01:00 am

La chambre était silencieuse et plongée dans la pénombre... dans l'un des lits on pouvait percevoir le sombre éclat de deux yeux grands ouverts, comme s'ils étaient à la recherche de la moindre particule de lumière. La jeune fille s'était pourtant couchée tôt, à vingt une heure pour être précis! Et depuis tout ce temps elle était éveillée.
Bien sûre, Morphée avait fait quelques tentatives pour la saisir dans le creux de ses bras mais Askell avait repoussé le songe avec fermeté et terreur. Oui, avec terreur car elle sentait bien que ses cauchemars guettaient avec avidité le moment où ses paupières s'alourdiraient, le moment où son corps tout entier se relâcherait pour plonger dans l'eau lourde de la nuit!
Dés que la jeune fille tenter de s'endormir, ces petits démons rusés grimpait le long des ses draps, de ses mains, s'accrochant avec leurs griffes aiguisés. Ces petites bêtes de la nuit et de l'horreur escaladaient alors son visage et lui ouvrait les yeux de force, là ils se penchait sur son âme et regardaient avec une joie mauvaise tous ses tourments de la journée, ses peurs, ses paniques... Ils les ramassaient sans un bruits et les tissaient ensemble pour s'en faire des habits aux couleurs dévorantes... Une fois servis ils descendaient le long de son cou ou le long de ses cheveux soyeux, puis en marchant sans bruit ils s'approchaient de son ventre et grattaient avec leurs mains. Ils creusaient ainsi un trou béant, un trou noir dans lequel l'univers tout entier aurait put disparaitre! Mais ce n'est pas l'univers qui s'engouffrait dans cet enfer de solitude. Non, c'était Askell! Elle s'éveillait et voyait avec horreur ce trou béant à l'intérieur d'elle! Un cri d'angoisse restait coincé dans sa gorge, elle sentait chaque cellules de son corps se déchirer pour être emportées par cette chose! Askell se sentait disparaître! Elle se sentait tellement seule! Et soudain...
Elle ouvrait les yeux!

Ce cauchemars c'était répété deux fois cette nuit là et Askell savait qu'il se répéterai encore... Avec anxiété elle se redressa sur son lit et massa son ventre. Elle se sentait étrangement vide, jusqu'à quel point ce rêve était il réel? Askell se posait cette question presque toutes les nuits mais finissait par se rassurer et s'endormir. Mais aujourd'hui la chose était différente. Elle avait envie de combler cette impression de vide et la première chose qui lui vint à l'esprit, ce fut un pot de cornichons!
Malheureusement elle n'avait pas prévue de pot de cornichons de secours sous son lit... Que faire?
*j'ai la flegme de me lever... puis il fait froid dans les couloirs... mais j'ai faim tout de même!! Il faut que je marche et que je mange! bon allez ne réfléchissons pas plus que nécessaire de toute façon que se soit maintenant ou dans une heure je finirais forcément par me lever pour aller manger!*

Askell stoppa donc sa réflexion hautement philosophique et sorti de son lit sans un bruit. Marimar dormait elle? Il semblait bien que oui! Une jambe blanche sortie de dessous les draps et se posa au sol, Askell attrapa ensuite sa prothèse et sorti sa jambe estropié du lit. Avec facilité et en étouffant autant que possible le cliquetis des fixations elle mit sa patte de métal en place. Elle écarta les draps avec lenteur et précautions et se leva, le plancher craqua!
La jeune fille semblait jouer à: un deux trois soleil! Sauf qu'il était une heure du matin et que c'était pour ne pas réveiller sa compagne de chambre! La jeune fille savait quelles étaient les planches qui craquaient le plus souvent et elle choisi donc de les éviter avec soins. Elle se dirigea vers la chaise de son bureau, elle frissonna, sa chemise de nuit était plutôt courte (depuis le temps qu'elle la mettait c'était d'ailleurs normal) et sans manche, elle attrapa donc son peignoir bleu et l'enfila.

Enfin elle sortie de la chambre, elle se détendit et marcha tranquillement jusqu'à la cuisine. Il n'y avait pas un bruit dans l'orphelinat et tout était plongé dans l'obscurité, mais la demeure n'avait rien de lugubre, elle gardait même une certaine sérénité. C'était vraiment une drôle de maison. Deux étages plus bas, Askell arriva dans l'entrée, il faisait bien plus froid et sa patte de métal produisait ce cliquetis réguliers auquel Askell ne prêtait plus attention, mais cette fois elle l'entendit. Peut être parce qu'elle était seule au milieu de cette grande entrée? Ou parce qu'aucun autre bruit ne venait troubler son audition. En tout cas elle continua sa route puis elle s'immobilisa brusquement, le jeu de: un deux trois soleil! venait de recommencer. Pourquoi? Parce qu'elle avait entendu un bruit inhabituel... elle regarda dans la direction d'un couloir mais ne vit rien, des orphelins avaient peut être décidé de faire le mur? Bof, ce n'était pas ses affaires et elle avait faim donc elle continua de marcher vers la cuisine mais d'un pas plus pressé.

Enfin elle y arriva! Elle poussa la porte doucement pour ne pas la faire grincer et elle jeta un oeil à l'intérieur tout était silencieux. Askell entra donc sans allumer et sans hésitation marcha droit vers le frigo! Elle l'ouvrit et sa froide lumière l'éblouit. Ses yeux se plissèrent pour s'adapter puis ils firent la mise au point. La jeune fille scanna le contenu de ce grand frigo et attrapa ce fameux pot de cornichons qui lui avait fait envie.
Sans grande cérémonie elle monta sur le plan de travail et entama le pot. Cinq minutes plus tard elle l'avait finit.
Elle avait toujours faim.
Elle rouvrit donc le frigo mais rien ne lui fit envie, elle envisagea le fromage, les restes de tartes aux framboises, les yaourts aux fruits, au chocolat... Tiens, du chocolat! Oui, mais pas en yaourt, elle ferma le frigo marcha jusqu'au placard et en sortie une des rares tablettes que Mello n'avait pas encore réquisitionné. Elle attrapa une banane la coupa en morceau dans une assiette, jeta quelques carré de chocolat dessus et passa tout ça... au four micro-onde! Quelle merveilleuse machine! Askell attendit une minute et le petit Ding retentit! L'assiette lui brûla les doigts, La mixture sentait bon mais n'avait vraimet rien d'esthétique, elle se réinstalla sur le plan de travail laissant ses jambes se balancer de trois à gauche dans le vide puis elle s'attaqua à son brunch de 01:30 du matin.
Elle avait à peine mit la deuxième cuillèré dans sa bouche que toutes les lumières de la cuisine s'allumèrent! Surprise, elle tourna son visage vers l'entrée et découvrit une silhouette!

*oups... c'est ce qui s'appelle se faire prendre en flagrant délit!*

Le premier réflexe d'askell fut d'avoir le visage qui s'empourpre violemment! Après tout, c'était tout de même assez humiliant de se faire prendre dans ce genre de situation! Puis il y avait aussi la peur, même si Askell vivait ici depuis des années, les orphelins avaient l'interdiction de se servir dans la cuisine, askell considérait que l'orphelinat était sa maison et donc cette endroit était devenue avec le temps Sa cuisine alors pourquoi ne pas avoir le droit de se servir en pleine nuit? En quelques seconds elle effaça ses troubles et se concentra sur cet inconnu... Apparemment l'orphelinat avait recruter un nouveau cuisinier, l'autre ayant fait une dépression...

Pendant un instant Askell fut soulagée de voir que ce n'était QUE le cuisinier, après tout elle aurait put tomber sur le professeur Dope! Et là ça aurait été séjour chez le directeur, Askell n'en avait clairement rien à foutre d'aller là bas, après tout un séjour en cuisine n'était pas pire qu'une évasion organisée! Quoiqu'il en soit en le voyant arrivé, elle eu presque envie de soupirer de soulagement, mais ses yeux n'avaient pas décoller du visage de cette homme à l'apparence particulièrement soignée, d'ailleurs à une heure du matin cela paraissait bizarre! Que faisait il ici?? Bof, cela avait peu d'importance, en tout cas ce qui en avait c'était ce changement méticuleux dans son expression, qui passait du simple énervement à la colère pure et simple, soudainement Askell se demanda si elle avait eu raison d'être rassurée.
Le cri qui s'en suivit confirma et amplifia de façon stupéfiante ses soupçons! Il s'approcha d'elle de plus en plus furieux, et elle se demanda s'il n'allait pas la frapper!
*qu'il essaye seulement...*

-QU’EST-CE QUE VOUS MANGEZ !
Cette question avec cette intonation semblait inattendu, il semblait plus offusqué par cette étrange mixture que par le fait qu'elle chaparde dans la cuisine....
Il jeta un regard sur le pot de cornichons et frappa le plan de travail avec force et virilité.
*Typiquement masculin ce genre de réactions... si tu crois que tu m'impressionne tu te trompes lourdement. Il est du genre colérique aucun doute la dessus, il a ce petit air supérieur aussi...est-ce parce que je suis une femme? Si c'est le cas il va falloir jouer la dessus, quelque chose me dit que je pourrais peut être habilement éviter une punition... *
Askell garda un air neutre, aucune effronterie dans son regard bien qu'elle soutenait celui du cuisinier, cela semblait dire: criez tant que vous voulez je ne risque pas de m'abaisser devant vous...

Il voulu lui prendre le bras, un réflexe défensif voulu l'en empêcher mais la jeune fille se contrôla et se laissa faire, ce n'était pas le moment de se la jouer... Mais en tout cas elle fut sure qu'un bleu aller apparaître là où il l'avait attrapé! Sans ménagement aucun, il la fit descendre du plan de travail, sa patte de métal provoqua un bruit métallique sourd et glissa sur le carrelage, Askell sentie qu'elle aller se rétamer mais le fait qu'il la soutienne, volontairement ou involontairement, lui évita une chute honteuse! Il la jeta sur une chaise et retourna au plan de travail.
Assise sur sa chaise elle vit que sa robe de chambre était vraiment courte et se dit qu'il était peut être temps d'en changer! Elle tira dessus autant qu'elle put et voyant que c'était sans espoir elle ramena sa robe de chambre sur ses cuisses.

-Des bananes au chocolat… Le pot de cornichons était aussi dans votre recette peut-être ! Quand on ne sait pas cuisiner on s’abstient de faire de telle chose ! Vous me faites perdre mon temps… Vraiment idiote !
*dois je garder le silence où lui répondre? j'ai pas l'impression qu'il attende quoique se soit alors je n'ai qu'à me taire... cela vaudrait mieux! Garde un air calme autant que possible... Tiens qu'est ce qu'il fait? C'est un mot pour le directeur? S'il m'envoit chez celui-ci avec ce mot ce serait parfait, je n'aurais qu'a contrefaire son écriture pour changer ce qu'il a écrit et éviter de me prendre quelques heures de travaux d'intérêts généraux!*


-Tu as une idée pour te faire pardonner de ce massacre sans nom?
Raté, apparemment ce type avait des projets pour elle, un sourire apparue sur ses lèvres et l'alarme s'activa dans la tête de la fraudeuse, passer de le fureur à ce sourire mielleux ne présageait absolument rien de bon.
Elle resta stoïque face à lui...
Que faire? Que dire? Sans s'en rendre compte Askell sorti un harmonica de sa poche et commença à jouer, cela était le signe qu'elle se mettait à réfléchir...
*De toute évidence ce type ne contrôle absolument pas ses sentiments, ça c'est dangereux, il pourrait changer d'avis rapidement si je me montre revêche ou de mauvaise volonté... parlementer avec lui semble difficile et puis ça me gonfle j'ai pas envi de perdre mon temps à discuter... en plus si je parle je vais forcément me bloquer comme d'habitude, je n'ai vraiment aucune éloquence même pour me défendre... merde, on dirais qu'il n'apprécie pas que je joue de la musique...*
En effet le type lui arracha l'harmonica des lèvres et le jeta à l'autre bout de la pièce...

Askell commença à paniquer, sans musique elle n'arrivait pas à organiser ses pensées et le contact d'un instrument était la seule chose qui la rassurait quand elle était obliger de parler avec quelqu'un... Sans le savoir il venait d'envoyer balader sa seule défense...
*calme toi, c'est pas la peine de paniquer pour si peu, respire doucement, recentre toi sur toi même...*
Les leçons de Tai Chi vinrent à son secours!

-Alors! Tu vas rester muette longtemps?

*il perd patience... et moi aussi! *
-Pourquoi me demandez vous comment je pourrais réparer ma très grande faute , le ton ironique ne sembla pas lui plaire mais il commençait à l'agacer avec ses grands airs supérieur... puisque vous savez déjà ce que vous allez me faire faire! Ne perdons donc pas de temps en bavardage inutile j'ai pas spécialement envie de passer le reste de la nuit avec vous!

Askell devina que ce dernier argument aller l'énerver un peu plus mais aucune importance, quelque chose en ce type la répugnait passablement...

Roal fut agacer qu’elle ne réponde pas, il ne savait pas qui c’était et avait encore moins envie de la connaître il voulait juste quelqu’un pour nettoyer deux trois truc qu’il ne voulait pas faire. Cette petite gamine l’emmerdait vraiment et lorsqu’elle sortit sont harmonica pour en jouer il attendit un instant et sentit qu’elle se foutait de lui il lui prit des mains et l’envoya à l’autre bout de la pièce sous une armoire. Il la regarda plus profondément dans les yeux et finit par dire :

-Alors! Tu vas rester muette longtemps ?

Un court instant passa puis elle se décida enfin à ouvrir la bouche mais pas pour dire ce qu’il aurait voulu :

-Pourquoi me demandez vous comment je pourrais réparer ma très grande faute puisque vous savez déjà ce que vous allez me faire faire! Ne perdons donc pas de temps en bavardage inutile j'ai pas spécialement envie de passer le reste de la nuit avec vous!

Roal en eu assez, cette petite gamine se permettait de lui parler sur ce ton avec son petit air ironique et stupide il failli s’énerver mais garda son sang froid
¤ Ne laisse rien sortir de toi… Cette petite gamine fait sa maligne mais elle a vite intérêt à ce calmer… Il faut que tu te débrouille pour la manipuler…Ne laisse rien sortir de toi… ¤
Roal fit un sourire sympathique et se demanda comment faire pour faire sa recette, tout en mettant cette personne à la tâche pour pas qu’il n’aille à le faire. Qu’elle ait chaparder dans SA cuisine ne lui faisait pas grand-chose vu que ce n’était pas la plus dangereuse, le pire c’est qu’elle ait fait quelque chose de moche mais qu’il ait aimé et qu’il n’y aille jamais pensé. Il flotta un moment dans ses pensées
¤ Peut-être que des choses simple peuvent être bonne… ¤
Il arracha la page de son carnet sachant que sa recette était finit vu le temps qu’il allait devoir employer à manipuler cette gamine. Lorsqu’il se retourna la gamine était toujours là il lui dit :

-Je ne vais pas y aller par quatre chemins, vous avez saccagé un pot de cornichon et vous avez pillé MA cuisine… Vous envoyez chez Mrs le directeur ne servirait à rien vu votre personnalité mais se sera avec plaisir que je le ferais… Je ne sais pas qu’elle punition vous donnez je réfléchit encore, mais votre nuit n’est pas finit.

Il se stoppa un moment pour regarder la pendule cela faisait bien 1 heure qu’ils étaient là et ça commençait vraiment à l’exaspérer. Il se demanda s’il devait prendre du café ou retourner dans son lit et oublier cet incident, il opta pour le café et se dirigea vers la machine à café en disant à cette gamine qu’il aurait du se mettre au courant des sanctions. Il mit la cafetière en route, il était maintenant plus éloigné et il s’aperçut qu’elle avait une prothèse et la regarda mieux passé la colère du début il finit par se demander que faire d’elle, il se retrouvait avec une gamine sur les bras, la laissé partir c’était montré à tous son manque de respect et la punir lui aurait fait sûrement du bien mais il ne savait pas comme s’y prendre il n’avait pas l’habitude d’être en compagnie d’enfant surtout à 2 heure du matin, la plus part du temps c’était à ce moment que la fête battait son plein et c’était la première fois qu’il se retrouvait avec une gamine sur les bras… Il finit par se décider il prit presque machinalement une tasse tout en la regardant il devait vraiment paraître stupide à ce moment, il se rapprocha regarda l’assiette ou refroidissait la banane et le chocolat la prit et lui apporta, il se rendit compte que lui aussi avait faim et il se dirigea vers les placards pour voir ce que ces gamins n’avaient pas encore mangé. Il finit par se décider pour faire des petits-fours il en avait envi et comme il n’y avait rien de près qui lui plaisait il mit la main à la patte tout en gardant un œil sur la gamine qui mangeait sa mixture. Pendant qu’il les faisait chauffé il retourna près d’elle et ce décida à prendre la parol :

-Tu es vraiment une emmerdeuse… Je n’ai pas fait toute ces années en cuisine pour me trouver à deux heures du matin avec une gamine sur les bras, qu’est ce que tu veux que je fasse de toi… ralalaaaa

Il prit une chaise et se demanda comment allait finir cette nuit, si seulement il n’avait pas eu la stupidité de ne pas descendre si seulement il n’avait pas eu la stupidité de retourner à ses origines…

-Je ne vais pas y aller par quatre chemins, vous avez saccagé un pot de cornichon et vous avez pillé MA cuisine… Vous envoyez chez Mrs le directeur ne servirait à rien vu votre personnalité mais se sera avec plaisir que je le ferais… Je ne sais pas qu’elle punition vous donnez je réfléchit encore, mais votre nuit n’est pas finit.

*tiens, on dirait qu’il c’est calmé ! C’est étrange, il n’ai pas aussi rustre qu’il en a l’air. Ou alors il se maîtrise mieux que je ne le pensais… non je sais bien qu’il a un tempérament violent, ça se voit… peut être que c’est moi qui l’ai déstabilisé ? Je n’ai pourtant rien dit de si extraordinaire… il vient d’arriver on ne la surement pas mis au courant de tout, je dois profiter de son inexpérience avec les adolescents, il a déjà abandonné l’idée de me punir, sa volonté n’est pas si forte que ça en tout cas. Les chiens qui aboient le plus fort sont les plus faibles généralement… Tiens, il me regarde a présent, je crois que j’ai raison il se sent un peu perdue ici… *

Askell soutint son regard calmement, elle se sentie soudainement fatiguée… ses cauchemars l’avait fatigué et puis cette soudaine montée d’angoisse et de tension l’avaient achevé. Elle bascula la tête en arrière et attendit un moment en fermant les yeux. Elle l’entendit marcher puis se rapprocher d’elle, il lui tendait son assiette…

*Il ne sait vraiment pas y faire avec les enfants… Si on veut punir quelqu’un on ne lui rend pas l’objet de son crime c’est la règle de base pour se faire respecter où pour empêcher quelqu’un de réitérer son crime… *
Askell attrapa l’assiette doucement en murmurant un vague merci. Il s’éloigna et se mit à faire la cuisine, aucune hésitation dans le geste devenu presque machinale mais cependant élégant, enfin un véritable cuisinier en faite ! L’orpheline mangea tranquillement son assiette et la termina en raclant bien comme il faut le chocolat ! La jeune fille aurait dut être rassasié mais pas du tout, elle avait toujours aussi faim, le gouffre qu’était son estomac ne semblait pas vouloir se combler… Elle regarda l’horloge et se dit qu’il restait encore quelques heures avant le petit déjeuner. Il mit au four ce qu’il venait de cuisiner et il s’approcha d’elle.

*il semble complètement calmé, il faut en profiter.*

-Tu es vraiment une emmerdeuse… Je n’ai pas fait toute ces années en cuisine pour me trouver à deux heures du matin avec une gamine sur les bras, qu’est ce que tu veux que je fasse de toi… ralalaaaa

La jeune fille baissa les yeux, elle se sentait vraiment mal à l’aise maintenant ! Emmerdeuse, tout ce qu'elle voulait c'était combler ce vide à l'intérieur d'elle à défaut de parler elle avait choisi a solution la plus simple, manger. Elle se sentie désolé, non en faite… elle détestait décevoir les autres… Tout à l’heure la colère de cet homme l’avait motivé en quelques sortes à se défendre, c’était l’instinct de combat qu’elle avait développée pendant ses heures d’entrainements aux arts martiaux mais maintenant qu’il adoptait une attitude plus avenante et douce, quoique toujours un peu rustre… elle ne se sentait plus capable d’aligner trois mots… Trois mots ! Ce n’était pourtant pas bien compliquer !!

*est ce qu'il le fait exprés ? je n'ai pas l'impression... En tout cas je commence à me sentir mal... ça recommence...*
De la musique… de la musique… de la musique !! Elle avait besoin de se raccrocher à cet élément stable qu’était la musique… Sans le regarder elle alla jusqu’à l’endroit où son harmonica avait voltigé, elle se mit à genoux et alla farfouiller sous le meuble pour aller retrouver son instrument de musique. Lorsqu’elle mit la main dessus, elle se sentie tout de suite soulagée. Elle se releva et retourna s’assoir, l’harmonica tourna entre ses doigts et elle résista à l’envie de jouer.

Je… une petite toux et sa voix se réaffirma. On pourrait trouver un compromis… Je n’ai pas spécialement envie d’aller voir le directeur, se sera ennuyeux et nous serons tous deux obligés de perdre du temps bêtement…

Que dire de plus, elle se sentait tout à fait mal et ces quelques mots qu’elle avait réussi à aligner étaient un exploit.

Si vous voulez que je vous aide dans la cuisine pendant quelques jours… enfin c’est comme vous voulez…

L’harmonica tournait toujours entre ses mains répandant dans la cuisine ses éclats d’argent. Elle adoptait cet air calme qui la caractérisait par dessus tout, mais c'était toujours aussi difficile de jouer ce rôle...

*calme toi voyons, ce n’est pas la peine de paniquer pour si peu, tu n’arriveras à rien lorsque tu sortira de l’orphelinat si tu continue a avoir ce comportement… Je le sais pourtant bien… Et puis cette peur m’empêche de réfléchir et d’analyser ce qui m’entoure… Méfie toi ! Non arrête de te méfier c’est ça le problème ! Bordel j’arrive pas à réfléchir !!!*

Roal aurait bien aimé que cette soirée ne soit qu’un rêve et qu’il dorme toujours… Il s’était réveiller, habillé et avait réfléchit dans le but de faire une recette et au lieu de ça il se retrouvait en face d’une emmerdeuse dont il ne savait pas quoi faire. Il se demandait comment la punir assez pour lui faire comprendre qu’on ne chaparde pas et que ce qu’elle a fait est un ramassis de n’importe quoi mélangé et passer au micro-onde mais lui qui savait que les punissions ne servaient généralement à rien surtout avec les gamines dans son genre, enfin c’est ce qu’il croyait…

Il regarda la petite personne se lever, cette même personne qui lui avait foutu sa nuit en l’air et qui maintenant lui posait problème, il pensa un instant à faire comme dans les zoo l’enfermer un moment puis il pensa à un tas d’autre chose plus pire les une que les autres… Il se retourna et vit que cette gamine avait l’harmonica qu’il avait jeté, si elle jouait il lui collait sans aucune hésitation une baffe, il s’en foutait royalement de son harmonica ce qu’il voulait c’était qu’on ne se foute pas de lui. Il la suivit des yeux et lorsqu’elle fut assise elle reprit

Je… Elle toussa un coup et reprit On pourrait trouver un compromis… Je n’ai pas spécialement envie d’aller voir le directeur, se sera ennuyeux et nous serons tous deux obligés de perdre du temps bêtement…

Il failli s’énerver, il se demandait comment il en était arrivé pour qu’une emmerdeuse qui avait pillé son frigo squatté sa cuisine et pourrit sa nuit pouvait lui dicter des conditions, il lui lança un regard froid puis elle reprit

¤Ma petite t’es pas prêt de t’en sortir si tu me prend de haut… Alors nous allons rendre une petite visite au directeur sa te feras du bien tu es toute pale…¤

Si vous voulez que je vous aide dans la cuisine pendant quelques jours… enfin c’est comme vous voulez…

A ces mots il se demandait qu’est ce qui était le mieux, lui coller une baffe ou l’envoyé chez le directeur sans lui laisser touché le sol. Il dut stopper sa réflexion pour aller voir ses petits fours, ils étaient dorés à point, Roal sourit et les plaça dans une assiette, il en rempli une et entassa le surplus dessus, la présentation n’était pas correcte mais il n’avait pas que ça à faire… Il décida de stopper son rôle de bon bonhomme bien gentil ect… Lorsqu’il revint vers la gamine il posa le plateau hors de sa portée sur le plan de travail et laissa un vide un moment avant même qu’elle puisse reprendre il commença :

-Donc je me demandais si tu te foutais de ma gueule ou pas ? Tu ne crois pas que tu n’es plus en position de me demander quoique ce soit… Pendant encore combien de temps pourra tu garder ton calme ? De toute façon maintenant que tu m’as gâché une grande partie de la soirée ce sera avec plaisir que je t’emmènerais chez le directeur il doit sûrement te connaître et se fera une joie de te voir… Mais comme je ne suis pas aussi méchant que d’autre personne tu as une toute petite chance de ne pas aller chez lui, juste donne moi une bonne raison de ne pas t’y envoyer… Alors ?

Il lui fit un large sourire il adorait cette question, de toute façon il pourrait nier en bloc ce qu’elle dirait, Il s’assit plus confortablement sur la chaise et commença à manger les petits fours sans lui en proposer un évidemment, parfois il se stoppait et plongeait son regard dans ces yeux pour essayer de la déstabiliser, et attendait qu’elle prenne son harmonica pour l’envoyé de nouveau valser…
¤Qu’est ce que je vais pouvoir faire d’elle, je vais pas rester ici jusqu’au matin, faut que je trouve quelque chose, allez chez le directeur et une bonne idée mais je n’ai aucune envie de le voir avant que mes armoires soit rempli de l’essentiel qui n’est toujours pas encore arrivé… Bon elle se dépêche de répondre là, qu’est ce que j’ai fais pour avoir sur les bras une emmerdeuse comme elle… En plus lorsque je viens d’arriver et que je ne connais presque rien d’ici !¤

- Mais comme je ne suis pas aussi méchant que d’autre personne tu as une toute petite chance de ne pas aller chez lui, juste donne moi une bonne raison de ne pas t’y envoyer… Alors ?

Les yeux d'Askell vrillèrent sur le jeune cuisinier et elle planta son regard dans le siens à la recherche d'un quelconque indice... Que pouvait elle lui proposer en échange de ses bonnes grâces....
* C'est le moment de profiter de son inexpérience...*

Un petit sourire amical fit son apparition sur ses lèvres.

Je vit ici depuis six ans, je connais cette saleté de baraque comme ma poche, je connais ceux qui font de la contrebande d'alcool, de cigarettes et de nourriture. Nourriture volée dans la cuisine évidemment ou importé de on ne sait où... Je suis aussi en mesure de vous expliquer comment on s'y prend avec des enfants car je veux pas dire mais vous avez l'air complètement pommée! Vous n'avez jamais travaillez avec les enfants aucune doute la dessus! Ici nous sommes tous des petits génie et nous en sommes parfaitement conscient si vous montrez le moindre signe de faiblesse nous serons sans pitié. Vous avez déjà du mal a me faire plier alors que j'ai un quotient intellectuel plutôt moyen et que je suis une pacifists, autrement dit une petite gamine qui recherche la paix et l'harmonie entre les gosses de cette maison, je fait partie des plus tendre pour faire simple. Je me demande vraiment comment vous ferez face à des enfants tel que les chef des chocolate rangers, des dark nightmares ou des seven deadly sins... Sans parler des autres qui n'en font qu'à leur tête et qui n'ont aucun mal à envoyer chier les gens comme vous! Si vous ne savez pas vous comportez selon tel ou tel groupe ça ne va pas aller, ou pire encore si vous ne respectez pas les petites manies de chacun sa va craindre pour vous! Vous avez envoyez ballader mon harmonica, si vous aviez fait quelque chose de ce genre avec un autre enfant, il vous aurez surement tuer! Tiens je vous imagine bien en train d'arracher une plaque de chocolat de la bouche de Mello!

La jeune fille se mit à rire de façon légère et décontracté, cela éteint feint à la perfection évidemment!

Ne croyez pas que parce que vous êtes un adulte les enfants d'ici vont vous respectez! Bien au contraire, je n'aimerais pas être un adulte dans ce trou, c'est une tare immense...

Ce jolie petit discours avait été dit sur le ton de la conversation de façon calme et polie, mais cela n'avait pas suffit car déjà la main du cuisinier se diriger avec force vers son visage, de façon douce et élégante elle esquiva la gifle et sa main rattrapa celle du cuisinier mais cette fois avec force et vélocité...

Quand je disais que vous n'aviez aucun savoir faire... Je suis peut être une pacifists mais je n'aime pas prendre des coups pour autant, surtout en dehors d'un tatami et d'une compétition! Je dirais même... oeil pour oeil, dent pour dent!
Sa main glissa le long de la sienne et l'autre vint se joindre à elle, le cuisinier pu alors observer ce que l'on appel une "clé" en arts martiaux, elle n'insista pas et lui lâcha la main, surement avait il compris que ce n'était pas la peine de se battre avec elle.

Vous êtes entrée dans un autre monde en mettant les pieds ici, si vous ne connaissez pas les règles de ce monde, vous vous ferez écrasez par des gamins encore plus jeune que moi... En revanche si vous ne m'envoyez pas chez le directeur je pourrai vous apprendre à vivre dans ce panier de crabe. On ne peut pas nous exclure de cette maison... tout ce que l'on peut nous faire c'est nous punir et franchement, quelques heures de nettoyages sont vite passés... Autrement dit je n'ai absolument rien à perdre.

Sur ce elle remit son harmonica dans sa bouche et commença à jouer un petit air connu.



(Hrp: fais abstraction des autres instruments pour la musique lol^^)

Elle prit immédiatement la parole sans répondre à sa question et elle se permit même un sourire

-Je vit ici depuis six ans, je connais cette saleté de baraque comme ma poche, je connais ceux qui font de la contrebande d'alcool, de cigarettes et de nourriture. Nourriture volée dans la cuisine évidemment ou importé de on ne sait où... Je suis aussi en mesure de vous expliquer comment on s'y prend avec des enfants car je veux pas dire mais vous avez l'air complètement pommée! Vous n'avez jamais travaillez avec les enfants aucune doute la dessus!

¤ Et ba écoute je vais t’en mettre une tu vas voir si je ne sais pas mit prendre avec les gamines comme toi ¤

-Ici nous sommes tous des petits génie et nous en sommes parfaitement conscient si vous montrez le moindre signe de faiblesse nous serons sans pitié. Vous avez déjà du mal a me faire plier alors que j'ai un quotient intellectuel plutôt moyen et que je suis une pacifists, autrement dit une petite gamine qui recherche la paix et l'harmonie entre les gosses de cette maison, je fait partie des plus tendre pour faire simple.

¤ Merci je sais ce que veux dire pacifiste… Et moi c’est tout le contraire ! Surtout avec les filles dans ton genre ¤

-Je me demande vraiment comment vous ferez face à des enfants tel que les chef des chocolate rangers, des dark nightmares ou des seven deadly sins... Sans parler des autres qui n'en font qu'à leur tête et qui n'ont aucun mal à envoyer chier les gens comme vous! Si vous ne savez pas vous comportez selon tel ou tel groupe ça ne va pas aller, ou pire encore si vous ne respectez pas les petites manies de chacun sa va craindre pour vous!

¤ Une claque leur suffira sûrement pas… Mais un bon combat de rue pour les remettre à leur place ces petits gamins ? ¤

-Vous avez envoyez ballader mon harmonica, si vous aviez fait quelque chose de ce genre avec un autre enfant, il vous aurez surement tuer! Tiens je vous imagine bien en train d'arracher une plaque de chocolat de la bouche de Mello!

¤ Tu ne me fais vraiment pas peur… Et Mello je l’ai vu et je n’ai vraiment pas peur de cette personne que seul le chocolat intéresse, et puis ne plus en racheter ça ne serait pas une bonne idée ! ¤

Roal commençait à être exaspéré par cette petite gamine qui se donnait des airs, mais il était conscient qu’il perdait de plus en plus du terrain et qu’elle avait raison, il était nul avec les gosses et il venait de comprendre qu’on ne l’avait pas envoyé ici pour qui se fasse oublier mais plus pour ne jamais le revoir d’une quelconque façon. Il se maîtrisa un moment pour ne rien laisser sortir de lui et ne laisser aucune indication à l’autre gamine

-Ne croyez pas que parce que vous êtes un adulte les enfants d'ici vont vous respectez! Bien au contraire, je n'aimerais pas être un adulte dans ce trou, c'est une tare immense...

Roal ne put se maîtriser il lui envoya une gifle qui fut interrompu habilement et elle reprit calmement comme si de rien n’était

-Quand je disais que vous n'aviez aucun savoir faire... Je suis peut être une pacifists mais je n'aime pas prendre des coups pour autant, surtout en dehors d'un tatami et d'une compétition! Je dirais même... oeil pour oeil, dent pour dent!

Elle lui fit une clef puis lui lâcha la main. Roal n’insista pas pour le moment et elle reprit toujours avec son ton qui avait le don de l’agacer

-Vous êtes entrée dans un autre monde en mettant les pieds ici, si vous ne connaissez pas les règles de ce monde, vous vous ferez écrasez par des gamins encore plus jeune que moi... En revanche si vous ne m'envoyez pas chez le directeur je pourrai vous apprendre à vivre dans ce panier de crabe. On ne peut pas nous exclure de cette maison... tout ce que l'on peut nous faire c'est nous punir et franchement, quelques heures de nettoyages sont vite passés... Autrement dit je n'ai absolument rien à perdre.

En quelques minutes elle avait balayer la force intérieur de Roal, il était dépassé par tous, il ne dormait presque plus et essayait de faire passer sa pour la normal alors qu’il était obligé de carburer au café et lorsqu’il réussissait à dormir ce n’était que pour quelques heures, il résistait néanmoins à devenir comme Dope qui le répugnait à se goinfrer de tas de médicaments… Il se demanda quoi faire, sur le plan il y avait toujours les biscuits et il remarqua que la gamine les regardait avec envie.

¤ Et bien mon Roal t’es bien dans la merde, une gamine dont tu ne connais rien viens de te tailler en pièce et me sort pas l’argument du je suis fatigué… Va bien falloir que je trouve quelques choses, et puis qu’est ce qui me dit qu’elle n’ira pas colporter la nouvelle comme quoi je n’arrive pas à maîtriser une gamine, qu’est ce qui m’a prit de me lever, fait chiez ! ¤

Pendant son monologue intérieur il oublia la gamine qui jouait de la musique, il commença à se tasser et dit d’une voix lasse :

-Et bien à quoi sa sert de creuser plus profond ?

Tout en restant sur sa chaise il prit le plat et l’envoya sur la fille qui prit les petits fours dans ses mains, Roal reprit sur un ton ironique :

-Et bien… Je viens de me faire mettre en pièce par une gamine, qui en plus bouffe dans mon frigo et squatte ma cuisine, sa va vraiment mal là. Bon de toute façon sa sert à rien…

Il se leva et en traînant un peu les pieds se dirigea vers sa mallette d’où il sortit de la tequila un vieux souvenir du temps où il n’était pas dans ce trou à 30 minute de Winchester, Il se versa un verre et bu, puis il retourna s’assoir et prit la parole :

-Ma pire nuit depuis longtemps… Bon ba bonne appétit…

Elle mangeait avec appétit et lui se servait un autre verre de téquila, il se demandait ce qu’il ferait quand la bouteille serait vide…

Askell attrapa les petits fours et remercia le cuisinier avec un grand sourire feinté, après tout elle avait peut être réussi à l’attendrir mais elle était toujours aussi mal à l’aise en présence de quelqu’un de parfaitement inconnu. Elle fit glisser l’harmonica dans la poche de sa robe de chambre et s’attaqua goulument aux petits fours ! Ils étaient délicieux il fallait bien le reconnaître.

En tout cas vous êtes très bon cuisinier ! Dit elle d’un ton enjoué et presque chanté.

*il doit s’en douter mais autant lui rappeler, j’ai l’impression que je l’ai fait déprimer avec mon discours catastrophique et le flatter un peu pour lui remonter le moral.*

-Et bien… Je viens de me faire mettre en pièce par une gamine, qui en plus bouffe dans mon frigo et squatte ma cuisine, sa va vraiment mal là. Bon de toute façon sa sert à rien…

*ah zut, il est effectivement déprimé… c’est étrange, cette maison produit souvent ce genre d’effet sur les nouveaux arrivants. Il n’échappe pas à la règle on dirais.*

Elle mit un autre petit four dans sa bouche, pris le temps de le déguster, elle s'apprêta alors à dire quelque chose mais celui-ci venait de se lever et lui tournait le dos à présent… Il sortit une bouteille de tequila et se servit un verre bien remplie. Echèc de la tentative de communication !

*oh, ça c’est mauvais… j’espère que c’est pas une manie*

Il revint s’assoir, il semblait exténué tout à coup… ce type se maîtrisait mieux qu’elle ne le pensait, tout à l’heure il semblait vraiment en forme.

-Ma pire nuit depuis longtemps… Bon ba bonne appétit…

Askell savait à peu près ce qu’il fallait dire dans ce genre de circonstances, après tout elle en avait vue arriver des enfants et chaque arrivée était à peu de choses près semblable.

Ne vous en faite pas, ça ira mieux dans quelques mois, le temps que vous vous acclimatiez et que vous vous adaptiez à la vie ici. Et puis je serais là pour vous expliquer les trucs à faire ou à ne pas faire !
Au fait, mon surnom c’est Askell alors si vous pouviez éviter de m’appeler gamine, c’est légèrement vexant ! d'ailleurs ne le fait avec aucun d'entre nous.
Cette petite suggestion doublée d’un sourire doux et amical devait passer comme un bonbon au miel.

Et quel est votre surnom à vous ?
Ajouta t’elle d’un air serein et intéressé.

*je me demande si je ne joue pas trop les hypocrites, mais bon avec un sourire il devrait me faire confiance… je n’arrive pas à savoir s’il préfère être ménagé ou que j’opte pour une attitude plus normal, de toute façon il ne m’a jamais vue autrement qu’avec cette attitude, cela doit lui sembler naturel.*

Roal se servait toujours des verres et commença à se demander qu’elle jeu il jouait, il arrivait devant deux options… La première continuer comme ça et après essayer d’avoir sa confiance, ou sinon envoyé cette gamine qui l’exaspérait chez le directeur cela lui aurait sûrement fait du bien. Mais il essaya de pousser un peu plus loin… Il voulut poursuivre son monologue mais elle reprit

-Ne vous en faite pas, ça ira mieux dans quelques mois, le temps que vous vous acclimatiez et que vous vous adaptiez à la vie ici. Et puis je serais là pour vous expliquer les trucs à faire ou à ne pas faire !
Au fait, mon surnom c’est Askell alors si vous pouviez éviter de m’appeler gamine, c’est légèrement vexant ! d'ailleurs ne le fait avec aucun d'entre nous.

¤ Sauf que moi je suis pas vous et il y a une différence entre nous… Evitons de la véxer, je ne sais encore pas assez de chose sur elle et sur ici pour me permettre un « affrontement » directe… ¤

Elle lui dit cette phrase avec le sourire et Roal lui en fit un aussi, puis il se passa sa main dans ses cheveux et attendit qu’elle reprenne

Et quel est votre surnom à vous ?

¤ Vive l’hypocrisie ma petite… Tu es intéressé par quoi les gâteaux le fait que tu peux te retrouver chez le directeur ou encore que c’est moi seul qui fait la cuisine. Aucune de ces questions ne sont basé sur l’amitié sincère, mais qu’est ce que j’en ai à faire ? moi aussi je peux en faire ne t’inquiète pas ¤

Roal reposa la bouteille de tequila car il allait finir par empester et se demanda si son parfum avait été bien choisi. Puis il dit

-On m’appel Roal mais bon ce n’est qu’un surnom… Si vous voulez je peux vous embaucher comme apprenti si la cuisine vous intéresse bien sûr tout travail mérite salaire…

¤ Bon phrase jetée en disant rien et beaucoup de chose ¤

Il lui sourit un moment et se releva pour aller chercher à la cave une bouteille de vin blanc, il était trois heures et il se mettait à farfouiller dans la cave. Il en sortit avec une bouteille de vin blanc et alla chercher deux verres, bien qu’il soit presque sûr qu’elle n’en prendrait pas… C’était par pure politesse et essayer de lui montrer son côté un peu plus sympathique. Il versa du vin dans les deux verres et reboucha la bouteille

-Ne croyez pas que je l’ouvre pour l’occasion mémorable ou je prend un apprenti, juste je vais devoirs préparé un coq au vin blanc, faut d’abord goûter…

Il ne lui demandait rien, il s’imposait tout en sachant que soit ça allait et elle serait toute heureuse de se goinfrer de chocolat et de banane soit sa n’allait pas et ce sera avec plaisir qu’il l’enfermerait par erreur dans la cave. Il ne sait pas pourquoi il faisait sa mais sa le soulageait d’avoir un semblant de dessus, en quelques phrases elle pouvait encore balayer son assurance et il devrait cette fois faire l’inférieur et il détestait cela…


HRP: désolée un peu court mais vraiment aucune idée la parlote détruit le RP ^^

[Edit A : Au cas où tu reviendrais ; ce RP est trop court d'une bonne centaine de mots (j'ai évidemment supprimer le copiage des discours d'Askell avant de compter). Un mauvais point.]

-On m’appel Roal mais bon ce n’est qu’un surnom… Si vous voulez je peux vous embaucher comme apprenti si la cuisine vous intéresse bien sûr tout travail mérite salaire…

Askell termina les derniers petits fours avant de relever les yeux vers lui.
Elle semblait vaguement intéressée par le « salaire » qu’il pourrait lui offrir… Un accès illimité à la cuisine vingt quatre heures sur vingt quatre, c’était franchement intéressant !

Askell le regarda un instant puis s’intéressa à une rangée de casseroles suspendues au dessus du plan de travail derrière lui. Le jeune cuisinier en profita pour se lever et descendre à la cave. Allait-il encore boire ? Cela n’inquiétait que moyennement la jeune fille elle était plus préoccupé par l’étrange reflet de sa personne qu’elle pouvait observer dans les instruments de cuisine… cette figure étrangement floue l’interpellait en quelques sortes. La jeune fille continua à se regarder ainsi jusqu’à ce qu’une douloureuse sensation au creux du ventre la reprenne. Il n’était toujours pas remonté et Askell commençait à ressentir cette angoisse qui ne voulait décidemment pas la quitter ! Elle pensa qu’il était peut être temps de prendre des moyens plus radicaux contre ces crises mais elle savait au fond d’elle-même que quelques pilules prises quotidiennement ne changerais en rien son problème. Mais d’un autre côté se lier désesperement à quelqu’un qui ne recherche rien chez les autres si ce n’est une aide servile, n’était pas non plus la bonne solution. Elle le savait pour l’avoir déjà expérimenté.

Askell fut extirpée de ses pensées par le bruit d’une porte qui se referme, celle de la cave plus précisément. Il était remonté avec une bouteille de vin blanc, elle ne vit pas l’étiquette de celle-ci mais de toute façon ceux de l’orphelinat était toujours bon… Surprise, elle le vit prendre deux verres. Un petit rire se fit entendre à l’intérieur de la jeune fille, décidemment il n’allait pas faire long feu ici !
Le flot transparent, très légèrement teinté de jaune glissa joyeusement de la bouteille aux verres.

-Ne croyez pas que je l’ouvre pour l’occasion mémorable ou je prends un apprenti, juste je vais devoirs préparé un coq au vin blanc, faut d’abord goûter…

Suis-je si prévisible ? Je ne vous ai pas encore donné ma réponse et vous me considérez déjà comme votre apprentie ?
Dit elle avec un sourire indéfinissable, généralement si ses sourires étaient ambigue c’est qu’elle ne savait plus vraiment lequel choisir pour le coller sur ses lèvres, si bien que parfois elle hésitait entre plusieurs ce qui donnait ce résultat peu concluant et si étrange.

Elle tendit sa main et pris le verre le moins rempli.

Néanmoins vous aviez raison, nous allons passer pas mal de temps ensemble… ne vous en déplaise.

Elle leva son verre sans trop de cérémonie puis le rapprocha de ses lèvres, elle ne gouta pas tout de suite et pris le temps de humer le parfum s’élevant du verre. C’était plutôt encourageant. Elle trempa les lèvres et but une petite gorgée. Elle prit son temps pour l’apprécier, c’était un vin blanc sec, normal jusque là, très agréablement fruité surement issu d’une région de France, l’Alsace peut être ?

Il est bon, un peu vert peut être, je ne sais pas si c’est du au fait qu’il faut le laisser un peut s’aéré ou si c’était encore un peu tôt pour l’ouvrir… Mais pour un coq au vin blanc il fera bien l’affaire !

Elle but une autre gorgée et le regarda tranquillement, elle était son apprentie après tout et attendait donc de voir si son jugement était bon jusque là.



(HRP: en effet, on va pas pouvoir faire des messages à rallonge si on doit se poser plein de questions lol!)

Il versa le liquide jaune dans chaque verre puis il la laissa d’abord sa servir, elle aurait put croire que c’était de la politesse mais il s’en servait pour l’expérimenter dans le domaine des vins. Il lui fit un faux sourire elle répliqua à sa phrase :

-Suis-je si prévisible ? Je ne vous ai pas encore donné ma réponse et vous me considérez déjà comme votre apprentie ?

¤ Peut-être n’avez-vous pas le choix… De toute façon il me faut quelqu’un pour garder mes tablettes… ¤

Elle prit un verre et elle accepta ce qu’il proposait, Roal se demanda ce qui valait le plus dans cette orphelinat le chocolat ou les études… Il la regarda boire un coup et elle reprit sur un ton de connaisseuse :

-Il est bon, un peu vert peut être, je ne sais pas si c’est du au fait qu’il faut le laisser un peut s’aéré ou si c’était encore un peu tôt pour l’ouvrir… Mais pour un coq au vin blanc il fera bien l’affaire !

Elle but une autre gorgée tout en le regardant puis Roal prit son verre et mit en application se qu’on lui avait apprit. Il prit son verre le déplaça puis il trouva le bon angle et regarda sa robe, puis d’un geste machinal il le porta vers son nez et commença à le humer ; puis il attendit un moment le temps que toute les saveurs remontent jusqu’au fond de lui et porta son verre sur ses lèvres et but une légère gorgée… Il ne laissa sortir de lui aucun sentiment mais préféra repousser la bouteille de la main et regarda Askell en lui souriant, il se demanda s’il était nécessaire de lui donner des courts de rattrapage sur les terroirs mais se retint de peur de la vexer, il se décida juste a critiquer ce vin blanc sec ainsi que la cave de la pension :

-On achète les vins au prix ici ?

Il se permit cette réflexion car la meilleure chose qu’il avait vue dans cette cave était ce blanc, le reste était du vulgaire pinard. Et après l’avoir goutté il se demanda d’où pouvait venir se blanc avec si peu de goût… Il reprit en direction d’Askell :

-Il va falloir vous faire goûter du vrai vin !

Il reprit son carnet et hésita un moment, puis en regardant la cave et la bouteille se permit de griffonner une bonne dizaine de caractéristique et le triple de nom pour laissé un bon choix, puis il fit un bref calcul et marqua des dates, il regarda son carnet qui était rempli sur plusieurs page. Soudain il se demanda s’il était correct de donner du vin à cette gamine et dit qu’il fallait bien qu’un jour elle en goûte et peut-être cela lui permettrait de monter un peu dans son estime si elle se débrouillait bien. Il reprit sur un autre ton en regardant sa montre :

-Bon… L’ancien cuisinier est un énorme crétin vu ce qu’il avait dans sa cave… Vous venez tout les soirs volé dans la cuisine ? Parlons un peu va bien falloir que j’attende que quelqu’un ce lève pour pouvoir m’acheter ce que je veux en ville…

Il n’était vraiment pas fait pour cette pension et il allait devoir faire de gros effort pour survivre, après cette phrase il se passa sa main dans ses cheveux et bailla un coup.

-Bon… L’ancien cuisinier est un énorme crétin vu ce qu’il avait dans sa cave… Vous venez tous les soirs volé dans la cuisine ? Parlons un peu va bien falloir que j’attende que quelqu’un ce lève pour pouvoir m’acheter ce que je veux en ville…

Roal se passa la main dans les cheveux d’un air distrait puis bailla largement, après tout il était tôt… Askell releva que, contrairement au reste de sa personne, ses cheveux étaient plutôt naturels, en bataille en fait. Cela rappela à la jeune fille qu’elle devait avoir une tête de zombie, elle ne passait pas beaucoup de temps à la salle de bain généralement mais elle prenait tout de même une minute pour se passer un coup de peigne. Bof, ce n’était pas bien grave après tout… Elle resta pensive quelques instants en jouant de l’harmonica puis se rappela qu’il lui avait posé une question.

Disons que je viens un soir sur deux, c’est très aléatoire…*aussi aléatoire que mes cauchemars en faite* mais il y a d’autres enfants qui viennent dans la cuisine pour chaparder, je ne suis pas la seule.

*les contrebandiers passent de temps en temps pour s’emparer de l’alcool c’est pour ça qu’il n’y a plus grand-chose d’intéressant… vue ce qu’il vient de me dire il y a du avoir un pillage récemment dans la cave… Normal, l’occasion était trop belle, le cuisinier qui se barre et le nouveau qui arrive, il n’a pas le temps de prendre ses marques il ne fait pas attention… Lazy n’aurai pas loupé une occasion pareil, il a du se faire pas mal de fric.*
Askell se demanda si le chef des Parasits allait lui offrir quelque chose avec tout cet argent, c’était déjà arrivé une fois mais cela était apparu comme exceptionnel. La jeune fille revint à Roal concentré et pourtant détendu il patientait sagement en attendant sa réponse. Askell se sentait de plus en plus lasse tout cela l'ennuyait un peu. Dehors, le jour s'étirait lentement à travers le ciel répandant une lueur fraiche mais encore pâle. Ici, la lumière crue des néons fatiguait les yeux de la jeune fille. L'harmonica se décolla légèrement de ses lèvres puis elle répondit sans trop se presser d'une petite voix douce.

Vous voulez que j’aille à l’extérieur avec vous ? Personnellement je préférerais que vous m‘accompagnez, les gens de dehors sont un peu…
Askell s’arrêta brusquement dans sa phrase, ses yeux s'agrandirent légèrement et ses joues prirent une teinte rouge vif, signe extérieur d'alarme intérieur!

*merde, je suis stupide ! Je lui donne le bâton pour me faire battre ! Il va faire exprès de m’envoyer toute seule dehors maintenant ! C’est pas vrai, je me suis trop détendue, tu es en terrain ennemi Askell, ce type est un adulte il ne faut pas l’oublier ! *

Elle jeta un regard méfiant à cet homme qui semblait déjà pleinement apprécier cette erreur, ce surplus d’informations qu’elle venait de lui donner. Elle ferma les yeux, secoua la tête et se remit à jouer de l'harmonica, un petit air gai et plein d'entrain qui jurait un peu avec le ton de la conversation.

Elle n’eu pas le temps de répondre par la négation que déjà Roal s’empara de son bras et la fit sortir sans ménagement de la cuisine, décidément il n’avait aucun tact et... c’était assuré, elle aurait un bleu d’ici quelques heures !
La jeune fille rajusta sa robe de chambre tout en marchant, le terme exact serai pendant qu’elle était trainée à bout de bras par ce satané cuisinier, mais ne jouons pas sur les mots, elle se préparait psychologiquement à se geler les fesses dehors.

Soit ce type avait un grain soit il était particulièrement sadique ! Askell se dit qu’il y avait un peu de vrai dans ces deux théories. Ils sortirent du long couloir ténébreux et se retrouvèrent dans le hall, pas pour longtemps car il ouvrit la porte et une brise particulièrement fraiche vint lui mordre le visage. Avec toujours autant de délicatesse il la fichue dehors. Elle sentie la rosée se répandre sous son pied, une chance qu’elle n’en avait qu’un elle aurai eu doublement plus froid… Oui Askell aimait rire de ce genre de chose quand elle était dans une situation embarrassante. Et il fallait bien avouer que cette situation était franchement embarrassante !

Voilà qu’elle était enfermée dehors, en robe de chambre et en chemise de nuit, enfin en T-shirt vue la longueur de celle-ci. En plus il faisait carrément froid. Enfin cela aurai put être pire. Si, c’était sure il devait y avoir des choses pire que ça… Bon pour le moment elle ne trouvait pas grand-chose.

*Il me suffira d’escalader le mur de l’orphelinat, de longer la corniche et j’atteindrai sans mal la fenêtre de ma chambre après je demanderai à Marimar de m’ouvrir ! Oui, c’est la meilleure chose à faire… *

Décidée à ne pas rester ici plus longtemps elle fit un pas et entendit la porte se rouvrir. Elle se retourna et vit le cuisinier arborant un chapeau pas spécialement assortis à son manteau, il semblait l’observer.

*ce type m’énerve… Il se fout vraiment de moi ! Et c’est quoi cette façon d’humilier les gens ?*
Askell serra les poings, à présent c’est elle qui avait envie de lui en foutre une, si il y avait bien une chose qu’elle ne supportait pas c’était l’humiliation, pour qui ce prenait il ? Avec cet air supérieur mal placé et son regard mesquin…

Le regard de la jeune fille s’agrandit légèrement.
*je vois, du calme… Si tu veux jouer à la guerre des nerfs, je m’en contre fiche je serai meilleur que toi ! Celui qui se laisse aller à ses pulsions c’est toi…*
La demoiselle le regarda en chien de faïence, puis ses yeux se firent plus doux et sa physionomie se détendit largement.

Et c’est ainsi que la jeune fille s’étira avec bonheur et respira l’air rafraichissant :
On peut dire que cela réveil!
Un sourire feint au goût sucré acide éclata largement sur ses lèvres puis elle fit quelque pas en direction du parc, elle s'arrêta et regarda Roal...

Vous venez? Après tout c'est vous qui vouliez sortir de cette maison, non?
Demanda t-elle d'un ton avenant nappé d'une écœurante gentillesse. Son sourire s'étendit un peu plus et ses yeux rieurs avaient un arrière goût de mesquinerie.

Elle soupira une fois de plus et regarda le ciel parsemé de nuage paresseux encore endormies et chargés des rêves de la population humaine. Si seulement ils pouvaient se déchirer sous leur propre poids et déversaient ainsi leur contenu de fantaisie... Avec la chance qu'elle avait aujourd'hui, il était sure qu'elle n'aurait surement aucun rêve agréable mais tout ces petits rêves stériles et chiants dans lequel on tourne en ronds et où l'on maudit le temps qu'on y passe!

Après tout, sa situation avec Roal ressemblai vaguement à cela, on tourne en rond, on ne sait pas quelle décision prendre... on ne fait rien, on s'observe sans trouver de solution. Un nouveau soupir qui s'accompagna de quelques notes de musiques... Peut être devrait elle mettre un terme à tout ceci, peut être durant leur si romantique promenade...

- Que… Mais pour qui il se prend ce type !

Askell venait de l’écouter sans pouvoir répondre quoique se soit tant cela semblait incroyable. La porte c’était refermé sur lui depuis quelques minutes et elle se décidait enfin à montrer un semblant de vie et de toute évidence elle ne semblait pas apprécier sa façon de faire. Elle regarda avec dégoût les billets à ses pieds et se demanda si ce mec la prenait pour une catin ? Certes le mot était fort mais c’est la seule chose que lui évoquait cet acte. Peut être n’était ce pas voulu mais…

* Bon calme toi… il a dit qu’il voulait entrer en contact avec les parasits, tsss ça sent encore les coups fumeux… Si j’ai quitté les parasits c’est parce qu’ils ont des méthodes vraiment trop, enfin ce n’est pas honnête ! Je sens que je viens encore de me fourrer dans de sals draps !*
La jeune fille alla s’assoir sur les marches et prit le temps de réfléchir… que faire ?

* Après tout ce type est un adulte, qui me dit qu’il n’ira pas balancer les parasits une fois que je l’aurai mis en contact avec lui… La meilleure chose à faire serai d’aller avertir Lazy. Mais… Fais chier je me suis fait avoir comme une imbécile j’aurai du accepter ma punition bien gentiment. Bon il faut que j’en parle à Lazy, il n’est pas nécessaire que je lui parle de tout. Cela pourrait tourner à mon avantage cette histoire ou au contraire tout me retombera dessus si mes soupçons s’avèrent exact. Il n’avait pas l’air de mentir mais j’ai du mal à le cerner. Il est nouveau et d’entrer il veut se mettre en contact avec notre petite mafia. Peut être a-t-il était embauché juste dans ce but. *
La petite orpheline s’adossa au mur et contempla ses mains d’un air ennuyait. Elle soupira avec lassitude puis s’étira, les billets s'envolèrent un peu plus loin comme des papillons et se reposèrent sur le sentier. Le temps se couvrait déjà,les nuages se gonflaient de colère et de pluie, l'orage mettrait un point final à sa malchance continue.
- La gourmandise est un vilain défaut n’est ce pas… Bon, je trouverai bien une solution à ce problème.

Askell se leva et rajusta sa robe de chambre, le temps était vraiment trop frais elle avait froid. Elle tourna la poignée de la porte et rentra chez elle, elle gravit les escaliers une fois de plus et se faufila jusqu’à sa chambre.
Marimar dormait toujours profondément, la musicienne se dirigea vers son placard et s’habilla sans hâte, il se mit à pleuvoir dehors, peut être irait elle à la bibliothèque aujourd’hui.

Elle referma silencieusement la porte de la chambre et senti ses yeux la piquer, ils étaient déjà fatiguait apparemment.
*quelle journée pourrie… quand j’y pense, ce type a déjà l’air d’être l’un des notre *