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 Storm • « Sympathy for the devil. » { Terminée.

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Invité
Sujet: Storm • « Sympathy for the devil. » { Terminée. Storm • « Sympathy for the devil. » { Terminée. EmptyJeu 29 Oct - 20:45


« You're the Storm »
    Storm • « Sympathy for the devil. » { Terminée. Herinia_aku17107
      Nom : Blackwood.
      Prénom : Stone. Merci maman et papa, sérieux.
      Pseudonyme : Storm.
      Âge : 17 ans.
      Date de naissance : 3 Aout 1992.
      Date d'arrivée à la Wammy's House : Juillet 2008.
      Groupe : Loners, sans vraiment en être.



« Paint it black »
    QI : 189. Elle crève de dépit de ne pas être dans la classe 1, et pour cela, elle considère ceux qui y sont comme des "merdeux prétentieux".
    Manie : Ayant une véritable passion pour les dragibus, Storm se ballade toujours avec un paquet dans la main, mais elle ne mange que les noirs. Et autant le dire tout de suite ; Ne vous avisez jamais de le lui piquer.
    Elle devient grossière quand on est trop gentille avec elle, et à l'inverse, fait usage d'une extrême politesse ironique quand son interlocuteur s'énerve, et qu'elle atteint son but.
    Rêve, Ambition : Sortir de cet asile de dégénérés. Pour rependre ses propres mots. Et pourquoi pas devenir L, juste par pur défi puéril.
    Cauchemar, Phobie : Les insectes. C'est quelque chose qu'elle ne peut pas voir, tout comme la gentillesse, qui lui file de l'urticaire.
    Relations : Storm n'est pas le genre de personne qui retient facilement les noms et visages. On peut lui avoir parlé plusieurs fois, s'assoir à coté d'elle tous les midis, ou même être son voisin de classe une heure entière, elle ne se souviendra à peine du visage de la personne. Ses relations sont donc un peu limitées.
    Near : Qui ? Ah, lui, oui. Rien à dire. S'il ne vient pas vers moi, je n'irais pas vers lui.
    Mello : Approche toi, je te jure que tu le regrettera. Je déteste les gamins agités.
    Lust: Saleté de truc gigotant, à ignorer.
    Matt : Rien à creuser par ici, les geeks sont des cibles trop faciles pour qu'on s'y attarde.



« Crying Lightning »

    CHAPTER 1; ▬ La vie n’imite pas l’art, elle imite la mauvaise télévision.
    .
Parce que c'est classe de mettre des citations pour les titres. Et qu'en plus, c'est W. Allen.


    -Il…Il…Il m’a quitté !

    Le sanglot déchirant qui suivit fit trembler toute l’école. Et j’exagérais à peine.

    -Allez, courage. Tu t’en remettras vite, ne t’inquiète pas.
    - D'ailleurs, j'entends les mecs de la file d'attente qui s'impatientent derrière la porte pour passer dans ton lit.

    Trois regards exaspérés me vrillèrent de reproches silencieux, alors que Jude pleura plus fort encore (si cela était humainement possible). Ce genre de scène se passait environ une fois tous les deux mois. Jude Wilson, j'ai nommé Miss Mary-couche-toi-la-mais-je-le-fais-pas-exprès, était connue dans tout mon charmant collège irlandais pour ses très nombreuses relations tumultueuses. Ethel Montgomery était elle aussi connue dans l'école, mais celle-ci pour une toute autre raison ; c'était toujours elle qui la consolait après une nouvelle rupture. Il n'y avait pas à se poser plus de questions après avoir parlé plus d'une minute avec Jude ; Ses copains la larguaient dès qu'ils comprenaient que son cerveau était aussi vide que celui d'une cheerleader blonde au sourire Colgate d'une quelconque série américaine.

    -J'ai besoin...(reniflement) J'ai besoin...
    -D'un cerveau ? De bonnes résolutions ? D'une bonne claque ? Non, ne me dis rien j'ai trouvé, tu vas enfin réaliser le souhait des trois quarts des élèves ; Je vais te chercher une corde et un tabouret tout de suite !

    Apparemment, les trois autres personnes dans la pièce n'avaient pas le même humour que moi ; Deux d'entre elles me mirent sans ménagement à la porte. Oh non non non ! J'adorais cette partie de la scène ; Jude devait pleurer toutes le larmes de son corps en hurlant que de toute façon j'avais parfaitement raison, que sa vie ne servait à rien et qu'elle finirait de toute façon par se suicider ; vous vous imaginez, Jude lucide ? C'était trop beau, il fallait que j'assiste à ça !

    -'Tain, Stone, calme toi, de toute façon dans six mois t'auras une nouvelle chance d'éradiquer la boulette de l'espèce humaine, c'est rien. On se tape Jude depuis quatre ans, on peut encore attendre un peu.

    Emric, un élève de la même année que moi me fixait en souriant, apparemment assez content de me voir à la porte de mon propre dortoir.

    - Quand tu dis "on ", tu penses tous en même temps ?
    -Tu vois la perversion partout ou quoi ?
    - Non, je vois juste l'effet de la poitrine de Jude.

    Comme il se contenta de soupirer et lever les yeux au ciel, je me retournais vers la porte dans l'espoir d'y trouver une quelconque faille qui me permettrait d'écouter les jérémiades de Jude. Il fallait que j'entre dans cette pièce pour savoir si oui ou non la personnification vivante de la bêtise humaine allait être éliminée.
    Oh, je vous vois venir ; « mon Dieu que cette fille est méchante ! » Eh bien ca se voit que ce n’est pas vous qui devez vous coltiner cette cinglée tout les jours de la semaine. J’en ai connu des idiotes, (il faut croire que je les attire, quoique c’est peut-être dans les gènes) mais cette fille relève du cas pathologique.

    Ne pouvant rien entendre à travers le bois, je me rabattis sur Emric pour calmer ma frustration.

    -Au fait, parait que t'as couché avec la sœur de Cédirc samedi soir, qu'est-ce qu...

    Aie aie aie.
    Il fallait le dire, j'étais une garce. Et fière de l'être, soit dit en passant. Les petites cachotteries de mes camarades, j'aimais les exposer au grand jour, évidemment sous un jour peu reluisant pour un peu que les principaux intéressés me regardent de travers. On pouvait me traiter de conne, de salope, de fouille-merde, peu m'importe. Mon passe-temps préféré consistait à faire chier les gens et se moquer d'eux.
    Il faut dire que je n’ai jamais été très sociable. Dès la maternelle, si je me souviens bien, mes camarades n’aimaient pas être avec moi, me trouvant trop bizarre. Il faut dire que j’étais déjà marginale à l’époque. Quand les filles clamaient haut et fort qu’elles voulaient devenir princesse ou reine, je leur répondais patiemment que le peuple ne voudraient pas de cruches comme souveraines. Bien sur, à cinq ans je formulais autrement mes phrases, mais cela revient un peu au même aujourd’hui. L’effet non plus n’a pas changé ; elles partaient toutes en pleurant vers leurs mères.
    Mais revenons à nos moutons.

    -Tu as deux secondes pour me dire à qui tu pensais parler, répondis Cédric, en face de moi sans que je ne l'ai entendu arriver.

    En sachant qu'Emric était le meilleur ami de Cédric, j'étais assez mal. En prévoyant le coup, j'aurais au moins pu faire chanter Emric pendant deux semaines, ou rendu la situation encore plus embarrassante pour lui, pour admirer comment il s'en serait sorti, avant de lancer innocemment le fait dans la conversation, en présence de Cédric. Alors que la, j'avais juste un nom à lâcher...

    -Mes devoirs d'anglais durant deux semaines.
    -Tu te fiche de moi ? Déjà, t'as pas besoin de moi pour avoir une bonne note, et en plus je suis sur que la moitié de l'école est au courant ! Je peux demander ca à n'importe qui !Hurla Mathieu, prit soudainement de panique par ses propres dires.
    - Surement, (je n'aurais peut être pas du dire ca, car il a affreusement pâlit,) mais tout le monde adore ce mec, et personne mise à par moi ne saurait assez détestable pour vendre la mèche, riais-je.
    -Une semaine d'anglais.
    -C'est Emric. Répliquais-je immédiatement, alors que Cédric partait déjà en hurlant.

    J'ai toujours aimé être sincère.


    CHAPTER 2; ▬ Un malade a besoin du plus grand calme, et non d'une parade incessante de faux culs venus s'extasier devant sa bonne mine !
    .

PDV Ethel.

    -Miss Montgomery, vous avez de la visite.

    Je relevais la tête, prête à affronter un énième membre de ma famille, persuadé de faire une bonne action en venant me voir. Ces petites visites ne m'inspiraient que le mépris. Tous ces sourires hypocrites et ces paroles creuses me fatiguaient plus qu'autre chose. Mais ce ne fut pas une nouvelle tête blonde qui apparut dans l'encadrement de la porte, mais un éclair roux. Stone Blackwood, le diable en personne, me rendait visite. Je riais intérieurement en l'imaginant en train de me proposer un pacte pour aller directement en enfer. Mon heure était donc arrivée.

    -Tu es affreuse.


    Il ne fallait pas s'attendre à autre chose d'elle.
    Mais il y avait du vrai la dedans. Elle et moi formions un duo bien étrange. Mes longs cheveux blonds, du moins ce qu'il en restait, encadrés un visage bien trop pale pour paraitre en bonne santé et souligné par de grand yeux bleus ternes. Mon mètre quatre-vingt maigre et fragile ne faisait rien pour contrer cette impression d'immense fatigue d'un corps déjà usé. Stone était le parfait contraire de ma misérable apparence physique. De son petit mètre soixante rigide, le diable me fixait de ses grand yeux émeraudes perçants. Ses typiques cheveux roux d'irlandaise coupés au carré autour de son visage angulaire accentuaient son coté ferme et raide. Elle aurait pu être si mignonne, si ce perpétuel air désabusé ne gâchait pas son joli visage.

    -Que veux-tu, il ne faut pas s'attendre à autre chose d'une personne atteinte de leucémie, Dis-je en accentuant le dernier mot.
    -Tu crois que je vais m'apitoyer sur ton sort ? Comme surement toutes les personnes qui te rendent visite ? Tu rêves, Montgomery. Tu es affreuse, et si ton petit copain te voyait, je suis sur qu'en sortant il irait directement se chercher une autre nana à sauter. D'ailleurs je comprends même pas pourquoi il ne l'a pas encore fait.

    Je ne pu réprimer un sourire. Si une personne devait être franche en toutes circonstances à la limite du détestable, si vous cherchiez un avis sincère et un cynisme à vous en faire pleurer, si la perspective de vous voir humilier et rabaisser au rang de sous-merde ne vous effrayait pas, Stone Balackwood était faite pour vous. Elle était horrible. Une véritable petite garce, comme on n'en faisait plus depuis longtemps. Pas de celles qui s'amusaient à simplement voler les copains des autres, mentir pour ses propres objectifs, ou s'acharner sur les petites proies bien trois simples, oh non. Stone était d'une classe de salope bien supérieure. Les vraies, les pures et dures comme elle disait. Celles qui réussissaient toujours par vous surprendre par leur imagination débordante dès qu'il s'agissait de sarcasmes ou d'humiliations. Et ca, c'était franchement jouissif.

    -Merci.

    -Désolée mademoiselle, j'ai confondu l'étage des patients permanents avec ceux internés en psychiatrie pour grave déficience mentale, au revoir !

    Elle détestait aussi toute forme de gentillesse pure. Tout ce que la petite irlandaise comprenait était le messages subliminaux, et seulement ceux n'entrant pas dans le champs lexical du mot "amabilité". Mais je voyais bien qu'elle admirait cette chose qu'elle même n'arrivait pas à reproduire, et même à comprendre. La gentillesse la fascinait. Elle la haïssait et l'adorait à la fois, chose incompressible et parfaitement inutile dans un monde d'hypocrisie et de faux semblant. Et pourtant, Stone aussi avait sa propre gentillesse, bien qu'enfouie au plus profond d'elle.
    D'un geste vague, je l'empêchais de passer le pas de la porte.

    - Stone ? T'es venue que pour te foutre de moi et m'apprendre que mon copain ne m'a pas encore trompé ?
    -C'est un beau résumé.

    CHAPTER 3; ▬ Celui qui met le pied sur une vipère risque une mort sûre.
    .

PDV Stone.

    Alors vous vous dites « Cette petite est horrible ! Elle doit quand même avoir des regrets à faire cela ! »
    Eh bien... non. Vous n’avez jamais trouvé ca drôle de voir le visage de votre interlocuteur décomposé après une de vos répliques ? Eh bien moi, oui. J’adore ca, même. Oui je sais, c’est malsain, on me la déjà dit. Mais je me fous complètement de l’opinion des autres. On m’a déjà fait la remarque que j’étais insupportable. Il y a du vrai dans ca. Pour l’instant, très peu de personne ont été capable de me supporter plus d’une heure et ca, ca relève déjà du miracle. C’est vrai que je peux être odieuse quand je m’y mets. Vous ne me croyez pas ? Alors j’ai peut-être une petite histoire qui vous fera changer d’avis...

    C’était au mariage de ma tante Clarisse. Je crois que dans ma famille, ils se sont tous consultés avant de refiler des prénoms écœurants à leurs gosses. Et moi, on ne m’a pas loupé non plus avec Stone.
    Bref, je disais donc, c’était au mariage de ma tante. Vous savez, les mariages pour une femme c’est toujours le plus beau jour de sa vie. Et bien pour ma tante, c’était pareil. Elle n’a pas arrêté de nous casser les oreilles avec durant des mois. A devenir cinglé. Dommage, ma famille l’était déjà.

    Clarisse, je ne l’aimais pas. Je ne l’aime toujours pas aujourd’hui, mais au moins maintenant je la supporte mieux. Dommage qu’elle ne veuille plus me parler. Non, remarquez, c’est mieux. La raison est en fait assez simple ; elle m’a pourri l’existence dès le premier jour ou je l’ai vu. C’était le genre de fille qui réussissait tout dans la vie et qui pourtant n’avait aucune cervelle. Un jour d’ailleurs je lui ai proposé de chercher son cerveau avec elle en échange d’un petit service. Je ne sais toujours pas pourquoi elle a refusé...
    La première fois qu’elle m’a vu, elle a tout de suite commencé à me critiquer ;

    -Mon dieu que tu es mal habillée ! Et regardez moi ces cheveux ! Tu ne connais pas l’usage d’une brosse ?

    -Si, mais je ne suis pas sur que ce soit la même que la tienne...

    J’y étais peut être allée un peu fort. Je crois que c’est le sourire mesquin qui l’a fait tirer une grimace.
    Et depuis ce jour, c’est à peine si mon père nous laisse toutes les deux dans la même pièce. Mais il y a quelques années, j’ai réussi à prendre de l’avance sur Clarisse. Un coup classique, mais qui marche toujours. Une photo d’elle embrassant un mec inconnu. Pas exceptionnel, allez vous me dire. Sauf qu’a ce moment la, elle venait de se fiancer. Jolie prise n’est-ce pas ? Exactement ce qu’il me fallait pour la faire chanter. Mais apparemment je n’étais pas encore au bout de mes surprises ; Clarisse a déclaré se marier. Je ne vous raconte pas le mal que j’ai eu à cacher mon sourire ravi. Elle aurait pu croire que c’était pour son mariage que j’étais aux anges, cette cinglée.

    Et le jour du mariage, je peux vous assurer que je n’ai pas manqué mon coup, loin de la. J’avais tout prévu, même un plan de secours. Clarisse avait voulu un magnifique mariage, comme dans les contes de fée. Elle avait invité se convives pendant trois jours, mais la plupart ne restait que deux jours. Ca me donnait envie de vomir. Toutes ces phrases guimauves et ces sourires hypocrites à n'en plus finir... Rien que pour ca, j’avais déjà envi de bousiller ce rêve utopiste pour rappeler qu’un mariage sur trois finit par le divorce.

    J’ai mis mon plan à exécution dès le premier soir. Tout le monde était convié à un grand apéritif dinatoire. Évidemment, cette crétine de Jenny, ma cousine, m’a tout de suite accosté (« Stonyyy je te cherchais partout ! Tu étais ou ? » « Partie me pendre en entendant ta voix. ») Pour me torturer mentalement avec une conversation de Barbie & Cie (= les amies de Jenny). Heureusement, ce calvaire aura servi à quelque chose. Au moment ou Clara (tiens, elle devait faire partie de la famille avec un nom pareil) parlait de la mariée, j’ai pu lâcher ce qui allait tout chambouler.

    -Il faut dire aussi que Clarisse est parfaite !

    -Pas si sur... Répondis-je doucement.
    -Pardon ?
    -Eh bien, Clarisse n’est pas parfaite du tout. D’ailleurs, si j’étais son futur marié je réfléchirais à deux fois avant de prononcer le Oui définitif.
    -Mais enfin Stony, commença Jenny prête à pleurer –comme c’est surprenant-, pourquoi est-ce que tu dis ca ?

    Et j’ai sorti la photo. Vous ne pouvez pas savoir comme les têtes ébahies de ses cinq idiotes étaient drôles à voir.

    -Mais...mais...C’est impossible ! Tantine (laissez-moi vomir…) ne ferait jamais ca ! Cette photo doit dater d’avant qu’elle sorte avec Jimmy !
    -Non. Sur la photo, Clarisse est blonde et elle s’est fait teindre il y a deux mois. Et ca fait plus de deux ans qu’elle est avec ... Jimmy, Répliquais-je en me rappelant difficilement le nom du marié.

    Parfait, tout était impeccable. Les filles ont été encore plus rapides que ce que j’espérais ; en deux heures, tous les invités étaient au courant de l’aventure de Clarisse. Ne jamais sous-estimer une bande de blondasses sans cervelle. Alors évidemment, la mariée elle-même a fini par le savoir. Je ne vous dis pas la peur que j’ai eue en voyant une furie blonde me tomber dessus.

    -Je sais que c’est ta faute ! Hurla-t-elle tandis que les gens autour de nous faisaient un bond de trois mètres.
    -Tu veux parler de la photo de toi embrassant un autre gars que Jimmy qui est affichée là-bas ? Demandais-je tranquillement alors en pointant un panneau ou toute une troupe de personnes glapissaient en commentant ce qui était affiché la.

    Clarisse a pâli d’un coup et s’est ruée vers le panneau.

    Je ne pensais pas que ca dégénèrerait à ce point à cause d’une simple photo. Le (futur) marié a voulu s’expliquer avec sa (future) femme qui apparemment n’a pas su se défendre correctement. Et il a enfin réalisé la seule chose sensée qu’il aurait du faire depuis longtemps ; annuler le mariage.

    Quoi ? Moi ? Mais non, je n’ai absolument rien à voir avec son énervement si soudain.
    Une garce, moi ? Évidemment.


    CHAPTER 4; ▬ J'aimerais terminer sur un message d'espoir. Je n'en ai pas. En échange, est-ce que deux messages de désespoir vous iraient ?
    .


    -On y va, Stone.

    Ne voyant aucune réaction, Adriel Blackwood s'avança vers la tignasse rousse de sa fille. Toute de noir vêtue, ses mèches flamboyantes volaient dans les airs avec une frénésie représentative de son état. Les poings serrés, le regard droit devant elle et le tremblement rageur de ses épaules n'annonçaient rien de bon. Adriel leva sa main pour la poser sur son épaule, mais elle ne l'en laissa pas le temps.

    -Dis moi pourquoi.

    Le ton était tranchant, net. Sans appel.
    Adriel comprit qu'elle n'était pas prête d'oublier cela, et quelque chose lui disait que son cynisme naturel n'allait être que renforcé. Il posa ses deux mains sur ses épaules et tenta de détourner son regard qui s'obstinait à regarder droit devant elle. Rien à faire, elle ne lâcherait pas prise.

    -Dis-moi.
    - Il n'y a pas d'explications ma chérie. Les gens vivent et meurent, un jou...

    - Mais je m'en fous de ca ! Pourquoi elle et pas un autre, hein ? Pourquoi pas un autre, pourquoi ? Elle était si... Elle est...

    Ce fut un choc pour lui. En quatorze ans passés avec elle, il ne l'avait jamais vu pleurer. Maintenant c'était chose faite. Doucement, il prit ses épaules qui n'opposèrent plus aucunes résistances, et la détourna de la tombe d'Ethel Montgomery.


    ...
    .

    -Et elle n'a personne d'autre chez qui aller ?

    Mona Blackwood hacha négativement la tête. Sa petite fille n'avait aucune autre famille, du moins personne qui la supporterait plus d'une journée. C'était étonnant, la rapidité avec laquelle tous les membres de la famille Blackwood avaient su trouver une excuse potable pour ne pas avoir à héberger Stone. Une pluie d'excuses digne d'une classe de primaire, allant du manque de place à la plus profonde inimité avec l'adolescente.

    -Et vous ? Vous ne pouvez pas la garder ?
    -J'ai 78 ans, monsieur. Je ne suis plus capable de m'occuper convenablement d'elle.

    L'homme ne fut même pas gêné par sa propre question. Il se contenta de soupirer et de jeter un coup d'œil à la petite en question, assise dans la pièce adjacente. Elle regardait l'écran de télévision d'un air absent, comme si sa pensée était bien loin de la. Il se demandait bien ce qu'elle allait devenir. Casée quelque part dans un orphelinat quelconque, surement. Elle venait de perdre son père dans un banal accident de voiture, et semblait ne plus avoir de famille capable de l'accueillir. Un cas parmi tant d'autre pour lui.

    -C'est dommage. A ce qu'on m'a dit, c'est un surdouée. Plus de 150 de QI, mais à mon avis, elle en est bien au dessus.

    - Vous êtes sur ? Car si c'est réellement le cas, je sais ou la mettre.


    CHAPTER 5; ▬ Wammy's House.
    .


    Et elle était tombée la, dans une espèce d'asile de paumés. Au début, la Wammy's House lui parut banal. Un orphelinat comme les autres qu'elle haïssait déjà, par le simple fait qu'elle allait devoir rester ici une poignée d'années parmi une masse de sois-disant surdoués. Mais en réalité, c'était bien pire que ce qu'elle pensait.
    Stone savait déjà qu'elle attirée les cinglés. Elle avait cette étrange faculté d'attirer comme un aimant les plus profonds crétins, et avec, les pires ennuis dans lesquelles s'enfouirent. C'était un fait avéré. Mais la, cela dépassait tout ce qu'elle avait connu. Un repère de forcenés, voila ce que c'était. Tout d'abord, elle avait du choisir un surnom. Stone ne s'était pas empêchée de souligner l'inutilité flagrante de cela, mais avait renoncé à défendre son nom face à Roger. Strom avait été plus ou moins choisi après dix longues minutes de tentatives vaines de rébellion face à de ridicules sobriquets, tous plus alambiqués les uns que les autres. Et puis, Storm était ce qui se rapprochait le plus de son véritable prénom. Mais le pire de tout ce ramassis de bêtises était les orphelins eux même. Tous plus tarés les uns que les autres. On dit souvent que les génies sont souvent à moitié fous, il fallait croire que c'était totalement vraie. Même elle, toujours prise pour une asociale, paraissait d'une banalité navrante face à certains pensionnaires. Alors autant le dire tout de suite, Storm n'a fait de cadeaux à aucun, et tous en prennent pour leur grade... Bien décidée à rester hors de porté de tous ces crétins, elle termina tout de même classée dans la même catégorie que les Loners, à cause d'un énième imbécile ayant émit l'hypothèse que Storm se mettait à part car elle n'aurait jamais la prestance et l'intelligence pour devenir L. Prenant le défi au sérieux, l'irlandaise se retrouva donc dans un groupe qui ne lui inspirait que le plus grand mépris. Mais bon. C'était toujours mieux que d'atterrir dans un de ses groupes fanatiques et complètement débiles.



« Walk this way »
    Votre nom ou pseudo ? Candy. Mais rien à voir avec le PV d'ici.
    Comment avez-vous découvert le forum ? Ça fait un moment que j'y traine avant de m'inscrire, découvert par un partenaire je crois.
    Que pensez-vous du forum (design, intrigue..) ? Nul. C'est pour ca que je me suis inscrite.
    Comment l'améliorer ? Encore plus de pub & de partenaires peut être.
    Des remarques ? Vu par mini-Frankenstein, darling ~


Dernière édition par Storm le Ven 30 Oct - 10:41, édité 2 fois
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Invité
Sujet: Re: Storm • « Sympathy for the devil. » { Terminée. Storm • « Sympathy for the devil. » { Terminée. EmptyVen 30 Oct - 10:52

Merci beaucoup Lust <3
Merci pour la précision, j'ai préféré corriger le dernier paragraphe pour que ce soit plus clair, et j'ai rajouté le but de devenir L =)
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Storm • « Sympathy for the devil. » { Terminée.

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