I. IDENTITÉ Nom : Dovincinni Prénom : Vittorio. Pseudonyme : Vice. Âge : 16 ans. Date de naissance : 12 Décembre 1992. Date d'arrivée à la Wammy's House : 17 Juillet 2009. Groupe : Loners.
« J'avais très envie de faire dégager les gens qui se trouvaient autour de moi. Déjà, cette conne avec son maquillage surfait, que Julia, ma mère, m'a amené. Je pense qu'elle en a sûrement eu ras le cul de mon insolence quand je lui parlais, c'est pour ça qu'elle m'amène cette nana. Pas de père, une conne de mère qui se laissait traîner par la vie. Évidemment, quand j'étais gosse je croyais que mes parents, c'était les meilleurs, les plus beaux, ceux qui pourront me protéger quand j'aurais une emmerde. Dis, Maman, il est où, Papa? Et là, elle me regardait d'un œil mi-tendre mi-triste, et j'avais envie de lui demander ce qui lui arrivait, à Maman. Peu à peu, ce regard avait commencé à me faire chier, d'ailleurs. De manière croissante, comme se tanne à dire cette conne de psy; qui peut mettre ses formules savantes et développées dans le plus profond de son cul. Bref, je regardais ma mère d'un air insistant. Elle m'avait sorti un classique, comme quoi mon père était explorateur, et, hop, à sa fantaisie, aujourd'hui il est en Australie, demain en France, et hier en Tchétchénie. Je m'étais informé sur le dernier pays, d'ailleurs. L'internet en Italie, quand j'avais six ans, c'était principalement passer son temps à attendre que la page se charge. Les nouvelles technologiques me laissent indifférent. Et bien, il était très peu probable qu'il aille se foutre des jours en Tchétchénie et j'avais vite compris que mon père, ses jours il les passaient pas à s'éclater à jouer à l'explorateur, en laissant une femme et son gosse derrière.
Je l'avais vite compris, parce que ma mère allait souvent, très souvent à l'hôpital. J'ai jamais su qui elle voyait, elle m'avait toujours conditionné avec les infirmières, viens par ici Vittorio, tu veux de l'eau, des câlins, tu es beau tu sais. Je les regardais, elles aussi. La lueur de leur regard était trop compatissante pour que je trouve ça normal. Je supportais, malgré tout, ses visites, à Julia. On le faisait depuis que j'avais cinq ans. C'est croissant, tout est croissant chez toi Vittorio, bientôt, tu ne supporteras plus rien du tout, tu laisseras ta mère, et crois-moi, elle vieillira toute seule. J'aimais croire en ce qu'elle me disait, ça me rassurait. C'était mieux que de faire croire à son enfant que son père est explorateur. Parce que, moi, Andrei, je l'ai vu, allongé dans son lit d'hôpital. Ce jour-là, les infirmières avaient des urgences. Beaucoup, beaucoup d'urgences. J'étais seul. Le couloir était silencieux, c'était sombre. J'entendais un raclement de gorge par-ci, des gens qui toussaient trop longtemps pour que ce soit normal avec peut-être du sang, parfois des pleurs, bref, rien de l'icône d'hôpital rassurant qu'on m'avait laissé. Je me suis avancé, longtemps. Et j'ai vu la jupe de ma mère. Et elle. Et lui. Et eux.
Elle a un amant? Il uomo è mio padre, mama? dici mi. Dici mi, mama. J'avais presque envie de lui dire, à cet homme allongé tout rabougri, t'es pas mon père, c'est pas possible. Elle est où ta valise emplie de cadeaux? Il est où ton bob ringard? Dis-moi, putain... Sur une feuille, dans le tableau d'affichage central de la chambre, y avait marqué son nom et son prénom Andrei Dovincinni. Je le savais, parce que je m'étais avancé, lentement, lentement, vers le milieu de la chambre. Julia était trop stupéfaite pour faire quoi que ce soit, tandis qu'Andrei.. j'avais pas encore envie de me retourner vers lui. Son œil trop vide me fait peur. Les cicatrices qu'il a sur le visage et ses cheveux blancs aussi. J'avais vu son prénom. Écrit blanc sur rouge. Entouré d'un feutre grossier. J'y avais pas pris beaucoup d'importance. J'avais huit ans.
À cette époque, j'arrivais à l'aimer ma mère. Je l'aimais de manière mignonne. Elle était belle sans l'être. Dans ses yeux, quand je venais vers elle pour lui demander mon gâteau Une femme classique. J'arrivais à l'aimer, parce que la nuit, je rêvais d'une mère qui m'aimait comme je le voulais. Un connard d'égoïste. Voilà ce que j'étais.
Un égoïste parce que Julia m'aimait toujours. Malgré ce que je lui disais. Un égoïste parce qu'elle savait mon père condamné. Ton papa, il est grand, il est beau, il visite le monde avec son fidèle destrier. C'était son lit d'hôpital, le fidèle destrier. Je savais même pas s'il était beau, à cause de ses pyjamas blancs et difformes. Grand ou petit non plus. Ce putain de lit m'empêchait de voir. Un égoïste parce que je voulais que le monde tourne à ma façon, parce qu'il m'était impossible de l'accepter. Le voisin de chambre de mon père, c'était une folle. Une vieille folle. Elle a voulu que je m'approche de son lit, j'ai pas fait un pas. J'avais même plus envie de me tourner vers mes parents. Juste me casser, rentrer à la maison. Je crois même qu'en ce moment-là, j'ai chialé. Chialé de haine, chialé parce qu'on m'avait menti. J'avais envie de mourir. Et de revivre.
Dans une belle famille. Une famille qui aurait assez de thunes pour m'acheter des cadeaux à Noël, une famille qui aurait assez de thunes pour que j'aille voir en vrai la belle et grande tour Eiffel, tu sais Paris, c'est beau, tu iras, fiston, quand tu seras grand, qu'il me dirait, mon père, la larme à l'œil. Ce serait un cadre, avec plein d'argent. J'irais avec lui pour qu'il offre à ma mère des bagues ou des fleurs, dans les meilleurs magasins. On irait faire des balades ensemble, il m'apprendrait à parler anglais. Ma mère, elle me parlerait de tout, à l'adolescence. Du sexe, du désir, des filles, des tampax, des déjeuners le dimanche, de Dieu, du rose, des tortues, des viols, des serial-killers, de la politique, de Silvio Berlusconi, des seins, de la timidité, des métiers, de l'orientation, de l'enfance, de l'adolescence, des questionnements. Ma mère, elle serait anglaise. Elle me raconterait comment elle a rencontré mon beau papa, comment ils se sont aimés. J'aime rêver.
Julia a posé sa main sur ma petite épaule. Ma frêle épaule. Je pleurais pas les mains sur le visage. Non. Des sanglots me secouaient, les larmes tombaient. De l'eau salé. Dégueulasse. J'ai doucement tourné la tête vers elle. Son regard découlant de remords m'a dégouté. J'avais envie de faire demi-tour. Des yeux, j'évitais Andrei. Dis maman, est-ce que c'est lui qui a choisi mon prénom? Est-ce que c'est lui qui m'a donné les cheveux drus, noirs comme du charbon, mes yeux noirs, mon beau visage? J'étais moche jusqu'à la moelle, détestablement égoïste. Les filles à qui je tirais les cheveux, celles dont je me moquais, que je méprisais d'un regard, elle continuait à croire que j'étais leur prince charmant. Que je leur donnerai un bisou sur la joue, qu'on s'entendrait bien, et qu'on irait manger des crêpes faites par maman à la maison, qu'elles sympathiseraient avec mon père, toutes rougissantes et tout. Ma mère sait pas faire les crêpes. Les filles, je leur tire la langue, les griffe. Mon père c'est pas un explorateur.
J'avais huit ans, et y avait que ça dont j'étais sûr.
J'ai cru que ça ferait comme dans les films. Que je claquerais la porte violemment et crierais « laisse-moi » à Julia. J'ai rien dit, tétanisé. Pas parce que l'envie n'y était pas, mais je savais qu'il m'était impossible d'atteindre la poignée de la porte. J'étais trop petit. Y a toujours une différence entre ce que vous voudrez faire, et quand vous le faites. J'ai toujours eu envie de donner de l'argent au clochard qu'il y a en bas de chez nous, près du supermarché. J'ai jamais eu d'argent pour lui donner, à cet homme. Je pouvais pas crier. J'avais rien, j'étais pas malade. T'es chiante, maman, t'es chiante avec tes « tout ira bien », t'es chiante, tu m'emmerdes avec ton trop-plein d'amour, tu m'étouffes avec tes « mon chéri, viens dans les bras de maman ». Je te déteste maman, tu sais pas gérer tes sentiments, pendant que ton mari crève devant tes yeux à l'hôpital et que ton fils devient de plus en plus égoïste, tu fais rien, tu fais rien. Tu me coupes une part de ton cake « à l'anglaise » comme t'aime si bien le dire, tu caresses mes cheveux, et pendant longtemps tu me murmures que je suis beau, que je suis le meilleur, que tu seras toujours là pour me protéger. Et je vais à l'école. Et tu vas le voir.
Je les ai regardé en silence. J'ai rien dit.
J'étais pas spécialement intéressant, ou même intelligent. Enfin j'en sais trop rien. J'apprenais ce qu'on me demandait, ramenait les notes que ma mère voulait. Elle me demandait rien, plutôt. Elle n'exigeait rien. Mais je voyais, dans ses yeux, ses attentes, ses désirs, à peine formulés. Elle m'étouffait. Elle m'étouffait avec son amour. J'arrive plus à respirer. Elle se laisse traîner par la vie. La vie l'écrase. La vie est une connasse, elle écrase tout le monde. Même les forts. Forts, riches, pauvres, faibles, elle est impitoyable.
J'ai décidé de ne pas faire le bien autour de moi, comme me l'a demandé de Julia. Je baiserais les filles vaginalement exploitables, ferais des remarques débiles quand elles aborderaient un sujet sérieux. Aurais toujours un bouquin à la main, ou éventuellement ferais semblant de les écouter. J'étais pas spécialement méchant. J'avais pas envie de me faire chier à sympathiser avec des connes, des filles à leur papa. Je suis jaloux. Terriblement jaloux. J'ai envie de leur faire ravaler les sourires qu'elles me lancent, remplacer le rouge qui traverse leur joue par le sang, le sang pourpre qui coulerait de leur bras. Le sang rouge que je ferais sortir avec un couteau. Je ne suis pas méchant. Pas méchant.
Elles ont des gens qui les aiment. Des tantes, des cousins éloignés, des oncles avec qui elles vont faire les magasins. Je m'habille au marché. Des vestes en cuir. Vittorio, je t'aime t'es trop beau, tu ressembles grave à Sid, putain, t'as vu!? Sid Vicious, c'est qui? Je sais pas, j'avais pas envie de savoir. Ces filles déconnaient. Elles n'avaient même pas mon âge. Apparemment, ça n'a pas d'importance pour elles.
Je suis passé tranquillement au collège.
Ma mère était contente, sans trop que je sache pourquoi. Je n'ai pas tardé à en comprendre la raison. Mon emploi du temps était beaucoup plus lourd que celui de l'école primaire. Elle pourrait passer plus de temps avec Andrei. Je n'ai pas manqué de le lui faire remarquer. Rougissements dans l'assistance. Je n'ai rien dit. Elle a cafouillé que je ne devais pas l'appeler Andrei. Un rire sarcastique s'est emparé de moi. C'est vrai que je l'ai tellement connu. J'avais onze ans et demi.
Je commençais à grandir, à partir de douze ans. Être grand. Andrei est grand. Je sais pas, je m'en fous. Je m'en fous, je dis plus rien. Elle s'est trahie, Julia. J'étais seul au monde. Juste à cause d'un stupide mensonge. Ma vie n'est pas un drame. Ma vie est basée sur des faux-semblants et des mensonges. Ma vie est vide. Je suis con. Elle m'a rendu con. J'ai envie de rien. Fait chier.
Mon année de sixième fut trop simple ; fatalement ennuyante. Il n'y avait pas trop à réfléchir, pas trop à raisonner, juste faire ce qu'on nous demandait. Aucune matière n'était intéressante, et la seule chose qui me captivait un tant soit peu était l'italien : l'anglais était rébarbatif, puisqu'il n'y avait qu'à apprendre, encore et toujours. Les sciences me passaient par dessus la tête, le sport m'exaspérait. Les gens sont cons. Beaucoup ont le sourire de ma mère qui me dit « rassure-toi, ne t'en fais pas, tout va bien ». Ce sourire que je déteste tant. Ce sourire que ma mère me sert sur un plateau d'argent, avec des gâteaux. Ce sourire qu'elle m'offre comme si on s'offrait à un homme, avec abandon. Ce sourire qu'elle a l'air d'avoir appris à l'usine. Ce sourire que je déteste.
Ce sourire qui me dit de ne pas réfléchir. Je fais exactement le contraire.
Deux années passent, lentes.
L'année de cinquième se termine. J'ai fait le calcul, il ne me reste que deux ans au collège. Deux putain d'années. Ma classe est conne. À préférer, j'aurais aimé n'être spécialisé qu'en littérature. Je n'aime que ça, je crois. L'italien. L'italien, l'italien. Les filles me collent de plus en plus, c'est usant. Quoi que.. leur corps l'est moins. Je n'ai pas essayé grand chose. Je suis « trop jeune ». Mais elles aiment quand mes mains touchent leurs seins, parcourent leur corps. Ce n'est pas désagréable. Un égoïste dégoûtant.
Mon père est mort. Julia n'a rien dit. Je l'ai vu dans son regard. Une lueur s'est éteinte. Ça s'est vidé. Le bleu est devenu vide. Vide. Vide. Je suis allé devant le miroir dans le couloir qui menait à ma chambre. J'ai regardé mon corps frêle, longiligne. Mes cheveux inutilement plaqués sur mon crâne, qui finissaient toujours par se relever naturellement. Mes yeux d'un noir charbon. Et on aurait presque cru que je souris. C'est con. Je tentais presque de sourire, devant mon putain de reflet. Salut, c'est Vittorio Dovincinni. Salut Vittorio, t'es beau, dis-moi. Tu as des parents Vittorio? Ton père, il fait quoi? Et ta mère? Merde.
Je m'en étais encore jamais rendu compte, mais ma mère touchait le RMI ou son équivalent, j'en sais rien. Elle m'achetait ce qu'elle pouvait, m'assurant qu'on allait devenir riche. Je n'avais pas envie d'un nouveau mensonge. Mes notes ont commencé à se fragiliser, sauf en italien. Je déteste l'anglais. Je déteste l'anglais. Je ne comprends strictement rien aux sciences. Le dernier trimestre fut juste. Ma mère n'a rien dit. Elle ne dit plus rien. Elle ne me fait plus les gâteaux que j'aime tant. Je ne suis qu'un égoïste. Ce mot tourne dans ma tête. Ça me fait du bien. Ça m'empêche de mordre mes poings jusqu'au sang, le soir, dans mon lit.
Je pense qu'elle avait une raison de vivre en allant à l'hôpital, en voyant le cancer qui ravageait Andrei de plus en plus. Jusqu'à le voir mourir. C'était beau, finalement, assister à la fin de l'homme qu'on aime. Je n'aimerais personne comme elle a aimé Papa. Je suis trop égoïste.
Va t-elle le rejoindre? C'est la question qui me traverse, depuis quelques jours. Le gamin saura se débrouiller, qu'elle doit se rassurer. Je l'imagine bien penser ça.
On est en Septembre. La quatrième. Encore deux ans de routine. Début ou mi du mois, j'en sais franchement rien, ça ne m'intéresse pas. Rien n'aurait pu rompre la putain de routine dans laquelle j'étais plongé. Rien, sauf ça.
Ça, ce n'est ni ma première fois, ni une découverte particulièrement excitante. Ça, c'était la seule fois de ma vie où j'ai daigné à baisser le regard vers quelqu'un. Ça, c'est un petit garçon, qui semblait appeler au secours de ses grands yeux violets. Ça, c'était deux-trois cons de ma classe qui semblaient se moquer de lui, et qui allaient le frapper. Ça, c'était Donatello. « Comme les tortues ninjas », aimaient t-ils se marrer. Et en voyant sa petite silhouette, si frêle, si frêle, j'ai pas pu m'en empêcher.
Je me suis approché d'eux comme si de rien était. L'un d'entre eux m'a proposé de les rejoindre. Je l'ai méprisé du regard. Quand ils ont vu que le jeu ne semblait pas m'amuser, ils ont continué leur petit manège. J'ai regardé pendant quelques secondes, tandis qu'ils continuaient à l'insulter du regard, jusqu'à presque sentir l'envie de le frapper qui frémissaient dans leurs yeux. Ils n'ont vraiment, vraiment que ça à foutre. Pathétique.
Je les ai mis à terre un à un. Je n'étais pourtant pas du genre à « avoir de la force », ou de mettre dans « de fortes colères ». Ils étaient inconscients. J'ai rapidement éloigné le petit garçon de là, dans une rue sûre, puis ai enfin pu l'observer à ma guise. Il avait des yeux violets. C'était juste ce que j'avais pu repérer. Rougissant, sans me remercier, il s'en est allé le plus vite possible. Je m'en fous.
J'ai pas besoin d'amis.
Je suis cet être qui s'est tué à aimer dans le vide. Je suis ce petit garçon à qui on a bercé une vie de mensonge. Je suis ce gamin trop vite grandi par une réalité affrontée en face.
Je suis mon pire ennemi. »
Le vieil homme en face de moi releva les yeux. Je ne comprenais pas l'anglais. Enfin m'obligeais à ne pas le comprendre. Il s'appelait Roger, je crois bien. Comme mise à nu convenable, je n'avais trouvé que de raconter ma vie. Je m'en foutais qu'il sache tout. Ma mère est morte, je suis intelligent. Ma mère est morte d'amour, simplement. Sa mort fut trop simple, parce que c'était celle d'une femme qui se laissait vivre. Et je réalise que je suis comme elle. Je me laisse vivre.
Je crois que c'est pour ça que je suis ici. Où donc est passé Donatello? ..Sans moi, il va se perdre..
-Bienvenue à la Wammy's House, Vice.
Il me tendit simplement la main, et je l'attrapais. Sans sourire. Une indifférence monstre me traversait. Qu'est-ce que je venais donc foutre ici?
Septembre. Rien n'a bien changé. Ah si. Donatello, ou plutôt devrais-je dire Desire, est arrivé à la Wammy's House. Le mois dernier. J'avais envie de partager sa chambre. Il en a orné ses murs de pleins de photos. De moi. Je me dégoûte de plus en plus, je crois. La nuit, il n'arrive pas à dormir. L'excitation. Enfin je crois. Il m'a rendu plus bon. Je crois que maintenant, j'arriverais à faire face à la vie. Je ne m'inclinerai jamais comme ma mère.
IV. AUTRE QI : 170. Manie : Rêver. Très exactement, son regard se plonge dans le vide, et il peut fantasmer à sa guise. Rêve, Ambition : Il est particulièrement éprouvant de vivre sans réellement avoir de but. Voilà ce que Vittorio veut trouver en participant- même de loin- à la compétition afin de devenir L. Même avec son Q.I. Cauchemar, Phobie : Vice n'a pas vraiment de grande peur. Il a voulu croire au fait que son père était quelqu'un de fort, il s'est pris une désillusion au visage. Il a toujours souhaité une mère forte, une mère qui pourrait l'épauler au moindre problème. Bref, il a sans doute peur de perdre Desire. Parce qu'avec son admiration monstre, il l'aide peu à peu à reprendre estime de lui-même.. Relations : Parce que son arrivée est trop récente à la Wammy's House, Vice n'a qu'un faible aperçu des orphelins de la Wammy's House. S'il n'a que de Lust de vives images dans les couloirs, Near, de part sa remarquable intelligence, a attiré son attention. Il ne retient que de Mello la couleur de ses cheveux, Matt la game-boy ou le portable qu'il a toujours à la main, et enfin il n'a de Zero que de vifs échos : peut-être l'a t-il déjà vu, mais impossible de mettre un nom sur son visage. Enfin, Desire, son colocataire de chambre, celui qu'il connait depuis plus de quatre ans. Sans doute parfois agacé par le fanatisme inconditionnel que l'adolescent porte à son égard, il ne peut s'empêcher de le trouver attendrissant, puisqu'il a découvert avec un plaisir timide que l'admiration portée par Desire était sans intérêt. Enjoué, étonnamment doué aux fourneaux, il égaye ses journées. C'est aussi un ami précieux.. qu'il n'abandonnerait pour rien au monde.
VI. HJ Votre nom ou pseudo ? Hachi. (j'ai dit que j'allais revenir) Comment avez-vous découvert le forum ? Miru, il y a bien longtemps. Que pensez-vous du forum (design, intrigue..) ? J'aime. Comment l'améliorer ? « En laissant Donny officialiser sa production de plateau-repas. Parce que ceux de la cantine craignent. » Des remarques ? Validé par Abyss.