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 Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near]

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Sujet: Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near] Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near] EmptyJeu 17 Avr - 22:33

Pourquoi n'y avait-elle pas pensée plus tôt ? Ici, il n'y avait jamais personne ! Ou tellement rarement qu'elle serait seule la plupart du temps. Pour elle qui cherchait à se couper des autres par moment, la réserve était LE lieu qui lui convenait le mieux.
Bon, ok, ce n'était pas le plus confortable : il y faisait sombre même avec l'ampoule allumé, on n'entendait pas ou très peu les bruits du dehors et c'était un lieu qui inspirait une tel crainte qu'on n'y entreposait que le stricte minimum du matériel scolaire !
Mais on y trouvait quand même de quoi s'asseoir, enfin, en farfouillant un peu, elle avait trouvé un petit tabouret blanc aux pieds noirs.
Le jean noir de Niels qu'elle portait aujourd'hui avait tendance à tomber, étant largement trop grand pour la fille menue qu'elle était. Pourtant c'était un vêtement qu'elle affectionnait tout particulièrement. Pour aller avec, elle avait revêtu une chemise blanche à manche longue. Il était rare de la voir porter des vêtements clairs car ce blanc lui rappelait celui des mûrs des hôpitaux et s'il y avait bien un endroit qu'elle détestait le plus au monde, c'était bien celui-là ! Rien que de pensée ou d'entendre le mot "hôpital", elle frémissait et changeait de sujet s'il s'agissait de ses pensées, s'éloignait s'il s'agissait d'une conversation entre deux personnes.
Ses longs cheveux, légèrement ondulés et teins de couleurs flamboyantes pour contraster fortement avec ces prunelles sombres, étaient lâchés tout autour de son visage et descendait jusqu'à ses hanche en une cascade de feu. Elle préférait les relever en général, surtout les mèches des côtés de son visage, pour pouvoir y voir plus clair mais aujourd'hui, elle avait oublié d'attacher ces mèches rebelles et elles lui tombaient légèrement devant les yeux, cachant en partie son visage déjà si fin.
Mais ce qui contrastait encore plus, c'était la blancheur de sa peau sous sa chevelure de feu dans la faible luminosité de la pièce... On aurait dit un fantôme aux cheveux enflammés, de quoi faire fuir la moitié des pensionnaires, il fallait bien l'avouer.

Posé sur le bureau qui servait à entreposer les paquets de feuilles vierges, un livre de poème, toujours le même, à la couverture d'une jolie couleur bordeaux, attendait sagement qu'on daigne s'y intéresser. Il était écrit en lettre d'or sur ce fond rouge "Les Contemplations" , forcément, il n'y avait que ce livre là que Sadness emportait partout et même si elle le connaissait par coeur, elle ne pouvait s'empêcher de le lire et de le relire encore et toujours plus.

Profitant de la solitude que lui apportait la réserve, profitant que Niels ne soit pas là pour lui reprocher son manque de sociabilité, et étant quasiment certaine que personne ne passerait par-là, elle récitait ces vers du plus beau des textes qu'elle avait découvert un jour, par hasard lors des lectures hasardeuses de son enfances.
Enfin dire qu'elle les récitait à haute voix était peut-être abusé car comme d'habitude, sa voix n'était qu'un murmure. Mais elle les répétait tout de même de sa voix monotone et triste alors qu'au fond de ses yeux verts, en cherchant bien, on pouvait apercevoir une très très très légère lueur de gaieté.

"Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur."

Et elle répétait ces mots, inlassablement, comme si personne ne pouvait l'entendre.
Comme si rien d'autre ne pouvait l'atteindre que ces douces phrases adressés à une enfant qu'elle ne connaissait pas par un père à l'âme en peine. Et si dans son cas la tragédie n'était pas la même ce poème avait tant de signification à ces yeux !
Soudain, elle entendit des bruits de pas dans l'escaliers. Elle se tut. Immédiatement, le livre fut refermer un peu violemment, et elle attendit, les yeux rivés sur la porte.
Pourquoi quelqu'un avait-il choisit justement ce jour-là pour descendre à la réserve ? Elle devait certainement être condamnée à ne pas pouvoir rester plus d'une heure, seule et tranquille.
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Sujet: Re: Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near] Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near] EmptyLun 21 Avr - 13:03

Il semblait bien que cette semaine, une fois de plus, on ne daignerait pas laisser Near tranquille. Etait-ce son apparence flegmatique et immobile, impassible et insensible, qui donnait envie à tout le monde de lui adresser la parole, de s’embrouiller avec lui, de lui faire faire des choses qu’il n’aurait jamais faites en temps normal ? Ou était-ce juste parce qu’il était Near, justement, le meilleur élève de la Wammy’s House, et ce sans bouger inutilement ou faire trop de bruit comme certains faisaient ? Etait-ce cela qui était si profondément insupportable chez lui ? Etait-ce cela qui attirait tous ces gens à lui comme s’il était un aimant et eux des morceaux de métal insipides, faibles, bruyantes, sans intérêt et profondément agaçants ?
Toutes ces possibilités s’accumulaient dans la tête du petit albinos aux yeux vides, alors qu’il était assis sans bruit et sans gêner personne au fond de la salle commune, comme tous les jours ou presque. Que Mello vienne le provoquer était une chose fatigante mais distrayante. Que des enfants stupides, nerveux et mal élevés viennent à lui pour le déranger, c’était insupportable mais c’était compréhensible. Que des surveillants viennent le voir pour lui demander sur un air attendri s’il ne s’ennuyait pas trop ou s’il allait bien, c’était à la limite de ce qu’il pouvait tolérer, mais c’était imparable, étant donné que ces adultes semblaient l’aduler plus que de raison. Mais alors que Roger lui-même, le directeur de l’orphelinat et un homme respecté, vienne voir Near pour lui demander une chose aussi débile et inintéressante que d’aller lui chercher des dossiers dans la réserve sous prétexte qu’il est le seul élève digne de confiance, ça, c’était trop.
Il avait lancé un œil froid au vieil homme à l’air sympathique qui s’était penché un peu au-dessus de lui et lui avait posé la question d’un air poli.


Roger : « Je me doute que tu as des choses plus intéressantes à faire, Near, mais ça me rendrait un vrai service si tu pouvais descendre à la réserve… »

Bah voyons, des « choses plus intéressantes ». Near fit discrètement rouler ses globes oculaires argentés dans ses orbites. Si cette phrase-là n’était pas un concentré d’ironie profonde, Near ne savait pas ce que c’était. Il appréciait Roger et le respectait, mais cet homme manquait vraiment de subtilité parfois… Et là, en l’occurrence, descendre à la réserve n’était pas vraiment dans ses plans. Qu’est-ce que ça lui coûtait, à Roger, d’y aller lui-même, ou de demander à un autre professeur ? Malgré sa réticence proche d’un flegme assez aigu, il n’allait pas refuser, bien évidemment. D’abord parce que refuser aurait mis un tel air d’effarement choqué sur le visage du vieillard que Near avait d’emblée décidé de l’éviter car il ne voulait pas voir ça, et ensuite parce qu’il n’avait pas envie de passer ni pour un enfant mal élevé ( il y en avait déjà assez dans cet orphelinat) ni pour un incapable qui ne pouvait pas faire quoi que ce soit de ses dix doigts excepté assembler des puzzles ou terminer des rubik’s cube ou des montages de jouets en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Il n’aimait pas rendre service sans raison, ni même rendre service tout court, mais parfois, la politesse de base l’exigeait. Il hocha discrètement la tête et se leva, ses pieds enveloppés de chaussettes blanches noyées dans la longueur de son pantalon de tissu tout aussi blanc et il demanda à Roger d’un ton atone ce dont il avait besoin.
Le directeur lui donna quelques chiffres et les clés de la réserve au cas où elle serait fermée, et il comptait sur la mémoire de Near pour qu’il retienne tous ces chiffres sans les noter nulle part, évidemment. Le petit albinos ne lui adressa pas un regard de plus et se dirigea à pas lents vers les escaliers qui descendaient aux sous-sols de l’orphelinat.
Le vieil homme devait sûrement lui lancer un regard satisfait ou même attendri, au choix, et il finit par retourner dans son bureau, croisant une horde d’orphelins qui courraient joyeusement, en cette après-midi d’avril comme les autres.


Near avançait calmement dans les couloirs, sans se préoccuper du brouhaha ambiant quand il croisait des orphelins, il se contentait de marcher en ligne droite, le regard baissé au sol, les clés tenus du bout des doigts d’une main et l’autre ballante dans le vide recouverte de sa manche de chemise, les couloirs tapissés de l’institution défilant à côté de lui. Le contact des chaussettes contre le parquet glissant était gênant, et il se demandait pourquoi l’entrée des sous-sols était aussi loin de la Common room. C’était à croire que Roger l’avait fait exprès pour le forcer à croiser d’autres enfants ou quelque chose du genre. Si c’était le cas, c’était vraiment pathétique. Tout ce qu’il récoltait d’ailleurs était des regards mesquins, ou même aucun regard du tout, sa présence ne causant que du mépris et de l’indifférence. Et encore, ça, c’était plutôt tranquillisant. Parce qu’un peu plus tard, il avait rencontré Linda au détour d’un couloir.
Linda, la leader des pacifistes, affublée de couettes et toujours souriante lorsqu’il était dans les parages, s’était précipitée vers lui d’un air joyeux, comme si Near était son meilleur ami, ou quelque chose du genre. Quand elle arriva à son niveau, elle avait déjà débité plus de paroles que Near en un an, et celui-ci ne l’écouta même pas, il se contenta de continuer à marcher comme si la jeune fille de bonne humeur n’était qu’une espèce de mouche qui faisait un bruit agaçant mais sans importance. Il savait que les intentions de la jeune demoiselle étaient louables, et il éprouvait une sorte de respect courtois pour les Pacifistes, mais Linda était… beaucoup trop bavarde. Elle ne se sentit même pas ignorée une seule seconde, à part peut-être au moment où Near descendit les escaliers menant aux sous-sols et qu’il n’alluma pas la lumière. La jeune fille mit une main devant sa bouche et arbora un air inquiet, mais elle n’osa pas le suivre, et elle abandonna, s’en retournant à ses activités habituelles.
Near descendait lentement les escaliers, qui craquaient légèrement, et il remarqua qu’une ampoule grésillante luisait déjà au fond de la pièce. Qui était donc assez tordu pour venir s’asseoir ici ?

Il s’approche discrètement et remarqua une jeune fille qui s’était assise tant bien que mal dans ce lieu froid et sombre. Elle avait l’air plus âgée que lui, et son visage était caché par sa longue chevelure couleur de cuivre doré, mais il lui sembla reconnaître celle qui se faisait appeler Sadness.


Sadness : « Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. »


Il entendit les derniers vers des Contemplations récités d’une petite voix fluette et discrète mais déterminée. Sadness était décidément une jeune fille esseulée et perdue dans son monde de poésie tragique… Mais qui était-il pour juger de cela ? Lui qui passait son temps à manipuler des jouets ou compléter des puzzles ?
Il savait que la demoiselle était quelqu’un de calme et de renfermé. Elle était de ces rares personnes dont la présence n’insupportait pas Near au plus haut point : elle était paisible et ne réagissait jamais au quart de tour. Elle ne réagissait pas beaucoup du tout, d’ailleurs. Near savait aussi que Only, la jeune femme la plus violente et la plus terrifiante de l’orphelinat, se faisait un plaisir de frapper Sadness autant qu’elle se plaisait à le frapper lui. Lui n’était pas atteint par les coups de la brunette rebelle, lui s’en fichait même profondément. Les gens qui n’avaient aucune façon de s’exprimer à part les coups étaient pire que des vermines et le laissaient indifférent. Mais Sadness, elle, devait être plus profondément touchée par la violence d’Only, et il se prit même à être légèrement compatissant.

Elle semblait s’être recluse ici pour être tranquille, et Near savait ce que c’était de vouloir être tranquille. Il passa donc devant elle pour se diriger vers des placards poussiéreux au fond de la petite pièce, qu’il ouvrit et dans lesquels il se mit à farfouiller sans réelle conviction.

Alors qu’il cherchait, il jeta un œil vers la fille qui l’avait dévisagé d’une drôle de façon.


Near : « Je ne reste pas longtemps, ne t’inquiète pas. »
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Sujet: Re: Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near] Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near] EmptyLun 21 Avr - 16:17

Near.
La seule personne, mis à part Niels évidemment, pour qui elle éprouvait du respect. Le seul orphelin qui semblait l'intéresser un temps soit peu et en la présence duquel elle réagissait parfois plus vivement qu'habituellement - enfin vivement, disons un peu moins mollement - ce qui rassurait parfois Niels sans qu'il ne comprenne d'où venait ce "changement" d'attitude.
Il était là devant elle, à l'entrée de la réserve alors qu'elle était à demi cachée par une pile de feuilles blanches lui montant jusqu'à hauteur du nez à peu près. Les deux émeraudes de ses yeux plisser le dévisageait sans aucune gêne, sans aucun sentiment, mis à part peut-être de la surprise d'avoir ainsi été découverte.
Muette, elle le regarda aller lentement jusqu'au meuble d'en face et farfouiller dedans avec certainement autant de conviction qu'elle lorsqu'elle remplissait les tests de l'orphelinat.
Elle trouvait que Near était une personne intéressante et que si elle n'avait pas été aussi renfermée, elle aurait certainement essayée d'être son amie... Enfin, tout du moins, une personne qui ne voulait aucun mal bien au contraire. Car comme elle, elle savait qu'il était plutôt solitaire et que le besoin de solitude qui pouvait les assaillir parfois avait besoin d'être comblé...
Elle lâcha un petit soupir, pas parce qu'il la dérangeait, tant que c'était lui, ça passait, mais juste parce qu'elle s'était inquiétée pour rien.

Soudain, elle redressa la tête et surpris son regard posé sur elle. Elle se sentit alors petite et misérable face au plus grand génie de l'internat. Oui, Sadness avait autant d'estime que de respect pour lui. Elle le trouvait aussi bien courageux de faire face à Mello ou à Only avec un froid désintéressement qui les mettait totalement hors d'eux et pourtant les faisait cesser bien des fois...
Lorsqu'il prononça ces quelques mots, elle secoua doucement la tête de droite à gauche, laissant ses cheveux lui couvrir un peu plus le visage avant de reprendre leur place, pour lui signifier que ce n'était pas grave.

Et un autre détail vint toquer à la porte de son cerveau barricadé : et s'il l'avait entendu réciter son poème favoris ?!
Alors là, Sadness commença à paniquer intérieurement car si c'était le cas, ça risquait de ne pas faire plaisir à certains... Enfin, elle savait qu'il ne dirait rien, qu'il n'était pas du genre "rapporte paquet" comme tant d'autres à l'orphelinat mais si lui avait pu l'entendre, alors il fallait qu'elle se montre plus prudente, qu'elle trouve une pièce plus sûre. Elle savait la salle de musique totalement insonorisée mais le quartier général du groupe de Lust se trouvait juste à côté et elle ne pouvait se permettre d'y parler trop "ouvertement".
Et Sadness se sentit bête et un peu confuse. Elle attrapa un petit carnet à la couverture noire où le prénom japonais "Sakura" était noté en lettre d'or et elle le serra dans ses mains d'artistes aux longs doigts usés par l'exercice de diverses activités.
Un peu de courage, il ne te mangera pas se soufflait-elle à elle-même. Mais se résoudre à l'embêter avec une question stupide était une chose difficile pour elle. Plus encore que le fait de devoir parler.
Mais elle ne pouvait pas communiquer sous forme d'écriture, ça n'aurait pas été très poli et elle ne voulait en aucun cas l'importuner...

Alors elle restait là, coîte comme un mûr de glace, se contentant de suivre ses mouvements de ses yeux verts et sombres, tels de vastes prairies dont on ne pouvait pas voir la fin. Si elle avait pu, elle se serait bien évadée dans les prunelles claires du jeune homme à quelques pas d'elle. Elle se sentait attirée, aspirée par cette immense océan glacé et pourtant, elle restait immobile et muette, ne sachant que dire, ne sachant comment réagir, ne sachant même plus comment réfléchir...


"Ano..." murmura-t-elle d'une voix sourde et hésitante.

Near ne comprenait certainement pas le japonais, quelle cloche de parler dans cette langue qu'elle réservait habituellement à son ami d'enfance. D'ailleurs, il valait peut-être mieux pour elle d'arrêter de la parler, ce serait certainement plus clair pour tout le monde.
Elle baissa la tête, regardant le petit carnet, sous la table, dans ses mains, bafouillant un peu.


"Tu... Tu m'as entendu... Tout... tout à l'heure ?..."

Certes, il y avait un certain progrès, elle avait formulée une phrase entière. Et si ses joues blanches s’étaient légèrement tintées de roses, mais très légèrement, sous sa gêne, il ne pouvait le voir, faisant à présent face à un rideau de mèches aux couleurs toutes plus chatoyantes les unes que les autres, en opposition à sa peau pâle et son regard éteint.
Peut-être avait-elle voulu se rendre un peu plus joyeuse à travers cette coloration de ses cheveux à la base couleur des nuits sans lune…
Mais là n’était pas ses réflexions. Ne bougeant plus, elle sentit ses lèvres frémir et le seul bruit de la pièce, mise à part le grésillement de la vieille ampoule était le bruit des documents que remuait Near dans l’armoire du fond.
Elle aimait bien sa présence, elle sentait que d’une certaine manière il la comprenait. Peut-être que ce qu’il pensait d’elle n’était pas très reluisant mais ce détail lui importait peu car elle se sentait comprise et en confiance.
Peut-être était-ce aussi pour ça qu’elle avait réussit à formuler cette unique phrase bien que sa voix était aussi forte que d’habitude. Si les professeurs pouvaient l’entendre, ils s’arracheraient certainement les cheveux de ne pouvoir tirer d’elle que des gestes plutôt que des mots.
Mais ces mots si douloureux qui s’échappaient d’entre ses lèvres, peu avait la chance de les entendre et aujourd’hui le jeune homme aux beaux cheveux blancs et au regard limpide était l’un de ces chanceux.

Sadness décida de faire face et reprenant ses couleurs habituelles, elle releva doucement la tête, replongeant ses yeux verts en forme d’amande dans ceux si glacées du génie de l’orphelinat.
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Sujet: Re: Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near] Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near] EmptyJeu 1 Mai - 1:33

La jeune fille lui avait fait comprendre d’un signe de tête typiquement féminin qu’il ne la dérangeait pas. Vous savez, ce petit hochement de tête calme mais tout de même nerveux qui trahit tellement la gêne et l’intimidation d’une jeune damoiselle, dont le visage se teinte de rouge et dont les cheveux recouvrent doucement et adorablement les joues et les yeux ?
Un adolescent normal aurait trouvé la réaction adorable et à croquer, mais Near n’était pas comme tous les garçons de son âge. A 13 ans, le petit albinos ne laissait voir de lui qu’un petit être cérébral, qui se montrait d’autant plus incapable de la moindre émotion humaine normale, et ses réactions envers les filles n’étaient pas celles d’un garçon en pleine croissance.

Mais au fond, de toutes façons, qu’est-ce que Near avait de semblable aux autres garçons en pleine croissance ? Tout le monde savait que le petit génie ne jouait pas avec ses camarades. Il ne se bagarrait pas. Il n’aimait pas reluquer les filles (ni même les garçons). Loin de lui l’idée de « sentiments », « d’amour » ou « de tendre affection ». Il ne se préoccupait de rien excepté ses jouets et des affaires policières qui leur étaient parfois confiées par Roger. Near était un de ces autistes mystérieux et certains, extrémistes peut-être, mais pas foncièrement stupides, auraient pu douter de son statut même d’être humain. Il avait ce petit air féminin étrange, pas vraiment androgyne mais dont les traits étaient juste assez fins et doux pour lui faire perdre tout semblant de virilité… En somme, Near n’était ni vraiment féminin ni vraiment masculin, et semblait n’avoir aucun des vices principaux de l’homme. ( la vanité fait ici exception, car Near n’était pas hautain. Juste froid. ) Il n’était pas un homme, il était… un être à part, un être dont le visage était entouré de mèches immaculées, éthérées et presque irréelles elles aussi qui reflétaient faiblement la lumière de l’ampoule qui crachotait sa lumière dans la pièce et permettait à Sadness de ne pas se détruire les yeux. Il devait faire peur. On ne pouvait pas le comparer avec un ange, mais l’associer à un spectre, à un fantôme, n’était pas complètement déplacé. Surtout éclairé de cette façon par cette lumière dans cette petite pièce.


Or l’étrangeté bien connue de Near ne semblait pas rebuter la jeune fille aux cheveux flamboyants qui restait sagement assise sur sa chaise sans se précipiter dehors. Elle semblait gênée qu’il soit là, mais pas par crainte. Aurait-il pu analyser cela comme de l’intimidation naïve ? Et si c’était le cas, pourquoi ? Parce qu’il était le meilleur de l’orphelinat et qu’il l’impressionnait ? Parce qu’elle le croyait hautain et désagréable et voulait donc éviter de provoquer son courroux ? Parce qu’elle était l’alliée d’un groupe qui lui avait demandé de récolter des informations sur lui ? ( ou plus probablement, un groupe l’aurait contrainte au chantage pour la forcer à faire cela ? ) Il s’arrêta de réfléchir immédiatement. Non, là, il partait dans la paranoïa profonde, et il soupira discrètement. Il devait arrêter de laisser les idioties et les comportements stupides des autres orphelins avides de pouvoir et de supériorité prendre le contrôle de son esprit et le stresser. Il ne pouvait pas se permettre de perdre son temps et son énergie à s’inquiéter pour ça.
Peut-être que la rouquine ressentait simplement un respect poli envers lui. Ou bien elle était simplement trop timide. Et puis en fait, qu’est-ce que ça pouvait bien faire ? En sortant de cette pièce, ils ne s’adresseraient probablement plus jamais la parole. Une fille comme les autres, perdue dans cet océan de têtes blondes.

Near se mit sur la pointe des pieds et essaya tant bien que mal d’attraper des dossiers qui lui résistaient depuis plus de deux minutes, et il commençait à se dire que la prochaine fois que Roger l’enverrait ici, il se contenterait de l’ignorer. Note mentale : ne plus accepter inutilement d’aider autrui sans raison valable et sans connaître les conséquences de ces actes.


Sadness : « Ano… »

Tiens, elle parlait en japonais ? Intéressant. C’était une des langues que Near n’avait pas encore tenté d’apprendre et qu’il était persuadé qu’il ne tarderait pas à essayer. Pas mal d’orphelins semblaient avoir des origines japonaises, et cela pouvait toujours être utile de connaître une langue asiatique. Tout savoir se rendait utile un jour ou l’autre.

Sadness : « Tu... Tu m'as entendue... Tout... tout à l'heure ?..."

Near réussit à extirper un amas de papiers hors du tiroir, et, mollement, à le sortir complètement et il le serra contre son torse tandis qu’il refermait tranquillement le tiroir de son autre main. La jeune fille semblait s’être donné un mal fou pour réussir à prononcer ces quelques mots, et encore, son hésitation était palpable. Elle devait être de ces enfants traumatisés par une enfance difficile dont les capacités à sociabiliser n’avaient pas encore été recouvrées entièrement, et il ne put pas la blâmer pour cela.
Et pourquoi s’inquiétait-elle de savoir si il l’avait entendu ? Ce n’était pourtant pas bien grave. Elle pouvait réciter autant de poèmes qu’elle voulait. Ce n’était pas interdit. Et il n’y avait pas de honte. La littérature poético mélodramatique n’était pas son genre, mais il ne dénigrait pas pour autant les personnes qui appréciaient ces livres. Evidemment, ça n’aurait pas été la même chose si elle s’était cachée au fond de la réserve pour lire l’intégralité des Paddington ou Oui-oui…


Near : « Les Contemplations, de Victor Hugo ? Oui, je t’ai entendue. Il y a un problème ? »

Avait-il demandé d’une voix calme, sa main droite se dirigeant sans hâte vers une mèche de sa chevelure nacrée près de son oreille, entortillant ses cheveux autour de son index, sa paume relevée vers le ciel, son bras plié. De son autre main, il tenait fermement les dossiers, sa main gauche noyée dans sa chemise. Il regardait la jeune fille fixement, mais il semblait qu’elle n’était pas du genre à se lancer dans d’immenses explications. Peut-être même qu’elle ne répondrait pas du tout, ou qu’elle s’enfuirait.
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Sujet: Re: Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near] Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near] EmptyVen 2 Mai - 13:03

Il l'avait entendu. Mais cela ne semblait pas l'étonner de l'entendre parler. Hum... En même temps, l'avait-elle jamais approchée auparavant ? Certes non, il ne pouvait donc pas comprendre que les professeurs et une petite partie des orphelins la pensait muette du fait qu'elle ne parlait pas.
Niels devait être le seul à connaître le son de sa voix. Near aussi à présent puisqu'elle avait fait un effort de sociabilité... Oui, parler était pour elle synonyme de sociabilité ... Fait étrange peut-être car on pouvait parler sans être sociable mais dans ça tête c'était ainsi que les choses se présentaient : tu discutes avec les autres, donc tu es capable d'être sociable ; tu te tais et tu ne réponds que par des signes, donc tu t'enfonces dans l'asociabilité...
Pas forcément logique, pas forcément vrai mais c'était son petit récapitulatif à elle.

Ses grands yeux verts étaient toujours plongés dans ceux si clairs de Near et se rendant compte qu'elle n'avait toujours pas répondu à sa question, elle secoua vivement la tête de droite à gauche en un signe négatif. Pour ce faire elle avait fermer les yeux et avait pincé ses lèvres comme si elle était pourtant embêtée qu'il l'ait entendu. Il était étrange de voir ce signe de tête énergique provenir de ce corps si frêle qu'était le sien. Surtout qu'elle n'avait pas l'habitude de ce genre d'effort, se faisant traiter de mollassonne la plupart du temps.
Lorsqu'elle cessa enfin de bouger la tête négativement, elle reposa son regard sur lui et accompagna sa réponse gestuelle par une réponse à peu près audible.


" Ce n'est pas... grave."

Enfin ce n'était pas tout à fait vrai mais elle n'allait pas se lancer dans un long monologue pour lui expliquer. De toute façon, elle aurait certainement manqué de voix et de souffle après quatre phrases. Car à force de se taire et de rester renfermée sur elle-même en parlant très peu, elle en était venue à avoir des extinctions de voix dès qu'elle parlait trop longtemps. Pas très agréable et certainement peu commun me direz-vous mais c'était comme ça. Comme si ses cordes vocales à force de rester inutilisées avait rouillé et ne fonctionnait plus correctement. Elle n'allait pas les blâmer pour ça puisque c'était de sa propre faute.
La faible lumière qu'émettait l'ampoule donnait à Near un air effrayant mais elle ne ressentait aucun peur. Elle-même devait aussi ressembler à un esprit revenu du pays des morts avec son air de déterré... Et puis, ce n'était que le jeu des ombres et de la faible luminosité qui donnait cette impression. A force de l'observer à la clarté du jour, elle savait qu'il n'était pas effrayant.

Son regard se posa sur les documents qu'il tenait dans les mains. S'il avait trouvé ce qu'il cherchait, il allait certainement partir et la laisser seule. Pas que ça la dérangeait puisqu'elle avait elle-même recherché cette solitude mais elle aimait bien sa présence. Elle la trouvait réconfortante.
Mais il aurait certainement paru étrange au jeune albinos qu'elle veuille le retenir alors elle décida de ne rien faire pour qu'il reste un peu plus longtemps avec elle. Surtout qu'elle savait qu'il n'était pas amusant de rester avec elle à cause de ce caractère renfermé et faible qu'elle possédait. Les autres avaient plus tendance à l'éviter ou la tyranniser qu'à rester "discuter" avec elle... D'ailleurs, il y avait des jours où elle se demandait comment son ami d'enfance arrivait à rester en sa compagnie.
A cette seule pensées, ses doigts eurent envie de jouer du piano et elle pianota inconsciemment sur le bureau encombré de feuille auquel elle était assise.
Elle dut s'en apercevoir car elle retira ses mains de la table et les posa sur ses genoux. Ce n'était pas vraiment le moment de penser à tout ça.
Quittant le paquet de documents qu'il tenait dans sa main, l'autre trop occupée à tournicoter ses cheveux -geste qui avait le don d'attiser la curiosité de Sadness- elle posa son regard sur le visage du jeune garçon en face d'elle. Il était plus jeune qu'elle de trois ans et pourtant il était déjà plus grand de quelques centimètres, ce qui était amusant d'un certain côté.
Puis une question vint effleurer ses lèvres et après un instant d'hésitation, elle pointa son index gauche vers le paquet de feuille et demanda :


"Qu'est-ce ?"


Comprenez "qu'est-ce que c'est" en raccourci. Moui, sa façon de parler était un peu limité des fois...
Mais si ça permettait de faire rester Near dans la pièce juste quelques minutes de plus, ça lui allait très bien. Pas que la réponse l'intéressait vraiment d'ailleurs, juste qu'elle avait envie d'un peu plus long temps avec cette présence rassurante.
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Sujet: Re: Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near] Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near] EmptyMar 24 Juin - 0:11

La petite voix fluette qui s’était échappée des lèvres de la jeune fille avait une intonation étrange, comme si ses cordes vocales n’étaient utilisées que rarement . Near n’avait jamais eu affaire à quelqu’un qui ne parlait pas ou très peu alors qu’il en était tout à fait capable physiquement [ Eris ne comptait pas, car le petit génie savait qu'elle pouvait tout à fait parler si elle le souhaitait ]: le petit génie s’en était d’abord légèrement étonné, mais il avait vite compris que c’était peut-être parce qu’elle ne parlait jamais qu’elle avait été gênée qu’il l’entende. Near tortilla ses cheveux, les yeux tournés vers l’ampoule grésillante qui les éclairait de sa lumière blafarde et instable, et se demanda vaguement comment cette petite comptait étaler son intellect et ses capacités si elle n’était pas capable d’ouvrir la bouche en présence d’inconnus. C’était dommage pour elle. Elle s’enfermait dans une inutilité chronique dont elle ne pourrait jamais sortir si elle ne faisait aucun effort. Oui car, à quoi pourrait-elle bien servir, si elle se bornait à rester muette ? Aussi intelligente soit-elle, comment aurait-elle pu le montrer si elle ne daignait pas se servir de ses cordes vocales ? N’étant pas dans sa classe, l’albinos ne savait pas si elle répondait aux professeurs… Etait-elle de ces élèves reclus et séparés de tous les autres, ceux qui n’avaient aucun but autre que de s’échapper de l’institution ou gêner les autres ? Cette petite était-elle de ceux qui n’avaient pas la moindre ambition ni le moindre espoir pour leur vie future ?
Near aurait pu se dire qu’elle avait subi un profond traumatisme, ou quelque chose du genre, qui l’empêchait de s’exprimer, et c’était certainement le cas car elle ressemblait bien à une petite fille sensible ayant souffert, mais l’avoir entendu parler et lui adresser la parole en ce moment même lui avait fait comprendre que si elle se forçait, même légèrement, elle pouvait tout à fait s’exprimer. Rester dans son mutisme n’était quelque part qu’une insolence de sa part. Une rébellion discrète et silencieuse contre ceux qui la persécutaient et les gens qui l’avaient mise dans cet orphelinat. Ou bien elle était simplement idiote. Mais ça, Near en doutait énormément. Si elle refusait de parler, elle avait certainement de bonnes raisons. Après tout, plus que des intellectuels et des surdoués, c’étaient des personnages tous différents et tous plus étranges et inhabituels les uns que les autres que la Wammy’s House abritait. Des enfants en dehors de toute moyenne.


La jeune demoiselle aux cheveux de feu et aux yeux d’émeraude qui secoua brusquement la tête à la question de Near n’était qu’une créature étrange et particulière comme tous les autres. Le fait qu’elle soit muette ne signifiait pas qu’elle n’était pas intelligente, et qu’elle n’avait aucun caractère. Pas que Near s’intéresse particulièrement à sa condition, non, il ne la connaissait pas et elle n’avait jamais attiré son attention, mais ça l’étonnait qu’elle ait ouvert la bouche en sa présence alors qu’apparemment elle n’en avait pas l’habitude. De plus, il l’avait dérangée, et elle niait pourtant que sa présence l’avait interrompue dans ce qu’elle faisait. Etait-elle sincère ? Toute personne s’isolant ainsi n’aurait pas voulu qu’il reste là trop de temps et qu'il ne l’importune trop longtemps.
Sadness montrait en effet des signes physiques de gêne ou de stress, comme lorsqu’elle pianota la table de ses jolis doigts de pianiste, d'un tic nerveux certainement, qui n’indiquait pas réellement ce qu’elle pensait. Voulait-elle fuir pour faire du piano et s’échapper de ce lieu fermé et vide, était-elle nerveuse d’être près de Near ? Elle semblait de nature si calme que tout geste de sa part était sujet à être analysé. Même si le petit albinos ne s’intéressait pas à elle : il analysait la demoiselle, simplement pour être certain de ne pas être face à quelque chose qu’il pourrait ne pas comprendre. C’était simplement une légère curiosité et un désir de ne pas être face à une énigme qu’il n’aurait pas su résoudre. Il était curieux de savoir pourquoi la jeune fille semblait se comporter de façon inhabituelle en sa présence, et curieux de voir si derrière sa façade de petite créature fragile et muette il n’y avait rien d’autre. De plus, elle ne le dérangeait pas. Elle semblait calme et tranquille, et même s’il aurait aimé retourner jouer tranquillement avec ses robots électroniques, il ne voyait aucune raison valable d’ignorer froidement la rouquine quand elle lui demanda de façon raccourcie ce qu’il tenait entre ses petites mains blanches.


Il baissa les yeux vers les feuilles, puis les fixa de nouveau dans les iris de Sadness. En quoi cela pouvait-il l’intéresser ? Ce n’étaient que des documents inutiles que Roger avait demandé, après tout, et ils ne concernaient pas les élèves. Des papiers de gestion, apparemment, si l’on en croyait les petites étiquettes qui ornaient les différentes pochettes en plastique que Near avait cueillies dans les tiroirs poussiéreux. La jeune enfant tentait-elle de le faire rester plus longtemps dans la pièce ? Etait-elle en train de se forcer à créer une conversation alors que ce n’était pas son habitude ? Near ne la connaissait pas mais il lui semblait clairement avoir compris au moins cette facette de la personnalité de Sadness, et cela accentua son étonnement de la voir lui adresser la parole pour lui demander quelque chose d’aussi profondément sans intérêt.


Near : Ce sont des documents. Pour monsieur Roger. S’il était venu et t’avait trouvé ici, il t’aurait sans doute renvoyée à l’étage.

Le petit albinos avait prononcé la dernière phrase d’un air blasé, malgré qu’on aurait pu prendre ça comme une inquiétude pour le bien de la jeune fille. Pourtant ce n’était qu’une simple constatation, et un fait totalement véridique par-dessus le marché.
La pièce sentait le renfermé. Near se promit de ne plus descendre par ici que s’il y était obligé par la force. Roger fera ses courses lui-même, la prochaine fois.
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Doux moment d'intimité rimant avec tranquilité [Near]

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