Feuille de personnage Wammy’s: H / A Double Compte: Screen, Jesse Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Where is Lolly ? I've got a present for him ! Lun 26 Oct - 20:13
{ You say yes, I say no. You say stop and I say go go go } { Hello Goodbye }
Arpège regarda la peluche qu'elle avait entre les mains, puis jeta un coup d'oeil par la fenêtre. On était samedi, on était en septembre et le temps était littéralement à chier. La veille, ça avait été exactement la même chose, excepté le fait que nous étions un vendredi. La guitariste s'était levée tôt, s'était attachée à la va vite les cheveux, avait prit son sac à main en cuire noir, avait franchie la porte, s'était rendue compte qu'elle était en pyjamas, avait enfilé un jean taille 34, un haut à rayures noires et blanches, un gilet et pour finir, était sortie de la Wammy's House, un sourire planant sur ses lèvres pulpeuses. Ariel avait bien attendue une demi-heure que le bus passe. Il passait peu, ce foutu bus. Elle avait râlé après le chauffeur qui n'y était pour rien, et s'était calée au fond, les pieds fourrés dans des bottes montantes sur le siège de devant. Elle était entrain de faire danser les doigts de sa main droite dans l'air, comme si elle faisait de l'arpège sur une guitare, lorsqu'elle avait vu la ville apparaître. Cela était toujours comique, au fond : La p'tite française faisant du shopping à Londres. Mais bon, maintenant, elle pouvait presque se considérer anglaise, même si son esprit était encore et toujours en France. Elle était descendue du bus, ses doigts dansant toujours, inlassables. Son choix n'avait pas été long, elle s'était immédiatement dirigée vers Hamleys, le magasin préféré de son petit frère. Lolly n'était pas son réel frangin. Il n'avait ni la même mère ni le même père. Et pourtant, il y avait quelque chose qui faisait qu'ils s'aimaient comme tel. Déjà, il était vraiment trop mignon. Avec tous ses doudous, ses bonbons. Deuxièmement, ils avaient presque le même langage. Il fallait avouer qu'Arpège avait une façon enfantine de s'exprimer, pour une jeune femme de dix sept ans. Et pour finir, ils s'adoraient, ils étaient.. compatibles !
La guitariste s'était allumée une cigarette à l'entrée du magasin. Elle l'avait fumé vite. fait bien fait, juste histoire que son nerf endommagé par la nicotine reprenne du poil de le bête. Arpège était entrée dans l'enceinte de l'immense bâtiment. Deux ou trois garçons s'étaient retournés sur son passage. Elle les avait fixé brièvement, puis, elle avait embrassé sa main et soufflé dessus. Elle s'était réfugiée dans un des rayons de peluches en explosant de rire. Bien, c'était pas tout, mais elle avait un cadeau à acheter à son petit frère de coeur. Et franchement, sur le coup, elle n'avait pas su quoi lui choisir. Une peluche, il aimait tellement ça. Mais laquelle ? Arpège s'était doucement promenée, observant avec sérieux les immenses et les toutes petites peluches d'Hamleys. Son choix s'était arrêté sur un gros nounours beige, qui faisait un peu plus de la taille du haut du corps de Lolly. Il avait de grands yeux noirs et vides, et une bedaine prononcée. Son pelage était d'une douceur sans pareille ! Alors qu'elle s'apprêtait à se diriger vers la caisse, elle était passée devant une petite merveille rayée. Sans hésiter, Arpège avait posé l'ours et s'était emparé du zèbre. Elle avait payé et était rentrée à la Wammy's House.
La guitariste le regarda une dernière fois avant de se lever. Elle ne l'avait pas encore nommé. C'était à Lolly de le faire. Enfin, des fois, il lui demandait son avis. Le zèbre était de taille moyenne, pas très grand. Il avait en guise de pieds des boules noires qui tombaient lourdement. Ses petites jambes étaient reliées à un corps dodus qui s'affinait vers le haut et le coup. Deux yeux noirs trônaient sur le haut de tête, tandis qu'un énorme « museau » noir finissait son « visage ». Une crête brune et en pétard décorait sa nuque. Deux petits bras ballotant tombaient le long de son corps. Et pour finir, il avait à l'arrière une petite queue fine qui terminait en une petite touffe noire et blanche. Il était à croquer, il allait forcément plaire à son petit Lolly d'amour.
« Bon bon bon, c'est parti ! »
Arpège décolla telle une fusée et claqua la porte de sa chambre. Elle avait dans sa main le si mignon petit zèbre, et dans l'autre, un ukulélé Johson qui lui avait coûté par moins de deux cents quatre vingt treize livres. Habituellement, elle le laissait dans sa chambre. Mais là, Lolly avait réclamé à le voir, et tout le monde savait que la jeune femme ne pouvait résister à son petit frère. Ils n'avaient pas rendez-vous. Mais Arpège voulait absolument passer du temps avec lui aujourd'hui. Elle croisa Phobia qui s'appliquait du anti bactérisant sur les mains. Roh, qu'elle était tarte celle-là ! Elle la dépassa en lui jetant un regard railleur. Arpège chercha d'abord dehors, c'était l'endroit le plus probable où l'enfant pouvait se trouver. Il n'était nul part. Puis, elle pensa directement au Common Room. Elle marcha doucement vers l'endroit, histoire de n'abimer ni la peluche ni le ukulélé. Arrivée devant, elle ouvrit la porte avec son pied, ses mains n'étant pas libre.
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Sujet: Re: Where is Lolly ? I've got a present for him ! Mer 28 Oct - 13:41
CAAAAKE! <3
-Lundi matin, l'emp'reur, sa femme et le p'tit prince ♪
Le petit blond trottinait tranquillement, les mains dans le dos, les écouteurs roses dans les oreilles, le sourire sur les lèvres. Il tenait dans sa main droite un petit lecteur mp3 violet à fleurs roses, dont il avait fait l’acquisition il y a peu. En fait, il préférait même prendre, comme il le faisait tous les matins, son petit réveil à moustaches, celui qui était toujours sur la fréquence de « Toy’s Radio », la radio préférée de Lolly. Quand il le prenait, il le mettait à fond, et pouvait ainsi chanter, danser, et bouger dans tous les sens en toute liberté dans tout l’orphelinat. Pourtant un jour, un garçon lui donna ce mp3 en lui disant que plusieurs orphelins s’étaient cotisés pour le lui offrir. Il l’avait trouvé très gentil, cet orphelin. Mais il ne se souvenait plus de qui il s’agissait, et il avait oublié de le remercier. Tant pis. Car le petit blond était loin d’être un imbécile. Il savait qu’au fond, si on lui avait offert ce mp3, c’était bien pour une raison précise : Ses voisins de chambre en avaient probablement marre de l’entendre chanter ses chansons enfantines de bon matin, et lui avait offert ce petit mp3 afin qu’il se taise un peu. Sauf que, dommage, ça n’était pas ça qui allait l’empêcher de chanter. Et encore plus dommage pour eux, avec les écouteurs plantés dans les oreilles et la musique à fond, il chantait encore plus fort. Triste retour des choses, car en plus, avec ce mp3, tous les matins, il chantait une bonne dizaine de chansons, ses préférées, des chansons d’enfance, celles qui exaspère et qu’à force de les entendre les gens commençaient à fredonner tellement ils l’avaient dans la tête. Et dans son mp3, ça ne plaisantait pas ! Surtout qu’il s’agissait de chansons françaises, alors autant dire que ça ne plaisait pas à tout le monde. Son répertoire allait de « Ainsi font font font » à « Ah, les crocodiles ! », qui était d’ailleurs une de ses chansons préférées. C’est à ce moment précis que cette musique se mit à jouer dans ses oreilles. Il ouvrit des yeux pleins d’étoiles et chanta encore plus fort :
-Ah ! Les cro, cro, cro, les cro, cro, cro, les crododiles ! Sur le bord…♫
Et il continuait, infatigable, à chanter, et à pleins poumons je vous prie, ces chansons qu’il aimait tant. Puis son mp3 s’arrêta soudainement. Il eut beau le secouer dans tous les sens, rien ne fonctionnait. Il comprit finalement qu’il s’agissait de ce fameux moment : Celui ou l’objet en question n’avait plus de batterie. Il regarda d’un air blasé le petit lecteur en marmonnant pour lui-même des mots comme « C’est pour ça que j’aime pô la techlonogie… » Puis son ventre lui rappela la prochaine étape de sa journée en faisant un énorme bruit qui résonna dans le couloir. Il rit légèrement puis s’exclama « C’est l’heure du…GATEAUUUU ! ». Et il se dirigea en trottinant vers la cuisine où le cuisinier lui donna ce fameux gâteau avec un grand sourire. Comment Lolly avait-il réussit à se procurer un gâteau via LE cuisinier de la Wammy’s house, vous voulez-le savoir ? Le petit blond avait tout simplement, encore une fois, usé de son charme. Au début, il avait juste demandé au cuisinier s’il pouvait lui donner un biscuit, et au fur et à mesure, le cuisinier s’était mis, spontanément, à lui faire un gâteau, et cela au minimum une fois par semaine. Le petit garçon remonta vers sa chambre, le sourire aux lèvres, et, se léchant les babines, il observa attentivement le gâteau. Une fraise trônait au milieu, le dessus était recouvert de coulis de fraise, et l’intérieur semblait être constitué essentiellement de Vanille pilée. Le cuisinier avait pris soin de découper le gâteau préalablement. Il se frotta les mains. Niah ! Tout ça pour luiii ! Il commença à prendre une part puis s’apprêta à l’engloutir, mais il s’arrêta au dernier moment, en repensant à tous les cadeaux que ses amis lui avaient fait depuis qu’il était arrivé ici. Non… Non, c’était décidé ! Pour une fois, il allait...Partager ! Il prit six assiettes en carton spéciales fêtes et déposa chacune des parts dans chacune des assiettes. C’était tout vu. Il savait déjà à qui il allait les donner. Des étoiles pleins les yeux, il déposa une part sur la table de nuit de son colocataire, Angel. Il était probablement parti prendre sa douche. Lolly sourit, il allait être content à son retour ! Puis il s’empara d’une assiette, et sortit de sa chambre, regardant de chaque côté dans le couloir, méfiant. Il fallait se faire discret ! Sinon, on allait lui voler son gâteau ! Il partit en trottinant vers le parc. Au loin, sur un banc, il vit Lie. Comme d’habitude, entrain de dormir. Lolly soupira en prenant un air d’adulte, puis le réveilla pour lui offrir la part avec un grand sourire. Ensuite, il se dirigea vers sa chambre, et fut rassuré lorsqu’il vit que son gâteau n’avait pas bougé. Ce qui avait bougé, c’était la part de gâteau pour Angel, car il était revenu et à présent mangeait sa part de gâteau. Lolly lui fit un grand sourire puis se remit en route avec deux autres parts. D’abord, la chambre de Taz. Luckyy ! Il s’y trouvait. Il lui donna sa part, et repartit en gambadant. Il pria pour que Berry soit dans sa chambre, et il eut de nouveau de la chance. Il lui donna sa part avec un grand sourire. Fantastique journée ! Il lui restait maintenant deux parts, dont une qui était pour lui, évidemment. Mais il voulait la manger avec une personne en particulier : Arpège. Il avait distribué des parts à toutes les personnes les plus importantes pour lui. Angel, son grand frère. Lie, son meilleur ami. Taz, son Gummy Bear, et Berry, sa maman. Restait Arpège, sa grande sœur. C’était avec elle, la dernière fois qu’il avait mangé un gâteau à la fraise. C’était à « Cupcakes & Co », à Winchester. Et c’était merveilleusement bon. C’était elle qui lui avait conseillé de prendre ce mini gâteau. Il était loin d’avoir regretté puisqu’il en avait repris trois fois. Sauf que la chance semblait l’avoir quitté car il ne trouvait Arpège nulle part. Ni dans sa chambre, ni dans le parc, nulle part. Dépité, il partit vers la Common Room, s’y assit et installa son lapin rose en face de lui, avec l’assiette contenant les deux parts entre eux. Lolly fit la moue. « Vas-y, Fluffy. Je te donne ma part, je sais que t’en meurs d’envie… Quoi ? T’en veux pas ? Oh…Bah moi non plus. » Il se mit en tailleur et s’accouda sur son genou, écoutant le « tic tac » de l’horloge qui s’écoulait lentement. Puis soudainement, il entendit des pas. Mais il ne s’agissait pas de tous les pas qu’il avait entendu depuis qu’il était arrivé ici. Non, il s’agissait de pas qu’il connaissait bien. Vraiment bien. On dit que plus on connaît une personne, puis on arrive à reconnaître qu’il s’agit bien de cette personne quand celle-ci est dans les parages. Le blond se tourna doucement vers la porte, une lueur d’espoir dans les yeux, prenant Fluffy dans ses bras au passage. Un temps de silence s’écoula, puis soudain la porte s’ouvrit dans un claquement, grâce au fantastique coup de pied d’une jeune fille aux cheveux noirs. Une jeune fille rayonnante. Sa façon de s’habiller, son visage, sa voix, tout, il la reconnaitrait entre mille. Un grand sourire se dessina sur le visage de Lolly, et il se leva afin de lui faire un câlin.
-Arpy-chan ! Tu sais pas quoi, je savais que c’était toi ! Je t’ai reconnue ! Héhé !
Il la serra dans ses bras, puis son sourire se fit plus accentué encore. Il allait pouvoir déguster avec Arpège ce fameux gâteau. Avec sa grande sœur. Il en brûlait d’envie à l’avance. Il la prit par la main et lui montra le gâteau, en rigolant. Il rayonnait littéralement.
-Je voulais manger ma part avec toi !
Dans son euphorie, il n’avait pas encore remarqué ce que la jeune fille tenait en main. Il s’assit en rigolant, et priait pour que le gâteau soit bon. Mais il faisait confiance à son cuisinier favori, il ne s’agissait pas de n’importe qui tout de même. Et puis, il savait que ce gâteau était bon, c’était un pressentiment. Comme le pressentiment que sa grande sœur allait arriver. Aujourd’hui, il sentait que tous ses pressentiments allaient s’avérer justes.
Arpège
Feuille de personnage Wammy’s: H / A Double Compte: Screen, Jesse Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Re: Where is Lolly ? I've got a present for him ! Mer 28 Oct - 16:23
{ I like cookies, yes, I do I like cookies too ! } { I like chocolate. I like coffee }
Le Common Room était relativement... pas plein. En effet, il y avait bien cette idiote de Night qui lisait tranquillement dans son coin. Aaah, celle-là, elle n'était jamais au bon endroit. En clair : sur son chemin. Il y avait une gamine et un jeune homme, qui jouaient au baby-foot, mais elle n'arriva pas à les identifier. Puis de toute façon, ce qu'elle en avait à faire... On pouvait aussi ajouter qu'un calme étrange régnait dans la salle. Même les deux zigotos du fond étaient silencieux. Enfin, cela, c'était pour deux secondes, évidemment. A peine eut-elle fait un pas dans la salle qu'une petite fusée blonde se rua sur elle. Les yeux d'Arpège s'écarquillèrent d'un seul coup. Son ukulélé avait cogné la porte. Son coeur s'accéléra immédiatement. Bordel de merde, elle n'avait pas prit ses médicaments pour sa respiration aujourd'hui. Ouf, l'instrument n'était pas abîmé. La guitariste manqua d'étouffer quand son petit frère la serra fort contre elle. Il fallait dire qu'elle n'avait pas une carrure de sportive... Lolly, son petit Lolly d'amour ! Aaah, elle savait qu'il se trouverait ici. Qu'il était rayonnant, toujours souriant. Une boule de bonheur. Comment ne pas aimer passer du temps en sa compagnie. Il était tellement mignon et adorable. Rien que sa bouille donnait envie de le prendre dans les bras. C'était le petite protégé d'Arpège. Interdiction formelle de lui faire du mal, elle était prête à tout pour le défendre. Et ça, tout le monde le savait. C'était peut être pour cela que le petite avait peu d'ennuis... En fait, elle ne savait pas trop. Mais ce qui était clair, c'est qu'elle l'aimait son petit frère. Voilà, c'était le frère qu'elle n'avait jamais eu, étant fille unique. La guitariste avait toujours souhaité avoir quelqu'un pour elle, un plus petit qu'elle. Eh bien, elle l'avait trouvé ! Le gamin déballa une série de mots à une vitesse record, avec son sourire habituel. Il prit Arpège par la main avec laquelle elle tenait le zèbre en peluche. Bon bon bon... Elle attendrait qu'il ai fini son monologue pour le lui offrir. Il lui montra de sa main toute fine une splendide part de gâteau rose. Ohh ! Qu'il était beau. Une petite fraise trônait sur la pointe, et un magnifique glaçage recouvrait le dessus. Quand même, venait de Lolly, c'était étrange qu'il n'y ai qu'une seule part. Baah, il devait être dans un de ses jours charitables ! Cet enfant était vraiment trop... trop. Il dit de son air si trognon qu'il comptait le partager avec elle. Arpège se mis en tailleur près du gâteau et posa ce qu'elle avait dans les mains. Elle ébouriffa la chevelure de Lolly et dit en se frottant les mimines :
« Dis-moi l'enfant, il a l'air trop good ton gâteaaaau ! Vanille et fraise, hein ? Rooh, coumon t'y es trop fort. J'admire, j'admire. Allez, garçon, prends vite un bout avant qu'j'le termine en mode trop rapide, hein ! »
Arpège explosa de rire et offrit un sourire affectueux à son petit frère. Il était splendide ce gosse, tout de même. Ce qu'elle était fière de prétendre au titre de grande-sœur ! Pendant quelques minutes, elle oublia la peluche qui était à sa droite. Elle prit avec son index un peu de glaçage et le porta à sa bouche. Elle ferma les yeux et lâcha un léger « Morteeel... ». Eh bien, il en avait des contactes Lolly. Réussir à amadouer le cuisinier pour qu'il lui fasse en fin de compte des gâteaux au moins une fois par semaine, c'était fort. Enfin, il n'était pas son petit frère pour rien ! Arpège s'en serait pris autrement. Voilà pourquoi elle admirait tant l'innocence de l'enfant. Ce dernier tenait fermement dans sa main Fluffy, son lapin rose. C'était toute une histoire d'amour, eux deux. Depuis quand s'aimaient-il ainsi ? Bonne question, certainement avant son arrivée à la Wammy's House. Parfois, Arpège se disait que le destin faisait sacrément bien les choses. Faire en sorte que ces deux orphelins aient un Q.I hors du commun pour qu'ils se retrouvent ensemble... ça, c'était une sacré chance. La musicienne n'aurait certainement pas tout vu dans sa vie si elle n'avait pas connu Lolly. C'était une personne qu'elle essayait de garder innocente... Sauf quand elle lui proposait de temps en temps qu'il voulait fumer une cigarette. Mais bon, il fallait bien lui faire son éducation, à ce gosse ! Soudain, elle repensa à la peluche qu'elle comptait lui offrir. Aprège s'empara du petit zèbre et lui tendit. Un sourire traversa son visage. Elle ajouta en plus du cadeau :
« Tiens, frangin ! J'espère il te plait. »
Bien sur qu'il lui plairait, enfin, il n'y avait pas de raisons qu'il lui déplaise ce petit zèbre si mignon. En attendant la réaction de son frère, Arpège faisait danser ses doigts dans l'air. La jeune femme offrait habituellement des peluches à Lolly. Enfin, au moins une fois tous les deux mois, ou tous les mois. Elle aimait voir le visage de l'enfant s'illuminer. C'était comme quand elle jouait de la guitare ou de n'importe quel instrument de musique. Des étoiles venaient dans ses yeux, et cela, Arpège adorait. D'un côté, la femme était tellement enchanteresse que les étoiles dans les yeux, elle connaissait ça par coeur. Surtout avec ses « Sextoys ». Mais bon, en présence de Lolly, elle ne pensait jamais à ce genre de chose, tellement l'innocence de l'enfant la touchait et l'envahissait. Bon, et si elle s'occupait de ce gâteau ?
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Sujet: Re: Where is Lolly ? I've got a present for him ! Jeu 29 Oct - 10:09
I want to eat this... Strawberry! Strawberry! STRAWBERRY!
La jeune fille s’assit en tailleur en face de lui, et Lolly installa son lapin rose sur ses genoux. Entre eux, toujours cette petite assiette de fête ou trônaient les deux dernières part du gâteau à la fraise et à la vanille. Ainsi que la petite fraise ronde, que Lolly avait gardée précieusement. Il la donnerait à sa grande sœur si elle la voulait. Mais tout de même, cette petite fraise…Il devait bien avouer qu’il avait très envie de la manger. En plus, elle était couverte d’une petite couche de glaçage sucré qui semblait être à croquer. Il lui sembla que la petite fraise était tout à coup la meilleure de toutes les fraises du monde et qu’il lui fallait donc absolument la manger. Il s’apprêta à s’en emparer mais fut coupé dans ses pensées par la jolie voix de sa grande sœur :
-Dis-moi l'enfant, il a l'air trop good ton gâteaaaau ! Vanille et fraise, hein ? Rooh, coumon t'y es trop fort. J'admire, j'admire. Allez, garçon, prends vite un bout avant qu'j'le termine en mode trop rapide, hein !
Arpège avait une façon de parler qui était propre à elle-même. Depuis que Lolly l’avait rencontrée, elle avait toujours parlé comme ça. Et, d’aussi loin qu’il s’en souvienne, il avait toujours compris ce qu’elle disait. Car de toute façon, avec sa grande sœur, qu’il y ait ou qu’il n’y ait pas de mots, ils se comprenaient quand même. C’était comme ça. Le lien que Lolly avait décidé d’appeler Arply. Ou Lopège, mais ça sonnait quand même beaucoup moins bien. Et puis, Arply, ça ressemblait à Arpège. Donc ça ne pouvait qu’être joli. Soudain il repensa à la dernière phrase de sa grande sœur. « Prends vite un bout » Un bout ? Une part, plutôt. Il rigola doucement. Elle était distraite, des fois, Arpy-chan. Il prit la part qui était surmontée d’une fraise et la tendit avec un grand sourire à sa grande sœur. Et, au moment où cette dernière allait l’attraper, il ne put s’empêcher de la faire revenir vers lui. Non, décidément, cette fraise l’attirait trop. S’il en mangeait un petit bout…Un tout pitit bout…Oui, il allait faire ça ! Voila ! Et il donnerait le reste à Arpège. Il prit la fraise dans sa main, l’eau lui montant à la bouche, et il en mordit un bout, puis finalement l’engloutit littéralement. Oups. Bon, bah, on y pouvait rien, hein… Elle avait « glissé » dans sa bouche, bizarrement…Il n’allait pas la recracher tout de même. Oh et qu’est-ce qu’elle était bonne, cette fraise ! Après avoir mangé la fraise, il engloutit le gâteau d’un seul coup. En une seule bouchée. Faut dire qu’il avait l’habitude. Un expert en goutage professionnel. Ou en engloutissage, ça dépendait comment on voyait les choses. La jeune fille, pendant ce temps, avait gouté à sa façon, et semblait apprécier aussi. Tant mieux ! Ce cuisinier était définitivement le meilleur cuisinier du monde. Enfin, il s’était promis que, quand il quitterait l’orphelinat, plus tard, il trouverait le meilleur cuisinier du monde et en ferait son chef personnel d’une façon ou d’une autre. Mais, en tout cas, des cuisiniers qu’il avait connu, celui de la Wammy’s House était quand même très doué. Il léchait goulument la vanille qu’il s’était mis de partout quand, soudainement, un objet attira son regard. Ou plutôt, une peluche. Celle qu’Arpège tenait dans ses mains.
-Tiens, frangin ! J'espère il te plait.
Il prit la peluche dans ses mains et fit un blocage ultime. Un zèbre. Un zèbre ! Non, une peluche de Zèbre. Mais pas n’importe laquelle, s’il vous plait ! Celle de la collection ultime de « Fool Toys », magasin extrême et très réputé. Depuis combien de temps il la cherchait, cette peluche ? Cela devait bien faire trois mois qu’il l’a voulait. Et trois mois qu’elle n’était plus en stock nulle part. Que ce soit sur internet ou à Winchester. Il était pourtant sur d’avoir fait tous les magasins de peluches des environs, tous les sites possibles et inimaginables du monde. Parce que ce n’était pas n’importe quelle peluche. C’était LA peluche. Celle où quand tu l’as-tu peux te dire que enfin ta vie de collectionneur a atteint son but ultime, celle du rang de Pelucheur d’Or ! Bon évidemment, il manquait à Lolly bien mille peluches pour battre Ricky Mallow, le plus grand Pelucheur du monde. Mais un jour, il allait le battre, et avec ce Zèbre, il était sur la bonne voix ! Et tout ça…Encore une fois…Grâce à Arpège. Elle avait tant fait pour lui, sa grande sœur. Et elle espérait que ça lui plaisait. Non, au fond, elle savait surement déjà, que ça allait lui plaire. Elle le connaissait par cœur, et il ne se rappelait pas lui avoir parlé de cette peluche, mais elle le connaissait tellement qu’il suffisait de le regarder pour savoir ce qui allait lui faire le plus plaisir. C’était ça, la magie qu’il y avait entre eux. Un sourire rayonnant se dessina sur le visage enfantin de Lolly, et il sauta de nouveau dans les bras de sa grande sœur :
-Bien sur qu'il me plaît ! Oh ! Comment…Comment t’as fais pour savoir ? Et pi pour le trouver ?! T’es vraiment une grande sœur esseptionnelle ! Je t’adore !
Puis il lui fit un bisou sur la joue, et de nouveau, un grand sourire illumina son visage. Vraiment, Arpège n’était pas n’importe qui. Elle était capable de capter, grâce à des antennes Lollyciennes invisibles, l’humeur de Lolly à trois kilomètres à la ronde ! Si, si, juré. Un jour, Lolly s’était fait frapper par des orphelins qui voulaient lui voler ses bonbons. Puisqu’il n’aimait pas pleurer devant tout le monde, il s’était caché dans les toilettes des garçons. Eh bien, figurez-vous qu’Arpège est venue l’y chercher, qu’elle l’a réconforté. Et elle a deviné, sans que Lolly ait dit quoi que ce soit, qui étaient les gens qui lui avaient fait mal. D’ailleurs, le petit blond se rappelle qu’elle était très énervée contre eux, et qu’elle était allée les voir. Depuis, Lolly ne les avait jamais revus. N’empêche, Arpège était venue dans les toilettes, des garçons qui plus est, alors que personne ne savait où Lolly se trouvait ! Alors voila, il y avait trois solutions : Ou Arpège n’était pas humaine, ou elle s’était trouvée là par hasard, ou elle avait des antennes Lollyciennes invisibles. Lolly aimait à croire à cette dernière solution. Pour en revenir à notre histoire, Lolly était persuadé qu’aujourd’hui encore, elle avait usé de ses antennes. D’ailleurs, il ne se gênait pas pour lui dire. Normal, il lui disait tout. Il bougea sa main au dessus de la tête de sa grande sœur afin d’essayer de toucher ses antennes invisibles.
-Y’a pas à dire, tes antennes Lollyciennes sont infaillibles ! Au fait, tu penses qu’on pourrait l’appeler comment ? Choisis pour moi, s’il te plaaaaait !
Il lui fit un grand sourire avec ces yeux bruns magnifiques et remplis d’étoiles. Le petit garnement savait parfaitement comment faire craquer sa grande sœur, car, si elle avait des antennes Lollyciennes, lui avait un détecteur Arpègien. Mais ça, c’est un secret qui reste entre vous et moi. Et Lolly bien sur.
Arpège
Feuille de personnage Wammy’s: H / A Double Compte: Screen, Jesse Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Re: Where is Lolly ? I've got a present for him ! Jeu 29 Oct - 21:45
{ And I love you so and I want you to know That I'll always be right here And I love to sing sweet songs to you Because you are so dear} { Cuppycake Song }
Quelque fractions de secondes après qu'elle ai prononcé sa première phrase, Arpège se rendit compte qu'il y avait deux parts et non une. Boaaah, pas très grave, le ridicule ça la connaissait de très près. Lolly lui tendit la part avec la grosse fraise au bout. Cela tombait bien, car la guitariste adorait manger le fruit quand il était bien mûr. Surtout s'il avait un peu de glaçage sur le dessus, ce qui la rendait encore plus appétissante. Vraiment un chic gosse ce petit. Ariel s'apprêtait à saisit sa part, quand Lolly la retira. La jeune fille leva un sourcil interrogateur. Qu'est ce qu'il était entrain de lui faire là ? Il n'allait tout de même pas manger la fraise ? Non, bien sur que non. Quoi que, c'était bien son genre de changer d'avis d'un seul coup, surtout pour de la nourriture, et encore au niveau de son gâteau. Comme Arpège s'en était doutée, l'enfant regarda le fruit avec des étoiles pleins les yeux, et l'engloutit. Et encore, c'était un bien faible mot. La part y passa aussi. Il la goba d'un seul coup. « Pas croyable c'te gosse » pensa Arpy, mais elle se contenta d'exploser de son rire franc. Tant pis pour la fraise... Quand elle tendit la peluche de zèbre à Loly, il se passa quelque chose d'assez étrange. Pas comme d'habitude. Non, d'habitude un sourire se dessinait automatiquement sur son visage, et il se jetait directement que la jeune femme pour la couvrir de baisers et de remerciements. Là... là c'était différent. Sur le visage de l'enfant, quelque chose passa comme une vague. Ses yeux devinrent vide. Ils ne fixaient plus que le petite zèbre. Sa bouche s'entrouvrit, et il semblait qu'il n'y avait plus aucune vie dans le petit corps de Lolly. Quoi ? Elle ne lui plaisait pas la petite peluche ? Impossible, elle était certaine qu'elle allait lui plaire ! Ils étaient connectés, impossible qu'elle ait fait une boulette. Non, c'était autre chose. Alors qu'Arpège commençait à se poser des questions sur l'état semi-comateux de son frère, ce dernier sembla reprendre vie d'un seul coup. Ses petits yeux châtains clairs se débloquèrent et se rivèrent directement sur la jeune femme. Cette dernière sourit en coin, tendit que le petit se rua sur elle en la remerciant. Il lui demanda comment elle avait fait pour savoir en ajoutant qu'elle était une grande soeur « esseptionnelle » et qu'il l'adorait. Comment elle avait fait ? Eh bien je vous l'ai déjà dit : Arpège et Lolly étaient connectés. Plus que deux amoureux, plus que ces oiseaux stupides, les Inséparables, plus que de vrais frères et sœurs (même des jumeaux !). Ils avaient CE truc en plus, ce truc qui les reliaient, ce truc qui faisaient qu'ils s'aimaient énormément. Ce que c'était ? Alors ça, personne ne pouvait le savoir, pas même la jeune femme. Mais ce bout de chou, elle le connaissait par coeur. Elle savait ce qui lui plaisait, sans exceptions. Jamais elle ne s'était trompée sur quoi que cela soit concernant le petit.
« Y’a pas à dire, tes antennes Lollyciennes sont infaillibles ! Au fait, tu penses qu’on pourrait l’appeler comment ? Choisis pour moi, s’il te plaaaaait ! »
Des quoi ? Antennes Lollyciennes ? Il était vraiment trop fort ce gamin ! Lui aussi avait son langage bien à lui, mais Arpège arrivait à le comprendre sans le moindre problème. D'un côté, ce n'était pas très difficile, puisqu'ils étaient liés. Bien sur qu'elle avait des antennes Lollyciennes. Elle savait à chaque instant de la journée ce qu'il faisait. Un peu exagéré ? Du tout ! Un jour, le garçon s'était fait taper par des débiles mentaux qui voulaient tout simplement ses bonbons. Radins comme il l'était, Lolly n'avait pas voulu leur en donner et les garçons l'avaient frappé. Arpège avait senti que quelque chose n'allait pas. Elle avait arrêté sa discussion avec Den au milieu d'une phrase (elle lui faisait un monologue sur le nouvel album de Paramore) et avait couru vers la chambre de son petit frère. S'il n'était pas là, il était peut être dans les toilettes des garçons. Elle n'avait pas hésité une seconde à rentrer. De toute manière, la moitié des garçons de la Wammy's House elle les avait vu à poils, donc bon... Arpège avait trouvé Lolly en boule, entrain de pleurer. Son coeur avait fait un bond. Elle l'avait prit dans ses bras et lui avait chanté une chanson en lui caressant ses cheveux aussi blonds que doux. Elle avait tenté de le convaincre pour qu'il aille prendre sa revanche en s'armant d'une batte de base-ball. En vain. Alors la jeune femme s'était levée, déterminée, et était allée les voir. Ce qu'elle avait fait ? Oh, rien de plus que ce qu'elle avait conseillé à Lolly. Et étrangement, ils n'avaient plus jamais approché le garçonnet de plus d'une dizaine de mètres.
« Pfiou... Un nom ? Boaaaahh... »
Voilà, elle le savait qu'il allait lui demander. Le petite « s'il te plait » de la fin la fit craquer. Elle fondait littéralement quand le garçonnet lui faisait ces petits yeux. Arpège déposa un bisou sur la joue de Lolly. La jeune femme entendit le bruit de la porte derrière elle. Night était sortie. Taaaaant mieux, l'atmosphère se détendait d'autant plus. Et puis ça faisait en moins dans les parages une petite idiote qui troublaient le bonheur ambulant que dégageaient le frère et la soeur. Arpège fit mine de réfléchir. En fait, elle réfléchissait réellement. Elle n'en avait aucune idée de comment elle allait l'appeler ce petit zèbre. Mais elle voulait vraiment aider Lolly à trouver. Et puis, cela avait l'air de vraiment lui faire plaisir que se soit elle qui le nomme. La guitariste fit danser ses doigts dans l'air, en soupira longuement. Son cerveau ne lui donnait aucune idée. Commença alors une liste interminable de noms plus stupides les une que les autres qui défilèrent dans sa tête. Des fois elle se relevait en criant « JOURNAL ! Euuuh, nan, trop pourrave. ». Oooh, il lui posait une colle l'enfant. Arpège commença à regarder autour d'elle, comme si cela allait l'aider dans la quête d'un nom pour le petit zèbre adorable.
« Gâteaaaau... Gâtuku... Ukuleleau... Piauku... Piateaaauuu... Haaaar... Harpeau ? Berk. Alors attends ! Tatô ? Naaan ! Putain de caca de boudin, pourquoi j'trouve pas ? Bon, cette fois c'est là bonne. On va dire... Bon, partons du principe qu'c'est un mec. Zeeeeb... »
Soudain, ses yeux se mirent à briller. Elle venait à nouveau de regarder son Ukulélé, mais de profil. Voilà, elle le tenait ce fichu nom !
« Eclisse ! Ben bordel, l'enfant, tu m'auras fait travailler ma tête ! »
Arpège était très fière d'elle. Vous vous demandez certainement ce qu'est l'éclisse dans un ukulélé. Prenez l'instrument et regardez le à plat. Eh bien il s'agit de la bordure. Le profil, si vous préférez. En tout cas, la jeune femme était contente de sa trouvaille. C'était mieux que « Chaussette », comme celui de la dernière fois. En plus, cela avait un rapport avec la musique, alors c'était le must du must. Si Arpège avait pensé à ce nom, c'était parce que son ukulélé était blanc et noir, comme la peluche. Elle ébouriffa les cheveux de Lolly et lui déposa un baiser affectueux sur le crâne. Le frère et la soeur avaient l'habitude de se caliner et de se faire des petits bisous, ce qui renforçaient encore plus le lien qui les unissait.
Invité
Sujet: Re: Where is Lolly ? I've got a present for him ! Lun 2 Nov - 18:37
What is it? And that? And this?
Sur ces mots, Lolly remua le nez puis de nouveau, son fameux sourire vint orner son visage enfantin. En ce qui concernait Arpège, elle semblait être rentrée dans une intense réflexion. Le petit garçon quand à lui, gardait son éternel sourire, imperturbable. Même si une très forte envie était entrain de monter en lui. Celle de crier « Cerveau en éruption ! » Mais il ne devait pas, et il secoua la tête de gauche à droite pour réprimer son envie. Puis voyant qu’elle se plongeait de plus en plus dans ses pensées, Lolly songea à l’aider. Du moins, d’essayer. Enfin, de l’aider de sa façon. Il bougea soudainement ses mains en faisant des vagues afin de lui envoyer des bonnes ondes. Bah oui, des ondes de réflexion, quoi. Il continuait à bouger en faisant une danse des mains qui semblait plutôt bizarre quand soudain il fut interrompu par Arpège qui se leva et s’écria « JOURNAL ! » Lolly fut surpris et s’arrêta dans sa danse, les mains en l’air, comme bloqué. Car il fallait savoir une chose ! La danse des ondes ne devait être vue par la personne visée sous aucun prétexte, car dans ce cas elle s’avérerait inefficace. Lolly se stoppa, en stress. Si ça se trouvait, si elle avait trouvé ce nom, c’était pour la simple raison qu’elle l’avait vue ! Que faire...« Euuuh, nan, trop pourrave. » Sur ces mots la jeune fille se rassit. Le petit blond en tomba en arrière, quelques secondes, le temps de retrouver ses esprits, puis il se rassit, et prenant un air sérieux, reprit sa danse d’encouragement. Au moins, son petit zèbre ne s’appellerait pas Journal. Arpège continua de réfléchir en marmonnant des noms plus bizarres et plus improbables les uns que les autres, puis soudain eut une illumination. Evidemment, pile quand Lolly avait finit de lui envoyer des ondes de réflexion, cela allait de soit.
« Eclisse ! Ben bordel, l'enfant, tu m'auras fait travailler ma tête ! »
Sur ces mots, elle ébouriffa Lolly et lui fit un bisou. Lolly fit un grand sourire, très content de ce nouveau nom. Puis il lui sauta dans les bras avec un grand « Merciii Arpy-chan ! » et commença à courir dans toute la pièce en faisant l’avion pour exprimer sa joie. Il s’arrêta même devant un orphelin qui lisait afin de lui dire quelque chose comme « Vous avez vu ? Eclisse ! Hi hi ! » Puis il se remit à courir, serrant dans ses bras et tournoyant avec son nouveau compagnon. Ah ! Il était heureux d’avoir aidé sa grande sœur à trouver ce prénom grâce à ses ondes de réflexion. Bon, évidemment, plus de quatre vingt pourcent du travail avait été fournit par Arpège. Normal, il ne s’agissait pas de sa sœur pour rien. Il regarda son petit zèbre. Eclisse. C’était si mignon, si joli, si génial, si…Si quoi ? Ah oui, c’était quoi, au fait ? Il s’arrêta. Puis des étoiles vinrent remplir ses yeux, et il se tourna vers sa grande sœur. Chaque fois que c’était Arpège qui donnait un prénom à une de ses peluches, il apprenait de nouvelles choses. Il adorait ça. Il se jeta de nouveau dans ses bras, ivre d’apprendre encore et encore. Lorsqu'il était avec elle, il aimait lui poster des questions sur tout et rien. Qu'est-ce que c'est que ça? Et ça? Et ceci? Et cela? Héhé, il était, comme qui dirait, un spécialiste des questions.
-Dis, dis, dis ! Arpy-chaan ! C’est quoi, une éclisse ? Hm…Ou un éclisse ?
Il fit un grand sourire et se colla contre Arpège. Puis il lui fit un bisou, afin de la remercier de nouveau. Sa grande sœur était la meilleure sœur du monde, vraiment. La plus jolie, la plus intelligente, la plus grande musicienne, aussi. Mui, elle était parfaite. Il se mit à réfléchir soudainement…Pourquoi…Comment se faisait-il qu’ils se ressemblaient autant de caractère, mais absolument pas au niveau du physique ? Il leva soudainement un index au ciel. Il avait trouvé ! La seule solution possible, était, que… A leur naissance, on les avait séparés puis ils avaient chacun subit une détractation physique afin que jamais on ne sache qu’ils étaient frère et sœur ! Ignoble chose, on les avait envoyés sur la planète mars et puis ils avaient du passer contre leur gré cette expérience humaine. Ensuite, les martiens les avaient séparés sur terre, afin qu’ils grandissent dans l’ignorance ! Lolly sourit, fier de sa conclusion. Définitivement, c’était la seule solution possible. Il regarda de nouveau sa grande sœur, et lui fit un doux sourire. De toute façon, jamais il ne laisserait ces stupides martiens les séparer de nouveau.
Arpège
Feuille de personnage Wammy’s: H / A Double Compte: Screen, Jesse Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Re: Where is Lolly ? I've got a present for him ! Lun 2 Nov - 22:47
{ Twinkle, twinkle, little star. How I wonder what you are ! } { Twinkle, little star }
Arpège vit la petite fusée blonde se ruer sur elle. Elle étouffa un petit son de surprise et sourit. Il était adorable, Lolly. C’était certainement une manie de faire des câlins à tous ceux qu’il aimait. En effet, il était peut être, et même sûrement, la personne la plus câline que la jeune femme connaissait. Etant plutôt possessive, il fallait avouer qu’elle était de temps à autre jalouse. De qui ? De quoi ? vous demanderez vous. Eh bien, pour commencer de cet Angel, qui partageait la chambre de l’enfant. Elle aurait tout donné pour passer encore plus de temps avec son frère. Passer ses soirées à jouer avec le petit était un de ses plus grands rêves. Peut être des gens enviaient-ils la complicité qu’il y avait entre eux, comme Arpège jalousait très secrètement la relation amicale qu’entretenait Angel et Lolly. Mais bien sur, tout cela, son frère ne pouvait le soupçonner car c’était le jardin secret de la jeune femme. Sil y avait une chose qui embêterait l’enfant c’était bien que sa chère « Arpy-Chan » jalouse Angel. Ensuite, quand l’enfant jouait avec une autre personne d’à peu près le même âge que la musicienne. Cela la retournait, elle avait l’impression d’être abandonnée par son petit frère, ce bonhomme qu’elle aimait plus que toit. Elle chassa ces mauvaises pensées de son esprit. Comment pouvait-elle songer une telle chose ? Tout de même, elle avait une place privilégier pour Lolly. Elle était sa grande sœur, oh ! Et puis, jamais de sa vie Arpège n’aurait pu douter de l’amour qu’il lui portait. Pendant une seconde, elle eu honte d’avoir pensé à tout cela. Elle secoua brièvement la tête. Lolly se lova dans les bras d’Arpège et la remercia, son sourire si sublimissime aux lèvres. Elle caressa son petit visage. Qu’il était beau, bordel, cet enfant. Ses cheveux blonds étaient pratiquement tout le temps soyeux. Ils encadraient son visage, qui arborait une peau claire. Ses joues étaient légèrement rosées, ce qui le rendait d’autant plus à croquer. Le seul point commun qu’avaient le frère et la sœur était qu’ils avaient tous deux de grands yeux. Alors que ceux d’Arpège étaient gris, ceux de Lolly étaient d’un marron clair adorable. Son petit nez donnait envie d’être chipé, et un sourire enfantin était constamment accroché à sa petite tête. Il n’était, certes, pas grand, mais Arpy savait qu’il allait grandir et devenir un beau jeune homme. A cette pensée, elle se crispa. Non, en fait, il allait rester petit, c’était mieux. Il mettait souvent du rose, ce qui, en soi, lui allait plutôt bien. Héhé, quand même, il avait du goût ce petit bonhomme ! Sans compter que cela allait à ravir avec Fluffy, son lapin rose qu’il trimballait partout.
Lolly se leva et fit l’avion dans le Common Room. Arpège explosa de rire en voyant le petit agir de la sorte. Ils se ressemblaient vraiment, caractériellement. Ils avaient en commun leurs réactions improbables. Qui aurait pu deviner que le blondinet allait faire l’avion pour exprimer sa joie ? Personne, à part sa grande sœur, éventuellement. Quoi que, là, elle ne s’y attendait pas. Ils se connaissaient par cœur, mais le plus drôle dans leur relation fraternelle était quand l’un surprenait l’autre. Voilà, ça c’était le must. Quand on croit connaître très bien quelqu’un et d’un seul coup, il vous sort quelque chose qui vous laisser sur le cul. Lolly et Arpège étaient capables du pire comme du meilleur pour surprendre l’autre. La musicienne le regarda se pencher vers un orphelin qui lisait en lui montrant la zèbre. Il fallait dire qu’Eclisse, c’était plutôt peu commun comme nom, encore moins pour une peluche. Mais bon, cela plaisait au bout de chou, donc c’était parfait. Arpège vivait pour trois chose : le sexe, la musique et Lolly. Elle aurait tout fait pour le rendre heureux. Elle avait très bien conscience que tous dans la Wammy’s House étaient brisés, mise à part cette folle d’Aphrodite, peut être. Ils avaient tous perdus leur famille. La plupart avaient certainement vu leurs proches mourir sous leurs yeux. Orphelins, on leur avait balancé qu’ils étaient plus intelligents que la moyenne et on les avait envoyé dans un pensionnat où vivaient un tas de psychopathes prêts à tout pour devenir L. Arpège ne pouvait nier que son frère, cette boule de bonheur, en faisait partie. Il n’avait pas toujours été Lolly, c’était évident. Même Arpy avait été Ariel, un jour. La simple idée que le bonhomme avait souffert dans sa vie la faisait frissonner. Elle ne voulait que le bonheur de l’enfant. Qu’avait-il vu ? Qu’avait-il vécu ? Cette question pouvait se poser pour chacun des orphelins de la Wammy’s House. Le passé voilé, ils n’avaient en aucun cas le droit de révéler leur nom, obligés de se faire surnommer par des pseudonymes.
Lolly se jeta à nouveau dans les bras de sa sœur, des étoiles emplissant ses grands yeux châtains. Arpège fondait dès qu’il faisait ça, et encore plus quand il lui déposait des petits bisous sur les joues. Pour sa part, la jeune femme adorait par-dessus tout embrasser les mains de l’enfant. Elles étaient si petites, si douces... Si mignonnes, aussi ! Eh oui, on peur dire de mains qu’elles sont mignonnes. D’ailleurs, elle saisit la mimine droite de l’enfant –étant donné que l’autre tenait le zèbre- et la porta à ses lèvres. Ariel écouta la question de son frère. Ce qu’était une Eclisse ? Oui, elle en avait des idées, elle. Et puis, à chaque fois, elle devait expliquer au petit de quoi il s’agissait. Elle adorait faire ça. Pourquoi ? Peut être parce qu’elle se sentait intelligente dans ces moments, qui sait. Une fois, elle avait eu l’excellente lubie de nommer une tortue multicolore qu’elle lui avait offerte Utérus, car sa bouche était ouverte et ressemblait à… enfin bref. A la base, elle avait dit cela pour plaisanter, mais l’enfant avait adoré. Il avait explosé de joie, puis, finalement, il était venu lui demander ce que signifiait « Utérus ». Elle s’était retrouvée bien embêtée, puis avait simplement dit que, pour l’instant, cela ne voulait rien dire. Cela n’avait pas été faute de rajouter « pour l’instant ». Et puis, dans la tête d’Arpège, il ne saurait jamais ce que signifiait le nom de sa petite tortue. Elle s’empara de son ukulélé et montra le côté de ce dernier, et dit en passant son doigt dessus :
« T’vois, c’est ça. Pis on dit UNE éclisse. T’peux en trouver sur pleins d’instruments à cordes. Geeeenre… Violons, grattes sèches, uke’s. Vala, tu t’coucheras un peu moins con ce soir ! »
La musicienne ricana et passa sa main dans les cheveux du petit. Elle ne se privait pas pour être vulgaire devant Lolly. Elle n’allait tout de même pas changer son vocabulaire spécialement pour lui. Depuis qu’elle était toute petite, elle était grossière. Élevée dans un cirque, elle en avait entendu des jurons. Et dans toutes les langues ! Arpège avait un dictionnaire de gros mots plutôt bien rempli. Et puis, tant qu’à faire, pourquoi ne pas fournir celui de son frère pendant qu’il y était. Lui qui avait un caractère bien trempé, une petite insulte bien placé et il pouvait détruire quelqu’un mentalement. Oui, la jeune femme apprenait à Lolly le pouvoir des mots. Il était puissant, et le frère d’Arpège se devait de la maîtriser. Soudain, la musicienne se releva et saisit son ukulélé. Elle dit avec excitation :
« Viens, viens, viens ! On compose une chanson ! Go gosse, trouve des paroles ! »
Arpège adorait cela, composer. Alors en plus avec Lolly, c’était le must du must. Des étoiles brillaient dans ses yeux. Ils allaient vraiment s’éclater. Héhé, cela allait promettre.
Invité
Sujet: Re: Where is Lolly ? I've got a present for him ! Mer 4 Nov - 18:50
Fairy Berry Queen Arpège Demon End Elf Angel
La jeune fille prit son ukulélé en main. Lolly s’approcha, intrigué, remuant du museau. Arpège glissa son doigt sur le côté de son instrument afin de lui montrer et lui expliqua que c’était ça, une éclisse. Qu’on en trouvait sur toutes sortes d’instruments à cordes. Lolly écoutait d’une oreille très attentive en hochant légèrement la tête, assimilant des connaissances. C’était une des choses qu’il aimait le plus faire, et c’était la raison pour laquelle il mettait tout en œuvre pour être très fort en cours ! D’ailleurs, il espérait secrètement pouvoir entrer un jour dans la classe 1. Enfin, pour le moment, être dans la classe 2 était quand même sa meilleure place, puisque la plupart de ses amis s’y trouvaient, et surtout, Arpège s’y trouvait. Il sourit et remercia la jeune fille. Quand à cette dernière, elle glissa amicalement sa douce main dans les cheveux blonds de Lolly, puis s’exclama soudainement :
-Viens, viens, viens ! On compose une chanson ! Go gosse, trouve des paroles !
Lolly se stoppa, soudainement. Une…Une chanson. Une chanson ?! Lui, trouver une chanson ?! Ses yeux s’illuminèrent. Mais…Avait-il seulement assez de class’attitude pour trouver une chanson ? Hmm…Il se frotta doucement le menton, l’air de réfléchir. Une chanson…Une chanson…Une chanson…Non, décidément…Une chanson, c’était quelque chose de bien trop dur pour lui. Un petit air triste passa sur son visage. Il n’était décidément pas capable d’une chose pareille…Lui, tout ce qu’il savait faire, c’était chanter, danser, jouer…Rire. Inventer…Inventer ? Les seules choses qu’il savait inventer se résumaient à des délires farfelus dignes de lui-même. Lorsqu’il se transformait en Lolly Bond, par exemple, ou en Lolly Holmes. Là, il savait inventer des histoires. Des histoires ! Voila, ce qu’il savait inventer ! Des histoires ! Il retrouva soudainement ses yeux décidé, puis prenant les mains d’Arpège, s’approcha d’elle, les yeux illuminés « Je sais ! Héhé ». Il lui fit un bisou et se mit debout, l’air très sérieux. Cette chanson, il n’allait pas la chanter. Il allait la raconter. Mais finalement, elle deviendrait chanson tout de même. Il réfléchit quelques secondes, la main sur le menton, le temps de placer dans son esprit quelques noms, quelques endroits, quelques évènements magiques. Il s’éclaircit la gorge, puis prit sa respiration :
-Il était une fois une reine magnifique du nom de Arpège, qui vivait dans un pays paisible, et qui y faisait régner la paix grâce à sa peluche magique, Fluffy. Or, un jour, un méchant démon dénommé End, qui voulait prendre le pouvoir, vola la peluche magique. Le pays sombra alors dans la terreur et le désespoir. Malgré la grosse récompense que la reine offrait, personne n’avait le courage d’aller jusqu’au château des ténèbres où vivait le démon End pour l’affronter. C’est alors que, pendant ce temps, dans une des contrées du royaume, vivait un pauvre petit garçon du nom de Lolly, qui demeurait seul depuis toujours. Un jour, une fée venant du pays des enchanteresses lui apparut. Cette fée s’appelait Berry et lui dit ces mots « Si tu parviens à retrouver la peluche magique de la reine, alors non seulement tu trouveras richesse et gloire, mais tu trouveras aussi quelque chose que tu as perdu depuis longtemps ». Le petit garçon, sans hésiter, rempli de courage, se mit en quête de l’objet en question avec la fée Berry, s’aventurant vers les terres du méchant démon. Sur le chemin, un elfe du nom de Angel l’avertit, il n’arriverait pas à vaincre le démon End seul. Aussi, Lolly proposa à l’Elfe Angel de les accompagner, ce qu’il accepta avec joie. Arrivés devant le château des ténèbres, Lolly demanda au démon de ce rendre, mais, évidemment, il refusa. Ils se battirent alors avec toute la force qu’ils possédaient, jusqu’à épuisement. Et, alors que le démon End avait été distrait par l’Elfe Angel, le petit garçon s’apprêta à lui porter un dernier coup, mais l’Elfe s’interposa en lui disant ces mots « Regarde le démon End. Il s’est repentit. Son regard est désormais dénué de haine. » Et en effet, sur le visage du démon apparut un sourire très doux. Le petit garçon sourit à son tour. La force de l’amitié avait vaincu. End lui rendit la peluche en s’excusant, et le petit garçon s’apprêta à repartir, quand il s’aperçut que l’elfe Angel n’était plus avec eux. La fée Berry lui sourit : « Il a décidé de rester. Il a dit qu’il fallait quelqu’un pour veiller à ce qu’il ne redevienne pas mauvais, à présent. » Lolly sourit à son tour. C’était une sage décision. Ils se mirent alors en route pour le château de la reine, où la fée et le petit garçon furent accueillis en triomphe. Puis, lorsque le petit garçon s’approcha de la reine pour lui rendre sa peluche, il lui fit un doux sourire, et des larmes se mirent à couler le long des joues de la reine Arpège. Elle avait reconnut dans son sourire son petit frère, qu’elle avait perdu depuis bien longtemps. Elle le prit dans ses bras, et le couronna prince. La fée Berry rentra chez elle, satisfaite, et la paix revint dans tout le pays, où tous vécurent tous deux heureux jusqu’à la fin des temps. En effet, la fée Berry avait raison. Lolly avait non seulement trouvé richesse et gloire, mais aussi la famille qu’il avait perdue et dont il rêvait depuis bien longtemps.
Lolly raconta toute son histoire en faisant des grands gestes, des mimes, tantôt en souriant, tantôt en s’attristant. Puis il s’arrêta et soudainement fit un grand sourire à Arpège et s’écria « FINNN ! » en levant les bras en l’air et en rigolant. Puis il s’arrêta dans son élan. Finalement il se demandait si ce genre d’histoire pouvait se faire en chanson. Il fit la moue.
-Hééé, Arpy-chan, ça va être dur de faire une chanson sur ça, tu vas faire d’autres paroles ?
Il fit un sourire. Qu’importe, si elle n’y arrivait pas. Lui-même se sentait emplit d’une joie certaine d’avoir raconté cette histoire. En fait, il avait l’habitude. Cette histoire, il l’avait déjà raconté trois fois. A ses peluches, et puis Angel avait du l’entendre aussi, quand il contait toutes ses histoires dans sa chambre. Raconter des contes, c’était une vraie passion. Il aurait pu le faire encore et encore. Mais le plus drôle, c’était de le faire avec des personnages de la réalité. Bien que tout ce qu’il disait n’était pas forcément vrai. Par exemple, il n’avait jamais vu End comme quelqu’un de méchant, non. Mais il avait vu, quand même, ce quelque chose, qui avait changé en lui, depuis qu’il était avec Angel. Et, ça l’avait mis sur la voie de cette histoire. Il regarda légèrement sur le côté, dans ses pensées, puis se tourna vers Arpège, pour lui sauter dans les bras et lui faire un bisou :
-Alooors, hé ! Héé ! C’était comment, dis ?
Ah, et il y avait la fin de l’histoire qu’il n’avait pas dit, parce qu’il ne pouvait pas non plus tout raconter. En ce qui concernait End et Angel, on ne les avait jamais revus, mais on savait qu’ensembles, ils ne pouvaient que bien s’amuser. Et dans ce château, avec Arpy, le petit garçon vécut heureux, durant tout le reste de sa vie. Il se souvint de ses parents, mais ils ne lui manquait pas. Parce qu’il avait grandit, et accepté cela. A présent, sa nouvelle famille lui convenait, mais cette fois, il comptait bien la garder.
[ Un grand merci à Nia pour son aide pour l'histoire =D Et désolée pour la présentation, y'a rien qui allait u___u]
Arpège
Feuille de personnage Wammy’s: H / A Double Compte: Screen, Jesse Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Re: Where is Lolly ? I've got a present for him ! Mar 1 Déc - 22:45
{ I love you, you love me We are happy family ! } { I love you }
La proposition d’Arpège sembla complètement décontenancer Lolly. Il avait l’air complètement perdue face aux paroles de sa grande sœur, et son regard était dans le vide. Ses petits sourcils blonds et lisses se froncèrent. Le pauvre ! Il était complètement torturé de l’intérieur. La musicienne ne pu s’empêcher d’avoir un petit sourire. Qu’il était beau, lorsqu’il réfléchissait.. Il était beau tout court, en fait. Arpège avait conscience que le Chocolat Ranger avait une imagination débordante. Le plus marrant, c’était quand il racontait ses histoires complètement farfelues. C’était à chaque fois adorable, mignon. Inventer une chanson, c’était la spécialité d’Arpège. Elle en composait de toute sorte, et dans tous les endroits de la Wammy’s House. La musique lui collait à la peau, la musique lui collait aux doigts, la musique lui collait à l’esprit. Âme et corps, tout en elle était possédée par les sons de ses instruments. Elle aimait partager sa passion avec son petit frère. Le plus étonnant, c’était qu’il aimait les chansons enfantines françaises. Et lorsqu’il chantait, cela la faisait voyager dans son pays natal. De temps à autres, il faisait du yahourt, abrégeant les mots, faisant mal les liaisons. C’était la jeune musicienne qui avait enseigné la signification des paroles au petit anglais blond. D’un seul coup, Lolly se leva, des étoiles dans les yeux. Il embrassa sa grande sœur et se racla la gorge. Arpège se redressa et entrouvrit la bouche, impatiente. Elle prit son ukulélé contre elle, et plaça bien ses doigts sur les cordes. Elle attendis un petit air mignon à la Lolly.
- Il était une fois une reine magnifique du nom de Arpège, qui vivait dans un pays paisible, et qui y faisait régner la paix grâce à sa peluche magique, Fluffy. Or, un jour, un méchant démon dénommé End, qui voulait prendre le pouvoir, vola la peluche magique. Le pays sombra alors dans la terreur et le désespoir. Malgré la grosse récompense que la reine offrait, personne n’avait le courage d’aller jusqu’au château des ténèbres où vivait le démon End pour l’affronter. C’est alors que, pendant ce temps, dans une des contrées du royaume, vivait un pauvre petit garçon du nom de Lolly, qui demeurait seul depuis toujours. Un jour, une fée venant du pays des enchanteresses lui apparut. Cette fée s’appelait Berry et lui dit ces mots « Si tu parviens à retrouver la peluche magique de la reine, alors non seulement tu trouveras richesse et gloire, mais tu trouveras aussi quelque chose que tu as perdu depuis longtemps ». Le petit garçon, sans hésiter, rempli de courage, se mit en quête de l’objet en question avec la fée Berry, s’aventurant vers les terres du méchant démon. Sur le chemin, un elfe du nom de Angel l’avertit, il n’arriverait pas à vaincre le démon End seul. Aussi, Lolly proposa à l’Elfe Angel de les accompagner, ce qu’il accepta avec joie. Arrivés devant le château des ténèbres, Lolly demanda au démon de ce rendre, mais, évidemment, il refusa. Ils se battirent alors avec toute la force qu’ils possédaient, jusqu’à épuisement. Et, alors que le démon End avait été distrait par l’Elfe Angel, le petit garçon s’apprêta à lui porter un dernier coup, mais l’Elfe s’interposa en lui disant ces mots « Regarde le démon End. Il s’est repentit. Son regard est désormais dénué de haine. » Et en effet, sur le visage du démon apparut un sourire très doux. Le petit garçon sourit à son tour. La force de l’amitié avait vaincu. End lui rendit la peluche en s’excusant, et le petit garçon s’apprêta à repartir, quand il s’aperçut que l’elfe Angel n’était plus avec eux. La fée Berry lui sourit : « Il a décidé de rester. Il a dit qu’il fallait quelqu’un pour veiller à ce qu’il ne redevienne pas mauvais, à présent. » Lolly sourit à son tour. C’était une sage décision. Ils se mirent alors en route pour le château de la reine, où la fée et le petit garçon furent accueillis en triomphe. Puis, lorsque le petit garçon s’approcha de la reine pour lui rendre sa peluche, il lui fit un doux sourire, et des larmes se mirent à couler le long des joues de la reine Arpège. Elle avait reconnut dans son sourire son petit frère, qu’elle avait perdu depuis bien longtemps. Elle le prit dans ses bras, et le couronna prince. La fée Berry rentra chez elle, satisfaite, et la paix revint dans tout le pays, où tous vécurent tous deux heureux jusqu’à la fin des temps. En effet, la fée Berry avait raison. Lolly avait non seulement trouvé richesse et gloire, mais aussi la famille qu’il avait perdue et dont il rêvait depuis bien longtemps.
La première réflexion interne d’Arpège fut « C’est moi ou il se fout de ma gueule ? » Mais elle ne dit rien. Elle écouta le compte du début à la fin. C’était léger, doux, mignon. Elle ne pensa même pas à faire une petite musique de fond avec son ukulélé. Non. Le cœur de la jeune femme se serra fortement. Famille. Qu’était-ce ? Personne, ici, n’en avait. Personne. Personne. Mis à part ceux qui avait un frère ou une sœur résidant ici. Comme Ghost ou Willow, ou encore Apple et Amour. C’était un sujet sensible, mais en fin de compte, tout le monde à la Wammy’s House se créait une famille : « Je te considère comme mon frère, et toi comme ma sœur ! Tu veux bien être ma maman ? ».. Tous avaient un petit espoir, tous se disaient qu’au fond, ils n’étaient pas si différents des autres. Mais comment se le persuader ? Ils étaient tous ici en quarantaine, isolés des autres enfants. On leur disait qu’ils avaient quelque chose de plus. Alors ils n’étaient pas normaux, c’était cela ? Comment pouvait-on bourrer le crâne d’enfants de ces paroles ? C’était horrible. Mais étant tous assez intelligent au moyen de leur Q.I, ils l’acceptaient. Enfin, tout dépendait des personnes, évidemment. L’histoire était réellement touchante, avec cette histoire de peluche magique. Fluffy était très important pour le petit garçon, ça allait de soi. Puis, les personnages incarnés par ses amis proches, c’était vraiment du Lolly tout craché ! Arpège regarda un instant l’enfant, perplexe. Il la pressait, voulant savoir si cela lui avait plu, si elle allait trouver des paroles, un air, une mélodie. Elle tourna tout doucement son regard vers Lolly, puis s’écria d’un coup :
« Il est FOU ! Ce gosse est fou ! Mais t’y es taré dans ta tête ma parole. Nan nan, j’dec, c’était trop. Franchement, où tu vas chercher tout ça. Ya un truc dans ta tête qu’ya pas chez les autres ! J’te jure, t’es juste ouf. Rooogh, je t’aaaime. »
Pris d’un élan d’amour et d’affection pour son frère, elle le serra contre elle, laissant son ukulélé de côté. Elle ébouriffa ses cheveux blonds et sourit. Puis, saisissant une des mains de Lolly pour jouer avec, elle ajouta :
« Pis euh, ben j’pense qu’il est mieux sans musique là. P’têtre une aut’ fois on en mettra. Nan mais là j’suis pas trop chaude. Pis elle m’a tellement émue ton histoire chéri.. Huhu. Le meilleur, t’es l’meilleur. »
Arpège plaça sa main libre devant sa bouche et bailla bruyamment. La fatigue commençait peu à peu à l’emporter. Sans compter que le gâteau l’avait bien gavé. Si elle n’avait pas été maquillée, ce qui n’arrivait jamais, elle se serait frotté les yeux avec convictions. Mais elle n’en fit rien. Elle déposa une petite bise sur le front de son frère et plongea son regard dans le sien en souriant.
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Sujet: Re: Where is Lolly ? I've got a present for him ! Sam 26 Déc - 23:01
Lalala...Sleep ♫
Il tenait la main d’Arpège, attendant une réponse, impatient. Mais…Il y eut un instant de silence. Un instant où un certain stress commença à monter en Lolly. Puis il eut soudain une révélation. Enfin, une révélation négative. Si ça se trouvait, elle n’avait pas aimé ! Ah…Que faire… ? Que faiiireee ?! Torturé par la pression, il serra très fort la main de sa grande sœur au point qu’il aurait pu lui faire mal si sa force dépassait celle d’un enfant de cinq ans. Mais ça n’était pas le cas. Arpège se retourna au ralentit –comme dans un film !- vers le petit garçon, un air perplexe sur le visage. Lolly fit un grand sourire qui devait faire très faux, et soudain fut surpris par un changement radical de la part d’Arpège qui explosa. Elle s’écria dans le langage « Arpègien » qu’elle aimait son histoire, et qu’elle l’aimait lui. Lolly était ravi. Cette fois il fit un vrai et grand sourire digne de lui-même, et la jeune fille lui ébouriffa affectueusement les cheveux. Il était bête, des fois. Il connaissait très bien Arpège, et jamais elle ne dirait du mal de ce qu’il pouvait faire ou dire, sauf s’il s’agissait de quelque chose de vraiment mauvais. Pensif, Lolly regardait dans le vague : Quelle grande sœur géniale ! Puis il observa les jolis traits de sa grande sœur en souriant. Tout à coup, elle bailla un grand coup. Immédiatement, Lolly se remis sur ses deux petites jambes, et leva les bras en l’air :
-Arpy-chan ! T’as sommeil… Faut faire la sieste !
Sur ces mots, il se mit à courir dans toute la pièce à la recherche d’éléments de siestage. Néanmoins, la Common room n’était pas vraiment l’endroit rêvé pour faire la sieste, puisqu’il s’agissait à la base d’un endroit…Pour jouer. Malgré sa motivation, Lolly s’en aperçut vite, et il se stoppa, faisant mine de réfléchir. La harpe ou le piano n’allaient pas vraiment être confortables, pour dormir…Hm…Les jeux de société non plus. Bon ! Tant pis, il était décidé ! Il s’approcha des fenêtres et ferma les grands rideaux. Heureusement, le soleil n’était pas de la partie, ce jour-là, et, une fois les rideaux fermés, il faisait plutôt sombre. Fier de lui, le petit garçon revint en tournoyant vers Arpège et tapa dans ses mains, un sourire sur les lèvres :
-Bonne nuit !
Sur ces mots, il se laissa littéralement tomber sur le dos, la tête appuyée contre Arpège, et s’installa confortablement. « Ah… » Il sourit pour lui-même et se mit à chanter tout seul « Faiis dodo, Cola mon p’tit frèèreuh…♪ » Puis au bout d’un moment, plus rien. Il avait finit sa chanson. Ses yeux se fermèrent doucement, puis il se tourna contre le sol. Une minute s’était écoulée depuis qu’aucun bruit ne s’était fait dans la pièce. Puis soudainement, Lolly roula par terre, et se cogna contre le mur. Il se releva avec difficulté, et, dans les vapes, marcha, les bras tendus vers Arpège comme un zombie, puis s’écria « Je suis saumon-buuuuulle ! » Sur ces mots, il se relaissa tomber comme une masse sur le sol. Dix secondes, voir cinq après son petit cinéma, un énorme gargouillement se fit entendre. Il venait de son estomac. Il se releva d’un coup, et s’agrippa à Arpège :
-J’ai faiiim. Je peux pas dormir si j’ai faim ! Et puis j’ai plus sommeil…Et Fluffy non plus. Dis, dis, Arpy-chan…Si on allait prendre des gâteaux dans la cuisine ?
Dès qu'il eut finit cette phrase, un immense sourire se fit sur son visage, ses yeux rayonnants et papillonnants. Un air, qui, chez Lolly, signifiait tout simplement un grand « S’il te plaaaait ». Il faut dire que quand Lolly voulait des gâteaux, rien ni personne ne pouvait l’arrêter. Même pas Fluffy. Si, si, je vous jure.
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Sujet: Re: Where is Lolly ? I've got a present for him !
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