Sujet: Only an apple pie <3 { PV Illicit Mer 30 Sep - 20:23
[Bon, c'est très con, je suis partie en live avec la tarte, m'enfin XD J'espère que ça te convient .__. ]
Il pleut. Il pleut. Les gouttes s’écrasent contre le bord de la fenêtre, et dans des « plic », « ploc », elles ricochent contre ce même rebord. Le ciel est gris, le soleil est caché, il se planque pour faire chier son monde, bien sur. Pas de nuages. Ou du moins, ils sont tellement larges que l’on n’en voit pas les limites. Dehors, des flaques énormes, le vent qui fait plier les arbres de la cours. Une nuée d’eau qui fait tomber des feuilles vertes, qui tombent, lourdes d’eau sur le sol, dans les flaques, et flottent, joue au bateau, se promène sur l’eau. Certaines bêtes s’y posent, d’autre tombent et se noie. Fort intéressant, oui, oui. La vie de l’extérieur en ce jour joyeux de pluie intéressait au plus haut point, une certaine personne, tête posée sur ses avant-bras, observant cette scène de vie anglaise, pluie d’été, air humide, chaud, énervant. Le tout, de l’intérieur, bien sur. Parce que cette personne, elle haïssait l’eau, le vent, les nuages, le jour, et surtout la pluie. Un truc qui faisait du bruit, qui mouillait, qui trempait les habits, les cheveux, donnait froid, et rendait malade : nez qui coule, rhume, et autres joyeusetés. Bref, un amoncellement de choses nulles et très agaçantes. Au bord de sa fenêtre, admirant les moucherons mourir et les feuilles tomber, la chose fumait. Comme toujours, me direz-vous. Elle passait son temps à fumer. Des cigarettes, rien de plus communs, pourtant. Mais cette dépendance allait vraiment loin, à vrai dire. Après avoir enfumé un cours, tout en s’endormant, avoir cramé un arbre du bois et être parti, clope au bec, laissant le pauvre arbre fumant, après être allé plus d’une centaine de fois en cours complètement shooté, on peut dire que cette chose EST dépendante. A ses côtés, son lit. Il se lève, trop de moucherons sont morts sous ses yeux, et puis il s’affale comme une masse sur son lit. Il était aussi dépendant de son lit. Prenez les exemples précédents, et insérez-y l’idée suivante « à moitié endormi, envie d’aller dans son LIT ». Voila. C’est ça. Il inhale, et puis il jette un bout de carton contre la fenêtre, comme s’il pouvait commander la pluie. Cette méchante pluie. June, son colocataire, il prépare des mini-bombes à déposer pendant un cours, à côté. Un travail minutieux, mais le garçon était motivé. Quelques fils, un peu de poudre, une loupe, c’était fort intéressant. L’avantage pour June d’être surdoué ? Pouvoir fabriquer lui-même toute ses sales farces –plus ou moins dangereuses. Il se redresse, sa casquette reste pourtant sur le lit, donc il l’attrape la jette au dessus de lui et elle tombe sur son crâne avec classe. Il a géré la patate, là. Un sourire se dessine alors sur son visage, il remet une mèche de cheveux en arrière, avant de repenser que les cheveux longs, chez les autres, ce n’est surement pas pratique. Sauf sur une certaine personne, il trouve. Promise, lui ses cheveux rouge sang, ils sont magnifiques, encadrant son visage avec grâce. Promise, il est beau, et Promise, il en est peut-être fou, mais il ne se l’est toujours pas avoué à lui-même. Un simple garçon auquel il pense à longueur de journée, qu’il cherche à rencontrer, qu’il veut voir, et qui lui manque. Mais il n’a toujours pas compris, cet idiot. Il marche dans la pièce et se dirige vers June-la-bombe-humaine et sa mini-bombe transportable. Il se penche sur son épaule et regarde au dessus. En général, June n’aime pas ça, alors il le provoque. C’est tellement amusant, d’énerver June <3.
- Eh, je sors. Fais pas exploser la chambre, hein.
Il se retourne et lance un regard assassin au garçon. A Shadow.
- Si t’arrêtes pas, c’est ta tête que je vais exploser…
Comme toujours, gentil et compatissant. June. June. Ca resterait toujours June, mais Shadow l’appréciait tout en la détestant tel qu’il était. Bref.
Il ouvrit donc la porte de la chambre, marchant au rythme de la pluie qui était si bruyante, qui faisait mal aux tympans du garçon. Vraiment. La pluie. C’était. Moche. Et nul. En passant à côté de la salle de bain, Phobia qui criait tout son soul devant un peigne sale. Et puis, Shadow eu la folle envie de le crier à tout le monde. Peut-être qu’elle faisait même pipi dans sa culotte <3 Vraiment, pauvre enfant… Sho se faisait un plaisir de lui pourrir la vie. Vraiment. Il passait devant les chambres, devant une multitude de choses toutes plus inintéressantes les unes que les autres. A l’heure qu’il était, Shadow ne savait pas vraiment ou il allait. Il entendait encore et toujours se bruit énervant, ce bruit qui donnait mal à la tête. Et puis, illuminatiooon. Il avait envie… de manger. Manger. MANGER. Manger quoi ? Il ne savait pas, il voulait manger. C’était rare, tient. En général, il mangeait peu. Alors pour une fois, il voulait manger. Un truc gras, peut-être. Un ‘hembweeerguur’ ? Une tarte aux pommes. OUI. C’était ça. Une tarte aux pommes. A l’ancienne, avec des pommes vertes ou rouges, confites, et une pâte épaisse. Qui fondrait dans la bouche. Oh oui, qu’il en voulait. Alors, il accéléra le pas, afin de se diriger aux cuisines. Une… tarte… aux… pommes. Ô idée bénie que Shadow avait eu. Vraiment, c’était intelligent, réfléchi, et très LOGIQUE. Ou pas, en fait. Tête baissée, tout en pensant à cette tarte qu’il espérait trouver dans les cuisines. Ou un tarte pourrait-elle être cachée dans une cuisine ? Peu importe, il chercherait sans se faire choper.
Et puis, il arrive aux cuisines. Ô cuisines bénie. Ô tarte bénie. Shadow VOULAIT sa tarte. Il poussa les portes et se retrouva dans cet endroit immaculé de blanc. Partout. On aurait dit un hôpital, une pièce cloitrée, totalement aseptisée. C’était le cas. Le casquetté s’avança doucement, tourna la tête à gauche, puis à droite. Histoire de vérifier si personne n’est là. Et puis, il marche doucement, tout bedonnant, comme à son habitude, vers les placards. Très nombreux. Ustensiles de cuisine, casseroles, aliments surgelés, il ouvre tout et ne trouve… rien. Que des choses inutiles qui ne l’intéressent pas. Et puis, là. Sous ses yeux, la lumière. Lumière divine qu’était… la farine. Oui, parce que là ou il y a farine, il y a FORCEMENT… pâtisserie –oui, c’est logique, baka u__u. Ce qui signifiait que. Shadow s’empressa d’aller chercher autour du pot. Il stressait, c’est rare. La pluie se faisait de plus en plus forte, il entendait l’eau ruisseler dans les canalisations. Stresse, quand tu nous cherche. On aurait dit un névrosé. Ou un camé qui voulait sa dose. Cela arrivait, pourtant, que Sho se retrouve dans un état aussi critique, lorsqu’il n’avait plus de clopes. On aurait presque pitié de lui. Mais là… pour… une TARTE AUX POMMES ? C’était idiot. Terriblement idiot. Mais il en voulait. Il la désirait, cette tarte. Comme un gosse. Il était seul, il avait faim, et il ne trouvait pas ce qu’il cherchait. Jusqu’à ce que. Là-haut. Touuut en haut, sur une étagère. Comme cachée. Une tarte, aux pommes. Elle brillait dans toute sa splendeur. Mais Shadow ne pouvait pas l’atteindre. Alors il grimpa sur le plan de travail, se mis sur la pointe des pieds, du fait de sa petite taille, et puis, tenta, plusieurs minutes durant, d’attraper celle qu’il attendait. Bon, elle n’était pas faite à l’ancienne, mais c’était déjà ça. Il était seul, avec sa tarte. Enfin, sa PRESQUE-tarte, puisqu’il ne parvenait pas à l’attraper. Il tira la langue, tira son bras de tout son long. Il la touchait. Elle était à portée, maintenant. Il espérait, enfin. Soudain, la porte bougea. Shadow n’eut le temps de rien, tout alla très vite. Il attrapa d’un geste rapide sa tarte, et tomba, dans un énorme fracas sur le sol. La tarte était niquel. Ouf. Entre les plans de travail et le carrelage blanc, il ferait très certainement tâche, avec son manteau noir, sa casquette beige, son jean noir, ses chaussures, ses cheveux, même ses chaussettes, noirs. Et merde. Il voulait l’engloutir, sa tarte. MANGER. Puis, un « bouuum bwaarg gawaaa » se fit entendre. C’était l’intrus, à première vue, qui avait prononcé ce son. Un intrus pas très discret, à vrai dire. Ou tout du moins, un objet que l’intrus avait fait tomber, dans sa hâte. Qu’est-ce que ce mec foutait là, alors que l’extérieur était complètement gaugé, et que les orphelins, admiraient la mort des moucherons et la chute des feuilles. Qu’est-ce que ce PEQUENOTS foutait ici, alors que Shadow voulait MANGER.