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 28 Minutes Later [Rainbow]

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Invité
Sujet: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptySam 25 Juil - 23:37

    Lazy était vraiment un être sans cœur, manipulateur, voleur, radin qui aurait mérité de se faire pendre par les pieds au milieu du self. Tout était de sa faute, si Vain était en ce moment même en train de balancer toutes les affaires de son armoire sur le sol s’était de la faute de son charmant copain du moment : le sublime et hypocrite dealeur de la Wammy’s House. Tout y passait, ses chemises, celles de Rainbow, ces pantalons, ceux de son camarade de chambre, leurs t-shirt, leur chaussures, et même leurs sous vêtements. La raison était simple, ce mois ci, Vain n’avait plus d’argent, Vain n’avait plus de cigarette, et Lazy refusait de lui offrir la moindre cigarette où de lui faire crédit. « Pas d’exception » avait il dit. Vain Pesta dans sa langue natale, mais enfin, Valentin était une exception à lui tout seul, il aurait quand même put faire un effort. 20 minutes : C’était le temps qu’il avait mit à tenter de le convaincre, 8 minutes : le temps depuis lequel il fouillait dans cette putain d’armoire. Le fruit de son désir ? Les économies de Rainbow. Il voulait juste lui emprunter 20 petites livres affin de pouvoir s’acheter trois, voir quatre paquets de Lucky Strike classic, il trouverait ensuite un orphelin à qui dérober un peu d’argent et il remettrait les vingt livres en places. Ni vu ni connu.

    - Où te caches-tu ?*

    Il murmurait pour lui-même, fouillant l’armoire sans aucune délicatesse. Où était son colocataire? quand rentrerait il ? N’aurait-il pas mieux fait de lui demander directement l’argent ? Il n’en avait aucune idée. Il était en manque, il lui fallait sa dose de nicotine quotidienne. Et on sait tous qu’un drogué, un fumeur, où encore un alcoolique en manque ça agit d’abord et ça réfléchit ensuite. La journée n’avait pourtant pas mal commencé, il s’était levé aux alentours de midi, avait mangé, fumé sa dernière cigarette, discuté à droite et à gauche, calmement, déambulé dans l’orphelinat , flâné dans le parc. En fin d’après-midi il était allé rendre visite à Lazy et avait tenté de profiter de son statut. Le « non » catégorique qu’il s’était prit en pleine face lui avait prouvé que Lazy accordait plus d’importance à son argent qu’à la santé mentale de Vain. Le vil.

    Une nouvelle fois il jura en russe. Apparemment Rainbow ne cachait rien dans son armoire. Il se dirigea alors vers sa table de chevet et fouilla dans le tiroir, sans aucun respect pour l’intimité de son ami. C’est pas comme si il risquait de tomber sur une capote usagé… C’était Rainbow, pas Soren. En parlant de Soren, il s’était montré bien proche du dealeur, mais passons. Le jeune homme avec le quel Vain partageais sa chambre était un garçon vers qui il ne serait sans doute jamais allé en temps normal. Bruyant, collant, pacifiste et rêveur, il le faisait penser à Berry la folle à lier. Pourtant, Vain avait finit par l’apprécier, malgré sa vilaine manie de toujours vouloir le trainer dans ses jeux stupides et incompréhensible, il était de bonne compagnie et savait écouter quand il le fallait. Il jouait un peu le rôle d’un antidépresseur en fait. Il en savait plus sur Vain que la majorité de ses amis, premièrement parce qu’il partageait sa chambre et donc qu’il avait le plaisir de le voir la majeur partie du temps dans des états pitoyable après ses excès d’alcool, on sait tous que l’alcool pousse aux confidence n’est ce pas ? Deuxièmement parce que c’était sur lui que Vain passait ses nerfs lorsqu’il avait eu une très mauvaise journée, et troisièmes parce que malgré tout il était très doué pour écouter patiemment le misogyne égocentrique parler contrairement aux quelques personnes qui comptaient pour ce dernier et qui avaient une gueule assez grande pour l’empêcher de se peindre. C’est magnifique l’amitié fusionnelle.

    Rien dans le tiroir de la commode.


    - Merde !*


    Il s’allongea sur le sol et passa la tête sous le lit du blond … Bordel mais il les cachait où ces putains d’économies ? Si quelqu’un entrait à ce moment là, Vain aurait des explications à donner. Vêtu d’un long jean Diesel trop large qui tombait sur ses fesse en dévoilant l’élastique de son boxer gris, et d’une chemise blanche ouverte sur toute sa longueur qui laissait apparaitre le tatouage de sa poitrine, il était allongé à plat ventre et se tenait à présent à trois quart sous son lit. C’était un véritable foutoirs, divers plan de l’adolescent trainaient de ça et de là, une paire de chaussette appartenant à Vain, un bracelet de cuir tressé qui lui appartenait aussi, du vernis à ongle noir ( à End ?) un t-shirt qu’il n’avait jamais vu ni sur Rainbow, ni sur lui-même, ce qui signifiait qu’il appartenait sans doute à l’un de ses anciens amants, une bague, une brosse à cheveux mais aucune trace du moindre centime. Ils devraient peut êtres se mettre au ménage un de ses jours, à moins de vouloir mourir sous la poussière évidement. Peut être pourrait il inviter Den dans sa chambre… Il s’en chargerait surement sans que Vain n’ai le moindre effort à fournir. Un sourire vint déchirer son faciès. Il venait d’avoir une bonne idée … Dès qu’il aura réussi à s’acheter des cigarettes il essayera de convoquer Den le borgne dans leur pièce et hop, telle la bonne fée du logis qu’il était il ne pourrait s’empêcher de mettre tout cela en ordre.

    - …


    Était-ce un billet qu’il apercevait ? Haha, Vain n’y croyait plus. Là, parmis des papiers divers, et autres objets à terre non identifiés il gisait, sans vie, attendant désespérément qu’une âme charitable comme celle de Vain l’adopte gentiment. Vingt magnifique livres… Vain Jubilait littéralement en s’en emparant. Il aura ses clopes. A présent il ne lui manquait plus qu’a sortir de sous ce lit et se précipiter jusqu'à la chambre de son dealeur.
    Il commença à ramper en marche arrière lorsque …

    Serait ce des bruits de pas qui semblent se rapprocher ?


    *En russe dans le texte u.u



[En espérant que ca te convienne u.u]
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Invité
Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptyDim 26 Juil - 6:47

Rainbow avait passé l’après-midi en compagnie de son grand-frère adoré, ou Nikolaï, pour les non-initiés. Le jeune homme appréciait la compagnie du bibliothécaire, avec lequel il était toujours possible de rigoler un bon coup, ou même de passer un moment plus calme, ce dont le pacifiste était capable, mais à ses heures perdues, cela va de soit. C’est donc après avoir sauté sur la table en proposant à tout les orphelins présents une partie de cache-cache improvisée, et après (bien sûr) avoir fut sa proposition refusée (malgré l’accord de Nikolaï) qu’il décida d’aider celui ci à trier ses tant aimés livres. Il faut dire que peu de personnes auraient accepté de lever leur nez de leur travail, pour se joindre à un jeu aussi…enfantin ? C’est donc, sans se départir de son sourire, que notre pacifiste, se mis en devoir d’aider le bibliothécaire à ranger un nouveau carton de bouquins sur les nombreux étagères se trouvant dans toute la salle (pour une fois qu’il se rendait vraiment utile…). Malgré ses notes toujours moyennes et son hyperactivité, Rainbow aimait les livres et les histoires fascinantes qu’ils recelaient, le seul problème étant que… il avait bien trop tendance à prendre ses lectures pour des réalités. Ainsi, il ne sortait plus les nuits de pleine lune, de crainte des loups-garous, n’osait plus toucher de miroir, de peur de passer à travers….En fait, le jeune homme était un tel superstitieux, qu’il aurait bien put écrire, s’il le voulait, un dictionnaire de tout les contes et légendes urbaines, connus jusqu’à nos jours. D’où lui venait toute cette crédulité ? Même moi, la narratrice, avoue que je me suis longtemps posée la question. Richard était tout simplement ainsi, un grand enfant, naïf et d’une confiance aveugle. Caractéristiques qui lui ont souvent values d’être berné, ce dont certains profitaient sans scrupules. Etonnant qu’il ne se soit pas fait déjà croquer, vu la féroce compétition qui régnait au sein de l’orphelinat, me direz vous. Oui mais voilà, Rainbow restait Rainbow, gardant le sourire aux lèvres, ne se décourageant jamais de se lier avec ceux qui ont pourtant maintes fois refusés ses avances (non il n’y a rien de pervers là dedans !), à titre d’exemple, Matt, qui ne semblait pas avoir apprécié d’avoir un grand blond collé à lui, et se penchant par dessus son épaules, alors que celui ci se trouvait être plongé dans une partie de Zelda. Joyeux en permanence, il souriait, laissant les coups durs rebondir sur lui, aussi vite qu’ils étaient venus. Rien de plus simple. En apparence.

Il glissait donc les livres un par un sur les étagères, sous l’œil mi-vigilant de Nikolaï. Celui ci avait aussi tendance, dans ses moments de sérieux, à la houspiller quelque peu pour ses résultats scolaire : il faut dire que Richard, loin d’être un cancre, était tout simplement, terriblement étourdi. Ainsi il lui arrivait d’oublier ses notes en cours, de noter qu’il y avait un examen le lendemain (ne pouvant donc pas réviser dans les deux cas), ou tout simplement…d’écrire son nom sur la feuille. Cependant, ses résultats s’étaient tout de même largement améliorés depuis la mort de sa mère, et il restait un élève appliqué, apprécié de ses professeurs, par sa serviabilité et ses agréables manières. Enfin, peut être un peu moins de Silence, le garçon étant trop maladroit pour exceller en cours d’éducation physique. Ainsi, le jeune homme s’étalait de tout son long lorsqu’il oubliait de sauter une haie, renversait les plots, se prenait les pieds dans ses lacets, qu’il avait (encore) oublié d’attacher… C’est donc, encore une fois, sa maladresse légendaire qui se manifesta, lorsque, s’avançant une pile de livres entre les bras, le blond oublia d’enjamber le carton se trouvant en plein milieu du passage et s’étala contre le carrelage, lâchant toute sa cargaison au passage. Il commença à se relever, lorsque quelque chose attira son attention. C’était un livre illustré, de ceux qu’on lis aux enfants, dont la couverture représentait un lapin, rose de surcroît, portant un panier d’œufs…en chocolat !

-Le lapin de Pâques !

Se levant brusquement, il prit congé du bibliothécaire, tout en s’excusant, puis fila, à toute vitesse. Chocolat…Rien que l’annonce du mot le faisait saliver. Le chocolat, ô merveilleux or brun, qui croquait légèrement entre les dents, puis fondait dans la bouche en un velouté onctueux. Chocolat…Un régal, tout simplement. Il se souvenait avec plaisir de ses années d’enfance, où il attendait impatiemment, la venue de ce fameux lapins et des œufs qu’il semait. Et bien sûr, une nouvelle idée avait germé dans sa tête, idée d’où il serait maintenant difficile de le détourner. Il voulait du chocolat. Mais pas n’importe lequel, il lui fallait des œufs au chocolat. A la place de faire un raid à la cuisine, il décida donc de partir à la recherche du lapin, sans se soucier du fait que la période de Pâques était passée depuis longtemps. Comme le dit le proverbe, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? <3

Il traversa le parc, parcouru des couloirs, grimpa des marches, demandant à chaque personne qu’il croisait, « Dis tu n’aurai pas vu le lapin de Pâques ? », ce lui valut quelques regards particulièrement perplexes. Comment ça le lapin de Pâques ne venait que pour les enfants ? Ne restait-il pas un grand gamin, du moins dans sa tête ? Finalement à cours d’idées et à bout de souffle, il décida d’aller un instant dans sa chambre, afin de mettre son plan au point. Qui sait, peut être pourrait-il même demander conseil à Vain ? Il appréciait beaucoup son camarade de chambre, même si celui-ci se montrait assez réticent lorsqu’il lui proposait de se joindre à ses jeux, ou refusait de lui prêter ses peluches. C’est donc d’un pas joyeux qu’il se dirigea vers sa chambre, poussa la porte et…

-Dis Vain, tu n’aurai pas vu le lapin de Pâqu…

Découvrit Vain, à moitié sous son lit, au milieu de ce qu’on pourrait qualifier d’un…champ de bataille ? Chaussettes, vêtements et autres objets hétéroclites, tels qu’un vernis, une ceinture, ou un étrange bracelet, gisaient éparpillés sur le sol. Il aurait été normal de la part de n’importe qui, de se mettre en colère, face au fait que, son colocataire ne s’étant pas seulement contenté de fouiller dans ses affaires, mais s’étant aussi permis de les balancer à travers toute la pièce. N’importe qui…sauf Rainbow. Les premiers instants de surprise passés, il s’exclama :

-Oh, tu aussi tu cherchais le lapin de Pâques ?

Aussi naïf et peu clairvoyant qu’à son habitude…


Pas de problèmes, j'aime beaucoup. <3 Par contre, désolé, l'idée du lapin est quelque peu minable -_-".
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Invité
Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptyDim 26 Juil - 13:19

    Comme toujours, la tornade blonde était rentrée dans leur chambre sans prévenir si vite que Vain n’avait pas eu le temps de sortir de sous le lit. En entendant la porte s’ouvrir à la volé, il avait écarquillé ses yeux et avait tenté de se redresser se prenant ainsi l’une des lattes du lit dans le crane. Il poussa un violent juron fort vulgaire en russe et se prit la tête dans les mains les dents serrés puis il rampa de nouveau vers la sortie avec agilité. Il dévisagea le blond de son regard asymétrique en rangeant le billet qu’il tenait entre le majeur et l’index de sa main gauche dans la poche arrière de son jean et vint douloureusement se masser le cuir chevelu. Assis en tailleur sur le sol, il se mordait le lèvre inferieur en étudiant l’ampleur des dégâts. Il aurait une sacrée bosse, heureusement qu’il avait une importante structure capillaire pour cacher tout cela.

    Il observa avec perplexité son colocataire. Il avait beau être habitué à son habitude infantile, il ne s’y ferait jamais véritablement. Le lapin de pâque ? Et puis quoi encore ? Et dire que le pacifiste était de trois ans son ainé. Il y’avait de quoi porter à confusion n’est ce pas ? un sourire fendit ses lèvres et un petit rire dépourvue de chaleur vint dépasser la barrière de celles-ci, s’évaporant, volatile, dans l’air. Lui n’avait jamais cru à toute ses balivernes. Privé de fêtes familiales à l’âge de six ans et de famille à dix ans, il n’y avait jamais eu personne pour lui conter de pareilles histoires et cela ne lui avait jamais manqué. Objectivement, quel intérêt y avait il à tout cela? Aucun.

    - Voila, exactement, Je cherchais le lapin de pâque pour lui soutirer un peu d’argent. Imbécile.


    Vain ne connaissait pas la politesse, ni l’amabilité. Entre ses lèvres à lui l’insulte pouvait presque sonner comme un surnom affectif. Il rejeta sa tête en arrière en passant sa main dans ses cheveux de sang, toujours sonné par le coup reçu sur la tête. Il ferma les yeux et inspira profondément avant de se relever avec paresse. Il cligna des yeux, il avait mal à la tête. Cela ne ferait que le rendre d’une humeur encore plus massacrante. Pauvre petit blond utopiste qui allait devoir subir une fois de plus les accès de colère du roux. Il jura une nouvelle fois, dans cette langue aux sons compliqués et roulants en agitant son crane d’un coté à l’autre. Il avait l’impression qu’un groupe de métal hardcore y avait élu domicile. Amusant.

    Il se rapprocha doucement du blond et l’observa des pieds à la tête, son aucun gène et leva son menton à l’aide de l’index affin de planter ses pupilles asymétrique dans son regard bleuté.


    - Et dire que tu es comme ça à longueur de journée sans user du moindre produit illicite…


    Oui, Vain avait tendance à ne pas aller chercher plus loin que ce que les gens utilisaient comme masque. Il se fiait la plupart du temps à la première apparence. Jamais il n’avait cherché à aller au-delà du masque de Rainbow, contrairement à celui du dealeur qu’il avait déjà essayé de lever une bonne dizaine de fois vainement. Jamais il n’avait cherché à comprendre ou même à étudier cette attitude qui semblait fortement exagéré et souvent feinte. Egoïste, il ne s’intéressait donc qu’a lui-même, se souciant peut du véritable visage des autres. Il avait déjà assez de mal à se comprendre lui-même, à se connaitre et à se trouver, il n’allait pas en plus rajouter un paquet de préoccupations sur la personnalité de tiers personnes. Et puis quoi encore ?

    Vain pencha la tête sur le coté, préoccupé par ses propres pensés. Rainbow était malgré tout un être à par entière et sa personnalité faisait de lui un compagnon de chambre agréable. Vain pouvait faire et dire ce qu’il voulait jamais le jeune blond ne se mettait en colère où ne laissait paraitre son désarroi. Le misogyne était donc entièrement libre entre ces murs qui délimitaient leur chambre et leur colocation était plus que vivable. De plus, comme Rainbow était hétero, où du moins trop jeune mentalement parlant pour se poser des questions sur sa sexualité, Vain n’était pas tenté de faire n’importe quoi avec ce grand gamin. Sa présence réussissait à l’apaiser.

    Un véritable miracle.

    - Mais comment tu fais ?


    Question existentielle numéro 1.
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Invité
Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptyLun 10 Aoû - 15:27

Il y entendit un bruit sourd, qui lui sembla être un choc, puis, se tenant toujours au seuil de la porte, il vit Vain sortir de sous le lit, tout en jurant et en se massant le crâne, avec un mélange d’étonnement et d’amusement. En effet, il était plus qu’inhabituel de voir son camarade se traîner sous son lit, alors que celui-ci se montrait d’habitude particulièrement réticent lorsqu’il s’agissait de se prêter à ses jeux. Incrédulité et joie qui ne firent qu’augmenter lorsqu’il entendit la réponse de Vain.

- Voila, exactement, Je cherchais le lapin de pâque pour lui soutirer un peu d’argent. Imbécile.

Inutile de rajouter qu’il prit ses paroles au pied de la lettre. Avec un grand cri de joie et ignorant la fin de sa phrase, il s’exclama.

-Vraiment ? Super, on va pouvoir le chercher ensemble alors !

Il ne savait pas que le lapin de Pâques cachait de l’argent dans son panier, mais si Vain le disait, alors cela devait être vrai. Le pacifiste était ainsi, d’une telle innocence et d’une si grande naïveté, qu’il pensait bien trop souvent, que les autres résonnaient et agissaient à sa manière, sans hypocrisie et faux-semblants. Même si les âmes les plus pures ont aussi les zones d’ombre, ainsi, cachant ses émotions négatives, le garçon finissait parfois par se mentir à lui-même, ce qu’il avait notamment découvert avec surprise, lors d’une matinée au bord du lac en compagnie de Camelia… Mais passons car, en ce moment, le pacifiste était d’excellente humeur, surtout que fait (très) rare, il (croyait) avoir enfin trouvé un camarade acceptant de le suivre dans ses délires. Doucement Vain se rapprocha, et sans aucune gêne, lui saisit le menton, planta son regard dans le sien. Il frémit, fasciné par les yeux insondables de son ami. Malgré le fait qu’il partageait la même chambre, Vain restait un mystère pour lui. Habitué à ses silences, ses humeurs maussades, il acceptait toutes les colères du dealeur avec le sourire, et lui aurait même proposé de lui servir de punching-ball, si l’idée que cela pourrait le soulager le traversait. Partagé entre l’admiration et la tendresse (amicale, cela va de soit), il souhaitait aussi pouvoir mieux le connaître, résoudre l’énigme qu’il était.

- Et dire que tu es comme ça à longueur de journée sans user du moindre produit illicite…

Le ton était légèrement ironique, comme amusé et perplexe à la fois. Encore une fois, son camarade avait parlé, sans que le pacifiste ait la moindre idée de ce qu’il voulait dire. Pourtant habitué à comprendre facilement les autres, il n’arrivait jamais à savoir ce que le jeune homme aux cheveux rouges avait en tête.

-Produits illi…quoi ? répondit-il sans cacher son étonnement.

Naïf et innocent comme il l’était toujours, Rainbow ne connaissait presque rien quand à la drogue, et n’en avait jamais (du moins à ce que je sache) essayé. Il en était de même pour l’alcool, qu’il n’avait pas l’habitude de consommer. Enfin, mettez lui une bouteille de champagne entre les mains, tout en prétextant qu’il s’agit de jus de pomme, et le résultat risque d’être très drôle… Quand à la cigarette, il en connaissait les effets néfastes et s’inquiétant pour la santé de son camarade, il avait de nombreuses fois tenté de dissuader celui-ci de renoncer à sa consommation de tabac, sans succès, même s’il n’avait toujours pas abandoné.

Sa surprise ne fit que s’accroître lorsque Vain lui demanda comment il faisait. Toujours sans comprendre, il pencha la tête, l’air interrogateur, et murmura :

-Comment je fais ? Qu’est ce que tu veux dire par là ?

Sa joie excessives, ses idées sans queue ni tête, ses réactions parfois terriblement immatures, tout cela était si habituel chez lui, qu’il agissait naturellement, sans même y penser. Même si sa joie excessive se révélait parfois être un masque, Rainbow restait Rainbow, un enfant naïf et dépourvu d’hypocrisie. Soudain il se rendit compte que Vain se massait la tête depuis un moment, et compris l’origine du bruit sourd qu’il avait entendu plus tôt, sans y prêter particulièrement attention. Et sa réaction fut particulièrement vive.

-Vain, tu t’es cogné ? Tu es sûr que ça va ?

Avisant la tête de son camarade, il commença à tâter à travers sa chevelure rouge, tout en continuant de l’assaillir de ses inquiétudes.

-Mais tu vas avoir une bosse ! Vite, je t’emmène à l’infirmerie !

Se préoccupant peu de sa propre personne, le pacifiste était toujours près à se sacrifier corps et âme lorsqu’il s’agissait d’aider quelqu’un d’autre. Même si cette aide n’était pas toujours la bienvenue…

Se préparant déjà à sortir de la chambre, il se retourna et lança avec un sourire complice :

-Et t’inquiètes pas pour le lapin, on retournera le chercher après.
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Invité
Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptyLun 10 Aoû - 22:04

    IR-RE-CU-PE-RA-BLE, Rainbow était vraiment irrécupérable, fini, bon à enfermer. D’une naïveté sans égale, il prenait tout au pied de la lettre, absolument tout. Il était mal tombé le pauvre, lui qui devait partager sa chambre avec un adepte du second degré et de l’ironie tel que Vain. Non seulement il croyait en l’existence de nombreux être tous plus irréels les uns que les autres, mais en plus il était incapable de percevoir la moindre lueur de sarcasme dans le ton du roux. Il ne faisait pourtant rien pour le camoufler, bien au contraire.

    Les sourcille froncés, la bouche légèrement entrouverte, il le dévisageait avec incompréhension, béat comme toujours devant sa crédulité. Il aurait put faire du blond tout ce qu’il voulait. Il lui aurait suffit de lui demander. Il en était persuadé. « Rainbow, Lazy est absent en ce moment, si tu va dans son armoire tu trouveras un paquet de poudre blanche, c’est de la poudre magique, tu veux bien aller la chercher s’il te plait ? » Oui, il était sur que ce genre de phrase pourrait le mener très loin. Il était à peu près certain que la naïveté de Rainbow finirait par lui attirer des ennuis, quelque part il ressentait ce qui pouvait ressembler à de la peine, de la compassion pour ce dernier, il était souvent la source de moqueries et pourtant il gardait toujours ce sourire de junky sous cocaïne.
    Et en plus de cela il devait tout lui expliquer.


    - Illicite Rainbow, illégaux ! Des drogues, shit, cocaïne, extasie, héroïne, toutes ces merdes quoi.

    Il tiqua légèrement, même ça il ne comprenait pas … Mais il était sensé être un adulte bordel. Vain ne put retenir un juron russe. Il le dévisagea. Alors il ne se rendait pas compte de l’état dans lequel il était ? « Comment je fais ? Qu’est ce que tu veux dire par là ? » avait il demandé avec incompréhension.

    - Comment tu fais pour être aussi naïf ? Tu crois en des choses qui n’existent pas, tu te comporte comme un enfant, tu es gentil, à un point si élevé que tout l’orphelinat te marche dessus et pourtant tu semble heureux.

    Il est certain que pour une personne comme Valentin Jordan Williams, insensible à toute forme de croyances et d’histoires irrationnelle, rarement gentil et toujours d’humeur explosive, le comportement du jeune pacifiste sortait tout droit de l’espace.

    Et voila, il faisait encore preuve de gentillesse et compassion envers Vain, il devait bien être le seul. Ca lui faisait toujours bizarre lorsque le blond ce montrait inquiet à son sujet, que ce soit pour sa santé physique, tel qu’il le faisait à l’instant pour le coup reçu sur la tête où la quantité astronomique de cigarette qu’il consommait par jour, où mentale. Personne ne se souciait jamais réellement de lui et il ne faisait rien pour. Généralement, il envoyait gentiment le blond se faire voir, il ne comptait pas procéder différemment cette fois ci. Il dégagea sa tête, remit ses cheveux en place et leva les yeux au ciel.


    - Oui ca va, non je n’irais pas à l’infirmerie. J’ai autre choses à faires là, je dois aller acheter des clopes à Lazy. Cet enfoiré refuse de me faire la moindre réduction.

    Oui, il était toujours très irrité par le fait de devoir payer ses clopes malgré leur situation « conjugale » , il sentait bien que l’on se moquait de lui, il détestait ça. Abritant ses mains dans ses poches pour récupérer son briquet, il commença à jouer nerveusement avec celui ci. Tournant la molette rapidement et provoquant de rapides et puissantes étincelles, il ne cachait pas son agacement.

    - Rainbow, je te dis ça pour ton bien, tu es majeur, cesse de croire à se balivernes et grandis.

    Vous vous attendiez à un Vain amical, souriant et compréhensif ? Haha, le jour où une chose pareille se produira se sera uniquement parce que monsieur aura consommé une dizaine de bouteille de vodka ainsi que cinq où six joins. En revanche, son intention ne partait pas d’un mauvais fond, il n’appréciait guère voire son « ami » se faire de faux espoirs en croyants à de quelconques et nombreuses créatures idylliques. Il trouvait cela fort pitoyable. Il n’aimait pas jouer les nounous, et encore plus avoir à subir la compassion d’un être tel que lui qui était encor plongé dans le merveilleux monde de Peter Pan, enfant qui jamais ne grandira.


[Pitoyable et court, je n’ai pas le temps de me relire ce soir … Pardonne moi]
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Invité
Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptyMar 11 Aoû - 15:14

Trop occupé par la « blessure » de son ami, il ne fit même pas attention à sa réponse qui ne cachait pas son énervement. « Mais je suis heureux », aurait-il pu répliquer. Tout aussi heureux que du temps où sa mère était en vie. Et puis, il avait promis. Certes, mais on être parfaitement heureux sans se comporter comme le pire des gamins, me direz vous. Mais voilà, le pacifiste cachait en lui une grande peur inavouée jusqu’à présent, peur à cause de laquelle il ne cessait de tisser des liens avec tous les orphelins, et ne souhaitait quitter l’orphelinat qu’il considérait comme son « chez-soi », il avait peur d’être abandonné, de se retrouver seul à nouveau. Son excentricité témoignait en quelque sorte d’un besoin d’être regardé, que d’autres reconnaissent son existence. Cependant, n’allez pas croire que toute son attitude n’était qu’une grande mascarade, car au final Richard tenait à profiter de la vie plus que tout, d’où sa joie de vivre, son optimisme et ses plans farfelus. Certes il était gentil. Bien trop gentil, au point de faire passer les autres avant lui, de souhaiter le bonheur de tout ceux qu’ils connaissaient, et naïf au point de croire qu’ils réussiraient un jour à pacifier l’orphelinat. Pure utopie, si vous voulez mon avis… Mais voilà, Rainbow était un enfant qui s’accrochait à ses rêves, à son but. Car sans cela, comment ferait-il pour avancer ? Et puis, même s’il avait tendance à accepter toutes les brimades et à rendre tout les services possibles avec le sourire, Richard connaissait tout de même certaines limites à ne pas dépasser, l’auteur que je suis ne voulant pas jouer un personnage suicidaire. Ainsi, même s’il aurait eu très envie de ramener de la poudre magique pour Vain, il ne serait pas entré dans la chambre de Lazy sans l’autorisation de celui-ci.

- Oui ca va, non je n’irais pas à l’infirmerie. J’ai autre choses à faires là, je dois aller acheter des clopes à Lazy. Cet enfoiré refuse de me faire la moindre réduction.

Encore une fois celui-ci refusait son aide. Enfin, il commençait à en avoir l’habitude. Certes il était un peu déçu, mais surtout inquiet pour Vain, sachant parfaitement que même si celui-ci avait besoin d’aide il ne viendrait sûrement pas lui demander. Avec perplexité il se demanda comment celui-ci faisait pour garder ses soucis pour lui-même, sans même se rendre compte que son propre comportement n’était en réalité pas si différent.

-Vraiment, tu es sûr ? Et je t’ai déjà dit que tu devrais arrêter de fumer. Je sais ! Et si je cachais ton briquet ? Ainsi tu ne pourrais plus les allumer tes cigarettes. Ajouta t’il d’un air malicieux.

L’agacement de Vain était très perceptible, et une atmosphère électrique régnait toujours dans la chambre désordonnée. Regardant le rouquin jouer avec son briquet, il se demanda avec une pointe de tristesse s’il avait déjà vu un sourire sincère sur ce visage sarcastique. Non, jamais. Vain était trop froid pour se livrer ainsi, trop cynique aussi. Trop de choses qu’il avait tant de mal à comprendre.

- Rainbow, je te dis ça pour ton bien, tu es majeur, cesse de croire à se balivernes et grandis.

Il leva les yeux, le fixant avec surprise. C’était bien la première fois que Vain lui parlait ainsi, se contentant habituellement de son moquer de sa gaminerie et de sa naïveté débordante.

-Pour mon bien ? Mais je suis heureux ainsi… murmura t’il désemparé.

Car au fond, en plus de la peur d’être abandonné, le pacifiste avait une autre crainte, celle de grandir. Le monde des adultes, froid, dur, désabusé, l’effrayait, tout comme les responsabilités qui l’accompagnaient. Il ne voulait pas grandir, peu importait son âge. Son avenir ? Et bien, il était ici-même, à l’orphelinat, qu’il ne souhaitait quitter pour rien au monde, parmi ses orphelins qu’il souhaitait un jour voir oublier leurs querelles et s’unir afin de former une grande famille, remplaçant celle qu’ils avaient perdus. Utopie, encore une fois. Un jour il lui faudrait partir, il le savait, s’en aller à jamais, loin de son enfance, de ses rêves. S’en aller, seul. Si seul. S’asseyant au bord de son lit, il continua hésitant.

-Je ne veux pas changer. Et, je ne connais pas d’autre façon de…vivre.

Et rajouta, avec un sourire, souhaitant dériver la conversation du tour désagréable qu’elle prenait.

-Mais cette chambre est un véritable désordre, et si l’on rangeait un peu tout cela ?

Pour l’instant il ne pouvait que profiter des jours qui lui étaient offerts, s’enfermer naïvement dans son monde imaginaire, espérant que le jour où il aurait enfin à grandir, à affronter la réalité, ne viendrait pas avant longtemps.
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Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptyDim 23 Aoû - 11:50


    - Oui Rainbow je suis sûr, pas d’infirmerie…. Et crois moi si je le pouvais j’arrêterais de fumer mais c’est pour le moment impossible.


    La consommation en cigarette de Vain avait doublé ces dernier temps, tandis que de légères transformations avaient commencé à apparaitre. Il était beaucoup plus nerveux et agressif, ayant sans cesse les nerfs à vif il ne pouvait plus se passer de ses clopes. En ce moment même il était tellement à cran que sa mâchoire se crispaient et se décrispaient à un rythme lent et monotone. Il avait besoin de nicotine et c’était Rainbow qui risquait de payer le prix de ce manque.

    Il le dévisageait, le briquet entre les doigts avant de se concentrer sur la flamme qui jaillissait puis se rétractait avec un « clic » sonore.


    - Si jamais un jour tu me pique mon briquet je te jure que tu t’exposera à de très grave représailles. Ce n’est pas un jouet.

    Oui, si un jour il se retrouvait sans feu il serait bien capable de pendre le voleur et de le bruler vif sans le moindre état d’âme. Un fumeur en manque c’est insupportable, un drogué en manque c’est dangereux, un Vain en manque, c’est encore pire. Jamais je n’oserai, moi, le priver de sa drogue.

    Il haussa !es sourcilles et releva les yeux en percevant le ton dépité de son camarade. Il avait touché un corde sensible apparemment. Il l’observa longuement, lui et ses réactions avant de se décider à parler. Il venait de dire qu’il était heureux ainsi et qu’il ne connaissait pas d’autre façon de vivre. C’était pour le moins surprenant.


    - Heureux ? Vraiment ? Et qu’est ce que te rend heureux ? Tu vis dans un monde utopique, personne ne te prend au sérieux. Tes amis sont de simple camarades de jeu et tu passe à coté de centaines d’expériences que toutes personnes de ton âge est censé avoir déjà fait. Tu ne vis pas … Tu rêve. Parle moi de ta vie … Vas-y, dis moi ce qui te rend heureux là dedans.

    Il est vrai qu’à coté Vain avait l’impression d’avoir tout vu, tout vécu. Il connaissait tout aux plaisirs charnels, aux produits illicites, au milieu de la rue, et tout ce qui faisait de lui ce qu’il était et considérait Rainbow comme un ignorant. Même si il avait été capable de lui déballer toutes les connaissances du monde il l’aurait considéré comme un ignorant. Simplement parce qu’il croyait en des choses auxquelles Vain ne croyait pas, simplement parce qu’il était capable de s’enfermer dans une bulle de rêverie innombrable il était considéré comme un ignorant. Au fond s’était peut être Vain qui l’était, lui qui se contentait de cataloguer les gens sans chercher à creuser un peu la surface, sans chercher à comprendre le mystère de leur être. Certains était doué pour ça. Au premier coup d’œil où à la première discussion ils étaient capables de vous comprendre sur le champ. D’autre, comme Vain, étaient de misérable brèles, égoïstes narcissiques intéressés uniquement par leur propre personnes. Seuls dans leur bulle d’égocentrismes ils se foutaient du reste du monde, tous les autres était des incapables, des ignorants, des idiots, ils n’arrivaient pas à hauteur de leurs chevilles gonflées au possible. Il n’y avait strictement rien à découvrir, ils n’étaient rien.

    Oui, les gens comme ça existent et Vain, par certains de ses préjugés en faisait parti. Il était le plus fort, il ne ressentait pas les attaques extérieures, il était le meilleur. Du moins il aurait voulu l’être.

    Il jeta un regard sur leur chambre en bordel, analysant chaque parcelle de ce foutoir, légèrement blasé. Il avait beau être le responsable de ça, il refuserait catégoriquement de ranger.


    - Non, répond d’abord à mes questions. On verra ca plus tard.
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Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptyMar 25 Aoû - 23:21

[Désolé, encore une fois c’est court et mièvreux T___T]


Non, décidément Vain n’était pas d’humeur. Considérant que le taquiner ou tenter de dériver le cours de la conversation n’amènerait rien de bon, le pacifiste se tût, un instant, prit au dépourvu réfléchissant aux questions de son camarade. Il connaissait les colères de Vain et son tempérament fougueux, et savait que celui-ci n’abandonnerait pas avant d’avoir atteint son but. Quand à la chambre, il s’en occuperait lui-même plus tard, sachant que le roux n’accepterait sûrement pas de ranger. Soit, de toute manière, cela faisait un moment qu’il se devait de mettre de l’ordre dans ses affaires. Planta ses pupilles bleutées dans celle de Vain, il répliqua doucement.

-Vraiment ? Mais je suis heureux. Je…ma vie n’a rien d’exceptionnel. C’est juste que… je me sens comme chez moi ici, comme dans une deuxième famille, et…je ne veux pas la quitter. Je voudrais simplement que tout le monde soit heureux.

S’était-il mentit à lui-même ? Non, il était bel et bien sincère. Autrefois, après la mort de sa mère, son sourire aurait pût s’apparenter à un masque, mais les choses avaient changé, et avec le temps il avait compris qu’il s’était trouvé un nouveau chez soi, une nouvelle famille. Il aimait l’orphelinat et ceux qui le peuplait, les membres de son groupe, leur chef et leurs idéaux. Bien sûr tout cela pouvait sembler utopique, mièvre, dégoulinant de naïveté, et il n’aurait pas été étonné que Vain lui éclate de rire au nez, comme cela avait été le cas de Mello un jour, quand il avait tenté de lui expliquer ses idées. Mais peut importe. Certes, Rainbow restait particulièrement innocent, ne connaissait rien à la drogue et aux expériences charnelles. Certes, il se différenciait particulièrement des autres personnes de son âge, par ses réactions particulièrement immatures, même si au fond le jeune homme était aussi capable de calme et de réflexion. D’un autre côté il connaissait peu de choses du monde réel, enfermé dans sa bulle d’innocence et de gaieté, il n’avait pas encore compris que certaines choses ne pouvaient être changées, parce que la nature humaine était ainsi, que chaque personne avait ses zones d’ombres, que la société était basse et mesquine, cette société basée sur la loi du plus fort, où l’esprit de compétition régnait en maître, où il n’était rien de plus que de simples pions sans importance, que même les plus beaux idéaux ne parviendraient pas à changer. L’être humain est récidiviste, comme le disait une auteur. Mais passons sur mon opinion et revenons-en à Rainbow. Ainsi le pacifiste avait tendance à ne voir que le verre à moitié plein, à être persuadé que chaque personne recelait du bon, et que ce côté ne demandait qu’à être révélé, à enfouir ses sentiments négatifs aussi, ses sentiments inconnus qu’il ne pouvait parfois contrôler, qui lui faisait peur, car l’Inconnu effraie, n’est ce pas ? Que beaucoup ne le croient pas ou refusent de se joindre à ses jeux ne le gênait jamais particulièrement, à chaque nouveau refus celui-ci se contentait d’hausser les épaules avec un sourire, se disant qu’ils avaient sûrement mieux à faire. Et quand aux lapins de Pâques et autres créatures imaginaires… soit il aimait y croire, même si au fond il savait que ceux-ci n’étaient pas réels. Mais il aimait cette bulle utopique et rassurante, qu’était le monde de l’enfance, ce monde où il avait sa place et ses repères. Où il était heureux. Certes, Vain pourrait lui reprocher de fermer les yeux, certes, peu de personnes arriveraient à le comprendre, mais il ne voulait changer. Tout simplement parce qu’il aimait la vie qu’il menait.

Et Vain, alors ? Avec surprise il constata qu’il n’avait jamais prêté particulièrement attention à la vie que celui-ci menait. Il connaissait ses colères, ses humeurs maussades, essayait de le soutenir tant bien que mal dans ses moments difficiles, mais au final, malgré leur cohabitation, il ne connaissait que peu de choses à propos du roux.

-Mais, dis Vain. Et toi…tu es heureux ?
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Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptyMer 26 Aoû - 23:15


    - …

    La Wammy’s housse une deuxième famille ? Décidément le blond était vraiment incroyable, comment considérer autant de malades mentaux comme de véritables proches ? Vain qui était un minimum associable sur les bords ne comprenait une nouvelle fois strictement rien au comportement du blond, mieux valait qu’il cesse de s’interroger, cela ne menait nulle part. Jamais Vain ne pourrait comprendre des êtres qui étaient quasiment ses opposés. Il cessa ses question, haussant les sourcilles avec dédain. Ne détachant pas son regard sauvage de son interlocuteur immature. Il se mordilla la lèvre inferieur, jouant nerveusement avec son piercing nouvellement fait tout en laissant de légères marques gravées dans sa chair. Il l’observait comme si il avait dit la chose la plus stupide au monde, ce qui n’était évidement pas le cas, mais qui chez lui l’était réellement. Leurs visions des choses étaient si différentes que leur colocation résidait du miracle.

    Il s’était retrouvé dans la même chambre que le blond le jour même de son arrivée, lorsqu’il l’avait découvert, il avait commencé par se moquer de lui, lui envoyer sarcasme sur sarcasme, et se moquer de nouveau, il aurait voulu le faire réagir, le voir hors de sa pacivité et de sa joie de vivre continuelle qu’il considérait comme un masque. Ce masque il n’avait jamais réussi à le lui faire retirer, et il avait finit par accepter le fait que Rainbow était comme il l’était. Et s’était rendu compte qu’avoir un colocataire qui rayonnait de bonne humeur était une bonne chose au fond. Il ne se plaignait jamais, il ne lui attirait jamais d’ennuie, il ne lui reprochait jamais rien. Le plus à plaindre dans l’histoire c’était justement ce grand blond si joyeux qui devait se supporter un Vain de plus en plus maussade dernièrement. Ce même grand blond qui à cet instant même venait de lui retourner cette question si délicate et intéressante : es-tu heureux ?

    Il ne put réagir, tiquant violement en se mordant férocement la lèvre. Heureux, il ne l’était pas, dernièrement tout s’était mit à aller de travers d’une impressionnante façon. Ses amis s’étaient éloignées, chose qu’il n’acceptait pas, même si leurs amitiés était malsaines pour la plupart, elles lui étaient vitales, il en avait besoin, ils ne le comprenaient pas, ils ne pouvaient leur dire, par fierté principalement, de plus, il se retrouvait enchainé à un autre qu’il n’appréciait que trop peu, un autre qui l’utilisait dans le seul but de se venger d’une erreur impardonnable. Non, il était loin d’être heureux. Sa consommation de cigarette et d’alcool avait décollé, ses notes s’étaient crachés, il n’allait plus en cours, préférant l’odeur des arbres du parc mêlé à celle de sa nicotine à celle d’une classe de cour et des livres. On parlait, énormément sur son compte, cela aurait dû lui faire plaisir lui qui aimait les bruits de couloirs, pour la première fois il aurait voulu se fondre dans le décor et disparaitre. Devenir invisible. Il avait beau être des plus maussades, son attitude ne changeait pas réellement, il était toujours aussi insupportable et bruyant, voir doublement plus.
    Il soupira.

    - Non.

    Mentir ne servait à rien, de toute façon il n’y aurait certainement pas cru.


    - Mais je ne fais pas semblant de l’être.

    Il détourna le regard, désarçonné plus que de raison par cette question qui l’avait renvoyé à des questions qu’il se posait souvent. Il ne supportait pas ses faiblesses ridicules qui l’encombraient. Dernièrement il ne se supportait plus lui-même. Mais même si il est facile de camoufler ses faiblesses au fin fond de sa personnes, il est beaucoup moins facile de se débarrasser cette même personne. S’il ne faisait pas semblant d’être heureux c’était parce qu’il était trop occuper à faire semblant de ne pas avoir changé.



    [non, c’est très bien U.U en revanche je m’excuse pour la médiocrité de ce post ainsi que celle des précédents, je te jure que je vais me rattraper.]
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Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptySam 29 Aoû - 22:22

[Mais non, tes posts sont très bien, ne t’en fais pas. ^^]


Une syllabe, un mot. C’était sec, clair, net précis, ne laissant place à aucun doute, à aucune contestation, froid, dur, tranchant, cette vérité entièrement nue, sans hypocrisie ni artifice, c’était franc, véridique et simple. Non. Il garda le silence, jouant avec une de ses mèches, tapotant nerveusement le sol du bout de sa chaussure, fixant toujours son colocataire. Dire que la réponse de Vain l’avait surpris aurait été un mensonge, car il l’avait bien remarqué, il voyait bien que depuis quelques temps l’humeur du roux devenait de plus en maussade, ses colères plus violentes, comme en témoignait le piteux état de leur chambre, qu’il se renfermait peu à peu, alors que des bruits étranges, auxquels il n’avait jamais réellement prêté attention, se glissaient dans les couloirs. Oui, mais voilà, il ne comprenait pas, n’était pas au courant des évènements ayant mis Vain dans cet état, surtout que celui-ci n’avait pas pris la peine de lui en parler, et n’avait pas pris la peine de le questionner, sachant pertinemment que le roux refuserait sûrement de lui répondre. Malgré leurs années de cohabitation, Vain restait et resterait encore un mystère.

- Mais je ne fais pas semblant de l’être.

Désarçonné par cette dernière réplique, il le regardait sans comprendre, quand une ombre passa dans les yeux de Vain, qui détourna le regard, laissant un silence lourd et oppressant peser sur la chambre. Etrangement, il semblait gêné. Désarçonné par la dernière remarque de celui-ci, il répondit.

-Hmm ? Que veux-tu dire par là ?

Trop naïf, comme à son habitude, Rainbow n’avait pas saisir l’insinuation de Vain. Cependant, le roux n’avait pas semblé comprendre plus tôt sa vision des choses, ni le fait qu’il soit réellement heureux, au vu de sa réaction exaspérée lorsque le pacifiste avait répondu à sa question. Certes, il vivait dans un milieu pour le moins inhabituel, que certains ne se gêneraient pas pour qualifier « d’asile », où se côtoyaient psychopathes, drogués, dealeurs, kleptomanes, et autres spécimens. Quoique, vu son excentricité, l’arc-en-ciel se mêlait assez bien à cette masse d’orphelins pour le moins insolites. Certes, beaucoup ne le comprenaient pas, certains lui reprochant sa gaieté débordante, d’autres repoussant sans cesse ses tentatives de rapprochement, ce qui restait parfois compréhensible, j’avoue moi-même que si je voyais débarquer à grande vitesse une tornade blonde souhaitant me faire un câlin, je serai tentée de m’enfuir en courant. Cependant, le pacifiste était aussi une personne loyale, dévouée, dénuée d’égoïsme et pouvait s’avérer un très bon soutien dans les moments difficiles, toujours prêt à accueillir les nouveaux, donner un coup de main, ou juste prêter une oreille attentive aux confidences d’orphelins en proie aux doutes. Et pourtant… malgré ses efforts il n’arrivait pas à comprendre Vain. Peut être aussi parce que le roux refusait constamment de s’ouvrir. Cependant, il ne pouvait s’empêcher de se sentir triste pour son camarade, il aurait tant voulût l’aider, voir enfin un sourire dénué de toute ironie sur ce visage de marbre. Il l’avait dit lui-même, Vain n’était pas heureux. Poussant un léger soupir il reprit la parole, d’une voix mal assurée.

-Vain, je…je voudrais t’aider, mais je ne sais pas comment. Dis le moi… dis moi juste ce que je peux faire. A moins que tu ne veuilles en parler ?

Etrange cohabitation que celle de ces deux êtres totalement opposés. Si Rainbow était le jour, Vain serait la nuit. Le blond était joyeux, hyperactif, ouvert, gamin, amical, le roux était sombre, posé, renfermé, mature, associable. Peut être avaient-ils simplement comme caractéristique commune celle de tout deux renfermer leurs faiblesses, pour des raisons différentes cependant. Oui, il arrivait au Pacifiste d’être en proie au doute, en conflit avec ses propres démons intérieurs, dans des périodes rares, qu’il détestait particulièrement, et qu’il cachait le plus souvent par une nouvelle crise d’excentricité. Certes, à son arrivée, il s’était forcé à sourire, à être heureux, afin de tenir la promesse faîte à sa mère, mais peu à peu ce masque qui lui collait à la peau avait finit par devenir son véritable visage et dire qu’il était parfaitement heureux serait à présent loin d’être un euphémisme. Mais plus que tout, il souhaitait que les autres aussi partagent sa joie, car il ne le supportait pas, tout ces visages maussades, cette compétition malsaine qui régnait au sein de l’orphelinat, alors il leur fallait changer cela, ce qu’il tentait sans cesse, à travers ses nombreuses tentatives ratées de distraire ses habitants de leur morne quotidien. Et toujours assis sur le lit il regardait son camarade, espérant secrètement que celui-ci accepterait de s’ouvrir, de le laisser le soulager, ne serait qu’un tant soit peu, malgré sa fierté.
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Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptyDim 30 Aoû - 14:11


    Il ne prit même pas la peine de répondre à la naïve question de l’adolescent blond, il était fatigué de toujours devoir se justifier. Ce qu’il voulait dire par là ? Simplement que lui, Vain, n’utilisait aucun artifice pour rayonner d’une joie fausse et délirante. Au final peut être que Rainbow était vraiment heureux, et que le misogyne avait eu tord depuis le début. Il commençait à croire à la sincérité du blond, il avait la chance de vivre dans le bonheur, du moins il y croyait dur comme fer. Il avait énormément de chance. Au final, cette bulle de naïveté et de rêve dans laquelle il flottait vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, le préservait de la douleur, épaisse couche de pourriture qui s’étendait de jours en jours un peu partout sur le globe. A présent que Vain avait comprit ça, il l’enviait à sa façon. Après tout, nombreux étaient ceux qui aimerait connaitre de nouveau ce bonheur rêveur de l’enfance. Je me répète sans doute en disant que ce bonheur là était particulièrement inconnu à l’adolescent impatient. Il ne savait pas ce qu’étaient toutes ces histoires que Rainbow racontait parfois, ne les comprenait pas, n’en avait jamais entendu parler, il avait était plongé trop tôt dans le monde des prés adultes, et y avait laissé quelques plumes. Ce genre de monde n’était pas pour lui. Vraiment pas.

    Son partenaire de chambre était trop gentil, même avec l’enfoiré qu’était Vain. La phrase qu’il lui adressa le figea sur place. Crispé. Il haussa les sourcilles, sans le regarder. On dit que le regard et le reflet de l’âme, à cet instant là, son âme était troublé, il ne voulait pas laisser son ami le percevoir au sein de ses pupilles dissociables. Et merde. Une nouvelle fois il planta ses dents blanches et aiguisées dans la boucle de son piercing. Il n’était pas fait pour ça, il ne le serait jamais. Parler n’était pas son fort, ça ne l’avait jamais été. Il soupira

    - Pourquoi … ?


    Il cherchait sa phrase et dû s’y reprendre par deux fois.


    - Pourquoi tu cherche à m’aider alors que je me comporte parfois comme le pire des salauds avec toi ? Tu …

    Il fronça les sourcilles, caressant nerveusement ses canines à l’aide de sa langue. Perplexe.


    - Tu devrais faire comme les autres.


    Il s’assit sur son lit, inspirant profondément avant de passer sa main dans la cascade rouge que formaient ses cheveux couleur sang. Le regard toujours fuyant. Ce genre de situation le dégoutait purement et simplement. Jamais il n’aurait dû laisser ainsi transparaitre ses faiblesses. Il avait beau les camoufler derrière un cynisme tranchant, et d’éternelles attitudes excentriques, elles finissaient toujours par se trahir. Dernièrement plus qu’avant. Personne n’est parfait dit on, tout homme cache sa part de faiblesses à ce qu’il parait. Certain son juste plus doués que d’autres pour les cacher et les nier. Lazy par exemple, lui, le responsable de tout ses changements, il donnait l’impressions de n’avoir aucunes faiblesses, certes, il n’avait pas de cœur non plus, ni d’éthique, et pourtant il semblait parfait. Pourquoi Vain en était il incapable ? Il aurait aimé se comporter comme avant, il aurait aimé être la même salope sans honneur qu’il avait été. C’était plus simple avant. Aujourd’hui il essayait encore de faire semblant, et même si son petit numéros marchait avec la majorité, il y’avait toujours des exceptions.


    - Ecoute, je doute que, vu la situation dans laquelle je me trouve, tu puisses m’apporter la moindre aide. Je n’ai pas envie de t’expliquer, je ne veux pas perdre ni mon temps, ni le peu de calme qu’il me reste. Tu ne peux rien faire, je ne veux ni ne peux t’en parler.

    En fait, il pensait exactement le contraire de cette phrase, il savait que parler avec cet autre adolescent si différent l’apaiserait un minimum, il avait tout a fait conscience que c’était exactement la chose dont il avait besoin, et pourtant, il n’y arrivait pas. Les confidences et tout ce qui va avec n’étaient pas faits pour lui, il avait toujours été plus doué pour conserver caché ses véritable sentiments plutôt que pour les dévoiler au grand public.


    - Où alors … contente-toi juste de me poser des questions, j’y répondrais franchement.


    Rainbow lui tendait une perche, et il la saisissait, le vide immense qui avait prit la place de son être commençait franchement à représenter un poids énorme. Il savait que si il continuait sur cette voie là il ne tarderait pas atteindre le fond. Il ne restait plus qu’a son colocataire de faire preuve d’un minimum d’intelligence.
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Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptyMer 2 Sep - 0:37

Encore une fois, Vain détourna le regard et soupira, alors que sans un mot, le pacifiste attendait sa réponse. Il avait conscience que son camarade était tendu, stressé même, comme essayant de se retenir, de garder son habituelle face impassible, alors que ses émotions transparaissaient peu à peu. Car malgré les apparences, chaque être humain avait ses faiblesses, et Vain n’échappait pas à la règle. On avait beau se retenir, tenter désespérément de tout enfouir, les émotions, la douleur se glissaient, sournois à travers nos moindres brèches, et en dégoulinaient peu à peu, souvent lorsque l’on s’y attendait le moins. Fichue société où seules les apparences comptaient, où tout n’était que masque, immense mascarade, où le regard des Autres vous dépouillait jusqu’à la moelle, et où ne pouvait que tenter de se blinder toujours plus, afin de laisser ricocher les flèches sur notre carapace. Et pourtant, certaines pointes finissaient toujours par percer plus profond que d’autres. Rainbow lui, ne voyait pas tout cela. Il s’en rendait compte souvent, des souffrances des Autres et faisait de son mieux pour les apaiser, mais croyait toujours dur comme fer, qu’au fond de chaque orphelin, se cachait une part d’amour et de camaraderie, qui un jour, leur permettrait de tout changer.

- Pourquoi tu cherche à m’aider alors que je me comporte parfois comme le pire des salauds avec toi ? Tu …

Il ne répondit pas, se contentant de sourire. Car malgré ses nombreux sarcasmes au sujet de son attitude, ses humeurs maussades, ses colères, il appréciait Vain, et l’avait toujours considéré comme un ami. Peut être aussi inconsciemment admirait-il le misogyne, ses expressions impassibles, ses cheveux rougeoyants, et cette manie qu’il avait d’éventrer des peluches, le fascinant particulièrement. Et puis, il ne supportait pas que d’autres souffrent. S’il aurait pût le pacifiste aurait essayé de rendre tout l’orphelinat heureux, peu importe si certains ne l’appréciaient pas. Oui, Rainbow avait cette extraordinaire capacité à ne voir que le bon côté des choses, certes, ce que certains appelleront « se voiler la face », mais que je préférerai qualifier d’optimisme.

- Tu devrais faire comme les autres.

Le ton était hésitant et sombre, presque fataliste. Il pencha la tête, légèrement perplexe. Que voulait-il dire par là ? Les autres refusaient t’ils de l’aider ? Lui faisaient-ils du mal ? Encore une fois il se rendit compte qu’il ne connaissait que très peu de choses à propos de son camarade, ne savait pas quelles étaient ses occupations, ou même ses fréquentations. Trop de choses qu’il lui fallait essayer de comprendre.

- Ecoute, je doute que, vu la situation dans laquelle je me trouve, tu puisses m’apporter la moindre aide. Je n’ai pas envie de t’expliquer, je ne veux pas perdre ni mon temps, ni le peu de calme qu’il me reste. Tu ne peux rien faire, je ne veux ni ne peux t’en parler.

Il poussa un soupir, déçu. Ainsi, Vain ne voulait pas de son aide, ou peut être le jugeait-il incapable de faire quoi que ce soit. Triste fatalité qui s’abattait sur ses épaules. Il se sentait déçu, inutile. Et surtout, il en voulait pas laisser Vain dans cet état, car il le sentait, sa gêne, son hésitation, qui en étaient presque palpables. Baissant les yeux, il murmura un léger « Oh », quand à sa grande surprise, le roux se reprit, lui demandant alors de lui poser des questions. Etonné, il leva les yeux. Ainsi son ami acceptait son aide ? Une bouffée d’espérance l’envahit à l’idée qu’il pourrait lui être d’une quelconque utilité. Peut être Vain souhaitait-il finalement se confier, sans savoir réellement par où commencer, d’où cette étrange demande. Légèrement penché en avant, il porta un doigt à ses lèvres, réfléchissant à une question à poser au roux, et cherchant en son esprit, une phrase, un geste, pouvant lui fournir un indice quelconque. Puis se redressant légèrement, il planta ses pupilles bleutées dans celle de son camarade et demanda avec sérieux.

-D’accord, je vais essayer. Tu as dis que je devrai faire comme les autres…est ce que ça veut dire que les autres t’ont fait…du mal ? J’ai aussi remarqué que tu étais plus maussade ces derniers temps…est ce qu’il s’est passé quelque chose de particulier ?

Trop naïf, trop gentil, il avait du mal à croire que les Autres pouvaient être une source de malheur, peut être aussi parce qu’il n’en avait jamais fait l’expérience. Et pourtant, il voulait faire son possible pour tenter de comprendre Vain. Et le soutenir, du mieux qu’il le pourrait.
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Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptySam 5 Sep - 15:06


    Il regretta alors d’avoir prononcé sa dernière phrase. Tiquant nerveusement dès les premiers mots du blond. Il aurait dû tenter de se défiler bien des minutes auparavant, ainsi il aurait échappé à cette conversation qui prenait une tournure qu’il n’appréciait guère. Il ramena ses cheveux derrière ses oreilles en humidifiant ses lèvres. Il se contenterait juste de répondre par oui où par non, ce n’était pas bien difficile, il avait juste à être sincère pour une fois. Il devrait seulement répondre à une où deux questions, lorsque cela commencera à devenir plus personnel et délicat il lui suffirait de couper court à la discussion comme il avait l’habitude de le faire et il ne lui resterait plus qu’à aller acheter ses clopes affin de fumer comme un pompier et calmer ses ardeurs. Si Rainbow avait put se rendre compte de ses changements d’humeur c’était surtout grâce à leur collocation, du moins ça devait l’être. Il soupira.


    - Les autres … ? Pas exactement.


    Après tout, il n’y avait qu’une seule et unique personne responsable de cette situation, les autres n’y étaient pour rien. Jamais un élève ne lui avait causé autan de tord, il n’y avait qu’un responsable, ni plus ni moins. Les autres se foutaient juste de son sort, plongés dans leur égoïsme jusqu'au cou comme lui-même l’avait toujours était. C’était justement ça qui différenciait Rainbow des autres, sa bulle à lui le protégeait de l’égoïsme.


    - Et en effet, il s’est passé quelque chose de ….. Particulier.

    C’était le moins qu’on puisse dire, des choses particulières il s’en était passé vraiment beaucoup dernièrement. Vraiment beaucoup. Et c’était à ses choses là que Vain devait cette sensation de vide intense qu’il éprouvait. Il était incapable de sa rappeler à quand remontait la dernière fois qu’il avait éprouvé de tels sentiments. La mort de son frère sans doute, où peut être celle de Charlie. Une période de deuil. Pourtant récemment personne n’était mort, il allait physiquement bien, de même pour ses amis et la source de son mal. Tout allait pour le mieux. Apparemment.

    La vie était franchement cruelle par moment, Vain qui vivait avant dans une parfaite tranquillité se retrouvait jeté dans un flot tumultueux et dangereux qu’était celui de la dépression. Oui, il déprimait, violemment, vraiment très violemment. Pour la première fois de sa vie il se sentait réduit à l’état de loque purement inutile et immonde. Les regrets ainsi que le poids de ses actes le submergeait, les liens qui l’unissaient à présent à Lazy le rendait purement malade, tout comme les marques sur son bras. Vain s’assura que les manches de sa chemise étaient bien misent correctement, depuis qu’il avait été obligé de se taillader la peau pour faire plaisir à Monseigneur Lazy il soufrait d’un très violent complexe. Il sentait sa peau frissonner rien qu’à ce souvenir, sa vie était injuste, sa vie était purement merdique, il aurait aimé tout abandonner et recommencer ailleurs. S’aurait était tellement plus simple.

    Et dire qu’il commençait même à envier les couples normaux. Lui qui avait toujours était un fervent défenseur du libertinage il aurait tellement préféré être comme tout les autres. Juste cette fois.



[Extrêmement court, excuse moi =A=]
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Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptySam 12 Sep - 15:14

Pas de problèmes, ne t'en fait pas ^^


Les jambes engourdies, il les croisa, puis les décroisa de nouveau. Il était rare qu’il reste assis, ou même immobile aussi longtemps, son hyperactivité continuelle lui faisant le plus souvent, courir de parts et d’autres de l’établissement à la recherche de nouveaux jeux. Ainsi, un Rainbow calme s’apparentait presque à une espèce en voie d’extinction, même si celui ce savait s’adapter à la situation. Qui, dans le cas présent, ne se prêtait pas à la rigolade.

- Les autres … ? Pas exactement.

Un peu étonné par cette réponse pour le moins très vague, il ne pût murmurer qu’un misérable « oh », alors que Vain reprit.

- Et en effet, il s’est passé quelque chose de ….. Particulier.

-Oh…


De nouveau. Que dire ? Il se serait attendu à ce que Vain soit quelque peu plus…expressif ? Au final, il n’était pas plus renseigné qu’auparavant. Se mordillant la lèvre inférieure, il réfléchit, tout en récitant à voix basse quelques formules de bienséances. Une seule chose était sûre, il était arrivé quelque chose à son camarade. Et quand au reste…Néant. Il n’avait absolument pas la moindre idée de la situation où celui-ci se trouvait. Et tout en réfléchissant, il se répétait les paroles de Vain, en boucle. Quelque chose de particulier. Quelque chose de particulier. En vain. D’un autre côté, si le roux s’était montré si vague dans ses réponses, peut être était-ce parce qu’il regrettait de s’être ouvert, et n’avait finalement pût se confier. Peut être le considérait-il comme inutile, au final. Incapable de l’aider. Même si j’avoue que, malgré toute sa bonne volonté, Rainbow n’aurait put être d’une grande utilité à Vain, face à la colère vengeresse de Lazy.
Soupirant légèrement, il reprit.

-D’accord. Si tu ne veux pas en parler plus…je comprends. Je n’insisterai pas.

En aucun cas, il ne voulait forcer les confidences de son camarade, contrairement à certaines personnes qui auraient été prêtes à tout pour satisfaire leur curiosité morbide, et vous harcelaient jusqu’à vous faire cracher le morceau avec leurs « Allez diiiiiiiiiiiis ! ». Mais, le pacifiste n’était pas ainsi. Trop d’insistance ne servirait qu’à aggraver la situation, mieux valait donc attendre quelque peu, espérant que le temps aidant, son camarade déciderait peut être de s’ouvrir. Avec étonnement il vit Vain, jeter un coup d’œil inquiet vers la manche de sa chemise. Décidément le roux semblait cacher de nombreuses cicatrices, autant de fardeaux qu’il semblait porter seul. En réalité, le comportement du pacifiste ne différait pas tant de celui de son ami, après tout, Richard avait lui aussi appris à garder ses peines pour lui-même, à enterrer tout ses sentiments négatifs, sauf que voilà, Rainbow souriait, sincèrement, et comme il avait tenté de le démontrer à son camarade, était heureux, et satisfait de la vie qu’il menait, à la différence de beaucoup d’autres. Sachant que la conversation n’irait pas plus loin, il se leva, puis s’accroupit au sol, commençant à ramasser, rassembler, plier, les affaires et autres vêtements épars traînant là. Rainbow n’avait jamais eu un grand sens de l’organisation, le fait qu’il laisse traîner de l’argent sous son lit en témoignait, tout comme ses feuilles de cours, où ses notes se mêlaient en tout sens, gribouillis et petits dessins dans la marge… Cependant, son arrivée à la WH et sa collocation lui avaient appris à mieux gérer ses affaires, même si du progrès restaient encore à faire, je l’avoue. En réalité, lors de son arrivé à l’orphelinat, il avait été ravi de se voir attribuer un camarade de chambre, même si, malgré tout ses efforts, celui-ci n’avait jamais accepté de se prêter à ses activités farfelues. Malgré la froideur, malgré les sarcasmes, il appréciait Vain. Et à présent, souhaitait sincèrement l’aider. Arrêtant son rangement, il se retourna vers Vain.

-Mais…mais si jamais tu as besoin de mon aide, tu me le diras, n’est ce pas ?

Regard suppliant.
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Invité
Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptyDim 1 Nov - 22:16

    Vain ne se s’était jamais rendu compte à quel point le blond était entouré d’une aura bienveillante, il fut surprit de voir comment celui-ci pouvait faire preuve de compréhension, au final peut être avait il eu de la chance de tomber sur ce jeune pacifique utopiste comme camarade de chambre. Il tenta vaguement d’imaginer ce que ca vie aurait put être si il avait atterrit dans la chambre d’un autre mais cette idée ne fit que l’effleurer. Il avait d’autres chats à fouetter comme on dit…
    Il fut rassuré de voir que Rainbow n’avait pas d’autre question et il se leva, avançant rapidement vers la porte.


    - Merci.

    Il eut beaucoup de mal à faire sortir ses remerciements de ses lèvres, il n’était pas habitué, loin de là à faire se genre de chose, il le dévisagea rapidement, il ne savait pas vraiment pourquoi il le remerciait. Etait ce pour sa réservé, pour la compréhension aveugle dont il faisait part où était-ce simplement pour être resté fidele à lui-même et ne jamais avoir cherché à le juger malgré la froideur dont il avait put faire preuve à son égard. Dieu qu’il devenait faible. Le voila qui remerciait les gens pour rien. Il allait vraiment mal, depuis quand avait il besoin de Rainbow. Pitoyable, minable, ridicule.

    Il le regarda s’agiter longuement, silencieux, tout en cherchant à tâtons ses cigarette dans sa poches, vainement. Il devait aller faire le plein, il était obligé de passer chez Lazy, s’il allait voir Poison il risquait de s’attirer des ennuis. Il soupira, la vie en captivité n’était vraiment pas faite pour lui. Lorsqu’il vit Rainbow se retourner vers lui après avoir entamé son rangement et le contempler de son regard plein d’espoir il ne put s’empêcher de regretter de lui avoir volé Vingt misérables livres, ce type était la gentillesse incarné, s’en était extrêmement déroutant. Sa question le désarçonna, il détourna le regard sur le champs et tiqua très légèrement e mordillant ses lèvres.

    - Oui, je t’en parlerais. Peut être que lorsque les choses iront mieux je pourrais t’expliquer ce qu’il s’est passé.


    Il mentait, il le savait, du moins il s’en été persuadé. Jamais les choses ne s’amélioreraient, tant qu’il serait à la Wammy’s House en compagnie de Lazy les choses iraient mal. Il se tourna, abaissa la poignée et ouvrit la porte.


    - Désolé pour le bordel que j’ai foutu… Tu devrais appeler Den, il fera tout le travail à ta place.

    Un sourire apparut sur ses lèvres tendis que l’image de l’adorable cyclope blond en train de se démener à ranger ses affaires en désordre s’insinua dans son esprit. Ce type était aussi irrécupérable que lui … Et il sortit, refermant sèchement la porte derrière lui.

    Une fois dans le couloir désert il inspira une grande bouffé d’air avant de se mettre en route pour la chambre de Lazy. Cette discussion lui avait montré à quel point il était faible, et son égo autrefois si surdimensionné en avait prit un très violent coup. A présent il se contentait de faire comme si rien n’avait changé, comme si son assurance et son narcissisme étaient toujours là. Il ne voulait pas voir le regard des autre changer, il ne voulait pas que ces faiblesses soient dévoilées, en fait il aurait aimé que rien ne change, rester l’adorable salope qu’il avait été, continuer à vaquer de clope en clope et de lit en lit.

    Tout était de la faute de Lazy, il ne pourrait jamais lui pardonner. L’enfoiré.

    Lentement il alla vers la chambre de celui à qui il appartenait, et sans frapper, Il entra.

    [Cey fort minable, je suis vraiment désolé u.u je te conseille de clore ce topique ca m’évitera d’avoir à faire encore plus de mal xD, encore désolé]
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Invité
Sujet: Re: 28 Minutes Later [Rainbow] 28 Minutes Later [Rainbow] EmptySam 7 Nov - 22:47

Reprenant son rangement, il se mit à rassembler une pile de tee-shirts, qu’il essaya de plier avec le plus de soin dont il était capable, avant de les empiler les uns sur les autres. Le pacifiste n’avait jamais eu un grand sens de l’ordre, comme en témoignait son étourderie, cependant, sa collocation lui avait appris à faire plus attention à ses affaires. Enfin, il n’était pas rare que, voulant mettre un peu d’ordre dans la chambre, il n’avait fait qu’aggraver la situation, mélangeant les vêtements, mettant les affaires éparses de Vain au mauvais endroit, au grand agacement de celui-ci. Avec un demi sourire, il se rapella la colère du rouquin, lorsque celui-ci ne retrouvait pas le briquet, qu’un pacifiste un peu trop zélé avait rangé au mauvais endroit, location qu’il avait ensuite oubliée entre temps, bien sûr. Heureusement, le briquet fut vite retrouvé, et le pire évité, le fait que Rainbow soit toujours en vie, en témoigne sûrement.

D’un autre côté, il était persuadé que malgré son côté impulsif, Vain, ne ferait pas de mal à une mouche. Raisonnement, cependant, que dans sa grande naïveté, il appliquait à tout les pensionnaires de l’orphelinat. Le monde de Richard était ainsi, tout rose, tout joli, peuplé d’orphelins joyeux qui se donneraient tous la main, en faisant une ronde. Soit j’exagère. Un peu. Ainsi, le pacifiste n’en gardait pas moins sa bonne humeur malgré le fait que Ghost et Willow l’utilisent comme terrain de marelle, content de pouvoir être utile, faisait fuir les blondes décolorées en s’imaginant que leur agacement était du à une indigestion, faisait volontiers office de monture à Mello dans sa conquête de bonbons d’halloween… Peut être aurait t’on put penser, que les excuses qu’il trouvait n’étaient qu’un moyen de se mentir à lui-même, afin de conserver son monde utopique. Cependant, je pense plutôt que le pacifiste croyait réellement à ses histoires, et quitte à le faire passer pour le plus grand idiot de la terre, je lui souhaite de garder cette naïveté aussi longtemps que possible. Quoique, je me demande ce qu’il aurait pensé en apprenant la vérité à propos de Vain et Lazy.

Rainbow ne connaissait pas la cruauté, et ne pouvait donc comprendre la souffrance qui s’ensuivait. Capable de discerner les émotions des autres, de leur prêter une épaule consolatrice, ainsi que quelques bons conseils, certaines choses restaient cependant, et demeureraient toujours, hors de sa portée. D’où la sensation d’impuissance et de tristesse qui l’envahissait à la vue de Vain. Mettant de côté un vernis à ongle noir dont il ignorait le propriétaire, il vit Vain se diriger vers la porte, avant de se retourner et de lui lancer.

- Oui, je t’en parlerais. Peut être que lorsque les choses iront mieux je pourrais t’expliquer ce qu’il s’est passé.

Face à ses paroles, un sourire traversa son visage enfantin. Son camarade avait envisagé le futur, le fait que les choses s’arrangeraient avec le temps. Cela le soulageait de savoir que Vain ne se laisserait pas dépérir. Malgré le mensonge de son camarade, l’arc en ciel, crût sincèrement à ce qu’il venait d’entendre. Naïveté légendaire, encore une fois.

-Merci. Si tu as besoin de la moindre aide, n’oublie pas que je serai là.

Au final, il n’y avait que ça qu’il pouvait lui apporter, un peu de gentillesse, d’amitié, un peu de naïveté à travers un monde sans pitié, « l’Enfer c’est les Autres », comme disait Sartre, mais ça il ne pouvait pas le comprendre notre gentil pacifiste, oh il fait de son mieux, il a tant de bonne volonté, adorable petit Rainbow, qui cependant ne pouvait comprendre. Rainbow c’était l’arc en ciel de l’orphelinat, une ribambelle de couleur, au milieu d’un monde en noir et blanc. Oui, le jeune homme n’était pas à sa place parmi la compétition féroce qui régnait en ses lieux, où seule la loi du plus fort prévalait. Les forts écrasent les faibles. Les faibles dépérissent. Fin de l’histoire. Et tout ça pour succéder à un inconnu, dont on ignorait le nom et le visage. Oh, il détestait tant cela. Comme beaucoup d’autres, il aurait bien aimé le rencontre L, mais pour des raisons différentes de la plupart des orphelins, il aurait aimé lui demander de choisir lui-même son successeur, afin de faire cesser, par la même occasion, la compétition, visant à lui en trouver un.

- Désolé pour le bordel que j’ai foutu… Tu devrais appeler Den, il fera tout le travail à ta place.

-Oh, ne t’inquiètes pas pour cela. Répondit-il en souriant. De toute façon, mes affaires avaient aussi besoin d’être réorganisées.

Il ne voulait pas déranger Den, pour quelque chose qu’il pouvait faire lui-même. Il glissa la tête sous le lit, essayant de retrouver la jumelle d’une chaussette qui trainait seule sur le parquet, quand il entendit la porte s’ouvrir, puis claquer rapidement. Vain venait de sortir. Se dégageant de sous le lit, en prenant garde à ne pas se cogner, il resta un instant silencieux, face à la porte close. Son camarade avait eu sûrement besoin de solitude, après cette conversation éprouvante. Etonnement ça avait été la première fois que Vain se révélait autant à lui, découvrant son ses expressions froides et colérique, un autre être, avec ses propres faiblesses. Oui, tous avaient leurs propres poids, qu’ils trainaient derrière eux. Douleurs et secrets, que chacun gérait à sa propre manière. Il espérait simplement que les choses s’amélioreraient pour Vain. Et pour l’instant, il ne pouvait rien faire d’autre qu’attendre. Il jeta donc un dernier regard vers la porte, puis se relança, avec une énergie redoublée, dans son rangement.
Il ne pouvait plus qu’attendre…


[Mais non ils sont bien tes rps ! x_X Enfin, j’ai conclut donc, j’espère que ça te conviendra^^]


Terminé.
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