Sujet: Pocky face ; Paradox, Apple, Truth. Ven 30 Avr - 11:11
Chère Nekochan,
Ca m'atterre de devoir confier mes secrets de jeune fille en période de maux à un ramassis de papier. Excuse-moi de te traiter ainsi, mais je suis moi-même très déçu de mon comportement. Cela devient insupportable ici. J'en ai assez. D'être le chien serviteur des uns et des autres. Et j'ai envie de partir. Non, je n'ai pas envie de partir. J'en ai assez aussi de rayer sans cesse des mots que je pense réellement qui me paraissent compromettants. La culpabilité me ronge. Je n'arrête pas de pleurer. J'essaie de me cacher, parce que je ne veux pas que Lazy doute de moi. Je ne veux voir personne. Je fais plus de mal en me bougeant. Je ne veux pas demander des services aux jumeaux. Je ne veux pas essayer d'apporter de l'amour et du réconfort auprès des otages. A quoi ça servirait ? A quoi ça a servi, d'ailleurs ? Il faut que je rattrape les cours. Je vais essayer de lire les manuels jusqu'au retour des cours? Les apprendre par coeur, à la limite. Cela m'occupera au moins, et me fera oublier mes soucis. J'ai mal à l'estomac. Je ne sais pas d'où ça vient. Pourtant je mange comme d'habitude. Ces maux continuels m'agacent profondément. Je n'ose demander des médicaments. Les jumeaux me demanderont si j'ai mes règles. J'ai juste peur. J'en ai assez d'être peureux. Non. J'en ai assez d'être si peu masculin. Mes doigts longs et maigres ne présagent rien de bon. Non. Ils ne servent qu'à coudre et faire la cuisine. J'ai beau porter de grands vêtements, tout le monde sait à quel point je peux ne pas aimer mon corps. La plupart des garçons ne se font pas tant d'idées.
Bon. Je vais me changer les idées. Je sais. J'ai invité Alice, pardon, Apple, dans ma chambre. Point positif : Paradox ne la dérange pas. Point négatif : au contraire. AU CONTRAIRE. J'ai peur que l'ivresse d'un ventre rempli de bonnes choses ne fasse avancer leur affaire. Non. Je n'essaie pas d'imaginer. Attends. J'essaie de me préparer psychologiquement. Qu'est-ce que je fais, si ce jeune homme se penche délicatement, et que leurs cheveux d'or mêlés ou que... Non non, je n'y arrive pas. Je devrais cacher l'alcool. Oui. De toute façon je n'aime pas l'alcool.
Je regrette déjà de l'avoir invitée. On verra bien.
Amour se lève et regarde d'un œil poétique le monde extérieur. Il cligne des yeux, lentement. Il remet ses lunettes de soleil posées sur sa tête et renifle. Bon. Ce n'est pas le temps de pleurnicher. Il s'agenouille, se met à plat ventre, regarde en dessous de son lit. Ses lunettes le gênent, mais ce n'est pas grave. Il tâtonne. Sans trouver autre chose que des masses de poussière. Pourtant il avait nettoyé, il n'y avait pas si longtemps. Heureusement qu'il est seul dans sa chambre. Il n'oserait jamais s'allonger par terre avec Paradox. Il a beau l'air gentil et mignon, l'autre blond, Amour sait à quel point il est effrayant. Il en a marre de nettoyer les tâches de sang au matin, comme une mère nettoierait les tâches des règles de sa fille en soupirant. Sauf que bon, moi je les nettoie seule mes tâches, et je trouve Amour très poli et aimable de bien vouloir le faire. Surtout qu'il ne sait jamais de quel sang il s'agit. Parfois des éclairs le traversent, bouleversants. C'est peut-être celui de sa sœur. Il n'ose pousser un cri, il continue à nettoyer. Il ne voit plus rien, l'eau coule sur et dans ses lunettes. Mais ce n'est pas grave. Il continue.
Enfin il trouve le baquet. Tablettes de chocolat blanc, boîtes de Mikados, et surtout des Pockys. Il y a aussi d'autres éléments, comme des sandwichs industriels dont il raffole et quelques figurines hentai qu'il s'empresse de cacher sous son oreiller. Bon. Ca a l'air prêt. Il se redresse et inspecte. Rien de louche de visible, que ce soit en magazines, figurines, Cds, DVDs, ou autres. Ah. Son journal. Il le range précieusement sur son étagère du haut, dans un fond double, et ferme à clé. Il préférerait exhiber sa collection hentai plutôt que de faire lire son journal.
Invité
Sujet: Re: Pocky face ; Paradox, Apple, Truth. Mar 4 Mai - 20:55
En ces temps de crise , Paradox aurait dû changer. Devenir plus rusé , plus cruel devant les pitoyables victimes qui se faisaient de plus en plus rares, pour calmer ses pulsions de psychopathe. Oui , il aurait dû s'imaginer des plans totalements inimaginables que la raison d'un simple mortel - je cite ici toute personne n'ayant pas un QI d'orphelin de Wh*- aurait vite fait de devenir folle. Oui, il aurait dû devenir le prédateur , s'attaquer aux victimes déjà plus appeurées par le régne des deux frangins. Sauf que Paradox...bât , il est un peu paradoxale quoi! Oui, il n'aimait pas " trop " agiter les choses, parce que cela ,devenait vraiment trop GROS. Il allait être remarqué trop vite devant cette foule de poche de sang ambulants appeurée ( ici, ses victimes ) et se retrouver devant les orphelins psychopathes jumeaux et la charmante Aphrodite...Non merci, il repassera. Il n'avait pas specialement peur d'eux, juste que ...3 contre 1...C'était plus qu'improbable, parole de psychopathe. Alors, il attendait, malgrè les mains encore couvertes de sang ce soir. Qui avait été l'heureuse victime cette fois ? Peter le verrait demain. La proie oserait-elle passer devant lui ?! En général, ses victimes ne parlaient plus ou n'approchaient plus la personne de Paradox, trop appeurées. Alors le gentil Paradox se retrouvait avec de moins en moins d'ami de jours en jours, et il en souffrait. Et l'autre qui rigolait lors de ses séances de tortures, jouissant devant la tête de son hote le lendemain .
Parce qu'il devait être le seul, le seul sur lequel il pouvait compter. Psychopathe ou pas Psychopathe
Alors, il chantait la chanson , un horrible sourire aux lévres. La chanson , sa chanson , leur chanson. Léchant l'hémoglobine encore présente sur ses doigts, il sortit la petite montre à gousset qui ne l'avait jamais quitté depuis le début. Depuis ce 13 juillet. Pousssant sur le bouton, il freudonait l'air si familiere et pourtant si...étrange ? Peter n'avait jamais compris quelle était la sinification première de cette mélodie, de cette montre. Paradox connaisait tout d'elle. Quelle ironie. Quel malaise.
" Pitoyable "
Et les mains -maintenant propres ' balancées dans le vide , il avançait devant sa chambre. Amour devait certainement dormir à cette heure là de toute façon , non ? Amour... Le chetif garçon de Wh* n'avait rien de particulier, à priori. En gros, il n'interraisait pas Paradox, beaucoup trop...candide ? Idiot ? Chetif ? Il ne saurait dire, mais il savait que , en contre partie , ce dernier n'aimait pas Peter. Une haîne sortie d'on ne sait où envers lui . Le couloir se raprochait devant lui , les lumières éteintent de tous les orphelins. Amour n'avait donc j'amais porté dans son corps le jeune Peter, même après les mainte entreprise de réconsiliation d'on ne sait quoi. Parce que Peter , il était gentil et ne voulait pas d'ennemi. Celà ne voulait pas dire que Paradox portait Amour dans son coeur, hein ?! S'il venait à devenir trop dangueux pour Peter, COUIC, il y passerait ! Peter était la chose de Paradox !
Parcourant les quelques métres le séparant de la chambre, il entrevit une lumière. Douce lumière de dessous la porte, sa porte , leur porte.
" ET MERDE "
Amour ne dormait pas...Bon, c'était pas du tout sur le programme , mais on improvise hein. Paradox, réfléchie, réflechie, REFLECHIE! Comment rentrer et ne pas se faire prendre pour un psychopathe envieux de chaire fraiche malgrè les litres de sang déjà ingurgités ce soir?.... Une idée lui traverça l'esprit, elle était tellement idiote qu'il se maudit de ne pas l'avoir sucgerer plutôt.
Paradox est Peter, Peter est Paradox. Paradox connait tout de Peter ( ce qui n'est pas réciproque, ajoutant un point d'honneur à ne pas divulger les horribles choses que ce dernier faisait à ses victimes)
Alors, il allait jouer son rôle, juste pour cette fois.
Rentrant en trombe dans la chambre, il vit Amour qui en premier temps cachait quelque chose en dessous de son lit. Tiens ? Se mettant à sa hauteur, il regarda au dessus de son épaule.
" HAAAAAAN , AMOUR QU'EST-CE QUE C'EST QUE TOUT CA ?! "
De la nourriture et plusieurs boisons en tout genre attendaient gentiment en dessous du lit de Amour depuis on ne sait combien de temps. Paradox sourit interieurement. Cela allait devenir interresant.
" DIS, DIS ! ON PARTAGE HEIN ?!"
C'était insupportable de jouer le rôle de Peter. Il allait se faire cramer tout de suite...surtout qu'il lui restait du sang sur les mains et que ces dernières étaient installées sur ses hanches. Franchement, il était vraiment mauvais comédien. Putain. .
[ Désolée pour les images...MAIS ELLES SONT CUTENESS QUOI ! /sort/]
Invité
Sujet: Re: Pocky face ; Paradox, Apple, Truth. Mer 12 Mai - 0:03
[C'est pourri et vous avez attendu ça un moment. PARDON. çwç]
_____ « J'ai des idées dans la tête, et je fais ce que j'ai envie. »
Oh, tiens, il faisait beau dehors. ... Et dire que sortir leur était impossible.
C'était : comment se gâcher la journée en un regard à travers la fenêtre. Pour une fois, Apple se serait bien passée de son réflexe constituant à regarder par la fenêtre dès qu'elle daignait enfin se lever. D'ailleurs, elle se laissa tomber sur son lit en soupirant. En plus, son estomac s'était déjà réveillé et son ventre se manifestait en émettant un gargouillis qui en disait long sur le point où il était rempli - vide conviendrait mieux, dans ce cas.
- ... Fais chier.
Vraiment, cette journée commençait mal. Dans la logique d'Apple, une journée qui commence mal est une journée qui continue mal et qui termine mal. Dans la logique d'Apple seulement, car vous êtes censés savoir que ce n'est pas systématiquement le cas. C'est d'ailleurs ce qu'Apple va avoir la chance d'apprendre aujourd'hui même. Apple se plaisait dans sa solitude ni vraiment voulue, ni complètement forcée. On ne venait pas souvent la voir, et visiblement son regard qui semblait dire « Barrez vous, j'aime être seule. » semblait faire revenir les quelques courageux sur leur décision. Surtout que, le regard d'Apple pouvait vraiment faire peur quand elle avait faim. Pourtant, y'a toujours des gens qui se fichent du regard haineux d'une pomme affamée. Des gens comme Amour, quoi. Enfin, c'est son frère, alors pourquoi aurait-il peur d'elle ? ... Parce qu'elle est violente, surtout même avec lui. Et parce qu'au début de ce chaos monstre, il avait rejoint la « catégorie » des chiens. Il avait choisit la facilité. Elle lui en voulait pour ça. Pourtant, pourtant, il se mettait en danger. Conservation illicite de... De bouffe, quoi. Et là, l'estomac d'Apple pris possession de son esprit. Ce soir, dans sa chambre, hein ? Sans problèmes. Absolument aucun problème, même. Paradox ? Gênant ? Paaaas du tout. Elle lâcha même un « Au contraire », sous le coup de l'enthousiasme pas complètement montré. Non, tout ce qu'elle voulait, c'était manger. Osef du lieu, des gens, tant qu'il y avait à manger. C'était limite si elle n'en bavait pas d'avance, en fait. Et elle n'avait plus qu'une hâte : être le soir. Ça, c'était le « Comment continuer bien une journée qui commençait mal. » ~ C'était limite si elle ne sautillait pas en se déplaçant de couloirs en couloirs jusqu'à la chambre numéro 15 du dortoir masculin. D'ailleurs, elle n'aimait pas ces moments où elle se sentait joyeuse. Parce que c'était toujours trop à son goût. Et puis, ça paraitrait louche, si elle était trop joyeuse. Parce qu'il est presque impossible de la voir joyeuse, mais aussi parce que si elle l'est, c'est qu'il y a une raison. Et elle n'a pas envie d'être poursuivie par les dalleurs qui voudraient manger eux aussi. 3, c'était largement suffisant. La porte atteinte, Apple hésita un instant, perplexe. Comment savoir si cette lumière sortant de sous la porte indiquait la présence d'une ou deux personnes ? Oh et puis, finalement, où était le problème ? Qu'elle ne voie que son frère ou qu'elle se retrouve face à deux blonds, ce n'était pas bien différent. On aurait pu croire qu'elle ouvrirait la porte avec vivacité, prise par la détermination d'une affamée sur le point de manger, mais... Mais non. Non, elle ouvrit simplement la porte, comme elle ouvrirait n'importe quelle porte. Mais c'est pas faute d'avoir été traversée par l'idée de l'ouvrir à la volée. Elle resta un instant dans l'encadrement de la porte. Ils étaient là, tout les deux. Évidement. Vu l'heure qu'il était, ça n'était pas si étonnant que ça, en fait.
- Yo, Paradox.
Elle avança. Un pas, deux pas. Jeta un rapide coup d'oeil aux deux lits de la pièce, avant de finalement s'assoir sur celui de son frère. Bon, elle n'avait pas vraiment de preuves que c'était celui de son frère, mais elle savait que c'était celui de son frère. Il suffisait juste de deviner lequel était fait depuis le plus longtemps. /paf/ Apple regarda à nouveau les deux propriétaires de la chambre. Elle se sentait peut-être un peu intruse, seule fille face à deux garçons, mais elle s'en fichait. Elle balança un peu ses jambes dans le vide, attitude de gamine qu'elle aimait bien adopter, parfois, en regardant le bac contenant le festin de cette soirée. Maintenant, elle n'avait plus qu'une question en tête. Quand est-ce qu'on mange ?
Invité
Sujet: Re: Pocky face ; Paradox, Apple, Truth. Mar 25 Mai - 21:59
Timothée était poursuivi. Il en était sûr et certain, quelqu'un le suivait. Dès qu'il était sorti de sa cachette du grenier, il avait senti des yeux posés sur lui et l'impression désagréable d'être poursuivi. Cette impression l'avait poursuivi tout au long de sa traversée de l'orphelinat, dans sa recherche d'un nouvel endroit où se dissimuler des autres. Car Truth, depuis le commencement de la Terreur, se terrait dans tous les trous possibles de l'orphelinat, dans l'espérance folle de ne croiser aucun être vivant. Malheureusement, le plus souvent poussé par la faim, il devait parfois partir de sa cachette et en chercher une autre, après avoir trouvé de quoi se sustenter. Malheureusement, en ce malheureux jour, il ne trouvait rien du tout pour combler son estomac vide... Et toujours cette personne qui le suivait !
Et non, il n'était pas paranoïaque. Il était prudent et attentif, tout simplement. En plus, il était en grand danger. C'était un réel danger de se promener ainsi dans les couloirs de l'orphelinat, seul, sans arme, et la nuit en plus ! Parfois, il devait avoir des poussées masochistes... Mais il avait si faim... Ah, et toujours ce pervers qui le poursuivait ! Ce sale vieux qui ne voulait que le tuer, le détrousser, le violer ou, pire encore, lui voler le malheureux pignon de pain que le castrat avait réussi à trouver. Il l'imaginait très bien, ce sale rat plein de bave, avec des vêtements sales, une barbe de plusieurs jours, les yeux luisants de folie, en train de l'épier de son coin de couloir. Ce sale pauvre qui osait le souiller de sa misère. Ah, qu'est-ce que ces cloportes analphabètes le dégoutait ! Ces microbes n'ayant aucun sens de la musique. Brrr !
La jeune fille habillée en noir fit soudain volte face, les yeux alertes, fixant l'embranchement où elle était sûre d'avoir entendu du bruit. Truth, à cet instant, était complètement différence de l'image qu'elle avait donné jusque là. Auparavant une jeune fille terne et discrète, elle avait à présent les yeux vifs, presque furieux, prêts à débusquer l'intrus. Après avoir vérifié les alentours et même être allée jeter un coup d'oeil dans le couloir adjacent, elle reprit sa route de ses longues enjambées silencieuses, rasant les murs telle un espion, prête à réagir au moindre bruit. Elle faisait un minimum de bruit et, si quelqu'un l'avait croisée à cet instant, il aurait bien rit de voir une jeune fille aussi grande essayer de se faire aussi discrète... et de manière aussi ridicule.
Heureusement, Timothée n'avait aucunement conscience du spectacle qu'il donnait. Il était trop occupé à épier chaque bruit, suspectant tout et n'importe quoi, allant jusqu'à parfois redouter le son de sa propre respiration. Il était à la fois terrorisé et bouillant de rage et d'envie de se battre. Il était prêt à lutter contre tous ces sales pauvres affamés qui voudraient lui voler son bout de pain ! Et aussi contre ces sales pédophiles qui voudraient abuser de son corps de rêve de castrat imberbe et pâle comme un arrière-train de nouveau-né. Ah ça, il s'en occupait de sa peau de tapette. Mine de rien, la discrète Truth passait beaucoup de temps derrière son miroir, à soigner son image de fille terne et inintéressante. Car, dans sa grande modestie, il juge comme une tâche hautement difficile que de dissimuler sa beauté naturelle derrière un tas d'artifices destinés à le rendre normal. Mais revenons à notre mouton galeux !
Ce mouton galeux qui continue de le poursuivre, il en est sûr et certain maintenant. Oui, il a entendu quelque chose ! C'était un bruit de pas, extrêmement près... Mais non, ce n'était pas le sien ! Enfin bref, il était véritablement poursuivi. Alors, pour la vingtième fois de la nuit, Truth rebroussa chemin brusquement pour surprendre son adversaire. Et finalement il le découvrit ! Mais ses frayeurs étaient infondées. En effet, il se retrouva tout juste face à face avec un rat. Pas du tout les jumeaux, ou pire Lazy, ou encore un pédophile, un meurtrier, un diable voulant le tuer, un fantôme venant le hanter ou un zombie affamé... Juste un rat.
UN RAT !
« Hiiiiiiiiiiiii ! »
Et le très courageux Timothée détala à toute vitesse.
En vérité, il avait fait un grand effort. Son cri extrêmement puissant de castrat sur-entrainé à la voix sur-aiguë ne dura que quelque secondes, jusqu'au moment où il réalisa qu'il risquer de réveiller tout l'orphelinat. Ainsi, il eut la présence d'esprit de s'auto-bâillonner pour se calmer. Et, en plus, il avait fournit l'effort très courageux de courir à la plus grande vitesse possible que lui permettait ses longues jambes désespérées.
Truth haïssait les rats. Il détestait tout ce qui était sale, pauvre ou bête. Ce genre de créature infâme le mettait dans une rage (ou une peur) terrible qui pouvait, comme vous l'avez vu, avec des effets extrêmement dangereux. Et c'est ainsi que Timothée se retrouva poursuivi par un rat famélique qui le força à se réfugier dans la première salle dont la porte apparut devant ses yeux. Désespéré et terrorisé, il ouvrit la porte, entra, et la referma aussitôt, haletant. Ce fut seulement après cela qu'il se retourna pour observer ce qu'il avait sous les yeux.
Paradox. Un blond surexcité et trop souriant qui tapait très souvent le système du très calme Timothée. De drôles de rumeurs couraient sur lui, mais le castrat n'y avait jamais prêté attention. Amour. L'imbécile que Truth avait choisit un peu au hasard pour qu'il soit celui dont elle était censée être amoureuse. Il se liquéfiait sur place dès qu'il la voyait, ce qui était aussi amusant que pitoyable. En plus, il était collabo, et notamment le subordonné de Lazy. Et Apple. La terrible soeur d'Amour avec son brother-complex qui ne pouvait pas supporter Truth. Un ennemi capital. Un danger public. Une violente en puissante. Et entre ces trois protagonistes, une réserve abondante de nourriture, interdite à ce jour. Truth venait de sauter dans la fosse aux lions.
La grande jeune fille aux yeux écarquillés, aux bras ballants, laissa tomber son pauvre pignon de pain sur le sol. Elle était fichtrement dans la mélasse...