : 3456.98
Dernière édition par Mello le Sam 15 Jan - 18:24, édité 6 fois
Angel
Sujet: Re: Mello — U.C. Sam 15 Jan - 17:52
FIA. FIAAAFIAIFAIFAIFAIFAIFAI
Have I told you lately how much I love you ?
/off spam
Invité
Sujet: Re: Mello — U.C. Sam 15 Jan - 17:56
Euh c'est gentil 8D Je reprends l'écriture du perso de suite et ensuite je redeviens l'esclave de Miru.