Sujet: Rainbow_Keep your smile! =) [terminé] Mar 30 Juin - 21:33
Live your life. Be happy. And smile. =)
I. IDENTITÉ
Nom : Harrington Prénom :Richard Pseudonyme : Rainbow Âge : 20 ans Date de naissance : 23 Juillet 1988 Date d'arrivée à la Wammy's House : Rainbow fit son entrée à l’orphelinat le 20 décembre 2002, à l’âge de 14 ans. Groupe : Pacifists.
II. PHYSIQUE
Rainbow pourrait être comparé, à juste titre, à une véritable tornade blonde. Ainsi, il n’est pas rare de voir le jeune homme débouler telle une furie à travers l’orphelinat, récitant toutes les règles de bienséances de son répertoire à voix haute et gesticulant, tout en vous saluant joyeusement au passage. Cependant, les rares instants où celui-ci se tient à peu près tranquille, on peut voir que le pacifiste est quelqu’un de très agréable à regarder. De constitution grande et mince, Rainbow mesure 1m80, mais malgré son allure sportive, reste terriblement maladroit. Très casse cou, il accumule bleus, bosses, et autres égratignures, ne pouvant pas faire quelques mètres sans devoir se cogner ou trébucher sur quelque chose. Quand à l’utilisation de ses mains… le résultat n’est pas plus brillant, et la plupart des orphelins l’ont bien compris : ne jamais laisser un quelconque objet un tant soit peu fragile entre les mains du garçon, à moins de vouloir le retrouver en miettes à vos pieds, avec en face de vous un grand gamin murmurant un « Oups, ça m’a échappé. » d’un air penaud. Cependant malgré ses diverses mésaventures, Richard ne se départit jamais de son sourire, un immense sourire éclatant lui allant jusqu’aux oreilles, qu’il présente à tout les orphelins qu’il croise, mais cette éternelle bonne humeur peut aussi avoir le don d’en énerver certains.
Grand, doté d’une cascade de fins cheveux blonds lui arrivant en haut de la nuque, le visage fin à la peau pâle, orné de deux grands yeux bleus brillants, oui vous l’avez bien compris, Rainbow est beau, pas d’une beauté frigide et ténébreuse comme certains orphelins, mais d’une beauté lumineuse, pleine de vie, renforcée par son éternel sourire. Il faut dire que le jeune homme aime prendre soin de son apparence, et sort en général les cheveux bien coiffés, les ongles propres, son uniforme bien ajusté (celui-ci vient d’une école voisine, allez savoir comment il se l’est procuré…), cependant son étourderie et son excentricité se manifestent toujours par quelques détails farfelus (une mèche rebelle, des chaussettes dépareillées, une chemise bariolée…). Car s’il ya bien une chose dont notre arc-en-ciel a besoin, c’est de l’attention, d’où son excentricité. Prêt à tout pour amuser la galerie, Rainbow est aussi bien capable de se pendre par les pieds à un arbre (avec de fortes chances de se retrouver par terre), de descendre les escaliers à toute vitesse à cheval sur la rampe, de sauter sur les tables (mais jamais pendant les cours !), le jeune homme connaissant malgré tout les limites à ne pas dépasser.
Mais même sans ses habituelles pitreries, le grand garçon, passe rarement innaperçu. Il parle fort, gesticule, ce qui a encore une fois le don de taper sur les nerfs de certains. Et surtout, pour votre plus grand malheur, Rainbow court très vite et n’a parfois pas réellement conscience de sa force. Ainsi, s’il aperçoit un certain petit albinos à l’autre bout du couloir, celui-ci verra débouler vers lui une forme non-identifiée, hurlant un grand « Neaaaaaaaaaaar ! <3 », et qui lui sautera dessus en l’enlaçant, manquant de le renverser par la même occasion. Une véritable tornade ambulante, je vous avais prévenus <3.
III. CARACTÈRE
Qui a dit que majorité était synonyme de maturité ? Car malgré ses 20 ans, Rainbow pourrait être classé parmi les plus grands gamins de l’orphelinat. Enthousiaste, dynamique (un peu, voire beaucoup trop, parfois), il est toujours prêt à s’amuser, à organiser un spectacle, un jeu collectif… qui, espère t’il, pourra rapprocher les enfants de l’institut, ou à s’embarquer dans de drôles de plans, la plupart du temps foireux. Pour lui l’essentiel est de profiter de la vie au maximum, et toute occasion de s’amuser un peu, et de mettre de l’ambiance dans l’orphelinat est bonne à prendre, cependant, le jeune homme connais aussi les limites à ne pas dépasser, et bannira toute action qui pourrait nuire à autrui. De même, Richard est toujours, prêt à rire, mais jamais à se moquer.
Toujours prêt à se faire de nouveaux amis, Rainbow aime tout le monde…ce qui n’est pas forcément vrai dans l’autre sens. Sa bonne humeur chronique, sa gaité et ses gamineries ont parfois le don d’agacer certains, qui le verront d’un mauvais œil venir vers eux, les saluant et plaisantant, sans se départir de son immense sourire, essayant même de leur faire un câlin, ce qui lui a déjà valu les foudres de quelques personnes (le pauvre…é.è). Cependant, le jeune homme peut se révéler être un ami indispensable, loyal, à l’écoute, confiant…un peu trop même ! D’une naïveté légendaire, le garçon est prêt à avaler n’importe quelle salade, devenant quelqu’un d’extrêmement manipulable. Racontez lui que des extraterrestres se posent le soir dans le parc, il ne sortira plus dès la tombée de la nuit, que des bananes volantes avec des capes traversent les murs, et il fouillera l’orphelinat de fond en comble jusqu’à les trouver (décidément, il n’est pas sortit de l’auberge…). De ce fait, le garçon est aussi un grand superstitieux. Croyant dur comme fer à l’horoscope qu’il lit avec attention dans les magazines de Berry, il a une peur bleue des chats noirs, des échelles, et garde toujours sur lui un trèfle à quatre feuilles et quelques autres grigris. Crédule, vous avez dit ?
Fils unique, Richard fut élevé en ayant l’habitude que tout ses désirs soient satisfaits. Ainsi, lorsqu’on le contredit, l’orphelin affichera, devant vos yeux incrédules (mais il a quel âge celui là ?!), une mine boudeuse de chien battu. Ses yeux agrandissent et se perlent d’une petite larme, ses lèvres se serrent, se mettent à trembloter… mais rassurez vous, l’instant d’après il aura déjà tout oublié, et affichera de nouveau un grand sourire. Il faut dire que le garçon n’est pas du tout rancunier et ne s’est jamais mis en colère jusqu’à présent.
Très diplomate, Richard est prêt à accepter toutes les tâches ingrates, (encore une fois, il est très simple de le manipuler dans ses conditions), demander lui de ranger votre chambre, de cirer vos chaussures, de vous passer sa part de dessert… et il le fera avec joie, persuadé de vous rendre service, le seul problème étant que… il fera de même malgré le fait que vous n’ayez rien demandé. Une fois qu’une idée est venue se loger dans sa caboche, impossible de l’en sortir. « Hey, c’est beau ce que tu peins ! Je peux t’aider ? =3 Mais siiii, alleeeeeeeez !=D Oups, je crois que je viens de renverser l’eau… ». Le pire étant que lorsqu’il se rendra compte de sa bêtise, il fera tout pour se faire pardonner, n’attirant que de nouvelles catastrophes. Cependant, son comportement cache aussi une réalité bien plus profonde : Rainbow a besoin des autres, d’aimer et de se sentir aimé, d’où sa constante recherche d’attention. Très fortement marqué par la mort de sa mère, le jeune homme a préféré enfouir toute la douleur de cette perte en lui-même, laissant place au tourbillon de gaité que l’on connaît. Face à la perte d’un être cher certains préfèrent s’isoler des autres pour ne plus avoir à souffrir de nouveau, d’autres préfèrent s’attacher sans limite, afin de ne plus jamais se sentir seul. Ce fut le cas de Rainbow. Ainsi il est prêt à tout donner pour ceux qu’il considère comme ses amis (c'est-à-dire à peu près tout le monde), quitte à faire passer leur bonheur avant le sien. A certains moments, il est aussi capable de sérieux et peut faire preuve d’une grande maturité (qui l’aurait crût ?), capable de comprendre les autres et leurs sentiments, il se révèle souvent être un excellent confident, prêt à écouter en silence, et à aider les orphelins à faire le tri, tout en s’abstenant de les juger. Allez avouez le, au final Rainbow est tout simplement adorable. <3
IV. AUTRE
QI : 151
Manie : Le garçon ne peut s’empêcher de se ressasser à voix haute toutes les règles de l’étiquette qu’il connaît, et de les mimer si possibles. De ce fait il les respecte aussi à la lettre, ce qui vaut parfois d’étranges surprises aux orphelins lorsque l’un d’eux se retrouve face à un une avalanche de réprimandes choquées parce qu’il a soufflé sur la soupe (mais on ne souffle pas sur la soupe voyons !), où a osé prendre le fromage avec les mains.
Rêve, Ambition : Rainbow n’a pas d’ambition particulière pour lui-même, cependant il déteste l’atmosphère de rivalité et les conflits qui règnent au sein de l’orphelinat, et rêve de voir un jour tout les orphelins former une famille aimante et se soutenir les uns les autres, d’où son engagement chez les pacifistes.
Cauchemar, Phobie : Même si elle reste inavouée, la plus grande peur de Rainbow est de se retrouver seul à nouveau, le jeune homme ayant d’abord vécu la mort de sa mère comme un abandon. Ne supportant pas la solitude, le jeune homme a constamment besoin des autres, et multiplie les amitiés, mais loin d’être simulé, son attachement pour les autres peut se révéler très fort. Et il a aussi très peur de se faire enlever par les extra-terrestres…
V. HISTOIRE.
Famille : La mère de Richard, une jeune et jolie femme, malheureusement trop naïve, tomba amoureuse d’un homme politique puissant dont elle devint la maîtresse. Cependant, lorsque celui-ci apprit qu’elle était enceinte, il l’abandonna, elle et l’enfant qu’elle portait. Ainsi, Richard ne connut jamais son père. Brisée par cette séparation, la jeune femme reporta tout son amour sur son enfant, seul héritage de celui qu’elle avait aimé. Elle éleva son fils avec force et courage, le garçon ne manquant de rien, grâce à l’affection de sa mère et à son travail d’ingénieur, qui leur permit de mener une vie aisée. Cependant, l’année de ses 14, les médecins découvrirent que sa mère souffrait d’un grave cancer des os, qui s’était répandu dans tout son corps, et la jeune femme fut transférée d’urgence à l’hôpital. Pendant le temps de son hospitalisation, Richard resta le plus possible à son chevet, faisant tout pour la soutenir, mais malgré les efforts des médecins, un an plus tard la maladie finit par avoir le déçu, laissant son fils seul et désemparé, le cœur brisé. Pris en charge par une assistante sociale qui remarqua ses capacités bien au dessus de la moyenne, Rainbow fut transféré à Wammy’s House, où sa douleur laissa place à sa joie de vivre habituelle. Trouvant malsains les conflits qui déchiraient l’établissement, il décida de rejoindre les pacifistes.
Origine : anglais
Dernière édition par Rainbow le Mer 1 Juil - 17:14, édité 2 fois
Invité
Sujet: Re: Rainbow_Keep your smile! =) [terminé] Mar 30 Juin - 22:01
Relations :
Near : “Câliiiiiiiiin!” =D Ce petit albinos est absolument adorable avec ses cheveux blancs <3. Vous l’avez bien compris, Rainbow adore Near, mais celui-ci semble rester indifférent aux approches du pacifiste. Cependant, Rainbow ne se désespère pas de se faire un ami de l’orphelin, le saluant et le taquinant (gentiment bien sûr) dès qu’il le croise. Et puis au fond, même s’il ne l’avoue pas, son stoïcisme et sa froideur l’impressionnent quelque peu.
Mello : Rainbow a rapidement abandonné sa recherche d’affection auprès du chef des Chocolate Ranger, s’étant fait à moitié assommer lorsqu’il voulut se précipiter dans les bras du blond. Mais malgré le fait qu’il lui ai aussi rit au nez lorsque Rainbow voulut lui exposer ses théories de pacificateur, le garçon ne lui en garde pas rancune. Un jour son rêve se réalisera, il garde confiance.
Lust : De même que pour Mello, la jeune femme aux allures de chat semble ne pas prendre en compte ses théories. A part cela il apprécie énormément Lust, même s’il n’a pas encore osé lui sauter au cou (ben c’est une fille…).
Matt :Le compagnon de Mello ne semble pas avoir apprécié que Rainbow se penche au dessus de son épaule en s’exclamant : « Tu fais quoiiiiii ? J’peux voir ? », en fait, le pacifiste s’est même fait envoyer balader (un peu moins violemment que par Mello, cela dit).
Linda : L’une des personnes dont il est le plus proche à l’orphelinat et qu’il aime énormément (sans aucune ambigüité). Dès son arrivée à l’orphelinat l’arc-en-ciel a vite adhéré aux idées de la pacifiste et est près à la soutenir jusqu’à ce qu’elle atteigne son but. Il considère la jeune fille comme un mélange de sa petite sœur et de sa meilleure amie, et aime la conseiller et lui confier, à son tour, ses états d’âme (avec modération cependant, le jeune homme ne tenant pas à ce que ses secrets s’ébruitent dans tout l’orphelinat).
Howl : « Copaiiiiiiiin ! » =D Howl, son meilleur ami, le compagnon de tous ses délires, toujours prêt à s’embarquer avec lui dans des plans qu’on aurait crût inimaginables. C’est sûr que lorsque l’on voit ses deux là ensembles, il vaut mieux s’enfuir à toute jambe, pour éviter de se faire inonder par une vague de gaminerie indescriptible (et oui, à deux c’est encore pire que lorsqu’ils sont séparés é.è). Howl a aussi essayé de convertir Rainbow a ses occupations perverses, sans grand succès…(« Euh, ils font quoi le monsieur et la dame là ? »)
Vanilla: Cette petite demoisellle est tout simplement adorable avec ses cheveux blonds et ses airs de poupée...du moins aux yeux de Rainbow. Celui ci la considère comme sa petite soeur, et est toujours près à jouer avec elle ou à se plier à ses caprices.
Nikolaï : Son grand frère adoré. Bon, pas son frère de sang, mais Rainbow le considère comme tel. Il apprécie énormément la compagnie du bibliothécaire, et vient à lui dès qu’il éprouve le besoin de se confier, ou désire simplement un peu de calme.
Histoire :
août 1994/ (Richard a 6 ans).
Une fête foraine. C’est si grand. Une explosion de couleur et de formes. Il y a tant de manèges, de stands de confiseries qui me mettent l’eau à la bouche. Tant de gens aussi. « Surtout ne lâche pas ma main mon chéri. -Oui maman. » Alors je serre fort la main de maman. Je suis heureux qu’elle m’ait amené ici, rien que pour me faire plaisir. J’ai me sens un peu petit au milieu de tout ces gens. Mais maman est avec moi alors je n’ai pas peur. « Alors, mon ange, par quoi est ce que tu veux commencer ? » me demande t’elle en souriant. Elle si belle maman quand elle sourit, elle resplendit comme un soleil. J’aime la voir heureuse. « Euh… » je réfléchis, perplexe. Il y a tant de choses à faire. « Et si on commençait pas le carrousel ? -Oh oui ! » Sans nous lâcher nous nous dirigeons vers le manège. Je reste fasciné devant ces chevaux de bois multicolores qui tournent, tournent. Quand soudain… « Oh maman, regarde le clown là bas avec les ballons ! » Je m’exclame. « Dis maman, moi aussi je veux un ballon ! -Richard, attends ! » Trop tard, je ne l’ai pas entendue et je m’élance dans la foule. Je me faufile entre les gens, de plus en plus excité. Un ballon, je veux un ballon. « Voilà pour toi mon petit. -Merci m’sieur ! » Avec un grand sourire, je tiens fièrement mon nouveau ballon rouge. Il est si beau au bout de sa ficelle. Peut être que si j’en avais plus, moi aussi je pourrais m’envoler, comme ceux qu’on voit dans les films. « Hé maman tu as vu mon… » C’est alors que je m’en rends compte. Maman. Où est maman ? « Maman, maman t’es où ? » J’appelle, je regarde autour de moi, mais pas de trace de maman. Je suis seul. Je suis perdu. Les larmes me montent aux yeux. Et soudain, une voix familière résonne à mes oreilles. « Excusez moi, vous n’auriez pas vu un petit garçon, seul ? -Maman ! -Richard mon chéri, j’ai eu si peur ! » Je me jette dans ses bras, elle m’enlace, et je peux sentir qu’elle tremble. « Richard j’ai eu si peur… » Elle se met à pleurer, et des larmes glissent sur mon tee-shirt. Je me sens sombre et coupable à la fois. Je ne veux pas que maman soit triste, ça me fait mal de la voir comme ça. Maman elle se montre toujours forte, mais parfois le soir je l’entends pleurer dans son lit, je crois que c’est à cause de papa. Maman elle a dit que papa il était parti et ne reviendrai plus, je n’ai pas bien compris pourquoi, et que je suis tout ce qui lui reste. J’aime maman et je ne veux pas qu’elle soit triste. Alors pendant que maman me serrait très fort dans ses bras, j’ai pris une décision. Plus jamais je ne la ferai pleurer.
janvier 2002 (Richard a 13 ans)
« Oh non, Richard ! Ne me dis pas que tu t’es encore interposé dans une bagarre ! » J’ai à peine le temps de franchir le seuil de la porte, que déjà la voilà sur moi. « Allez assis toi, il faut nettoyer ça. » Il faut dire que je ne suis pas beau à voir. Un œil au beurre noir et diverses égratignures constellent mon visage, alors qu’un filet de sang s’échappe de ma lèvre inférieure. Malgré tout je trouve quand même la force de lui sourire, grimaçant légèrement au passage. « Ce n’est rien maman, tu sais bien que je suis solide. -Combien de fois t’ai-je demandé d’arrêter de vouloir jouer les justiciers ! » Peste t’elle, en passant un coton imbibé d’alcool sur mes plaies, l’air inquiet. Je le sais bien, mais c’est plus fort que moi, dès que je vois une bagarre je ne peux pas m’empêcher de m’interposer. Mais à chaque fois j’ai à peine le temps d’annoncer « Aller, serrez vous la main », avec mon habituel sourire, que les deux camps de jettent sur moi. Et n’étant pas fait pour me battre je prends les coups, voilà tout. Pourtant je suis plutôt apprécié par mes camarades, toujours joyeux et le sourire aux lèvres, j’essaie de bien m’entendre aussi bien avec les élèves qu’avec les professeurs, malgré mes notes plutôt mauvaises, trop distrait il paraît. Oui, mais voilà, je ne supporte pas de voir deux personnes se battre. « Richard, promets moi de te tenir à l’écart des bagarres à partir de maintenant. » Oh non, je déteste cette expression qu’elle prend dans ces moments, ce visage fermé, ces yeux à moitié baissés, comme si elle allait fondre en larmes. Des promesses, toujours des promesses…Richard promet moi de suivre plus attentivement à l’école. Promet moi de prévenir quand tu sors. Promet moi de ne plus t’interposer. Alors comme à chaque fois, je promets, car je ne veux pas qu’elle s’inquiète, je ne veux pas lui faire du mal. Je l’aime trop pour cela. J’examine le visage de cette femme qui, pendant 14 ans, m’a élevé avec courage, sans jamais broncher, me couvrant d’amour jusqu’à ce que j’en déborde. Je lui dois tant de choses. Tant d’années de complicité, de rires, de jeux…de bonheur. Cependant, depuis quelques temps elle semble de plus en plus fatiguée, comme si son corps s’affaiblissait de jour en jour. Ses yeux bleus, ornés de cernes, semblent se ternir, son visage émacié se creuse peu à peu, elle semble bien plus maigre. Je n’aime pas la voir dans cet état, et ne peux la regarder sans un pincement au cœur. Souris maman, souris, je t’en prie… « Ecoutes Richard, il faut que je te parle… » Elle met de côté cotons, alcool et plante son regard dans le mieux. Je ne peux m’empêcher de tressaillir face à son expression soudain si sérieuse. Un mauvais pressentiment m’étreint, sans que je ne sache vraiment pourquoi. « Richard, je suis allée voir le médecin aujourd’hui. » Elle marque une pause, semble prendre une grande inspiration et se lance. « Après plusieurs examens, il m’a annoncé que je souffre d’un cancer des os qui s’est répandu dans tout mon corps. » Je la regarde, les yeux hagards, sans comprendre. Non je ne comprends pas, je ne veux pas comprendre. « Rassures toi maman. Le médecin à dût te prescrire un bon traitement, un peu de repos et tu seras guérie. » Je souris, mal à l’aise. Pourquoi mes paroles sonnent-elles si faux ? -Non mon chéri, c’est bien plus grave… » Une lueur douloureuse glissa dans son regard. « Je dois être hospitalisée immédiatement. » Silence. Vide. Les mots tourbillonnent dans ma tête, sans que je puisse en saisir le sens. « Mais ils vont te guérir les médecins…n’est ce pas ? » ma voix s’éteint dans un râle. Sans un mot elle me prend dans ses bras, et, le corps tremblant, je pose ma tête sur son épaule alors que mes larmes se mettent à couler.
Cela fait maintenant un mois que maman est entrée à l’hôpital. Une mois que je reste à son chevet, ne la quittant que pour aller à l’école et rentrer dormir à la maison, où une voisine s’est installée avec moi, s’occupant de la cuisine et du ménage. Maman reste faible, mais je peux constater avec joie qu’elle a repris des couleurs, le traitement faisant son effet. Bientôt elle sortira de là, j’en suis sûr. Je fais tout pour la divertir, lui lisant ses livres préférés, lui racontant des histoires et inventant chaque jour de nouvelles pitreries pour l’amuser. J’ai voulu essayer de jongler avec des oranges, tentative s’étant soldée par un échec lamentable, lorsque l’une d’elle est passée par la fenêtre. Mais son rire cristallin à résonné à travers la chambre, me faisant sourire à mon tour, elle semblait rajeunie, comme si elle n’avait pas vingt ans. Oui, elle sortira d’ici. Ce n’est qu’une question de temps… Un mois a passé. Poussé par les insistances de maman je suis retourné en cours, mais mes résultats sont à présent lamentables, et dès la sortie de l’école je me précipite à l’hôpital, faisant toujours de mon mieux pour lui remonter le moral. Une voisine m’a proposé de s’installer avec moi chez nous le temps de la guérison de maman, mais j’ai refusé. A part pour le temps où je suis à l’école, je veux rester avec maman. Cependant les visages des médecins s’assombrissent peu à peu, et l’état de maman se dégrade de nouveau. Mais ce n’est qu’une petite crise passagère, tout s’arrangera bientôt. J’ai confiance…
Les mois défilent peu à peu, poussés par le flot du temps. Après les dernières neiges du printemps, est venu l’été et sa chaleur étouffante, les vacances, mon anniversaire, l’automne, la rentrée de nouveau, et puis les premières neiges de décembre. J’ai redoublé, mes résultats ayant trop chuté pour que l’on puisse me faire passer dans la classe supérieure. Mais peu m’importe, l’essentiel est de m’occuper de maman. Les vacances de noël étant arrivées, l’hôpital m’a permis de dormir dans sa chambre, installé sur un matelas à même le sol. Ainsi, je peux rester avec elle en permanence. Cependant les visages des médecins s’assombrissent peu à peu, et l’état de maman se dégrade de nouveau. Mais ce n’est qu’une petite crise passagère, tout s’arrangera bientôt. J’ai confiance…
Dernière édition par Rainbow le Mer 1 Juil - 17:22, édité 3 fois
Invité
Sujet: Re: Rainbow_Keep your smile! =) [terminé] Mar 30 Juin - 22:06
« Richard, il faut que je te parles. -J’arrive maman. » Je m’approche d’elle et lui sourit doucement, mais ne peux m’empêcher de frémir devant sa peau pâle, ses yeux cernés, son visage émacié. Sa voix n’est plus qu’un murmure. « Richard, je veux que tu me fasses une promesse… » Je la regarde sans comprendre. Encore une promesse, à quoi bon ? « Richard promets moi… » Pourquoi ce ton si sérieux ? Je ne peux m’empêcher de me sentir légèrement mal à l’aise, mais je la laisse continuer. « Richard promet moi…que tu seras heureux. » « Voyons maman, qu’est ce que tu racontes », lui dis-je sans, pouvoir cacher le tremblement de ma voix. « Tu sais bien que je suis heureux tant que je suis avec toi. -Richard, promet moi. » Le est impérieux, un peu trop même. Sans pour autant comprendre où elle veut en venir, je m’incline. « Je te promets. Maintenant repose toi, il te faut reprendre des forces, si tu veux pouvoir sortir d’ici. J’aimerai tant que l’on puisse fêter noël à la maison… » Achevai-je dans un soupir. Elle me sourit doucement, puis fermes les yeux. Combien de fois n’ai-je pas répété cette phrase et pourtant…pourquoi à présent sonne t’elle si faux ? Pourquoi ce malaise en moi, mon estomac qui se serre, ma gorge sèche, ma voix tremblante ? Pourquoi ce mauvais pressentiment m’assaille t’il ? Il se fait tard, mieux vaut aller me coucher moi aussi. Demain, tout ira mieux. Je me glisse entre mes draps et m’endors, le cœur lourd.
Doucement j’ouvre les yeux alors que quelques timides rayons de soleil pointent à travers les stores. Comme chaque matin, les pas de l’infirmière résonnent à travers le couloir et la porte s’entrouvre. « Bonjour, madame Harrington, je vous apporte vos médicaments. » Les yeux entrouverts, le corps las, l’esprit embrumé, je ne bouge pas. Qu’on me laisse dormir encore un peu… « Madame Harrington ? » Silence. Le choc du plateau tombant contre le carrelage finit par me réveiller entièrement. Je me redresse, alors que des pilules colorées roulent sur le sol, et que les cris de l’infirmière résonnent dans le couloir. « Docteur, docteur, venez vite ! » Tant de bruit m’agace, ils vont finir par déranger maman. Maman… Je me lève, m’approche de son lit, et lui demande avec mon habituel sourire. « Bonjour maman, bien dormi ? » Pas de réponse, son visage trône immobile au milieu de l’oreiller, les yeux clos, un léger sourire au coin des lèvres. Elle semble si paisible, endormie ainsi. Alors pourquoi ne puis-je empêcher une pointe d’inquiétude de m’envahir ? « Maman ? » Doucement, je frôle sa joue du bout de des doigts. Et là, le choc. Sa peau. Elle est glacée. Je la regarde les yeux hagards, alors qu’un rire nerveux me secoue. « Allez maman, réveille toi… ». Soudain une main se pose sur mon épaule, alors qu’une voix rauque et sombre résonne, embrumée, comme sortie d’un songe. Ou plutôt d’un cauchemar. « Petit, ta mère… elle est morte. » Je me retourne d’un coup, et le regarde, entièrement pétrifié, le corps secoué de spasmes, si bien que les mots ont du mal à franchir mes lèvres tremblantes. « Vous plaisantez, c’est une blague… n’est ce pas ? » Il baisse les yeux et de nouveau je me retourne vers le corps de ma mère. Non, ce n’est pas possible. Un mensonge, tout cela n’est qu’un mensonge. « Allez maman, assez rigolé, réveille toi. » lui dis en la secouant. Et là, le choc. En posant ma main sur sa poitrine je me rends compte qu’elle ne respire plus. Non. Je comprends. Et ce fut comme si le monde entier s’effondrait. Il est impossible de décrire ce qu’on ressent à un moment pareil. La sensation d’horreur, de vide, un vide béant qui s’ouvre à l’intérieur de nous, nous dévorant le cœur, l’incompréhension, le refus, et surtout, la douleur, cette douleur qui nous tort les entrailles et nous marque le cœur d’un fer chauffé à blanc, tout se bousculait en moi dans un capharnaüm de désespoir et de révolte. Non, ce n’était pas possible. Les larmes se mirent à couler de mes yeux en un fleuve ininterrompu, alors que mes poings rageurs frappaient la poitrine du médecin. « Maman…salauds, rendez la moi ! RENDEZ LA MOI !! » Je m’effondre, parcouru de spasmes, puis éclate d’un rire affreux, aux accents hystériques. Quelle bonne blague. Des mains m’attrapent et me secouent. « Mais calme toi, petit ! » Je me débats, me calme, mes spasmes s’espacent, remplacés par de nouvelles larmes. Je me dégage des bras du médecin, me précipite dans la salle de bain, et déverse dans la cuvette toute mon horreur, et mon amertume, qui me remontent, tel un flux acide, à travers la gorge, et je vomis, les yeux brûlés par les larmes, avant de m’effondrer de nouveau, en frappant d’un poing rageur sur le carrelage. « Maman…pourquoi m’as-tu abandonné ? »
«Je le savais, depuis le début. Et pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher d’espérer, de vouloir y croire encore et encore, de prier dans mon sommeil. Je me suis mentis à moi-même, jusqu’au bout, vacillant sous le poids de cet espoir, qui pourtant me permettait de tenir debout. Etrange paradoxe. Mais la vie est bien ironique. Je me sens amer, las, sans force. Quelque chose s’est brisé en moi, et cela à jamais. Je me sens seul, terriblement seul dans toute cette cohue humaine. Encore un drôle de paradoxe. Maman… Je ne peux pas vivre sans elle, je l’aime tant. Je me sens seul. Si seul. Je n’ai plus la force, ni l’envie. Autour de moi tout est vide. Si vide. Je suis perdu…"
Aujourd’hui un vieil homme, du nom de Roger je crois, est venu me chercher en voiture. Il m’a expliqué que j’étais un orphelin surdoué, et qu’il m’emmenait dans un établissement avec d’autres enfants comme moi, qui serait ma nouvelle maison. Je n’ai pu m’empêcher de rire. Moi surdoué ? Maladroit, distrait, étourdi comme j’étais, et au vu de mes résultats cela était tout simplement impossible, il devait y avoir erreur. Et pourtant, me voilà assis sur la banquette à côté du vieillard, à regarder défiler le paysage, l’air morose. Au fond, plus rien ne m’importait réellement. Plus depuis qu’elle était…morte. Je colle mon nez contre la vitre, le regard perdu dans le vague. Combien de temps a passé depuis ce jour fatidique ? Une semaine ? Un mois ? Au fond, je n’en sais rien, de toute façon le temps n’a plus d’importance. Ma vie s’est arrêtée en même temps que la sienne. Soudain, une voix résonne à l’intérieur de moi. Crois tu vraiment qu’elle sera heureuse de te voir dans cet état ? Et là, le choc. La promesse. Je l’avais totalement oubliée. « Promet moi que tu seras heureux. » Ses dernières paroles. Maman…comment ai-je pu être aussi stupide ?
« T’es tu choisi un pseudonyme ? -Un pseudonyme ? -Oui, ici il est interdit de révéler ton vrai nom. Tous les orphelins doivent donc porter un faux nom. -Hm… » je prends une pause pour réfléchir. Quand soudain, l’illumination. « Alors je serai Rainbow. » lui annonçai-je calmement. Oui, à partir de maintenant, je serai un arc-en-ciel, illuminant le ciel de ses multiples couleurs. Une explosion de joie et de bonheur. Car j’ai compris que le seul moyen de tenir ma promesse est d’aller de l’avant. A partir de maintenant je ferai tout pour être heureux, ne me laissant plus jamais submerger par la tristesse. Du bureau de Roger, mes yeux dérivèrent vers le ciel bleu se découpant à travers la fenêtre. Oui, c’est une promesse…maman.
Et puis le temps a passé… je suis à présent parfaitement heureux, souriant en permanence, prêt chaque jour à m’élancer dans de nouvelles aventures, et à me faire de nouveaux amis. Une seule ombre au tableau : l’ambiance malsaine de conflits qui règne à l’orphelinat. Je n’arrive pas à comprendre…à quoi bon vouloir succéder à tout prix à un inconnu ? Pourquoi devons nous nous dresser les uns contre les autres ? Ne devrions-nous pas nous soutenir après la perte de nos parents ? C’est pour cette raison que j’ai décidé de rejoindre les pacifistes, dans l’espoir qu’un jour, nous pourrons tous former une grande famille, heureuse et unie. Et puis, je ne supporte pas de voir quelqu’un d’autre triste. Alors un jour, guidés par Linda, nous changerons tout cela. J’ai confiance…
VI. HJ
Votre nom ou pseudo ? Sheina Comment avez-vous découvert le forum ? deuxième compte ^-^ Que pensez-vous du forum (design, intrigue..) ? <3 Comment l'améliorer ? / Des remarques ?[Hmm… let’s Code bon by End ! =)
Sujet: Re: Rainbow_Keep your smile! =) [terminé] Mer 1 Juil - 9:52
(et désolée, c'est encore moi qui m'occupe de tes fiches ToT j'espère je te saoule pas xD)
*w* *w* *w* Tamakiii <3
Wha. Elle est toute jolie cette fiche. Ton style est parfait, le caractère est bien comprit. Sincèrement j'ai adoré lire, en plus j'écoutais un remix de Sun is Shinning de Bob Marley donc j'ai trop frissonné en lisant la fin "When the mornin´ gather the rainbow, Want you to know, I'm a rainbow too" ~~ *love*Bon bref j'arrête de raconter ma vie.
Je n'ai rien à dire. Simplement que comme Rainbow est né le 23 juillet 1988 il a maintenant euh 20 ans... si je ne me trompe pas. Bientôt 21. ^_^ *quiche en maths*
Si tu pouvais juste changer ce petit détail ça serait parfait, je chipotte oui désolée >< Et ça serait bien aussi que tu rajoutes Vanilla dans tes relations puisque cette dernière veut se marier avec Rainbow et qu'il est probablement un des seuls à ne pas subir ses foudres (ou pas trop). =D Je crois qu'il la considère un peu comme sa petite soeur...
Après je te valide avec grand plaisir.
Invité
Sujet: Re: Rainbow_Keep your smile! =) [terminé] Mer 1 Juil - 10:41
Juste, j'aimerais que tu rajoutes Vanilla dans tes relations, que tu considère comme ta petite soeur...
Invité
Sujet: Re: Rainbow_Keep your smile! =) [terminé] Mer 1 Juil - 17:25
Merci End! =DDD ça ne me gêne pas que tu valides mes fiches, bien au contraire =) donc j'ai tout corrigé, j'espère que ça ira (désolé pour l'âge, moi et les maths...^^")