Alors que beaucoup de personnes s'amuser dehors, tous en groupes...
Une personne déambulais dans les couloirs de la Wammy's House. 
Seule, Rachelle monte au grenier et prend soin de bien fermé la porte. Elle espère que personne ne l'ai vu entré comme une voleuse. ''Voleuse'' ? Pour ne rien voler bien sûr !
Rachelle prend soin d'un simple plastique, qu'elle glisse ensuite sous une pile de carton. Elle sort de sa trousse quelques stylos de couleurs. Il y en avait 10, du rose, du bleu, du rouge... Bref, elle cache quelque chose...
Elle s'assoie maintenant seule, dans le grenier. Puis s'endort, telle un ange.

Pure était toujours la bonne poire du groupe. La genre de gosse que vous repériez à trois kilomètres avec l'inscription "je suis serviable" en lettres clignotantes telles une auréole. C'était donc tout naturellement, après son cours de psychologie, qu'elle s'était retrouvée avec une boîte à archives dans les bras, direction le grenier. Haussant intérieurement les épaules, elle se dit qu'au moins elle se ferait de bons fessiers. Les cheveux dans les yeux, elle ouvrit la porte du grenier avec son coude et poussa avec son dos. Une fois à l'intérieur, aveuglée elle posa le carton dans un coin et souffla sur sa mèche.

Et puis, apparition, une enfant au milieu de la poussière. Et tout ce que Pure trouva à faire c'est renifler avec grâce. Foutue allergie à la poussière.

Elle connaissait la fille de vue, l'une des plus jeunes participants au cours de classe. Sa jeunesse l'avait frappée, presque effrayée. À douze ans elle jouait au loup, elle chassait les taupes en Normandie... et elle, elle apprenait à briser ou reconstruire psychologiquement un individu. Elle s'agenouilla sans vraiment y penser à côté d'elle et posa doucement sa main sur son bras.

— Hé. Réveille-toi, c'est sale ici.

Rachelle entendis une voix pure : - Hé. Réveille-toi, c'est sale ici !
Elle se réveilla lentement. Une paupière et puis l'autre...
Le visage de quelqu'un apparaît dans son champ de vision. 
Elle semblait l'avoir déjà vu, mais Rachelle ne s'en souvenait plus.
Rachelle se redressa de son lit de poussière, se frotta les yeux et s'exclama encore dans le gaz :
- Qui es-tu ? J'ai dormi longtemps ? Rachelle le disait si lentement. 

De puis que Rachelle était dans le grenier, sa tête tournait encore. Elle avait un douloureux mal de tête qui ne passait pas.
Rachelle se mis a verser une l'arme : - "J'ai encore mal à la tête..."
Son regard devient plus sombre. Elle semblait patraque. Pourtant le matin quand Rachelle c'était levé tout aller pour le mieux.
Elle demanda doucement avec un sourire triste : - " Peut tu me dire comment tu t'appelle ?"
Rachelle était presque H.S.

Quand elle ouvrit les yeux, presque immédiatement elle pâlit. Pure se demanda si elle n'aurait pas mieux fait de la laisser dormir. Elle recula quand la petite s'assit et finit en tailleur à côté, traçant des formes abstraites dans la poussière du parquet.

— Je ne sais pas, je viens d'arriver.

Puis, quand Pure tourna à nouveau ses yeux verts marais vers elle, elle resta interdite devant le début de larme de l'enfant. Visiblement fatiguée, voire malade, elle lui demanda son nom.

— Je suis Pure, gênée elle détourna à nouveau les yeux, On est dans la même classe. Tu es Rachelle c'est ça ?

Elle ne sut pas vraiment pourquoi son pseudonyme l'avait marquée pendant l'appel.

— Euh. Quelque chose ne va pas ?

Elle posa ses mains sur ses genoux et l'écouta en penchant légèrement la tête. La gamine était merveilleusement adorable.

— On m'a demandé de déposer des archives.

D'un geste vague elle indiqua le carton dans un coin de la pièce.

— Tu veux aller à l'infirmerie ?

Pure n'avait rien de spécial à faire, si ce n'est une palpitante dissertation sur le rêve. Autant dire que n'importe quelle raison viable de l'en détourner était la bienvenue. Se redressant elle épousseta son jean avant de lui tendre la main, affichant sur son visage rond une légère interrogation.

L'adolescente lui répondit : -On m'a demandé de déposer des archives.
Rachelle regarde le carton remplie d'archives, quand son interlocuteur reprit :
- Tu veux aller à l'infirmerie ?
Rachelle attendit un instant et l'autre fille se releva.
Rachelle dit : -Je veux bien... Merci.
Rachelle se lève lentement et se redresse sur ses pieds.

Sans aucune autre raison, Rachelle prit la main de la fille et la regardée un court instant, avant de dire :
- On y vas ?

Si à la base elle lui avait tendu la main pour l'aider à se redresser, elle ne put qu’esquisser un sourire tendre quand la petite lui prit tout naturellement, comme pour ne pas se perdre. Pure partit doucement, guidant derrière elle la petite nouvelle à gueule d'ange.

La suite ici : https://wammys-house.forums-actifs.net/t3581-pour-un-petit-bobo#51302