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 Key.

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Invité
Sujet: Key. Key. EmptyLun 31 Mai - 20:29

I. Identité.

    Nom : Kaley
    Prénom : Ken
    Pseudonyme : Key
    Âge : 23
    Date de naissance : 23 juin 1987
    Date d'arrivée à la Wammy's House : Un an auparavant.
    Groupe : Adults

II. Suppléments.

    QI : 153
    Manie : La méditation entre deux infusions de camomille. Serieusement, la réflexion c'est pas trop son truc. Sur les banc du lycées, lors des interminables examens, le bout de ses crayons à papier a subit d'harnieuse attaques dentaires.
    Rêve, Ambition : Il a déjà réaliser tous ses rêves d'enfants, sauf peut etre aller sur la Lune mais en grandissant, il compris qu'aller se faire chier là haut ne servait a rien.
    Cauchemar, Phobie : Lorsqu'il était gosse, il était effrayé par l'associé de son père (qui nourrit les poissons depuis quelques années déjà) Maintenant, c'est les militantes féministes qui lui fond froid dans le dos.
    Relations : Plus ou moins houleuses avec à peu près tout le monde.

III. RP.



    ____Il y a ces souvenirs que l'on oublie pas. Il y a ce qu'on oublie et qui nous reviennent comme une claque dans la gueule. Il y a ceux qui nous hantent et parfois il n'y en a pas. La mémoire est surement l'organe le plus capricieux du corps humain. Semblable à un enfant qui cache ses trésors dans une maison trop grande. Le même qui déménagera trop loin quelques jours plus tard et finalement, trouvera de nouveaux trésors à enfouir.
    ____"- Maman, t'es sûre que je suis ton fils ?
    Ca venait de commencer. L'enfant se retourna vers sa mère, les larmes aux yeux. Les sourires, baisers, mots doux, ne suffisaient pas à réconforter le garçonnet. Ses pleurs redoublèrent:
    - Tu mens ! Tout ce que tu dis c'est faux ! T'es une menteuse ! VA T'EN ! T'es plus ma mère, t'es une menteuse ! VA T'EN !
    Sur l'écran, l'enfant s'enfuyait. Sur le canapé, l'adolescent regardait sans vraiment comprendre pourquoi on lui montrait la démence de ce gamin. Son père l'observait avec un tel sérieux et un air tellement grave, que le jeune homme était sérieusement mal à l'aise.
    - Tu veux voir le début de la cassette? demanda, finalement son géniteur.
    - Pourquoi faire ? C'est pas comme si je les connaissais, dit-il en se levant, préférant quitter cette pièce au climat beaucoup trop incohérent pour lui.
    - Ken reste assis.
    Même la voix de son père devenait étrange. S'il ne le connaissait pas, il aurait dit qu'il tentait d'inhiber un sanglot. Il s'installa de nouveau et la cassette démarra.
    - Ken, coucou mon chéri, dis bonjour à papa. Coucou papa, s'amusait une jeune femme avec un tout jeune garçon qui apparemment, venait de se réveiller.
    L'image grésilla puis la mère et l'enfant apparurent de nouveaux. Un album-photos était ouvert devant eux, provoquant mille et un commentaires de la jeune femme.
    - Tu as vu là. C'est toi quand tu fêtais tes six ans. Et là, c'est ton cousin, Antoine, vous faisiez de la balançoire ensemble.
    L'enfant observait, silencieux. Les photos et les commentaires venaient et allaient.
    - Ce n'est pas moi, murmura l'enfant.
    - Comment ?
    - Maman, t'es sûre que je suis ton fils ?
    Ca recommençait.. L'enfant se remit à sangloter, puis cria les mêmes folies avant de se sauver.
    L'adolescent aurait voulu décamper aussi, cependant il avait besoin d'explication. Tout s'embrouillait en lui. L'enfant ne pouvait être personne d'autre que lui. Mais aucun souvenirs ne vennait acquiescer cette vidéo. L'atmosphère était décidément anormale aujourd'hui. Il regarda son père en quête de réponses.
    - Tu étais mignon à cette époque.
    - Je le suis toujours, plaisanta-t-il.
    - Tu te souviens de cette époque ? Quand on t'emmenait faire des balades en forêt ? Quand on te racontait des histoires avant que tu n'ailles dormir ? Les noëls chez ta grand-mère ? Les vacances à la mer ? racontait son père, voyageant dans ses souvenirs.
    - Vaguement."
    A vrai dire, il ne se souvenait de rien. Mais le signaler, aurait blessé l'homme nostalgique en face de lui.
    _____Si on lui demandait comment etait son enfance, il pourrait raconter qu'il vivait dans un châteaux avec sa mère aimante et son père attentif au milieu d'une foret et de gentils petits animaux qui venait le réveiller les matins. Puis, un jour, sa mère mourut. Son père noya sa peine dans son travail jour et nuit. Il se remaria quelque temps plus tard, sans doute parce que c'était bénéfique pour obtenir tel ou tel contrat avec telle ou telle entreprise. Sa marâtre, jouant la parfaite épouse et mère face à son père, se transformait en horrible mégère lorsqu'il avait le dos tourné. Le pauvre jeune Ken était alors obligé de laver les sols, faire la vaisselle, coiffer sa mère, supporter une vie d'esclavage affectif.
    _____Cette histoire semble commune ? Qui a dit qu'elle était vraie ? Après tout, il répondrait : "Qu'importes qui tu étais auparavant, c'est ce que tu es devenu qui compte." Ce qui doit être extrait d'une des bandes dessinées qu'il lisait quand il était jeune.

    _____20 ans. Il avait 20 ans aujourd'hui. Du moins, ici et maintenant, il avait décidé d'avoir 20 ans. Il avait l'assurance, la folie et l'effronterie de la jeunesse. Le charme brutal et le sourire arrogant. Des gestes farouches, une fierté affichée. A la fois, séduisant et cruel. C'est l'apparence qu'il avait revêtue aujourd'hui.
    Possédez-vous l'intéret nécessaire pour attirer son attention ? Interressé, il jouera de votre credulité. Vous le trouverez seduisant, enchanteur, Il tentera de vous charmer, d'adoucir votre mefiance, de fasciner votre attention.
    Cependant, cette comedie apparait grossierement. Son obstination a vous faire croire à quelque artifices, affirme son intention de vous duper.
    Tombant son masque, Ken est excessif, belliqueux, orgueuilleux, possessif.
    Assis à une petite table vide, il attendait. Ils étaient tous assis et tous attendaient. La différence entre eux et lui : leur passion pour leur main droite. L'arrivée des jouets du soir bouscula toutes les attitudes. Sourires crispés de rigueur, mains moites, bégaiements et autres trifouillements manuels (les habitudes se perdent mal). Puis on déguise la vérité en vulgaire femme publique. Elles disent qu'elles veulent des relations courtes, Elles n'ont pas le temps de s'investir en amour, mesdames sont occupées. Mais leur plus grand souhait s'énoncerait par "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants'' voyant dans cette phrase l'amour éternel. Ils racontaient qu'ils cherchaient à poser leur valises, pour mener une vie plus calme. Ils aspiraient à "vivre heureux et avoir beaucoup d'enfants" pendant quelques heures. Un spectacle quelque peu magique, emmêlant le chagrin de la solitude parmi des sourires et des rires factices. L'illusion du coup-de-foudre entre deux sonneries.
    _____Lui, il renvoyait des réponses qui ne satisfont pas. En essayez de lui demander comment c'était chez lui quand il était jeune,elles se heurtaient à "vide et remplit "; Qui est la personne qui compte le plus pour lui "un mec qui vivait en 1874, il n'a rien fait pour embellir le monde donc il mérite qu'on se souvienne de lui"; Ce qu'il voulait faire comme métiers "j'ai fait tout ce que je voulais faire : conducteur de formule 1, policier, voleur, artiste, footballeur, mac, pompier, barman, professeur, vampire, testeur de jeux vidéo, cosmonaute.. tous ces trucs sont chiants, mais vu que toi, tu n'as, sans doute, pas réalisé tes rêves d'enfant, soit pas trop blasé."; sa couleur préférée "celle de la culotte de ta soeur" son animal préféré "toi" ...
    _____Lors d'une discussion, peut-être aimait-il raconter qu'il a visité toutes les villes d'Europe, en Asie et d'Amerique, ainsi que les spécialités locales (elles empressaient de ne pas poser de questions sur les-dites spécialités en remarquant, un sourire malsain et le réveil de son bas-ventre), qu'il a laissé une gentille petite marque de morsure sur l'épaule de l'un des princes anglais (il ne se souvient plus lequel, on dit que l'amour fait perdre la raison, ce qui est totalement faux, ce n'est pas l'amour, mais les cocktails .. ou alors faire l'amour (une fois de plus, elles préféraient ne pas chercher à comprendre.)) Il se peut aussi, que durant ces discussions, il montre un certain désir pour la personne : la fuite tant qu'il est encore temps, assure un rempart contre toutes sortes de blessures ...
    Puis une nouvelle inconnue, un nouveau prénom, une nouvelle passion.
    _____Lui, il aimait ça. La trahison, le mensonge et les jeux d'acteur. Tous ces gens étaient artificiels. Ils n'existaient plus dès l'instant où ils imprimaient ces sourires sur leurs visages. Plus ils tentaient de provoquer le déclic, plus ils s'éloignaient d'une réelle passion. Ces pantins de leurs propres espérances.
    _____Lui, il était comme eux. Il était un traitre. Il était un soldat des apparences. Souriant gentiment, planifiant la destruction. Quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, il respirant le faux. Il embrassait l'hypocrisie avec une passion exacerbée. La vérité était condamnée à n'être qu'une chimère. Parfaitement à l'aise dans une société où règne une comédie d'illusion, il avançait parmi tous ces gens, n'offrant au regard qu'une enveloppe charnel, néanmoins une possibilité infinie de vies.Un jour, racontant quelques anecdotes sur sa vie de marin-pécheur, le lendemain rayonnant d'enthousiasme face à la réponse d'un éditeur. Il abordait ces dames en prétendant être nez. Les amuser par quelques plaisanteries à propos de ce nom. Les flattait du choix de leur parfum. Obtenait le droit de se rapprocher pour mieux sentir l'arôme délicat. Puis il déposait un baiser sur la gorge de la belle, avant de s'emmêler dans un lot d'excuses. Parfois déconcerté, parfois outré, elles ne repartaient jamais indifférentes de cet entretien. Il aimait charmer mais devenait redoutable losque ces intentions prenaient une tournure charnelle. La debauche constituer un terrain de jeu fertile et captivant. A la fois cruel et elegant, il choisissait des proies faible qui cependant promettaient quelques surprises. Il les observait jusqu'à ce qu'ils se montre mal à l'aise, puis il les isolait. Les regards des autres rends ces corps beaucoup moins cooperatifs. En les incriminant de le fuir, il s'intallait dans leur esprit. En amputant la distance entre eux, il les paralysait. En les etreignant, il devenait l'intime. En les embrassant, il les capturait. En les deshabillant, il effleurer leur sens. En les couchant, il s'emparer de leur erotisme. En leur fesant l'amour, il les mener devant l'autel du plaisir. La chasse n'avait de raison que lorsqu'elle aboutissait sur une ivresse sensitive, Une fois consommé, il les délaissait. Il ne s'attachait jamais, a quiconque et nulle part. Il est possible qu'il ait visité toutes les capitales d'Europe, explorer l'Asie, ou découvert les Ameriques. Mais ces lieux n'avaient pas réussi à le retenir. Les seules choses qui avaient réussi à le posséder, se listaient aisément : une fragrance, l'argent, le gout pour le changement, l'album photos et le regard de cette gamine dans l'aéroport.
    _____ Il l'avait frappé. Il l'avait rabaissé à son statut d'insignifiant petit humain parmi tant d'autres. Il abordait le monde comme un accessoire sans importance, une grande plage superficielle. Les objets qu'il toisait capitulaient aisément. Il la sublimait, mellant audace et grandeur dans la silhouette d'une enfant. Ce regard était sa force. Pourtant, à cet instant, cette force paraissait menacée par la tristesse. On lui disait : "Ne t'en fais pas ça va bien se passer. Tu verras, a la Wammy's House, il y aura plein d'enfants comme toi. Tu vas t'y faire pleins de nouveaux amis." Encors un flot de mensonges. Le monde n'est peut-être fait que de ça. Elle devait le savoir, elle souriait tranquillement. Son regard trahissait sa pensée. Elle voulait les faire taire, les empêcher de déverser leur pitié. On a pitié lorsqu'on est heureux. Ils étaient heureux parce qu'elle quittait sa vie pour une nouvelle, tandis qu'ils restaient confortablement installés dans leur minable petit confort. Quels sots ! Elle était partie sans un mot pour les bouffons qui tentaient de faire rire la reine.
    _____ Lui, il lui aurait prêté allégeance sans sourciller. Mais ils vivaient en démocratie : la foule plutôt que l'individu.
    _____Lui, il s'ennuyait rapidement. A la foi assoiffé et noyé par de nouvelles ambitions, il guettait le mystère, à l'affut de tout ce qui pouvait éventrer la lassitude d'un quelconque quotidien. Peut-être etait-ce pour cette raison qu'il tenta de s'informer sur cette jeune reine.

    _____Winchester, Angleterre, sous un temps pluvieux, il se présentait, face à tous ces regards. Levant le menton, sans doute par defis du haut de son 1m79. Les épaules carrés, la stature droite, tout sauf maigrichon ou mollasson. Son scalp noir aux reflets bleutés (souvenirs d'une coloration fanée) couvrait son front par quelques meches broussailleuses. Ses yeux noirs parcourait l'assistance. Il était observé, étudié, devisagé. Il aimait ça. Toutes ces prunelles assistaient à la naissance de sa nouvelle vie. Quel spectacle émouvant ! Cependant les premiers mots sont toujours assassins : le "maman" prononcé pas l'indifferent chiard répand une sensation amer pour l'ego du père. Lui avait annoncé la couleur en une phrase directe.
    "Je suis le nouveau surveillant, votre supérieur. Je suis votre père, votre mère, votre juge, et s'il le faut, je serai votre bourreau."



IV. HJ

    Votre nom ou pseudo ? Audrey Smile
    Comment avez-vous découvert le forum ? une certaine Maria m'a conté les peripeties d'un certain Tears ... Je les connais pas trop.
    Que pensez-vous du forum (design, intrigue..) ? - A quoi pensez-vous ? - A l'impossibilité de ne pas penser.Mehdi Belhaj Kacem
    Comment l'améliorer ? Quand il est nécessaire de changer, il est nécessaire de ne pas changer.Lucius Cary
    Des remarques ? Code bon by Near qui rien qu'à voir la tête du bonhomme savait qu'il y aurait un rapport plus ou moins direct avec Tears.
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Near Key. AMD3H
Near
Key. 145218Riddle1

Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
Double Compte:
Âge: 14 / 22
Sujet: Re: Key. Key. EmptyLun 31 Mai - 21:06

    Hey there, bievenue sur Wammy's House* ! : )

    Je suis un peu rouillée niveau correction de fiche mais ce que je viens de lire a bien plu à mes pupilles, c'est intéressant et bien écrit, je plussoie donc !
    Je me souviens vaguement d'une très ancienne règle exigeant que les adultes soient âgés d'un minimum de 26 ans, mais comme je n'ai pas réussi à la retrouver, j'imagine qu'elle n'est plus valable.

    Fiche validée donc, avec plaisir : ) Bon jeu ! (enfin un collègue pour Tears)

    Validé => Adults.
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http://www.fanfiction.net/u/965492/Kaori-same
 

Key.

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