Sujet: Soldats Pure et Morose, en garde ! Mer 24 Fév - 16:29
On se demandait bien ce que Kennedy faisait, à marcher d'un pas pressé dans le parc. Elle avait son sac de sport sur l'épaule, et était pas mal couverte. Toujours son imperméable jaune en plastique sur le dos, puis un pas léger, sportif, cadencé, rythmé. Seule, cependant. Faire du port seul, avec pleinplein de vêtements... Puis en short en novembre, c'était louche... Quoiqu'il en soit, personne n'arrêtait Special K. Une fois qu'elle était partie, personne n'osait. Sinon vous finissiez à l'infirmerie. Une fois, elle s'était jurée de frapper Silence, et le pauvre Taz, plus pour Kennedy que lui-même a essayé de la prévenir que l'adulte n'était pas ce qu'elle pensait. Elle lui a dit (physiquement) qu'elle n'avait pas besoin de ses conseils. Évidemment, après elle a pas osé, parce qu'elle était impressionnée par son accent japonais et était sûre qu'il était ceinture noire en judo ou en karaté ou elle ne savait quoi. Et que quand elle essayait de frapper son, frère (qui est un as en judo), en général, elle le regrettait et finissait par le défier sur Tekken Generation. Ce qui a conduit à l'Irlandaise et son frère Américain à laisser la console allumée en permanence, juste pour pouvoir régler leurs conflits. Ses chaussettes vert fluo remontées au mollets, elle avait froid aux genoux, cette conne. On lui demanda ce qu'elle faisait, elle répondit d'un regard agressif. Surement avait-elle des balles pour jouer seule, se dit-on. C'était au matin, et l'herbe qu'elle foulait comportait encore ces foutus grains de rosées qui mettent en éveil les sens de vampire de Edward et Bella. Elle en avait plein les baskets, et elle en pestait. Un grand bonnet vert enfoncé sur les yeux, elle marchait inlassablement, toujours d'un pas aussi militaire, néanmoins joyeux (bien qu'elle faisait une grimace désapprobatrice).
Elle décida enfin de s'arrêter. Regardant un bout de papier, elle s'assit sur la souche d'un arbre, car elle s'était enfoncée dans les bois. Elle était sûre que Pure et ses melons arriveraient pas à se faufiler entre les arbres, HAHAHA. Et Morose elle tomberait en glissant sur une peau de banane HAHAHA. Elle avait hâte de voir leurs têtes. Pure les vêtements déchirés par les ronces comme si elle sortait d'une mission commando au Mexique (et c'était si sexy) et Morose le pantalon plein de terre mouillé. C'était si diablement excitant. Si si. (On se demanda à ce moment-là si ce topic n'était réservé au yuri.) Non non, je vous assure, ce topic n'a rien de yuri. Puisque tout simplement c'était une réunion entre weshettes. Un espèce de trafic de drogues. Car chacune de nos weshettes préférées avait un péché mignon. Si Pure ne pouvait prétendre au caprice de commander des madeleines venant de France, Morose ne pouvait se réserver tout le stock de bananes de la Wammys. Puis Kennedy, ah, Kennedy, elle ne pouvait pas se goinfrer de ses donuts sans en donner à personne. (Parce que même si elle est Oncle Picsou rajeuni, elle a un peu de cœur et aurait fondu devant les grands yeux de Lie.)
Ce n'était pas possible, non. C'est pourquoi nos lascars féminins organisaient des réunions secrètes dans de lieux aussi secrets pour se faire un peu de nourriture illégale. C'était un peu idiot non, se cacher pour manger des bananes et des gâteaux ? La dictature des jumeaux ne permettait pas autre chose.
Alors en attendant ses compères, elle se prépara psychologiquement à mater Pure aux vêtements défoncés et Morose au visage encore plus bruni par la boue. Bien sûr, avachie sur son rondeau, elle le tapa pour essayer de se mettre dans le rythme de Hell Bell de AC/DC. Car oui, Kenny rien que pour énerver Navy mettait à fond du AC/DC et en chantait très très fort. Ce qui lui donnait cette voix cassée. Mais par cassée, c'était vraiment. Une voix tue. Et ce qui expliquait que Kennedy ce jour-là ne parlait que par regards. CQFD.
Elle entendit alors un craquement. Ahaha ! Si c'était Pure, elle l'applaudirait, si c'était Morose elle lui jetterait une banane dessus pour qu'elle glisse. Alors ? Non, l'inverse. Pure qui glisse sur un papier à madeleine, c'est plus drôle. Non non, sur un banane c'était plus drôle. Morose en voyant le massacre tuerait Pure la destructrice de banane. Et ça ferait un match de catch exaltant.
HJ: c'est court et n'importe quoi bref j'ai plus le temps de continuer mes plaintes xD
Sujet: Re: Soldats Pure et Morose, en garde ! Ven 5 Mar - 0:04
PURE WANTS MADELEINE
C'était l'Espagne, c'était son père. Elles étaient le matin de midi, la chaleur humide, son frère riant devant Doraemon, c'était aussi l'aîné en statue grecque fumant à la fenêtre. Les Madeleines et le Chocolat chaud. Expérience quasi érotique, avant-goût d'un paradis calorique et d'un enfer acnéique. Elle tendait des mains avides lorsque son père lui présentait la tasse ornée de roses, elle restait bouche bée en l'admirant déposer une assiette garnie de six mousseuses, proche du récipient contenant le platine liquide, elle finissait par le remercier à demi-voix et se laissait emporter par la conversation douce, paternelle et apaisante, propre à son père détendu et brûlé par le soleil Tenerifien.
Les Madeleines c'étaient les plus beaux présents à la rentrée des classes. C'était sa mère, un sourire galopin sur le visage, de la douceur de la voix et une caresse toute prête. Elle redevenait maman et lui offrait une boîte de pur amour. Pour rien, comme ça, parce qu'elle en avait envie. Parce qu'elle aimait sa fille. Ainsi le plus bon moment de la journée était l'incessant aller et retour en voiture, le jean plein de miettes, la bouche pleine de rire et la fenêtre ouverte qui laissait échapper de la rock music.
« Qu'est-ce tu fous, Ken' ? »
Comment c'est moins classe d'un coup. Ça n'ira qu'en empirant. Parce que Pure a été élevée par des hommes. Ou des sous-hommes, au choix : ses deux frères, son oncle et sa paires de rouquins de cousins, et donc avec une personne au caractère marqué comme celui de la douce Kennedy, elle se comportait comme un trentenaire célibataire-sédentaire-trois-packs-de-bière-par-jour. Encore heureux qu'elle ne sache pas roter, piètre représentante de la gente féminine était-elle déjà. Mais difficile de faire mine d'en être une lorsque, petite, votre aîné vous déguisait d'un treillis et vous ordonnait de faire des pompes dans la boue, ce que vous faisiez, affublé de votre merveilleuse cagoule à volant (infligée par votre mère, craignant pour votre santé).
Mais alors que notre mental femâle s'apprêtait à ajouter on ne sait quelle brillante remarque à son apostrophe, elle remarqua la tenue de sa wesh d'amie. Le nom de Crusty le Clown s'imposa, mais elle garda la comparaison pour elle, préférant un :
« T'as pas froid comme ça ? »
L'humidité ambiante la glaçait jusqu'aux os, lui donnait l'impression qu'une sueur étrangère se greffait à sa peau, faisant paraître sa douche matinale pour contingente. En gros ça lui faisait chier. Ainsi Pure s'était progressivement vêtue d'un tee shirt blanc et d'un jean noir, puis la chaire de poule la recouvrant, elle opta pour un sweat à capuche noir. Et enfin, parce qu'elle était faible psychologiquement et que pour elle, le matin équivalait forcément au froid, elle se couvrit d'une veste et d'une écharpe démesurée qui manquait presque de balayer le mélange de boue et de feuille morte de la lisière de la forêt.
La chieuse frileuse était arrivée, tranquillement, au vue de son agilité féline (peut-être l'une de ses seules qualités sportives), souillant à peine ses chères Converses âgés d'approximativement cinquante millions d'années et avait tout naturellement tournée son 80C vers Kennedy et ses chaussettes vert fluo.
Invité
Sujet: Re: Soldats Pure et Morose, en garde ! Dim 7 Mar - 22:22
Il y a des jours, on se lève et on se dit qu’on va défier le monde, que tout est faible comparé à sa force, que MacGyver est une tapette en string léopard face à nous-même. Il y a des jours, comme ça, où on se sent PUISSANT. Eh bien mes chers, figurez-vous que c’était un de ces jours là, pour notre charmante tête blonde. La voilà qui déambulait fièrement dans l’orphelinat, taclant au passage quelques misérables humains postés sur son chemin. Elle s’était levée tôt, avait prit une douche froide mais n’avait PAS mangé. Et tout ça pour quoi, ou plutôt pour qui ? Mais pour sa favorite, sa madame de Pompadour… ou pas. C’était surtout par son adorable roux-leau, la détentrice de son cœur (AHAHAHAHA, je me gausse), pour son alter ego, sa moitié, le reflet de son âme… Ouais en fait, c’était juste pour cette autiste de Kennedy qui lui avait promis monts et merveilles si Morose la pucelle pointait le bout de son nez dans le parc. Alléchée par l’appât du gain, Morose avait succombé aux formes généreuses de cette ganster. Et puis bon quoi, si Kennedy lui avait apporté des bananes esclaves, qu’elle pourrait sauvagement éclater et soumettre aux pires tortures, elle ne pouvait pas refuser. C’est donc pour cela qu’elle s’était levée tôt.
Ceci expliquant cela, revenons donc à notre va nu pieds adorée, qui après avoir rempli son quota de « je tape des gens innocents et j’me marre », s’était retrouvée dehors. Et il faisait froid, du genre… très froid. Mais pas de soucis ! Indiana Jones dans l’âme, Morose s’était préparée aux pires conditions climatiques et avait enfilé un gros pull blanc à grosses mailles en laine, des collants noirs un peu troués mais osef c’était la seule paire qu’elle avait, mis son short noir en cuir favori et s’était chaussée de ses rangers adorées. Et elle avait même pris un bonnet péruvien blanc avec des lamas noirs dessus. Si c’était pas la classe ça. La poitrine gonflée, le regard décidé, Morose s’aventura dans l’extérieur de la Wammy’s House.Elle brava ainsi donc les adeptes du footing, les couples romantiques dont la rosée matinale agité leurs hormones et les gamins hyperactifs jouant avec des bouts de bois. Pourtant, elle crut défaillir à un moment, voyant un ballon de foot arriver à vive allure mais Indiana Jones était elle ! … Elle courut donc, fuyant le boulet de canon. Et elle courut encore malgré la menace écartée, animée par le désir de voir Kennedy ou plutôt d’en finir avec cette histoire et de taper de la banane.
Enfin elle arriva à l’orée du bois mais elle hésita quelques face aux buissons qui se présentaient à elle et sa couette chaude et moelleuse qui lui criait de revenir. Mais brave comme elle était, Morose s’engagea dans les broussailles, car je vous le rappelle, Indiana Jones était en elle ! D’ailleurs ce con, il aurait mieux fait de déguerpir. Très vite, Morose se retrouva à crapahuter dans la boue, tombant à plusieurs reprises à cause des racines des arbres sortant du sol. La pauvre, voilà qu’elle avait sali son beau pull blanc. Mais elle continua quand même, défiant tout les dangers. Et boum, la voilà qui retombait, et crac, la voilà qui déchirait son collant déjà bien amoché et paf la voilà qui se prenait la branche d’un buisson saugrenu dans la tête. Mais pensez-vous que l’idée d’abandonner lui effleura l’idée ? EH BIEN OUI ! Mais elle se dit qu’entre refaire le même chemin ou le continuer pour être ensuite tranquille pendant un petit moment, il valait mieux choisit la dernière option. Alors elle continua, brave qu'elle était. Pauvre Morose.
Et donc, un quart d’heure et trois chutes plus tard, Morose distingua à travers les feuillages des formes humaines ! Oh, jouissance ! Elle jeta un coup d’œil derrière elle, enfin de se rassurer du fait que personne ne la suivait. Mais c’est avec une amère déception qu’elle constata qu’elle n’avait en somme, que traversé quelques mètres. Qu’importe, Indiana Jones était en elle, vous dis-je ! Elle grommela puis enfin s’extirpa de ces démoniaques buissons et atterrit devant la dealeuse Kennedy et la généreuse Pure. Car oui, la première chose que Morose constata, c’était que Pure avait des nibards de succubes. Fichtre ! Ensuite, elle remarqua les chaussettes vert fluo de sa douce et tendre Kennedy et souria. Ce soir, elle les volerait et les revendrait, hé hé. Enfin bref. Morose tourna quand à elle son absence totale de poitrine vers Kennedy, une expression des plus blasée scotchée à son visage et nullement inquiète de briser le probable dialogue déjà installé entre ses deux comparses.
Hautement philosophique. Non, la répétition du mot n'était pas une faute de l'auteur, l'une des manies de Morose était de répéter les mots qu'elle aimait bien ; Morose aimait le mot carnaval, cqfd. Puis, elle se tourna ensuite vers Pure, cette fois-ci bien plus souriante : c’était légitime, la gueuse avait des gros seins.
« Oh Pure, toujours aussi sexy <3 »
C’est ce que chez Morose on appelait des « salutations distinguées ». L’intention y était, mais pas la forme. La petite blonde renifla bruyamment, remit en place son bonnet et balaya d’un geste de la main la boue qui s’était agglutinée sur son pull. Puis releva son visage vers ces prostituées favorites et leur lança le plus naturellement du monde.
« Truc de ouf, j’ai mis une culotte aujourd’hui ! J‘avais trop froid aux fesses. »
Fascinant. Et ceci était la vie passionnante de Morose et ses sous-vêtements. A vous les studios.
(Ouiiii, j’ai fait n’importe quoi dans ce post ! 8D Pardonnez mon esprit médiocre et lubrique )
Invité
Sujet: Re: Soldats Pure et Morose, en garde ! Mer 17 Mar - 14:07
Il était une époque, obscure et emprise de mal, fétide et nauséabonde, il était une époque que nous nommons « temps obscurs de l'humanité » qui était régie par LES HOMMES. Oui, mesdemoiselles qui peuplent WH (et les trois garçons) OUI à une époque c'étaient les hommes qui étaient au pouvoir. Ce sont eux qui menaient les cérémonies religieuses (qui a entendu parler de papesse ?), qui combattaient leurs ennemis (mâles eux aussi) et qui fouettaient leurs consœurs. (A part au pays des Amazones, mais c'est un cas particulier.) Ainsi les humains dotés de quelque chose d'étonnant au niveau de l'entrejambe, quelque chose d'infiniment moche et horrible comparé au beau triangle que consiste le sexe féminin avaient le dessus sur les humains qui avaient des courbes élégantes. MAIS cette époque est REVOLUE. Prenons par exemple cet asile qu'est cet orphelinat. Bien sûr, beaucoup de garçons. Mais presque tous efféminés et gays. Il existait un groupe de machistes impeccables, ces Chocolate Rangers. Toute leur virilité se faisait voir par, rien que le nom du groupuscule. Vous me direz, il y avait les Parasits. Exclusivement composé de mâles remplis de testostérone. (Surtout Lie.) Dirigé par le très charismatique et bg Lazy. OR la féminité de cet obscur orphelinat était beaucoup plus présente. Ne parlons pas des Seven Deadly Sins créé par Lust la féministe. Remplis de femelles bourrées d'hormones. (Surtout Navy.) CEPENDANT si les Seven contraient les Rangers, qui contraient les Parasits ?
Il y avait certes trois femelles qui faisaient leur commerce, leur trafic de substances illicites. Trois weshettes, les pires racailles qu'on n'eusse pu voir, trois rappeuses (et la joueuse fut décapitée) qui chantent à l'hymne des sens et des lèvres pulpeuses.
Kennedy et ses chaussettes de prévention routière levèrent les yeux vers la première arrivée, étant Pure. (Notez que j'ai eu du mal à écrire le pseudonyme de Perla, et que j'ai écrit en premier Pire et en deuxième Pue.) Elle se retint de lever ses mains encore battantes pour polpoter (verbe inventé) les jolis 80C de la belle Loner. A la place, la rousse tira une tronche bizarre, en montrant ses dents et en fronçant son nez.
« Bah je suis assise ici parce que j'ai été kidnappée par des aliens, lol, tu vois, et puis j'ai un sac rempli de MADELEINES au hasard. Et NON je n'ai pas froid parce que... … »
En réalité Kennedy avait la chair de poule et claquait des dents avant son arrivée.
« Bref, nos gueules, raclures. »
Oui, elle se disait à elle-même de se taire. En dehors des chaussettes stabilo, la Nightmare portait une affreuse veste qui avait une forme vague ressemblant à celle d'un blazer, mais ce n'était pas identifié, bien trop grand pour elle, avec des motifs qui faisaient penser à des tapisseries tibétaines ou le motif du manteau d'un petit chien de grand-mère. Mais je viens de me rappeler qu'elle était venue avec son imperméable jaune canari alors disons qu'elle l'a enlevé en attendant pour se faire désirer. Business. On ne savait ce qu'il y avait en dessous du bout de tissu bizarre, peut-être rien, osef, puis un short étrange aux couleurs de l'Amérique faisait office de maillot de bain pantalon extraextraextraextra court.
Et l'autre arriva. En boue. Hahaha et Kenny vit une carrière de voyante s'ouvrir devant elle. Elle hésita deux secondes avant de répondre.
« Euuh... et toi t'as cru que c'était l'armée l'armée ou quoi ? »
Elle singeait bien sur Morose. Mais armée était un mot qu'elle aimait bien aussi. Le parcours du combattant de Rosie ( = fin de Morose) était bien facile, pensa-t-elle avec quelque dédain en ricanant. Elle se pencha alors subitement vers son sac, c'était flippant d'ailleurs, car c'était tellement brusque qu'on aurait dit qu'elle s'évanouissait mais comme Kennedy n'était jamais assez faible pour s'évanouir (comme Chuck Norris) on aurait dit qu'elle s'était endormie tout à coup, bref, elle ouvrit d'une traite son sac en manquant de faire péter la fermeture éclair et donna un coup de pied dedans pour montrer les drogues à ses deux dealeuses d'amies.
« Éclatez-vous. D8 »
HJ: je viens de me rendre compte que le titre fait très Yu-Gi-Oh. XD HJ2: je viens de me rendre compte que j'ai posté dans le parc au lieu des bois. bref u_u
Sujet: Re: Soldats Pure et Morose, en garde ! Jeu 1 Avr - 14:20
YEAH WE SUCK. NOW SHUT UP OUR OWN MOUTH.
« Truc de ouf, j'ai mis une culotte aujourd’hui ! J'avais trop froid aux fesses. -. Lolz. -. Bref, nos gueules, raclures. »
Et enfin la hotte s'ouvrit, découvrant ce qui remplacerait bientôt l'hémoglobine de nos héroïnes, et ceci est une rime. Pute (diantre que le R et le T sont proches !) Pure ne songea même pas à la difficulté qu'avait dû affronter l'éboueuse pour obtenir autant de fruits et de viennoiseries. Tombant presque à genoux, ses arguments principaux, à savoir ses seins, tressautèrent, témoins de l'excitation qui l'avait frappée. Plongeant une main, puis son bras entier, dans le sac de Kennedy, elle lança un regard désespéré à celle-ci, se trouvant alors le nez sur ses genoux. Ses yeux de cockers s'illuminèrent et elle ressortit son membres avec panache, sa large écharpe anthracite suivant son mouvement, se bloquant sous son genoux droit, menaçant d'étouffement sa maigrelette de propriétaire. Elle fit mine de rien. Son poing victorieux enserrait une banane.
« Han la lose. »
Elle s'apprêtait à la lancer à Morose mais elle fut alors frappée d'une évidence : si elle envoyait le dorée aliment à sa camarade, celle-ci serait capable de se la prendre en pleine face. Ou même dans la narine droite. Réflexion.
« RÉFLEXE ! 8D »
Et ainsi elle lui balança, si soudainement qu'elle s'étonna elle-même. Oh pas trop fort, gentiment, de toute façon elle n'avait que peu de force physique. Sauf pour foutre un pain, remarque. En fait elle avait visé la tête mais, son écharpe resserrant son emprise, elle échoua. Après sa merveilleuse initiative elle fit mine de mordre la cuisse de la rouquine, histoire de se donner une contenance si Morose venait à mourir, assassinée à coups de banane pas assez mûre. Eh oui, Pure était quelqu'un de sombre en temps normal, de relativement calme et réservé. Mais pas avec elles. Parce que c'étaient un peu ses Bestaaah, quoi. Et ça lui faisait du bien de se retrouver avec des gens qui n'avaient pas absolument à prouver quelques sombres capacités. La méchanceté, la perversion, la provocation. Non. Avec elles, Pure pouvait se laissait aller à toutes ses pulsions de demeurée.
Alors elle finissait par oublier qu'elles étaient dans un orphelinat, que cet orphelinat était dirigé par un trio de fous furieux, que les fous furieux avaient interdit l'accès au parc. Mais lorsque le claquement retentit au cœur de la forêt, cela lui fit l'effet d'une douche froide.
Alors, blême elle se redressa la bouche entrouverte, les yeux ronds. D8, en fait. Elle posa instinctivement sa main sur le crâne de Kennedy et le tapota d'un air absent et particulièrement crétin.
Dans un murmure, ayant recouvert son sérieux, elle lâcha :« Je bugue ou y'a quelqu'un d'autre dans le coin ? »
Parce que si tout se passait comme prévu, ce serait trop simple.
Di di doudoum. Nous faisons remarquer à notre aimable clientèle que Pure fait partie du groupe Outs et non de celui des Loners.
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