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 Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è

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Sujet: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyLun 5 Jan - 17:51

Tears, toujours aussi blond, aussi frêle et maigre, aussi hésitant et les yeux toujours de son bleu gris habituel, déambulait dans les couloirs. Il y avait là, pourtant, quelques différences notables. De un, son regard avait perdu un peu de cette tristesse habituelle, bien que cette peur d’on ne sait quoi y résidait toujours. De deux, il avait mal au cul. N’ayez pas honte pour lui, il a déjà honte pour dix. Et ne riez pas non plus, vous allez le faire pleurer. La démarche maladroite et peureuse, il se dirigeait vers l’infirmerie. Mais ce genre d’intime problème n’est pas chose à confier à une gentille infirmière tel Khythin, qui était sans doute très professionnel, mais qui serait bouche bée si elle apprenait d’où venait le mal du surveillant. Car, vous devez vous en douter, il avait passé quelques nuits avec Octave. Cela fait quelques mois maintenant, il avait eu le temps de s’habituer mais depuis trois jours déjà, une douleur le rongeait sans cesse. Une allergie au nouveau lubrifiant qu’il avait acheté bon marché, une bête irritation, qui sait…rien de bien grave. Un peu de pommade et l’affaire était bouclée, mais à qui la demander ? A une personne, une seule. Celle qui était déjà au courant de ses ébats. Il s’en méfiait depuis la fois où ce dernier avec débarqué dans sa chambre et l’avait enrôler dans son association douteuse, il y a deux semaines de cela. Jal. Ce nom résonnait en lui comme un mélange de crainte et de confiance, et cette affreuse alliance n’était guère appétissante à la bouche. Ainsi, il arriva devant la porte dont l’écriteau indiqué la fonction. Tears allait rarement à l’infirmerie, il fallait l’y obliger pour qu’il s’y rende. Du style "Je vais bien, ne t’en fais pas", on ne pouvait pas faire mieux. Le blondinet ne voulait pas donner aux gens plus de travail qu’ils n’en avaient déjà. Mais là, là, il fallait. Juste un peu de pommade. C’était pour Octave. S’il ne pouvait plus le satisfaire, alors il avait peur de ce qu’il adviendrait. Puis zut, pour sa vie sexuelle, il avait besoin d’être en bonne santé. La honte quand même. Ah, ça n’arrivait vraiment qu’à lui ce genre de chose.
Le surveillant soupira, toqua faiblement et ouvrit la porte pour passer la tête dans la salle bien éclairée. Ce qu’il y vit ne manqua pas d’écarquiller ses yeux bleus devant le spectacle. Une jeune femme, jamais vue jusqu’alors, vêtue d’un uniforme d’infirmière caricaturé et frôlant le vulgaire sans l’atteindre vraiment. Des jambes finement ciselées surmontées de talons aguicheurs, des portes jarretelles provocantes, de jolies formes. Levant un peu les yeux, il distingua une bouche mignonne. Déjà vue. Mais ou ? La créature, les yeux baissés sur un livre, bouquinait paisiblement. D’une main posée, elle tourna la page, les jambes odieusement croisées. Il semblerait qu’elle n’avait pas entendu le toquet du blondinet, qui s’apparentait plus à un effleurement de porte. Elle va pas te manger, la porte. S’avançant timidement vers l’inconnue, il émit un petit toussotement pour attirer l’attention. Mais qui diable était-elle ? Et Khythin ? Et Jal ?

-"Excusez-moi…"

La voix basse et gêné, il plongea ses mains dans ses manches déjà bien longues.

-"Pardon de vous déranger… je… vous ne saurais pas où se trouve Mr Earley Queen par hasard ? … Je le cherche… je suis surveillant…"

"Je suis surveillant", il n’avait décidément pas trouvé mieux pour se présenter. Les yeux quelque peu fuyant, il évita de regarder ce costume excentrique et assez déplacé. Il voulait juste voir Jal, lui seul pouvait l’aider. Enfin, il ne doutait pas des talents en médecine de la jeune donzelle mais il ne désirait pas vraiment se taper la honte devant elle en signe de bienvenue, ni lui imposer pour son premier bobo à soigner, une irritation du rectum pour cause de coït anal trop passionné ou allergie quelconque. Bon, après tout, il voulait juste de la crème ou un charmant suppo qu’il pouvait s’arbitrer lui-même en prétextant quelque chose d’autre.
"Donne moi de la crème hydratante, j’ai les coudes asséchés" et hop, il demande à garder le tube… mouais. Jal devait savoir mieux que quiconque la chose à faire dans ce genre de cas. C’était pourquoi il l’exigeait, bien que la petite nouvelle avait l’air fort charmante.
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Invité
Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyLun 5 Jan - 20:09

Jal, toujours aussi brun, aussi fin et mince, aussi loufoque et tordu, était encore assis sur sa chaise de cuir moelleux, à son bureau. Toujours, il était vêtu de son sublime uniforme dont vous avez déjà entendu parler. Oui, la même qu'il portait lorsque Lazy était venu le voir. Sauf que pour le coup, il avait troqué ses bas résilles pour des bas plus sobres et plus sombres, que des visibles jarretières retenaient. Les jambes croisées malicieusement, il lisait le plus naturellement du monde Les cyniques grecs, lettres de Diogène et Cratès, un bouquin qui traînait dans la chambre de son frère et qu'il avait emprunté, un peu par hasard, un peu pour essayer de comprendre la visée complètement décalée et déjantée que son con de frère espérait atteindre depuis maintenant fort longtemps. Ah, ces jeunes je vous jure.

On tapa à la porte, dérangeant quelque peu sa lecture. Il était au beau milieu d'une de ces phrases que l'on relit au moins trois fois pour être bien sûr qu'on a compris ce qu'elle exprime. Il ne prit pas la peine de dire « entrez » et de toutes façons, l'autre derrière la porte le fit. Jal qui avait furtivement levé les yeux reconnu Tears mais il se replongea aussitôt dans sa « lecture », histoire de feindre l'ignorance. Ah bon, tu étais là ? Oh... quelle surprise !

-"Excusez-moi…"

Jalender releva la tête, faisant mine d'être légèrement surprise : oh mon gode ! Il y a quelqu'un ! Earley observa le blondinet qui semblait plutôt pâle et limite à l'article de la mort. Genre piiitiiiiiéé il faut que je vous demandeee queke choooozeee, pitié, pitié, pitié. Ah mon petit hollandais volants yé té sourkiffe !

-"Pardon de vous déranger… je… vous ne saurais pas où se trouve Mr Earley Queen par hasard ? … Je le cherche… je suis surveillant…"

Hu... huu... UHAHAHAAHAH !! Jalender éclata de rire, mais mentalement. De l'extérieur, elle se contenta de se mordre la lèvre inférieure pour n'en rien paraître. Oui parce que si elle avait éclaté de rire elle aurait révélé à notre pauvre petit naïf d'adulte que Jal était là, en face de lui. Et, entendant la méprise de Tears, elle songea immédiatement à entrer dans son jeu et à lui laisser croire que : oh mais mince, mais où donc cette Reine douteuse !
Elle posa le livre sur le bureau et s'y appuya des coudes, les mains jointes sous son menton. D'un air un peu trop aguicheur, elle répondit :

« Hum, c'est-à-dire que non... je ne sais pas où Sa Majesté se trouve. » Battements de faux cils. « Pourquoi, vous désirez le voir à quel sujet ? Je peux peut-être vous aider ? » Non..? Hé hé hé !

Et pour bien en rajouter, car vous le savez, la tendance que Jal a à dramatiser les choses est formidable, elle laissa une main se faufiler de sous son menton pour aller attraper un de ses jolis éventails qu'elle avait daigné ramener dans l'infirmerie. Celui-là était argent et rouge, et sur les lamelles de bois se dessinait un paysage abstrait des plus somptueux. Viva España.

« Vous êtes un peu rouge, besoin d'air ? » Demanda t-elle sur un ton innocent, bien que teinté, il va de soit, d'une espèce d'étrangeté douteuse qui faisait que l'auditeur ne pouvait pas tout à fait croire à la sincérité de ses paroles. Jal lui tendit l'éventail, pour lui signifier qu'il pouvait le prendre s'il voulait, mais quasiment aussitôt, dans un vif et élégant geste de la main, elle ouvrit l'éventail et s'éventa avec. Manquait plus que le chewing gum et le ruminement de vache, et on avait là le meilleur tableau de la pute vulgaire et de mauvais goût. Mais tout le monde sait bien que même si Jalender est une vraie salope, son bon goût n'est pas à remettre en cause !
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Invité
Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyMar 6 Jan - 21:08

Le cœur pas encore brisé et le cul cassé, Tears regarda d’un œil calme la nouvelle infirmière prendre sa pose de directeur d’établissement "Monsieur, votre enfant est un chenapan" ou comme le père de Shinji dans Evangelion (dixit ma sœur)

-"Hum, c'est-à-dire que non... je ne sais pas où Sa Majesté se trouve."

La voix séduisante disait un petit quelque chose au blond qui se torturait la cervelle à la recherche de l’information oubliée. Miiince, mais où c’est que j’ai entendu cette espèce de timbre bizarroïde… ? Dans quel film ? Alors que la brunette semblait vouloir faire du vent avec ses longs cils, Tears se dandinait légèrement sur ses jambes pour faire passer la petite crise de douleur qui avait bien choisi son moment pour se déclarer. Les mains enfoncées dans ses manches d’un violet pâle, il avait par-dessus cela, un second t-shirt dont la couleur s’apparentait à de la merde… ou du chocolat. Marron quoi.

-"Pourquoi, vous désirez le voir à quel sujet ? Je peux peut-être vous aider ?"

Ah, pourquoi fallait-il que ce soit les gens les plus charmants qui vous posaient les questions que vous ne voulez pas entendre ? Elle avait l’air gentil et très professionnel de demander ça comme ça, et Tears était navré à l’idée de la recaler. Croyez bien que cette idée lui lacerait le cœur et il en soupira de malaise. La gente dame avait l’air tout à fait aimable et même si c’était Jal qu’il souhaitait voir, il était bien content de pouvoir faire la connaissance de quelqu’un de nouveau. Car rencontrer quelqu’un de nouveau voulait aussi dire rencontrer quelqu’un qui ne savait rien de lui, qui n’avait aucune idée de ses honteuses aventures… comme la fois où il était tombé dans le lac pendant le pique-nique de classe. Ou la fois où, pendant que la classe 1 se rendait en bus une visite culturel, il a demandé au guide s’il pouvait utiliser les toilettes du bus. Pas de chance, le micro de ce dernier était encore allumé. Haha. Bref, et toutes ces petites anecdotes qui faisaient le bouche à oreilles de façon fulgurante. Là, il recommençait à graver sur un CD vierge, il pouvait se présenter à la dame avant que les orphelins ne le fasse pour lui. Et croyez-moi, c’était un avantage.

-"Vous êtes un peu rouge, besoin d'air ?"

Et devant lui, un éventail comme l’hollandais n’en avait jamais vu jusqu’alors. Rouge comme son visage. Car oui, il avait étrangement mal, il avait comme une envie de fondre dans une grande cuve de glace, qu’on lui anesthésie les fesses, qu’on lui les coupe, mais diable, qu’on fasse quelque chose ! Devant la délicate intention de la donzelle, dont le ton le disait vraiment quelque chose, le surveillant cliqua des yeux. Mon dieu, mais CE TON, il le savait, il le savait, ce soupçon de foutage de gueule, il l’avait déjà entendu. Rah, ce qu’on se sent impuissant lorsqu’on ne se rappelle pas de la chose précise dont on aimerait se souvenir. Il tendit la main pour saisir l’objet tendu lorsque celui-ci s’ouvrit en un grand "flap" courtois et rapide. Et il resta con, là, la main dans le vide alors que l’infirmière fétichiste s’éventait non sans grâce. Ca faisait tellement cliché que c’en était fascinant. Le rouge de l’éventail se mêlait à la croix peinte sur l’uniforme et à toutes ces petites touches de vermeils éparpillés sur son être : les ongles, les chaussures…
Rangeant sa main qui maintenant, paraissait obscène, il devint toute chose devant l’allumeuse qui voulait faire de lui son allumette (ho ho, matez moi cette comparaison foireuse). Bien que sa tête était rouge, elle n’en resta pas moins assez froide. Par dans le sens de l’émo taciturne, mais juste ce calme et ce sang froid qu’il l’empêchait d’être un excentrique coléreux ou quoi. N’importe quel homme aurait déjà saigné du nez ou bavez devant la belle, mais Tears n’avait pas d’hormones normalement constitués. Alors que certains se diraient "Putin, elle est grave bonne steu meuf, mate moi ces jambes de rêêêêve." le surveillant, lui, penserait "Ha, elle a l’air gentille…" Bon, il n’était pas aveugle à ce point, et dans ce genre de cas, la gêne l’envahissait. Devenant toute chose, il baissa les yeux devant ce charisme trop grand pour être vrai et répondit d’une voix étranglée :

-"… Ca va… merci… je… c’est gentil… de vous proposer… mais c’est… heu… je veux dire… c’est… assez personnel… et… je ne doute pas… de vos compétences… mais c’est Mr Earley Queen qu’il me faut voir… pardon…"

Il afficha une mine navré à déchirer le cœur de Mister Freez et, les bras ballants, rejoignit ses mains pour en torturer les deux manches. Dah, il avait surement vexé une pauvre petite dadame qui ne lui avait rien fait.
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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyMer 7 Jan - 16:46

Salut bien ton crustacé. Tears, toujours aussi rouge, était clairement mal à l'aise devant notre petite Reine version fétish. Avouons que la tenue avait de quoi en déconcerter plus d'un. Remarquez, c'était exactement ce que visait Jal. Elle adorait se jouer de ces pauvres âmes sensibles. Poor, poor thing... néanmoins, après de certainement longues interrogations intérieures, Tears sembla... disons, arriver à ouvrir la bouche, et en dépit de toute la honte plus que visible qui traversait son mignon faciès, il réussit à faire une phrase...
Enfin, si tant est qu'on puisse juger « ça » comme une phrase :

-"… Ça va… merci… je… c’est gentil… de vous proposer… mais c’est… heu… je veux dire… c’est… assez personnel… et… je ne doute pas… de vos compétences… mais c’est Mr Earley Queen qu’il me faut voir… pardon…"

Muahahahaha ! Erley éclata de rire et cette fois pour de vrai, et de manière pas très gracieuse pour le coup, le rire sortant vainqueur de son habituelle retenue. Ça ressemblait, comment dire, à un porc qui se fend la poire ? Non, c'est vrai, vous avez raison, un porc qui se mutile, ça ne doit pas vraiment rire comme ceci... Bon disons simplement comme un goret qui explose de rire. Boon, c'est vrai, ça aussi ça doit pas être joyeux, enfin bref, disons que ça ressemblait, bah à rien. C'était ridicule et limite grossier, mais vraiment, je veux dire... vraiment, n'était il pas trop... trop ? Je veux dire, irré-sis-ti-ble..!
Au fond Jal commençait à comprendre ce que Tavichou devait trouver à Tears chounet. L'était tchou kyoute !

Une fois remise, c'est à dire après hum, trente bonne secondes à avoir rigoler, elle repris son sang froid et essuya les larmes que le rire avait fait couler. Avec habileté elle attrapa un mouchoir et dans le même temps, se moucha – action logique, me direz vous. Ensuite, elle jeta l'horreur à la poubelle et se leva. En s'approchant du hollandais, elle posa une main sur son épaule.
« Allons, t'es bigleux ou quoi ? L'amour rend aveugle parait-il, me fait pas le coup de ''je n'ai d'yeux que pour luiiiiiiii-hiii'', parce que je le supporterai que peu de temps ! Bon pour te nettoyer les mirettes, tiens, du sérum phy. Aujourd'hui c'est Mrs. Earley Queen, alors maintenant tu fais la connexion : assistant de l'infirmière = Jal = Moi. Allez, tu verras c'est pas si dur ! »

Par contre, ce qui allait être dur, c'était la chute. Parce que vous connaissez Tears, déjà qu'il était tout rouge à l'idée d'avoir des soucis manifestes devant une inconnue, je vous dit pas de quelle couleur il allait devenir en réalisant sa méprise immense. Y a quoi de mieux, après le rouge ? L'écarlate ? Le cramoisi... j'opte pour le trop cramé. Noir, cash. A coup sur il allait se vider intérieurement, fondre dans sa totalité et dans son estomac d'une gêne ineffable.
Afin de ne pas faire durer ce fâcheux événement, Jalender n'ayant pas vraiment envie de devoir recoller les morceaux du blond à chaque fois qu'il les faisait éclater de honte, elle devança sa réaction pour lui demander, tout simplement :
« Bon ma douce, qu'est-ce qu'y t'amènes. Tu m'as l'air bien... disons, crispé... »

La blague... au moins, ça éviterait les dommages collatéraux, et tant qu'on pouvait s'éviter des dégâts, c'était toujours bon à prendre ! L'éternel sourire de votre Reine bien aimée vint étirer ses lèvres fines. Son instinct féminin lui chuchotait, à l'oreille, que la raison pour laquelle Tears était venue devait être particulièrement croustillante. Mieux même, jubilatoire.
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Invité
Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyMer 7 Jan - 23:05

Je ne fais que déguster. Les oreilles au combien rouges et les yeux témoignant sans mal son malaise, Tears restait là, ses yeux qui se voulaient fuyants ne pouvaient pourtant pas se détacher de l’excentrique personne. Elle était comme une vitrine de Noël, lesquels le surveillant collait son nez dès qu’il passait devant alors qu’il neigeait dehors et que les rues étaient lumineuses. Et pourtant, pourtant, tendre dame, après sa réplique, éclata de rire. Pris au dépourvu, le blondinet la fixait avec de grands yeux, ne sachant où se placer, se sentant totalement hors sujet devants le rire assez… vulgaire de la jeune femme. Ce n’était pas un rire de jeune femme d’ailleurs. Pas de "hihi" camouflé par une main élégante, non, là c’était comme un énorme fou rire. Et il dura, et il dura, de longues secondes. Totalement désorienté, déboussolé et ne sachant comment prendre la chose, il observait d’un œil craintif la nouvelle. Se moquait-elle de lui ? Qu’est ce qu’il n’allait pas ? Posant une main sur son visage, le blondinet vérifia si son nez était bien à la bonne place. Il l’était. Alors pourquoi ? Pourquoi il avait cette sale impression d’être totalement ridicule, pourquoi se sentait-il si humilié ?
L’infirmière se stoppa enfin, sécha ses larmes, se moucha, se leva. Tout tremblotant qu’il était, il fixait la dame d’un œil couard. Eh bien ? Une main se posa sur son épaule, il tressaillit. Les yeux sur les lèvres pulpeuses de la jeune dame, attendant quelconques explications, il avait trop honte pour la regarder dans les yeux. Il avait peur, que rien qu’en le touchant, elle sache. Elle sache d’où venait son mal. Enfin, les explications arrivèrent.

-"Allons, t'es bigleux ou quoi ? L'amour rend aveugle parait-il, me fait pas le coup de ''je n'ai d'yeux que pour luiiiiiiii-hiii'', parce que je le supporterai que peu de temps ! Bon pour te nettoyer les mirettes, tiens, du sérum phy. Aujourd'hui c'est Mrs. Earley Queen, alors maintenant tu fais la connexion : assistant de l'infirmière = Jal = Moi. Allez, tu verras c'est pas si dur !"


Pa… pardon ? Heeeeeiiiiin ? De quoi ?! Soudain, il le vit. Oui, merde, oui c’est lui ! Ce regard louche, ce sourire trop souriant pour être vrai, ce ton douteux, ce visage, mais bien sûr ! Bouche bée, il resta ainsi, choqué et confus au plus haut point. Et dire qu’il l’avait trouvé charmante… ce Jal mentait sans même avoir à parler. Tout humilié qu’il était et rabaissé par la réplique d’Earley Queen, il se trouva dans l’incapacité totale d’aligner trois mots, les yeux bas dans le vide, le visage brulant et les organes qui se liquéfiaient. Ouais, comme dans le manga Eden. Attention, t’as un petit bout de poumon qui te sort par l’oreille. Haha, tiens un mouchoir, t’as du rein sur la bouche.
Non mais, oui, Tears se traitait de tous les noms. Comment avait-il pu être assez con pour ne pas l’avoir vu ? C’était si évident. Peut être que son cerveau n’avait pas voulu assimiler le fait que Jal s’était déguisé en…. fille. Mon dieu, un travesti ! Je croyais qu’il n’y en avait qu’à la télé ! Eh ben non. Choqué à la vue de ce déluré habillé de cette façon, humilié d’avoir pu être aussi aveugle, mal à l’aise à cause de son mal, oui, Tears n’était plus qu’un cadavre humain maintenu debout par un balai dans le cul. Et ses oreilles lui brûlaient de honte, et son cul le torturait, comme si on lui enfonçait des bouts de verres dans le rectum avec une lenteur exacerbée.

-"Bon ma douce, qu'est-ce qu'y t'amènes. Tu m'as l'air bien... disons, crispé..."

Dah, cette façon de parler. Et il enchainait. Il ne pouvait pas le laisser souffler un peu ? Respirant à grande pompe, se sentant trahi et trompé au plus profond de lui, son regard se teinta de méfiance. Non mais c’est vrai quoi, d’où… d’où… rah. Ses neurones chantaient la Javanaise alors qu’il cherchait une façon délicate et pas très dégradante de déclarer la raison de sa venue. Bon, déjà, il était poli, alors déjà, il saluait.

-"Ah… pardon, je suis désolé… je… je ne vous ai pas… excusez-moi… bon... bonjour Mr Earley Queen… enfin… pourquoi… vous êtes comme ça… ? C’est… heu… un drôle de déguisement…"

Sourire gêné mais compatissant. Oui, après tout, lui aussi il aimait bien se déguiser. Alors il le comprenait, mais bon… en fille. M’enfin, il était impoli de laisser une question en suspend, alors aussitôt, d’une voix si faiblarde qu’elle était difficilement compréhensible, il bégaya :

-"… Je… j’aurais… juste besoin de crème… pour… heu… vous savez… les irritations… tout ça… quand… ça brule… et que… ça fait mal… juste me prêter un tube de crème…s'il vous plait..."

Plan magique : Earley lui file le tube, Tears part et lui rend le lendemain. Magie magie. Comment ça que ça ne se passerai pas comme ça ?
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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyJeu 8 Jan - 19:02

J'ai fait l'école du crime, du vice et du X. Oh oui, rien à dire. Tears était parfait dans le rôle du mec qui se tétanise lorsqu'il réalise sa méprise. Eh ouiiii, tu es si crédule mon cher, si facile à entourlouper. Si simple à confondre. Enfin, parlant de fondre, c'est ce qui devait certainement arriver en ce moment même. Bien que le blond ne disait mot, il était clairement en train de se dissoudre de l'intérieur. Franchement, ça ne doit pas être facile tous les jours d'être Tears, qu'en pensez-vous ?
Pour Jalender, la seule manière de fondre qui était possible, c'était de fondre de plaisir. Et ce n'était vraiment pas le cas du hollandais pour le moment, ça c'était net. Mais vous vous imaginez, je veux dire, ça peut arriver à tout le monde, ce genre de sentiment, ce torrent de honte et d'impuissante. Mais tous les jours ? Je sais pas pour vous, mais personnellement j'aimerais pas...

Pour en revenir à notre mouton dont les petites pattes tremblaient de tous leur long, il réussit en un immense effort, c'est certain, à présenter de piètres excuses :

-"Ah… pardon, je suis désolé… je… je ne vous ai pas… excusez-moi… bon... bonjour Mr Earley Queen… enfin… pourquoi… vous êtes comme ça… ? C’est… heu… un drôle de déguisement…"

Il était têtu, en plus de ça. Combien de fois Jal lui avait-elle suggéré de ne pas la vouvoyer ? Enfin, s'il y tenait, peu importe. Jalender n'aimait pas se répéter, et elle le faisait bien trop avec Tears. Fatiguée, elle décida d'arrêter une bonne fois pour toute... Au lieu de le reprendre, elle décida de le laisser parler, puisque les lèvres du surveillant s'étaient d'ores et déjà ré-ouvertes :

-"… Je… j’aurais… juste besoin de crème… pour… heu… vous savez… les irritations… tout ça… quand… ça brule… et que… ça fait mal… juste me prêter un tube de crème…s'il vous plait..."

Jal retourna à son bureau, abandonnant le pauvre Tears qui, on se le demande, allait faire comment, maintenant, pour tenir sur ses deux jambes ? Enfin, si on peut encore appeler ces deux machins flasques et atteints de Parkinson de 'jambes'. Allez savoir.
Pour sa Majesté, elle s'assit paisiblement sur son fauteuil en cuir et, posant ses coudes sur le bureau et son menton sur ses mains croisées, elle daigna ouvrir la bouche.

« Hum... c'est vague ce que tu me dis... » Pause. « De quel genre de crème me parles-tu ? Tu sais combien il existe de crèmes...? surtout pour les irritations, que se passe t-il ? Tu t'es fait piquer par un moustique... tu t'es écorché ? Tu t'es trop fait sodo ? » Lança t-elle, sans vraiment savoir qu'il s'agissait de ça, mais surtout pour plaisanter. D'ailleurs, la plaisanterie la fit rire gracieusement, d'un rire beaucoup plus fin et cristallin que le précédent.
« Bon, je sais pas, accouche... Tiens prends cet éventail, fais toi de l'air, et tu me dis clairement ce qui t'arrive et ce dont tu as besoin. Tiens, assieds-toi aussi, reste pas là debout comme un manche à balais. Y a un siège juste à côté de toi. » Ajouta t-elle en faisant des signes avec les bras et en montrant de l'éventail le siège en question. Après quoi, elle lui tendit le magnifique instrument espagnol, et attendit la réponse de l'énigme.
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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyJeu 8 Jan - 23:25

Prie pour le meilleur, sois prête pour le pire. Earley Queen, puisque c’était lui, retourna à son bureau, laissant Tears agoniser sur place. Ce dernier, dont l’équilibre était comparable à celle d’un gosse de trois ans sur des patins à glace, regardait la coiffe du jeune homme, ou son front, ou son menton, mais jamais ses yeux. C’était trop direct, les yeux, et puis, il était en position d’infériorité, totalement soumis à celui qui avait la vie de son cul entre ses doigts. Alors que l’assistant reprit sa position "Je vous écoute Monsieur Rasensky", le surveillant balançait ses bras comme si c’était là un geste qui annulerait sa douleur. Cela n’étant pas le cas, il opta pour le dandinement de jambes.

-"Hum... c'est vague ce que tu me dis..."

Ah, oui, et s’il avait pu faire encore plus vague, le blondinet l’aurait surement fait. Cependant, il voulait entrer en douceur dans le sujet, même si le mieux, c’était de ne pas y entrer du tout. Et c’était là l’option qu’il envisageait.

-"De quel genre de crème me parles-tu ? Tu sais combien il existe de crèmes...? Surtout pour les irritations, que se passe t-il ? Tu t'es fait piquer par un moustique... tu t'es écorché ?"

Rah, oui, visiblement, il était bien forcé d’être plus précis. A chaque question de la brunette, Tears faisait un petit mouvement de tête qui montrait que la réponse était négative. Boon, il n’avait qu’à faire un petit mensonge. Tout petit. J’ai… l’intérieur de l’oreille irrité ! Ah, c’est bien ça, c’est un trou l’oreille aussi. Ca doit être la même crème. Ah, mais, il allait vérifier alors… bon, autre chose…

-"Tu t'es trop fait sodo ?"

Les yeux écarquillés, les joues rouges et une vague de honte profondément lourde sur son dos, il adopta le visage de : merde alors, comment vous êtes au courant ?! Le cœur au bord de la rupture, la tête lui tournait devant l’expression si peu… si trop directe de Jal. Il ne pouvait pas le formuler autrement ? Non, c’était trop dur, évidement. Ce n’est qu’après que Tears s’aperçut que la brunette avait lancé ça au pife, vu son petit rire amusé. Avait-il vu son expression ? Cherchant à tout prix un moyen de récupérer cette gaffe, il ouvrait la bouche, la refermait, bougeait les mains, se dandinait, ne tenait pas en place.

-"Bon, je sais pas, accouche... Tiens prends cet éventail, fais toi de l'air, et tu me dis clairement ce qui t'arrive et ce dont tu as besoin. Tiens, assieds-toi aussi, reste pas là debout comme un manche à balais. Y a un siège juste à côté de toi."

Tiens, étrange, Jal avait presque l’air… compatissant. Le blondinet, tout agité qu’il était, hocha précipitamment la tête et saisit l’éventail d’une main maladroite. Après quoi, il balbutia des phrases sans queue ni tête, des sons informes et incompréhensible, balançant toujours ses mains sans même ouvrir l’éventail. Après quoi, jugeant ses paroles inutiles, il fit un pas vers le siège. Mmh, une chaise bien dure qui fait biiiien mal au cul. Trop biiiien.
Ne voulant cependant pas révéler pleinement son mal, têtu jusqu’au bout, Tears s’assit du bout des fesses. Aussitôt, une grimace de douleur envahit son visage et il se redressa, essayant d’être le plus naturel possible. C’est foutu Tears, c’est foutu. Allé, avoue.

-"…Merci mais… je… en fait… c’est… vous l’avez…dis"

Complétant ses paroles avec les gestuels, il faisait quelques gestes qui disaient "Ce que t’as dit en dernier…", faisant des bonds avec le doigt pour montrer qu’il s’agissait de quelque chose qu’il avait dit avant. Le genre de gestuel qu’on comprend, généralement.

-"… Enfin… vous… vous voyez…"

Le visage honteux, il lui lançant un regard suppliant genre "S’il vous plait, vous moquez pas… le dites à personne… pitié…"
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Invité
Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyVen 9 Jan - 19:49

(Lache moi ton phontel, j'n'ai pas le temps de parler)
-"…Merci mais… je… en fait… c’est… vous l’avez…dis"

Jal soupira. Finirait-il un jour ses phrases, celui-là ? Que c'était agaçant, parfois. Excédée, la reine soupira de nouveau :

« Tears chounet, je n'ai pas encore appris le langage des signes ok ? Tu veux pas être un peu plus... clair ? Hum ? » Et alors qu'elle allait soupirer une troisième fois, le 'dit' de fin fit tilt dans sa tête. C'est surtout à cause de la mine de tomate surcuite de Tears que Jalender compris :
*Je l'ai déjà dit..? Oh... oh... oh oh... non, serait-ce possible ?* Que le hasard fait bien les choses, et qu'elle est si bien inspirée, des fois.
Une large sourire vint allonger les lèvres d'Earley. Elle songea qu'il faudrait qu'elle aille toucher deux mots à Tavichou. Il pouvait y aller plus doucement quand même. Pas la peine de s'enculer à s'en faire péter le frein et le rectum. Ha ha ha...

-"… Enfin… vous… vous voyez…"

« Oh, si je vois... » Lança t-elle avec enthousiasme. Une certainement vigueur, bien que dissimulée par le ton resté relativement neutre, pouvait s'entendre dans ses trois mots. « Viens. »
Elle se leva derechef, et s'approcha de Tears. À sa hauteur, elle posa sa main dans son dos, comme cela lui était déjà arrivait, puis, ensemble et parce qu'elle lui intimait ainsi de la suivre, ils se rendirent jusqu'à la petite chambrette spécialement aménagées et qui en avait vu d'autres...
« Installe toi là. » Lui suggéra t-elle en désignant le lit. Mais que tout ça allait être amusant huhu. « Alors comme ça t'as mal à force d'avoir fait l'amour. » Admirez la finesse d'avoir omis le "au cul" après le "t'as mal". Earley songea en effet qu'il vaudrait mieux, vu le critique de la situation, y allait en douceur. Pour une fois...
« Dis moi, ça c'est vache, très vache. Faut lui dire d'y aller plus doucement, à ton homme ! » Elle s'assit sur son tabouret chérie, et le fit tourner pour vérifier que le blond était bien allongé.
« Ça va, c'est confortable...? »

Profite bien, parce que dans quelques instants, ce ne sera plus le cas fu fu fu. Imaginez-vous, cher lecteur, la situation. Jal ne pouvait pas résister à sauter sur l'occasion, et pour une fois, il avait une vraie excuse. Oui, imaginez, le pauvre Tears, allongé sur le lit, déjà mort de trouille à l'idée de ce qui va lui arriver, sans même arriver – heureusement pour lui – à se figurer à quel point ce qui va se passer dépasse largement toutes ses peurs, et §alender, le plus calmement du monde, en train de s'assurer du bon déroulement de son plan, un large sourire sur les lèvres.
Pour le coup, je dois vous avouez que Tears n'avait vraiment pas de cul, au propre comme au figuré. Le rectum 'irrité', et de la malchance comme on en peut avoir, le blond se démmerdait toujours pour se fourrer dans des situations... de fous, ou plus exactement ridicule et grotesque. De quoi raviiiiir Jalender. Ça la distrayait, si vous saviez à quel point ! Le hollandais était la preuve que même chez les surdoués, on peut s'amuser. C'était parfaitement intéressant, ça la passionnait, même !

Pour l'heure, jubilant, elle s'occuper plutôt de préparer sa petite table et tous les instruments dont elle allait avoir besoin. Au final, elle se munit d'une paire de gants qu'elle enfila.
« Je résume, tu as donc mal au cul... faisons donc une petite inspection. » Slacp, sclapc, les gants... Elle fit tourner le tabouret pour être en face de sa tendre aimée victime, clairement animée par l'envie de rendre visite à ces joyeuses et intimes contrées. Hin hin hin...
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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyVen 9 Jan - 21:47

"Qu’est ce qu’elle est bonne elle" ne serait surement pas une des pensées de Tears en ce moment. Il tentait de ne pas voir Earley Queen comme un hybride quelconque et de le considérer comme humain. Et c’était dur, croyez-moi. Ha, il avait compris. Et il était resté relativement neutre, qui pouvait le croire ? Bon, il y avait toujours cet éternel soupçon douteux qui vous faisez douter de tout ce qui venait de sa part, mais le fait qu’il ne se soit pas éclaffé de rire était étonnant. Un minimum reconnaissant, bien que ruiné de honte, le blondinet resta docile quand une main vint se loger dans son dos. Bien qu’il soit un homme (sisi, je vous assure), on pourrait comparer son état à celui d’une fille indisposée. Avoir froid et chaud, mal à l’aise, manque de confiance en son Tampax, tout ça tout ça. Jal, faisant preuve d’un minimum de tact pour une fois, le conduisit dans une petite chambre intime et rassurante. Quelques peu paranoïaque, le surveillant inspecta de ses pupilles inquiètes tous les coins et recoins de la salle. Pas de caméra, c’était cool. D’un geste ample suivi de paroles adaptées, la brunette lui désigna le lit. Il avait l’air assez moelleux, rien de profondément dangereux pour ton popotin chéri… mais soyons tout de même prudent. Retirant ses chaussures, il s’accroupit sur le lit, gesticula, s’allongea à demi, cherchant la position qui lui faisait le moins mal et qui serait le moins ridicule. Finalement, ça faisait pas mal, mais c’était ridicule. Sur le ventre, prêt à se faire bronzer à l’UV, les bras croisés sous son menton, les jambes repliées sur ses fesses comme pour les protéger. Il ne se doutait pas des intentions de Jal, il pensait qu’il l’avait mené là pour plus de discrétion, pour parler de son problème sans qu’un élève indiscret entre en surprise.

-"Alors comme ça t'as mal à force d'avoir fait l'amour. Dis moi, ça c'est vache, très vache. Faut lui dire d'y aller plus doucement, à ton homme !"

Seigneur, il n’avait pas dit "Alors comme ça t’as mal au cul à force d’avoir baisé comme pas deux !" mais… c’était magnifique, il pouvait être fin on dirait. Peut être était-il compréhensif ? Peut être que là, il laissait tomber son côté batard manipulateur parce qu’il avait saisi la délicatesse de la situation. La brunette tourna sur son tabouret magique, un de ceux que Tears affectionnait. Surtout le fait que la hauteur était réglable, comme ça, on peut s’asseoir dessus manière Bouddha et tourna la poignée pour descendre pour faire style "Regarde maman, je vole !" enfin voilà, que de bons souvenirs.

-"Ça va, c'est confortable...?"

L’estomac un peu compressé sur le drap blanc, il hocha timidement la tête, pliant et dépliant ses jambes pour enlever les fourmis qui lui bouffaient la chair. Bon, Jal allait réfléchir et lui donner la crème, c’était bien ça, le deal, hein ? Mais… mais mais mais alors pourquoi il sortait des instruments bizarres et il les alignerait sur la table ?!?! Dah, non, non, me dites pas que…
Cette crainte là, il l’avait tellement appréhendé qu’il l’avait totalement zappé de ses pensées. C’était pas possible, non, hey, il va pas le faire, si ? Haha, nooon, c’est une blague ! Hein ? On sort pas un scalpel pour une irritation, c’était pas drôle là.

-"Je résume, tu as donc mal au cul... faisons donc une petite inspection."

Heyyyyy ? Haha, t’es drôle. Je suis mort-de-rire. Eh bien, ris toi aussi ! Dah, pourquoi tu mets tes gants ? Pourquoi ça claque comme ça ? Etant enfant, Tears avait déjà une peur panique des dentistes, de ces horribles gens qui te sciaient les dents, te mettaient de sales gouts sur la langue avec des bruits de fond digne d’un chantier. Et là, c’était pire. Là, c’était pas les dents que Jal comptait lui inspecter. Se redressant d’un bond, rouge, suant, la tête en fumée, le ventre en charpie, il bégaya quelque chose comme "… Non… mais… je vais bien en fait… enfin, je veux juste… de la crème…et…"

Ah mais oui, mais sans voir la cause exact de ton mal, il ne peut pas choisir la crème adaptée. Réfléchit. "Enfin… excusez-moi…" d’avoir daigné remettre en doute votre parole. Pris de court par l’évidence, tout tremblant et humilié, il déglutit de travers, à genoux sur le lit. Finalement, d’une main hésitante et tout frissonnante, il défit avec peine le bouton de son jean tant la sueur de ses doigts se faisait glissante. De là, les yeux baissés, il baissa sa braguette avec cette même lenteur agaçante, dévoilant ainsi un caleçon vert orné de noisettes. Ouais, des noisettes. Le jean arrivé aux genoux, il se remit dans sa position initiale, essayant de cacher le caleçon avec son t-shirt. Et crispé comme jamais, apeuré et craintif, humilié et honteux, il attendit.


Dernière édition par Tears le Dim 11 Jan - 3:01, édité 1 fois
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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptySam 10 Jan - 1:18

AND WEEE GAT A WINNNNNNNAA !! Tears, alias Ted Huilen mais ça c'est secret, vient de remporter le championnat de bon-de-lit en 5 secondes ! Il a fait un temps exceptionnel de 2 secondes 34 centièmes et 7 millièmes. For-mi-da-ble ! On n'avait plus vu un tel record depuis...oh eh bien depuis Karl Lewis en 69 lorsqu'il fut subitement mordu là où ça fait bien mal ! Incroyable mes amis, c'est l'eu-pho-rie gé-né-rale, je vous dit que ça !

Oh, le champion tiens à nous dire un mot :
"… Non… mais… je vais bien en fait… enfin, je veux juste… de la crème…et…"

Ah oui, tu vas bien... ben voyons. Mais laisse toi faire mon minou, ça va bien se passer, tu verras, c'est qu'un quart d'heure désagréable et après... ça ira mieux... hin hin hin. (H)ais confiance...
Okay, ça fait plaisir de montrer son cul au docteur, mais c'est comme ça l'ami... faut passer par là, fallait prendre tes précautions avant... éviter de te faire pilonner comme une chienne en rut hein. Faut faire gaffe, c'est fragile ces choses là...

"Enfin… excusez-moi…"


Toujours aussi peu de tonique hein. Il faudrait te donner une bonne leçon pour remettre tes nerfs en place mon jeune enfant niark niark – nous ne nous portons pas garant de l'état darksidien de la commentatrice, pour toutes plaintes ou suggestions, veuillez appeler le service technique au 0800 0800 0800 (57,65 € / tarifs spécifique exclusif en France métropolitaine).
Vos gueules les machinots, laissez-moi parler ! Je disais donc : Oh mais que vois-je, un caleçon à noisettes, si c'est pas mignon ! Deux ça te suffisait pas ? Ah mais oui, maintenant qu'il y en a une de brisée [check la cacedédi ;)], il voulait compenser... ça se comprend, ça se comprend, ne jugez pas !

Voyez-vous donc cela, cela dit ? Jalender en infirmière et Tears à moitié à poil. Quel fabuleux tableau. 5000 euros ? Qui dit mieux ? 6758 ? 7754 ? Oh ! 10 874 ! On dit mieux dans l'assistance ? Non ? Oh, qui a dit ''mieux'' tout simplement, que c'était nul... 10 874 une fois... 10 874 deux fois ? … 10 874 trois fois, ADJUGE ! PAM, et voilà, au moins on aura de quoi se payer un peu de luxe hé hé hé.

« Allez va... c'est pas la mort à boire. Puis t'as connu pire. » Mouhaha... ça allait être clairement moins douloureux qu'une sodomie à sec... elle s'y prendrait avec douceur, promis... fallait-il le prévenir que bon, s'il avait mal au cul, il fallait aussi qu'elle lui enlève le calbut ? On va y aller en douceur, hein. Jalender s'approcha de Tears qui était sur le ventre. Il le fit lentement, parce qu'il ne fallait pas apeuré le pauvre petit animal qui gisait sur le lit, transit de gêne et de souffrance. Jalender s'était munie d'une petite lampe de poche et d'un tube de crème pour soulager tout type de douleurs, au cas où il n'arriverait pas à reconnaître de quoi il s'agissait réellement. N'oubliez pas que Jal n'a jamais eu sa seule année de médecine.

« Bon, tu sais... il faut pas que tu le prennes pour toi hein. Mais je vais quand même devoir enlever ton caleçon, si c'est derrière que tu as mal... bon, je sais c'est pas ton grand délire de te retrouver si peu vêtu... mais promis, je ne fais ça qu'en terme professionnel... »

Professionnel mon cul, oui. Vous avez déjà vu Jalender agir de façon ''professionnelle'' ? Elle ne savait même pas ce que ça voulait dire. Ah, vilaine,vilaine petite Reine.
Sans attendre la réponse, bien évidemment, Earley posa le tube et la lampe sur le lit, et, après avoir placer chaque main de chaque côté de Tears, elle procéda à l'élimination du surplus de tissu, en retirant ce dernier minutieusement afin d'éviter toute collision, ou dommages collatéraux, ou encore accident brusque et non souhaité. C'est bon madame, votre fils, Dim de son prénom se porte bien. Dans deux heures vous pourrez repartir avec. Non, aucune égratignure ni effilature, ni éraflure, il a eu une sacrée chan-ce, c'est moi qui vous le dit. Il est en parfait état.

Oh ben en voilà un joli petit cul tout blanc. Pire que la face d'un parisien, ou, à voir, d'une Marseillaise qui, allait savoir pourquoi, était encore plus blanche qu'une nordique qui n'a jamais vu le Soleil. Ah, il faut de tout pour faire un monde...
Ça avait l'air tout moelleux comme ça, de quoi comprendre ce qui plaisait tant à Tavichounet, niark niark niark...

Posa une main sur la fesse gauche, il écarta avec les doigts de l'autre pour pouvoir admirer l'œuvre de son bourrin de Joker. Puis, la main qui avait été posée se dé-posa et alla quérir la lampe. Clic, ah, on voit mieux...

« Ah vi... c'est pas tip top... prêt à ce que je te passe la crème ^___^ ?! » (le smiley m'évitera donc de vous décrire l'expression si connue maintenant de votre Reine bien aimée).


(Joli gueule, joli boule, toi et oim, ce s'rait cool)
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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptySam 10 Jan - 4:28

-"Bon, tu sais... il faut pas que tu le prennes pour toi hein. Mais je vais quand même devoir enlever ton caleçon, si c'est derrière que tu as mal... bon, je sais c'est pas ton grand délire de te retrouver si peu vêtu... mais promis, je ne fais ça qu'en terme professionnel..."

Tout crispé qu’il était, Tears serrait les draps de la couverture en attendant le terrible moment où il sentirait ses fesses à l’air libre. Il était cependant quelque peu rassuré. Le petit discours de Jal avait eu le don de calmer un tantinet ses mœurs troubles, relaxant quelques peu son cœur qui s’était vivement emballé. Hey hey, calme, Earley Queen n’est plus Earley Queen, là, c’est ton médecin, et toi, tu es patient. Et un patient, comme son nom l’indique, ça patiente. Donc tais toi et tremble. Il s’était approché, et des objets avaient été posés sur le lit. Décalant un peu sa tête pour pouvoir distinguer les outils présents, il stoppa son mouvement un sentant deux mains retirer son caleçon avec une lenteur et une sollicitude frôlant le respect. Le blondinet tressaillit en sentant la frêle peau de ses fesses exposer à l’air ambiant, et surtout, aux yeux de Jal. C’était une horrible sensation de se savoir, les fesses à l’air comme un bébé, observait de la sorte et… on se sent… totalement écrasé. De plus, être allongé comme il l’était vous fait bien sentir le volume de votre derrière avec que votre dos se creuse, et ça fait comme une énorme vague. C’est là que vous avez l’impression d’avoir un gros cul (ou alors, ça le fait qu’à moi)

Enfin, le fait était que le surveillant était aussi à l’aise qu’un poisson dans une cage, son cul prenant l’air alors qu’il enfouissait son visage dans ses bras croisés pour ne rien voir de tout ça. Allé, Tears, tu bronzes… tralala… sous le soleil de tropique… DAH ! Une main froide ! Tendu au maximum, il tressaillit sous ses doigts glacés. Ses gants en plastique étaient poisseux comme tous les gants en plastiques et collaient à la douce peau de son tendre derrière. Et il rougit en sentant Jal écarter ses flancs blancs tout en se munissant d’une lampe de torche d’un clic adéquate. Non mais, okay… déjà que c’était humiliant qu’il y jette ne serait-ce un œil, alors en plus, s’il y allait avec la lampe… Tears ressentait la lumière sur lui et ne pouvait s’empêcher d’imaginer la tronche sournoise et moqueuse d’Earley Queen. Non, non, c’était strictement professionnel. Il n’y avait rien d’autre à imaginer qu’une face sérieuse qui examinait juste les rougeurs présentes.

-"Ah vi... c'est pas tip top... prêt à ce que je te passe la crème ^___^ ?!"

Rah, ça devait pas être jolie jolie à voir… super. Soudain, suite à la proposition de Jal, il se crispa soudainement. Sauf que, qui dit tendu, dit aussi fesses contractées. C’est ainsi que, tout refermé qu’il était, comme un crabe replié, il essayait de se calmer, sachant très bien que ce n’était pas là la meilleure technique pour être guéri. Mais mais, il aurait très bien pu le faire lui-même alors ce mettage de crème. C’est quoi, pourquoi faut-il être assistant infirmière pour se passer une noisette de crème ?

-"Attendez…"

Ah ben oui, du coup, il fallait qu’il se prépare mentalement et physiquement. Allé, du calme, du calme, c’est juste de la crème. Jal était surement un grand génie de la médecine, il savait quoi faire. Essayant de se rassurer du mieux qu’il le pouvait, le blondinet respirait à grandes pompes, grimaçait quelque peu, se détendait. Au bout d’un moment, alors que son derrière avait décidé de devenir plus relax, il tourna une face inquiète vers l’assistant et le gratifia de son anxiété faciale.

-"… Dites, je…je ne peux pas le faire moi-même ?"

Le pauvre chéri cherchait juste du réconfort, quelque part, ici et là. Cependant, il avait encore trop mal pour protester et entamer un puissant débat avec l’assistant pour savoir qui lui mettrait la crème. Comprenant que la rébellion serait vaine avec quelqu’un comme la brunette, il replongea sa tête dans ses bras et reprit la parole d’une voix étouffée :

-"… Enfin… sinon… allez-y… doucement… s’il vous plait..."

Parce que y avait pas à dire, ça brulait ce truc. Et ta démarche me fait peur.
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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyJeu 15 Jan - 3:32

J'crois qu'j'vais app'ler les keufs.

Et là, ça commence à devenir sérieusement ridicule et drôle. Si vous aviez vu la tête du pauvre surveillant, ah... ça au moins c'était beau à voir. Un vrai smiley – et moi être une vrai geek, voggle o/ ! Palpitant. Ce qui palpitait également, c'était sa petite pépite de chair et de sang à l'intérieur de sa cage thoracique. Mon dieu, vais-je vraiment devoir subir ce que je vais devoir subir ?
Oui, tu vas... c'est con hein !
Tears en avait tellement peur, ou était si peu convaincu, c'est à voir, que son premier réflexe fut le suivant :

-"Attendez…"

Oh... moi j'attends tu sais... pas mal de chose d'ailleurs... un oui par-ci, un moi aussi par-là, un s'il te plait prend moi je n'y tiens plu... oui, je m'égare, mes plus hypocrites excuses. Tears donc, puisque nous parlions de lui, toujours inquiet, examinait minutieusement les pour et les contre :

-"… Dites, je…je ne peux pas le faire moi-même ?"

Hum... essaie de te lécher le coude, pour voir ? Ouais, toi aussi t'as cru que tu pouvais le faire, mais désolée de te l'apprendre, chais pas pochible ! Triste histoire, oui je sais. On aurait tous aimé pouvoir se lécher le coude ! Juste histoire de prouver à cette connerie de chaîne de masse qu'on en était capable, nah !
La vie est faite de déceptions mes enfants... allez, "c'est pas grave, c'est pas grave" (ouais on passe de Booba à Donkishot maintenant Very Happy)

Octave vous l'aurez certainement fait autrement. Et peut-être vous l'a t-il déjà faite. Vous avez déjà vu les Simpsons, l'épisode où Homer meurt (oui, je sais c'est vague) ?
Bon bah, d'abord, il y a le refus, comme nous avons vu. Ensuite, l'énervement, chez Tears les parlements et les négociations braillardes.
Enfin, il y a la résignation :

-"… Enfin… sinon… allez-y… doucement… s’il vous plait..."

Brave petit, tu as enfin compris qu'il t'était impossible de t'enfoncer deux doigts dans le cul ? C'est bien, je sais, un fantasme vient de s'écrouler, mais ne t'en fais pas, je vais l'assouvir. De manière très professionnelle et calme, Jalender s'approcha.

« T'inquiète, ça sera certainement pas douloureux. » Mouhaha. Elle avait presque envie de rajouter qu'après tout, elle s'y connaissait dans ce domaine mais il ne valait mieux pas évoquer les sujets équivoques et douteux en présence du chaste blondinet. Okay, promis, je me retiendrais...
Earley se saisit de la pommade et en passa sur ses doigts. L'opération va bientôt commencer, mouarf mouarf. Elle posa une main au creux du dos de Tears. C'était chaud, et Jal avait de bonnes notions du contact humain - c'était peu de le dire...
Comme quand l'on masse quelqu'un – pause conseil – il ne faut jamais que le contact entre l'une des deux mains et le dos soit brisé, il s'agissait ici aussi de maintenir un soutient par le simple fait de faire sentir sa présence. Douce et chaude. L'idée fit pouffer intérieurement Sa Majesté. "Douce et chaude." Ben voyons...

Sur un ton un peu plus bas, mais plein de malice, et alors que sa main maculée du liquide salvateur s'approchait dangereusement de l'insolite petit trou de notre ami le blond, Jalender appliqua une seconde méthode, spécial relaxation de client :
Viens je te parle pour te détendre. C'est ce que veulent vous faire croire toute bonne esthéticienne mais non mes chéries, ça ne marche pas. Enfin, en bonne praticienne, Jal cru amusant de dire :

« Oh, tu ne peux certes pas le faire tout seul, mais tu pourras toujours demander à Tavichou de le faire. Je suis sûre que vous serez ravis du résultat. » ^________________________^
Et dans le même temps, l'assistante de l'infirmière fit galamment – et avec beaucoup de précaution, cela va sans dire - pénétrer ses deux doigts dans l'intimité douce et chaude du surveillant. Eh oui, un ouvre la voie et les autres suivent.

Moi je dis : gar-de la pê-che !
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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptySam 17 Jan - 17:24

(J’avais l’air con à essayer de me lécher le coude en lisant ton post =_=)

Que des bog booty girls dans mon Blackberry Curve.


-"T'inquiète, ça sera certainement pas douloureux."

Ah, ben oui, si c’était pas douloureux, impec alors ! …………… non mais heu heu, on s’en fout de la douleur. Si Tears était aussi tremblant, mort de peur et de honte, c’était parce qu’il n’y avait rien de plus gênant que cette situation. Le cul à l’air devant un type dont il n’avait pas énormément confiance, le nez contre le matelas, le ventre compacté et cette présence hostile au dessus de son arrière train. Il avait peur de ce qu’il allait lui faire. Mais bon, il l’avait cherché. S’il avait choisi Earley Queen c’était parce qu’il était déjà au courant de ses petites aventures. Une main sur son dos, il tressaillit légèrement et finit par se calmer. Il était professionnel, et c’était rassurant. Alors que, les poings serrés, il sentit l’ombre de sa main glisser sur sa peau, il sut que c’était pour bientôt. Rien de bien grave, il allait juste avoir un peu froid avec cette pommade qui lui serait juste appliqué sur les contours de son intimité, pas de quoi faire un drame.

-"Oh, tu ne peux certes pas le faire tout seul, mais tu pourras toujours demander à Tavichou de le faire. Je suis sûre que vous serez ravis du résultat."

DAH C’EST QUOI CA ! MERDE MERDE ENLEVE CA ! CA FAIT MAL ! IUYHUTYUGVBK ! o//////O
Deux doigts, même pas un seul, non non, deux, venaient de se fourrer dans son intimité endolorie et brûlante. Tears se distordait violement même si l’intrusion se faisait avec une certaine douceur. Il ne s’était absolument pas attendu à ça, il pensait que Jal se contenterai d’appliquer la pommade à l’entrée de son postérieur. Pris de cour, il étouffa maladroitement un cri de surprise qui pouvait s’avérer totalement érotique. Il les sentait en lui, ces deux doigts dont la crème avaient facilité l’entrée et ses joues se consumèrent dans un feu d’humiliation. Il tremblait de tout son être en se contractant dans l’espoir vain de chasser l’intrus. Gesticulant comme pas deux, la douleur salvatrice de son irritation n’apparut pas sans un certain plaisir. Le plaisir qu’on a à appuyer sur un bleu ou arracher une vieille croute. De plus, Jal s’était permis de faire référence à son aimé tout en le pénétrant, l’effet avait été immédiat. Il lui en fallait peu. Trouvant profondément abject le fait que son corps réagisse de la sorte, il aurait voulu mourir que de rester là, à devoir affronter la suite. Alors que ces yeux embués crachaient quelques fines larmes, il essayait de ramper vers l’avant pour enlever ce truc qui n’avait rien à faire à l’intérieur de son corps. D’accord, c’était professionnel, mais il y avait des limites… ou pas. Il avait l’impression d’avoir fait une bêtise, une erreur. On ne pouvait certes pas se lécher le coude, mais se mettre les doigts au cul, on pouvait. Il s’était déjà mis des suppositoires après tout. N’arrivant pas à ramper pour plusieurs raisons, l’un d’entre elles était qu’il était face au mur, l’autre que son caleçon allait définitivement se barrer sinon, il finit par déclarer forfait.

-"… Arrêtez… ha… arrêtez…"

Il se redressa, happa un drap pour se couvrir les parties en éveil et se carapata dans un coin du lit avec une tronche d’une jeune vierge effarouchée qui venait de se faire violer. Octave avait le droit, pas lui, même si c’était professionnel. Au travers du drap, il essayait de remonter son caleçon et son jean, et finit pas dire d’une voix éteinte qui se voulait reconnaissante :

-"… Merci… je… je vais mieux… ça va aller…"

Une fois vêtu, il se releva, la mine traumatisée tout en cachant maladroitement de ses mains ce petit détail gênant. Se mettant dos à Earley Queen, il faisait tout pour qu'il ne remarque rien.

-"… Je… je vais noter le nom… de la crème et… y aller alors…"
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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyLun 19 Jan - 17:34

[Ah, 17 Janvier, mon Amour ]


Je suis frais, je sais, je te retourne le compliment


Ha ha ha ! Ce petit cri ! Qu'il était mignon ! Fu fu fu... Et aussitôt :

-"… Arrêtez… ha… arrêtez… Merci… je… je vais mieux… ça va aller…"

Pfff ha ha ha *à la façon de La Linea* ben voyons. Jalender essuya une larmichette qui s'était approché trop près du bord, voulant faire le grand saut. Encore une suicidaire. Elle finit sur l'index de l'assistante ; éclatée, elle sécha, et mourut : la triste fin de l'enfant larme.
Et que l'homme peut dire des choses qui vont à l'encontre de son désir... c'est fou...

Avec amusement, la reine observa le pauvre valet se redresser, plus rouge que les croix de son accoutrement. Le pire, c'est qu'il essayait vainement de cacher l'action logique que son cerveau avait dicté pour l'étage inférieure. C'était hilarant. Jalender sentit qu'elle devait faire quelque chose pour aider ce pauvre enfant. Il était si attendrissant, le choupinou.

« Tu sais, il n'y a rien d'étonnant à cela... » Dit-elle en pointant l'entrejambe de Tears avec le tube de crème. Puis, le regardant enfin dans les yeux, elle lui sourit et ajouta :
« Tiens, cadeau de la maison... »
Le blondinet, mort de honte prit tout de même le tube, et tout deux s'en allèrent vers la sortie. Jalender s'arrêta un instant à son bureau pour noter des choses obscures que le hollandais qui à défaut de voler, marchait comme un canard qui aurait pas compris ce qui lui était arrivé, se détourna, ne voulant pas du tout savoir de quoi il en retourner. Une fois ce petit détour fini, Earley retira ses gants, les jeta dans la poubelle juste à côté du bureau et rejoint Tears. Elle le traîna l'emmena jusqu'à la porte. Elle l'ouvrit et tendit sa main à l'adulte.
« Bon beh... à bientôt, alors. » Et je sais qu'il vous avez manqué, mais c'est à ce moment que Jal décida de faire son sourire bien sournois et douteux.

Alors que Tears allait s'en aller, s'échapper, fuiiiiiir au loiiiiinnn de ce personnage impiiii et affreux, au very moment où il allait franchir le seuil de la porte, Jalender la referma avec vigueur et empressement.
HAN MA GODT' laiiiiisseeee moiiiiiii partiiiiirrrr !!
Nan...
« Au fait... Tears chounet... j'aimerais que tu essais quelque chose avant de partir. Je viens de me le rappeler. »
Quel mensonge, vous vous en doutez, et quel vice. Elle avait tout prévu, la garce ! Mais ça rendait si bien non comme ça ? On s'y croirait ! D'aucuns auraient pu penser qu'afin que le surveillant ne s'enfuit pas, la belle aurait fermé la porte à double tour. Elle y songea un moment, mais il ne fallait pas que des gens puissent trouver l'infirmerie close. De fait, elle agit plus simplement : elle appuya une main dans le bas-dos de Tears et l'intima ainsi de revenir sur ses pas, avec elle.

Oh oui, tu croyais t'en sortir, mon pauvre enfant... quelle naïveté... notez qu'il n'a toujours pas comprit qu'il vaudrait mieux pour lui qu'il évite d'avoir tout commerce avec un être aussi abject que Jalender, mais il ne semblait pas vouloir le comprendre, s'acharnant toujours à revenir vers lui. Peut-être qu'il l'aimait bien, en fait ? (ou peut-être que c'est parce que les deux joueuses veulent continuer à délirer, han, je ne sais quelle solution est la plus proche de la vérité, enquêtons !)
Une fois revenus plus avant dans la salle, Jal, un grand sourire sur la tête, s'en alla chercher ce qu'elle désirait que Tears essaie, pendant qu'elle laissait tranquillement stresser le garçon.

Ce petit jeu dura quelques longues minutes (en fait, a peu près 5 pour être précis, ce qui est très long, quand on doit attendre...). Finalement, Jalender revint, et :

« TAADAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !! » Elle sortit théâtralement et montra avec élégance et grâce et un jeu d'actrice impeccable la soubrette ! La soubrette, eh oui, celle-la même que Tears était censé enfiler depuis une poignée de posts maintenant ! L'effet était sans appel... Quelqu'un pourrait-il avoir l'aimable obligeance, hum, d'appeler une ambulance avant qu'il clamse ?
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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyLun 19 Jan - 21:33

Tu crois que je suis tendre mais tu as quelques doutes.


-"Bon beh... à bientôt, alors."

Soulagé, Tears ne se doutait pas qu’il serait aussi facile de partir de là et il se disait que, finalement, la brunette le comprenait peut-être. Dans un hochement de tête gêné, un petit "… Merci… au revoir…" quasiment inaudible sortit de ses lèvres tremblantes. Mon dieu, la première chose qu’il allait faire en sortant, c’était se barricader dans sa chambre et détendre ses muscles qui étaient crispés à en faire mal… ah, et aussi, trouver un moyen de calmer ça, ce truc, cette chose tendue qui ne servait absolument à rien et qui faisait moche. Alors qu’il s’apprêtait à sortir, la porte claqua sous son nez. Hein ? Hey ? Hey ? Un regard surpris et purement interrogatif, il fixa Jal avec une tête désespéré. Heeeelp.

-"Au fait... Tears chounet... j'aimerais que tu essais quelque chose avant de partir. Je viens de me le rappeler."

Ah, de quoi ? Quelque chose ? Il voyait pas qu’il était dans un état d’humiliation et de légumation total ? Fallait croire que non. Tears déglutit bruyamment, et, avant qu’il n’eut le temps de geindre quelques excuses pour fuir au plus vite, une main dans le bas dos le fit doucement sursauter. Il se sentit légèrement poussé comme un sous marin téléguidé, vers le centre de la pièce. Quelque peu perdu, il ne put s’empêcher d’avoir peur, mais à quoi bon ? Essayer quelque chose, ça n’avait rien de traumatisant. Enfin, venant d’Earley, il y avait de quoi se méfier. D’ailleurs, ce dernier s’évapora à la recherche dont ne sait quoi et qu’on avait peur de savoir. Tout tremblant, le surveillant resta planté là, à fixer les alentours comme pour en connaître chaque recoin. Il fixa sa montre pour enfant, qu’il avait eu dans un Kinder Surprise Géant de Pâques, et fit quelques pas pour se défouler les jambes. Insensiblement, il se rapprochait de la porte, se résigner, revint, fit quelques pas, regarda sa montre. Deux minutes étaient passées. Eh ben ? Il s’était perdu ? Inquiet, pour lui même, et même pour l’autre (qui était peut-être tombé et hop, un beau trauma crânien) il se mordillait les lèvres jusqu'à qu’elles devinrent d’un beau rouge sang. On aurait presque dit qu’il s’était maquillé. Trois minutes maintenant. C’était vraiment long. Il alla ouvrir une fenêtre pour respirer un peu d’air frais, de là, on voyait le parc. Des orphelins jouaient au foot, Tears avait envie de les rejoindre. Ah, Mello venait de marquer un but… il attendit. Encore.
Quatre minutes maintenant, et le blondinet commençait à sérieusement paniquer, torturant ses manches longues avec anxiété. Bon… d’un pas discret, il traversa la salle, fit quelques rondes de surveillances inutiles autour des lits inoccupés, et, curieux comme il était, se mit à fouiner un peu. Ne trouvant rien d’intéressant, il fit la moue alors que son membre se faisait toujours révolutionnaire jusqu'à lui faire mal. D’une main maladroite et d'un geste non voulu, il frôla la bosse, ce qui lui arracha du rouge pourpre sur les joues. Il n’en pouvait plus, ce genre de chose ne lui arrivait presque jamais, d’avoir envie comme ça, tout seul. Alors quand ça arrivait, c’était un désastre. Il se dit que Jal lui avait foutu un lapin, qu’il ne reviendra jamais, alors il alla se camoufler derrière les rideaux d’un lit, et, rouge de honte, commença à glisser une main moite dans l’écart qui séparait son pantalon de sa peau.

-"TAADAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!"

Retirant prestement sa main, il sortit d’entre les entrailles de tissu, cachant sa protubérance aussi bien que possible tout en fixant Jal comme s’il avait été pris en plein flagrant délit. Et c’est alors qu’il la vit. Des froufrous partout, de petites manches ballons, un tout petit tablier blanc et rond orné de dentelles sur la jupette noir et vertigineusement courte, tout un jeu de lacets sur tissu du torse pour bien vous étouffer, un décolleté totalement inutile… une horreur. Enfin, non, c’était jolie comme tout, mais mais mais il s’était trompé. Il DEVAIT s’être trompé. C’était pas possible autrement, ou sinon, ou sinon, Jal était to-ta-le-ment fêlé. Non, c’était une mauvaise blague, non ? Alors pourquoi quelque chose lui disait que non, pourquoi il sentait que ça allait être le drame, la catastrophe, l’APOCALYPSE ! Les yeux comme des soucoupes, incapable de prononcer quoi que ce soit, il resta ainsi de longues secondes. Puis, après un silence pesant, il tenta un sourire qui disait "Haha, tu rigoles hein ? Dis-moi que tu rigoles ? Allez, DIS LE !!!"

-"… Heu… je…vous ne vous êtes pas trompé… ? C’est… c’est une tenue pour fille…"

Il se passa une main dans la nuque, gêné de désillusionner ainsi Jal.

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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyMar 20 Jan - 0:16

Ton derrière a comme un drôle d'air de mon continent


-"… Heu… je…vous ne vous êtes pas trompé… ? C’est… c’est une tenue pour fille…"


Fu fu fu... tu aimerais bien hein... MAIS NOOOAAANN HAHAHAHA C'EST TRISTE POUR TOI HEINNNNNN. Jalender s'approcha de Tears qui aurait certainement voulu reculer mais non, impossible, Earley était déjà là, juste à côté de lui, à lui passer une main amicale sur l'épaule. OH MON GODE COMMENT TU FAIS POUR ETRE SI RAPIDE !! Eh eh, c'est un secret mon cher...

« Premièrement, je ne me suis pas trompé. Et deuxièmement, je sais ! Voyons, mais puisqu'on est entre filles ça va aller hein ! » ^______________^
« Enfin, même si tu as essayé de te l'astiquer y a pas deux minutes... on va dire que ça va quand même ! » ^_____________________________________^
Pourquoi fallait-il que Jal remarque toujours ce qu'il vaudrait mieux qu'elle ne remarque pas ? La pute... Elle prit le tube de crème que Tears tenait bêtement à la main et le lança sur son bureau, puis elle donna la soubrette au blond. Voyant qu'il était toujours contre, elle songea qu'un petit rappel était bon.

« Tears écoute... t'es gentil hein... mais t'as dit que tu allais m'aider, et à chaque fois que je te demande de m'aider, il faut que je me décarcasse pour que tu daigne enfin te bouger le fion. Allons, il faut que je te ressorte le papier ? Tu vas encore me dire que tu t'en souviens plus ? Tu vas encore faire semblant et me saouler jusqu'à reconnaître que j'ai raison. Je suis plutôt de bonne humeur, si tu pouvais ne rien faire pour gâcher ça, ce serait vraiment bien. Alors maintenant, t'arrêtes de faire le gamin, tu essais cette soubrette, et tu fais pas chier, hum ? »

Malgré le sourire qui vint ponctuer la phrase de Jalender, il commençait sérieusement à être exaspéré et énervé. Fallait-il toujours qu'il fasse sa chochotte ? Un accord c'est un accord, fallait pas le signer dans ce cas, ou alors fallait se demmerder pour faire disparaître le papier, ou être plus malin que Jal, ou plus fort. Enfin bref, trouver un moyen de ne pas être lié à lui, mais malheureusement pour Tears, ce n'était pas le cas. Il était plus lié à Jalender, il lui devait allégeance et obligeance. Pas d'autres choix, malheureusement.
Jalender alla jusqu'à son bureau et s'assit dessus. Elle croisa les jambes et ajouta sur un ton un peu plus posé :

« Allez, si tu essais ta tenue sans faire la tapette, je te montrerais en exclusivité le costume que je vais porter à la fête. Tu te rends pas compte de l'avantage que c'est. » Clin d'œil.
C'était vraiment la reine des échanges de bons procédés pourris. Néanmoins, il était grand temps que Tears arrête cinq minutes de geindre et se mette à la tâche. Bon, Jal pensait qu'il serait plus facile, plus pliable et plus serviable. L'avantage c'est qu'au moins, à la fin, par un tour de force, il finissait par faire, ce qui n'était pas le cas de toute la populace wahamienne. Mais bon sang, que ça fatiguait Earley de devoir toujours faire son 'tour de force'. C'était épuisant, et une jeune femme de sa condition n'avait pas à se courber ainsi pour que ses serviteurs la servent. Il n'avait pas lieu que ce soit à Jal de s'exténuer pour que ses serfs se mettent à l'œuvre.

Elle croisa les bras et soupira de manière peu intelligible. Elle regardait Tears et Tears sentait ce regard lui peser dessus. Elle attendait qu'il se change, et peut-être, s'il était sage, elle irait se changer elle aussi. Une idée la traversa soudain... une vicieuse petite idée comme elle en avait souvent. Oh, que c'était tentant. Oh, que ce serait amusant ! Oh oui, s'il était sage, elle lui montrerait son futur costume...
Et comme ça, il pourrait lui dire si Jal lui plaisait ainsi vêtue.
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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyMar 20 Jan - 21:26

Gangster et gentleman, c’est dans le mille que je tire


-"Premièrement, je ne me suis pas trompé. Et deuxièmement, je sais ! Voyons, mais puisqu'on est entre filles ça va aller hein !"

Tears le regarda comme s’il était totalement fou et que l’Asile qui l’avait relâché était quand même sacrement irresponsable. Déjà, ce type, c’était Flash Gordon. A peine l’avait-il vu bouger qu’il avait déjà une main odieuse sur son épaule. Et puis en plus… il avait de graves problèmes de vue. Le surveillant loucha sur son propre torse pour voir si, par hasard, des seins ne lui avaient pas poussé pendant la nuit. Que nenni, c’était toujours cette même planche à pain. Puis, après avoir considéré le haut d’Earley Queen, il en déduit que lui non plus. Quoique, il y avait de nos jours des opérations très efficaces, et hop, l’argent en moins, les seins… en moins aussi, ou en plus, comme vous voulez.

-"Enfin, même si tu as essayé de te l'astiquer y a pas deux minutes... on va dire que ça va quand même !"

……………………
Les yeux en mode mouche, il considéra Jal avec tant de… de… de stupeur que son crâne en souffrait. Mon dieu, mon dieu, mon dieu, alors c’était vrai ? Il y avait une caméra ? Analysant toute la salle, il finit par essayer d’ouvrir la bouche, histoire de protester. Mais avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, le tube de crème voltigea dans la salle et il se retrouva avec la soubrette en main. Il ne la regarda même pas tant il était encore choqué par ce qu’il avait entendu. Il était vraiment tombé au fond du gouffre, un gouffre au centre de la terre, aux parois lisses et huilées. Et il tombait, tombait, mais où diable était le fond ? Tears était encore sous le choc quand la brunette commença sa grande tirade. Il le fixait alors qu’il s’énervait fortement, essayant de camoufler ça sous un faux sourire qui puait l’hypocrisie. Masques à gaz s’il vous plait.
Jal s’avança vers son bureau et s’assit dessus à la manière d’Eva Mendes sur la photocopieuse. Tears, hébété, fixait encore l’ancien emplacement où se trouvait l’assistant il y avait à peine quelques secondes.

-"Allez, si tu essais ta tenue sans faire la tapette, je te montrerais en exclusivité le costume que je vais porter à la fête. Tu te rends pas compte de l'avantage que c'est."

Les yeux bleus-mer du surveillant détectèrent un clin d’œil et il fixa aussitôt Earley Queen qui se la pétait avec toujours cette élégance qui vous éblouissait. De nouveau, il tenta d’ouvrir la bouche, et la referma aussitôt. Il le prenait pour un lâche qui ne savait tenir ses promesses ? Okay, okay, la première fois, ça n’avait pas été facile, mais la mémoire lui avait fait défaut et le choc de la vérité l’avait ébranlé. Il avait assimilé maintenant, même si la découverte de la soubrette l’avait tangué de même. Jal le fixait. Tears en tressaillit, et finalement, ouvrit la bouche sans la refermer après :

-"… Je n’ai pas essayé de faire ce que vous croyez…le…le bouton de mon jean était cassé…"

Bidooon. Ouais, et en retard en plus. On en est plus là Tears, on a changé de sujet. Mais il voulait mettre les choses au clair, sinon il se serait torturé la tête pendant toute la semaine.

-"… Et je… je suis pas une fille… ni… heu… une tapette…"

Et il ne savait pas très bien ce que ça voulait dire "tapette" en plus. Bref, obéissant, il se courba légèrement pour saluer son Maître et alla se camoufler derrière le rideau d’un des lits. De là, tout tremblant, il retira ses chaussures, et, tout hésitant, son pantalon. Son duo de t-shirt alla rejoindre le tas de vêtements et, une fois en caleçon, il entreprit de savoir par quel trou on entrait la tête. Tremblant de honte, il défit le jeu de lacet et enfila la robe. Déjà, c’était la bonne taille. Louchant sur ses jambes, il remarqua que la jupe était tellement courte que son caleçon dépassait presque. Le tissu froufroutant valsa sur son petit cul et les bleus de ses jambes furent a découvert. La moue boudeuse, le visage anxieux comme pas deux, tout rouge et tremblotant, il remit ses chaussures, de vieille godasses moches et maronnasse, et sortit, les mains tirant sur le tissu de la jupe comme pour la rallonger. Tout en le fusillant du regard, il s’avança vers Jal et lui montra son dos, pour lui dire de lui fermer la robe, avec ce jeu de lacet compliqué.
Pourquoi avait-il accepté de mettre ça ? Un contrat, c’était un contrat et Tears détestait ne pas faire ce qu’il avait promis. Il fallait accepter. Puis, cette curiosité aussi, qui lui faisait faire des choses totalement stupides. Même sa nuque était brulante d’humiliation et il avait du mal à tenir sur ses jambes pâteuses. Il n’osa rien dire, totalement soumis.
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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyVen 23 Jan - 4:59

Je fais mal mais je fais jouir, si tu vois c'que j'veux dire.

[T'as vu, j'ai été sage, j'ai attendu deux jours pour te répondre (a)
mais bon, comme j'ai été particulièrement inspirée, je te garde le changement de Jal pour le prochain post Razz
Note : 1238 j'ai explosé la baraque :o]




-"… Je n’ai pas essayé de faire ce que vous croyez…le…le bouton de mon jean était cassé…"

Mais oui, mais oui, c'est ce qu'on dit. Jalender se contenta d'en rire mentalement mais jugea inutile de faire une quelconque remarque là dessus. Car, doux Jésus, imaginez qu'il fallut faire une remarque sur chacune des répliques de Tears qui prouvait sa naïveté et son innocence... j'aurais jamais plus de soucis avec le nombre de mots réglementaire, c'est moi qui vous le dit !
La réplique suivante, puisque l'on parle de facéties amusa également Earley :

-"… Et je… je suis pas une fille… ni… heu… une tapette…"

Roh, mon chou. Mais si, mais si, au fond de toi-même. Aux tréfonds de toi-même, même, aurais-je envie de dire, mais la sodomie est l'apanage des gays et non des filles, donc ça marche moyen... c'est pas la meilleure preuve quoi si vous voulez. Ça fait rien, ça fait rien. Vous auriez peut-être préféré :
Mais si, mais si, une tapette. Et même à mouche si je le veux. Splastch, ta tête pour écraser un insecte. Elle s'est explosé contre la table.
Ah ça, je sens que vous préférez... dès que ça parle de sang, vous rappliquez... remarquez, dès que ça parle de sodomie homosexuelle vous rappliquez aussi. Fait plutôt étrange, parce qu'entre toutes les lectrices que vous êtes, et qui je suis sûre refuseriez d'obtempérer si l'on vous proposer de vous adonner à une telle pratique, et les lecteurs rares que l'on trouve sur le forum... non c'est étrange, c'est étrange. Particulier comme phénomène de société. Enfin, ils le sont tous me direz-vous, et vous auriez raison.

Ce n'est pas grave, non, revenons en à nos blondes – je suis québécoise l'espace de quelques lignes. Nos p'tites blondes donc, qui s'amusaient comme deux braves filles à faire l'essayage de leurs jupettes ensemble et dans leur chambre. Un cliché. Bref, toujours dans le cliché, il fallut à un moment que Jal aide Titi – ça fait plus fifille, tu m'en veux pas, à fermer sa soubrette, comprenez qu'elle avait du mal à lacer les lacets dans le dos. Alors Jalender, serviable comme on le sait, l'enlaça.
Enfin, elle laça les lacets du dos, donc... et elle fit passer ses jambes autour de la taille de Titi, ce qui froissa son tutu, bon. Un cliché hein. On se doutait bien qu'elle allait l'embrasser. Enfin, l'enjamber... enfin, la prendre par la taille quoi
(oui, je devrais arrêter Devos à 4 h du mat). Toujours est-il que les talons de Jalender côtoyaient l'entrecuisse de Titi, ce qui eut effet d'accroître son cuisant malaise, voyez... en tout cas, ça ne rendait pas la chose facile. Ça la rendait dure ! Roh, les vilains, on dit difficile, vous savez ?
Vous saviez... bon, d'accord, d'accord. Après un moment, Jalender :
« C'est bon tu sais ? »

[rigole toute seule de sa propre blague, elle l'a pas fait exprès] Avec un sourire plus large que le mien, l'assistante descendit de son perchoir, et ce sans l'aide d'un renard pour la faire déchanter. Pas besoin de tout ça, non. Dépassant Titi, c'est à dire la contournant pour lui faire face – oui je sais bien, certain l'aurait fait se tourner pour lui faire fesses, ou les lui faire... mais enfin, l'heure n'est pas à ce genre d'étourderies, je laisse ça à son toutou, Octave de son doux pseudo, mais laissons là ce détour.
Face à Titi donc, Earley put constater qu'il manquait quelque chose. Bon, à part le maquillage, et la coiffure, et la bonne humeur... oui, il manquait, vous l'avez deviné : des talons ! Oui, parce que des étalons, on en avait plein l'écurie ici, et je sais, c'était de trop, mais c'était trop tentant - et ça fait plein d'allitération en t.
Oui, des talons, on en a déjà causé et pour cause... ils étaient manquants ! Enfin, aux pieds de Jal, ils étaient très présents, nous sommes d'accord, mais point à ceux de Titi. Devant la faute, l'assistante s'éclipsa après un : « oh ! chai oublié les chausses, che reviens ! » avec un faux accent allemand, et pour laisser planer le doute sur les choses oubliées, et retourna dans la petite chambrette, ce qui est certes un pléonasme, mais au moins il est mignon, et au final, reprenez votre souffle, revint avec une paire de talons. Ou deux, c'est selon votre façon de compter...

« Il te faut des talons ! Viens je t'aide ! » Jal se mit à genoux devant sa mie, enfin, son amie, et pris son pied... à elle, son pied à elle, voyons ! Earley a beau être fétichiste, il lui en faut un peu plus... tout de même – comme un pied chaussé de talon, par exemple...
Elle prit son pied donc et l'enfila, le talon, n'est-ce pas, comme le fit jadis son ancêtre devant une certaine Cendrillon. Lui également avait enfilé une chausse au pied d'une belle... comme quoi l'histoire se répète...
Elle lui enfila donc un pied, et comme on n'arrête pas le progrès, elle lui enfila le deuxième.

Après quoi elle se redressa et lui pris la main. D'une façon très élégante... Ciel ! Parlant de ganter, il s'agirait de trouver un tissu qui lui irait à la main et comme un gant. Ah ben oui, on lui a trouvé chaussure à son pied, il faut donc penser aux menottes à présent. Non pas celles en fer, voyons. Breffons, breffons. Jal, comme un galant homme disais-je, avait pris la main de Titi à la façon dont un gentleman aurait prit la main de sa dame. Ça devenait loufoque. Des hommes qui se prennent pour des filles et une fille qui se prend pour un homme...
J'hésite à vous dire que ça fait un peu partouze... en tout cas, c'est pas clair, c'est embrouillé. Un fouillis de corps et d'esprits... on ne s'y retrouve plus, tout ces enlacements, ces embrassades, ces bras, ces jambes, ces pieds...
On ne sait plus où donner de la tête...

Éclaircissons-nous, et pas que la gorge, les idées également ! Essayons de nous comprendre ! Oui je sais c'est pas donné mais le tout c'est d'essayer...
Jal tenait donc Tears par la main, pour le moment. Elle l'attira un peu plus avant dans la salle, peut-être pour danser la valse ? Histoire de continuer à nous faire tourner la tête.
Ah non, non manifestement elle n'est pas d'avis à nous refiler le tournis. Fort bien, je commençais à voir trouble – ce qui est embêtant vu que c'est moi qui tape... j'espère que vous ça va... si ça va pas les toilettes c'est au fond à gauche, merci de rester propres.
Jalender défit la douce étreinte et se recula de quelques pas – elle avait peur pour ses arrières... et admira le travail.
Oui bon, un peu de maquillage et on n'y verrais plus que du feu ! Du feu de Dieu, parce que ce serait un miracle :
"Mon Dieu qu'on dirait une fille !" On dirait qu'on dirait une fille. Et le tour de magie serait accompli ! Et on dirait : "Seigneur vous lui ressemblez comme deux gouttes d'eau..."
Et on saurait pas si l'on parle de Dieu ou de qui, mais ça éteindrait le feu et alors on pourrait faire tomber le rideau !

*Et le rideau tombe !* (et moi avec, dans les bras de Morphée)
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Sujet: Re: Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è Ceci est mon cul, et j'ai mal é__è EmptyDim 25 Jan - 23:31

( J’étais sur Wammy’s House avec ma sœur à coté, et je parle dans le vide souvent, donc je marmonne "…Ceci est mon cul…" avant de cliquer sur le lien. Et elle répond "Livré pour vous, et pour le sang de l’alliance nouvelle et éternelle…" xD )

Jolie gueule, jolie boule.


Alors que Earley Queen faisait enfin preuve de compassion, Tears tentait toujours de rallonger sa foutu jupette. Finalement pris au dépourvu, il cessa cette activité et s’ébouriffa un peu les cheveux comme pour cacher encore plus son visage déjà fissuré en deux. Et c’est alors, et c’est alors, que des fines jambes vinrent l’enlacer subtilement. Jusque là, rien de trop trop trop gênant. Mais le surveillant lâcha un petit bruit extrêmement significatif quand un talon aiguisé vint se balader là où il ne fallait pas se balader. Ah, non, oubliez la compassion, ce n’était qu’un vil malappris ! Rougissant aussitôt, il se mordit les lèvres pour contenir toute la torture que c’était. Déjà qu’il se sentait totalement à nu dans ce petit bout de tissu, que son caleçon dépassait presque, qu’il ne fallait qu’une petite vue en contre-plongée pour constatait le fait obscène dans toute sa splendeur. Il se sentait… comme un poisson rouge à qui on enlevait les écailles avec une pince à épiler, comme un assoiffé devant une source d’eau empoissonné ou comme un affamé devant de la nourriture avarié.

-"C'est bon tu sais ?"

Hein ? De quoi qu’est bon ? Non, c’est pas bon, pas bon du tout, enlève ta sale godasse ! Tout rouge qu’il était, tout brulant et tout ardent, il ne répondit rien et se contenta de se mordre les joues. Earley Queen, Maître, Majesté et Truand daigna lever son triomphal popotin et se mettre face à Tears pour le contempler. Tout embrassé qu’il était quand on le lorgnait ainsi, la blondinette fixa le sol et attendit le verdict super machiavélique, pire que la final de je ne sais quel émission de télé réalité. Même s’il était ridicule et totalement humilié, il avait quand même envie qu’on lui dise quelque chose de gentil. Un compliment, parce que ça faisait toujours plaisir. Mais voilà que l’assistante partit dans la salle annexe avec, comme seule justification, un accent bidon :

-"Oh ! Chai oublié les chausses, che reviens !"

Hanwai ché cool. Laisse-moi planter là, j’dirais rien. Et là, si un élève débarquait "Bobo au doigt…" et qu’il trouve Tears ainsi, hein hein hein ? Le surveillant loucha sur ses chaussures. Eh bien ? Elles étaient certes écorché de partout, certes assez… moches, mais bon, elles tenaient chaud et elles étaient confortables. Attendant la dernière (il l’espérait) étape du supplice, le surveillant tirait sur sa robe pour cacher ce… ce truc qui lui agressait la vue, salle bosse moche comme… comme toutes les bosses. Et la brunette revint, avec une paire de talon fort extravagants qui avait l’air d’être une sacré torture pour ses petits petons tant habitués au confort. Mais mais, à quoi ça sert les talons ? Et les beaux vêtements qui coutent 60euros le millimètre ? Pour le blondinet, un vêtement, ça servait juste à ne pas être nu. Comme des chaussures, ça servait juste à ne pas avoir mal aux pieds quand on marchait sur les graviers. Alors que ta chaussure, qu’elle soit Nike ou Prada, franchement mais… on-s’en-fout. N’empêche, maintenant qu’il était amoureux, Tears avait cultivé cette envie de plaire. Le changement ? Il mettait des couleurs de t-shirt assortis. Woah. Enfin, donc, les talons, à part pour les gens complexés par leur taille, vraiment, leur utilité était... étrange.

Et quel ne fut pas sa surprise quand Jal, le seul, l’unique, s’agenouilla devant lui. Eh ben ? Tu veux que je te nomme chevalier ? Ha, mes pieds, oui, tiens, les voilà. Une fois son petit peton tout blanc et plat entre les mains de l’assistante, le blondinet faillait perdre l’équilibre. Après moult moulinets des bras, il resta débout, fier de lui. Sa joie fut néanmoins de courte durée, car une fois son premier pied à terre, le décalage de hauteur le déstabilisa de nouveau et il dû tendre les deux bras comme un équilibriste pour espérer ne pas mordre la poussière. La mise en place de la deuxième chausse fut toute aussi laborieuse, sinon plus.
C’est alors que Messire Earley de Queen se leva avec délicatesse et saisit, avec une tendresse infinie, la main douce et fragile de Mme de Tears. Celle-ci, toute émoustillée, battit des cils, la bouche légèrement ouverte d’étonnement. Très lentement, Mme de Tears essaya de… comment disait on déjà ? Ah oui, marcher. Donc, elle marcha. Entre autre. Enfin, disons plutôt qu’il tenta de façon saugrenue d’aligner un pied devant l’autre, suivant le lieu que Messire Earley de Queen l’amener. Il lui lâcha la main, prit du recul et l’examina. Sans appuis, la servante n’eut pas l’audace de faire un pas de plus, et resta ainsi, attendant, une fois de plus, le verdict. Ses lèvres mordues étaient déjà assez rouges pour évitait le passage qu’un quelconque rouge à lèvre.
Et puis, inspiration soudaine, l’envie lui prit d’essayer quelques pas. Mon dieu, c’est qu’il faisait 1mètre 74 maintenant ! Les mains tel un équilibriste, il aligna maladroitement les pas, allant au bureau, revenant, la moue un peu moins boudeuse.

-"… Et je devrais dire quoi… ? Enfin… vous savez… ce qu’on dit… quand on sert… "J’arrive", "Je suis tout à vous…", "Vous désirez"... quelque chose comme ça..."

Ah, le voilà qui prenait son rôle à cœur ! "Je suis tout à vous", "Vous désirez" ... non, oubliez, aucune idée dégoutante n’eut traversé son esprit à ce moment-là. Il alla à la recherche d’un miroir, et, devant celui-ci eut comme un petit cri d’horreur. C’était lui, CA ? Immédiatement, il se retourna vers Jal et s’avança vers lui. Et ces talons… ces talons le faisaient rouler du cul comme pas possible. Mme de Tears opta pour une démarche plus mécanique, pour éviter d’être vulgaire.

-"… A vous… vous avez promis…"

Curieux comme pas deux, il se doutait que si la tenue de travail de Jal était si excentrique, alors qu’est ce que ce sera s’il devait opter pour quelque chose de festif ! Comme toutes les dames qui se respectent, Mme de Tears adorait les belles robes et prenait plaisir à regarder les cabarets à la télé, les vitrines de Noel ou d’un magasin pour mariées. Il aimait toujours regarder les amas de tissu époustouflant, froufroutant et tourbillonnant. Espérons qu’il ne sera pas déçu.
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