En pleine journée, alors qu'il faisait beau, seule, Rachelle marchait dans les couloirs. Elle traînait au rez-de-chaussée et ne savait pas quoi faire. Au départ, elle pensait dessiner dehors, mais finalement elle resta à l'intérieur. Elle tenait en main un bloc-bote à dessin, une trousse avec beaucoup de crayons différents et un ourson en peluche et elle décida d'allait à la bibliothèque où elle serait au calme.

Décorée à l'ancienne, la bibliothèque était une pièce circulaire où les multiples étagères regroupant les ouvrages par genre créaient un véritable labyrinthe où seuls les habitués et téméraires retrouveront leur chemin. Rachelle faisait partie des habitués, car en effet, elle venait soit pour lire ou alors pour dessiner les gens de son entourage.

Dessiner, c'était ce qu'elle aimait faire après la danse. Elle dessinait tout ce qu'elle avait vu ou tout simplement imaginait des personnages uniques et même des insectes, des animaux, des décores qu'elle trouvait dans les livres. Mais aujourd'hui, elle dessinait des personnes qu'elle avait croisés il a trois jours. Dessiner, faisait travailler sa mémoire et part habitude de choisir des endroits calme, il lui arrivait de tomber endormi. Mais pour ne pas s'endormir, elle avait pris son baladeur mp3, qu'elle m'était, si le sommeil la prenait.

Elle prie une table, s'installa et se mit de suite à dessiner. Elle était pensive et son regard semblait vide. C'était comme si elle était condamnée à dessiner ainsi. Elle finit son premier dessin et on pouvait voir apparaître le visage d'une fille que Rachelle avait croisée au réfectoire et c'était Rebel. Elle continua et ne s'arrêta pas. Sa peluche tomba à terre, mais elle était tellement concentrée, qu'elle n'y avait pas fait attention.

Byte n'avait testé la salle commune qu'une seule fois. Rebel était sympathique mais épuisante, et la jeune fille ne pouvait pas du tout lire de bouquin dans sa chambre si sa colocataire était là. Heureusement, quand elle travaillait sur son ordinateur, elle avait son casque et la SHAPE ne la dérangeait pas... Oh, elle lui changeait les idées bien sûr, mais parfois c'était vraiment fatiguant. Ce qui l'épuisait, surtout, était de ne jamais avoir un moment pour elle et elle seule, jamais. C'était vraiment très dur à supporter, surtout pour la jeune fille de nature si solitaire.

Le deuxième soir après son arrivée, donc, elle avait décidé, pour lire, d'aller plutôt dans la salle commune au lieu de rester dans leur chambre. Mauvaise idée. Il n'y avait pas spécialement de règle de silence, c'était une salle faite pour que les enfants puissent s'amuser, et si Byte avait fait quelques connaissances sympathiques (moins cependant que de rencontres désagréables...), elle n'avait pas pu avancer son livre de plus de trois pages. Elle avait donc choisi aujourd'hui d'aller tester la bibliothèque.

Aaaaaaaah. Le SILENCE... !

L'adolescente s'installa confortablement sur une chaise, dans un coin reculé, et savoura le moment. Elle resta seule à lire pendant près d'une heure, soupirant parfois de contentement tellement elle se sentait enfin un peu en paix. De la SOLITUDE, oui, c'était tout ce qu'elle demandait.

Elle n'entendit pas la petite gamine arriver. Néanmoins, au bout d'un moment, elle eut la drôle d'impression de se sentir observée. Sourcils froncés, elle releva la tête et regarda autour d'elle. Juste une blondinette qui griffonnait. Haussant les épaules, elle retourna à sa lecture.

Elle entendait le bruit du crayon maintenant qu'elle avait vu l'enfant, et le grattement l'agaçait. Elle poussa un soupir frustré et la fixa discrètement, les yeux cachés sous sa frange. Elle constata alors qu'elle était bel et bien observée : l'enfant relevait régulièrement la tête pour la regarder.

- Qu'est-ce que tu as ? demanda brusquement Byte, un brin agressive, une fois qu'elle fut certaine que c'était bien elle que la blondinette regardait. J'ai un bouton sur le nez ou quoi ?

Ses yeux se posèrent machinalement sur le dessin déjà achevé. Elle eut un léger choc : c'était Rebel, sa camarade de chambre, il n'y avait aucun doute possible ! Et excellemment représentée, en plus ! Il était impossible de s'y méprendre. Impressionnée, Byte regarda le sujet sur lequel elle travaillait actuellement. Et eut un choc encore plus grand en reconnaissant ses traits.

Pas possible de s'y tromper non plus ; si elle n'en avait pas été sûre, les mèches vertes déjà esquissées le lui auraient confirmé.

- Mais... pourquoi tu me dessines ? demanda-t-elle interloquée, toute trace d'agacement envolée.

Quand elle avait achevé son dessin, elle décida d'en recommencer un. Sauf qu'elle n'avait pas beaucoup d'idées, alors... Mais son regard fut attiré sur une jeune fille aux cheveux verts, qui était occupée de lire et qui était assise non loin de Rachelle. Elle reprit une nouvelle feuille et entama un dessin. On pouvait l'entendre gratter et la voir prendre modèle sur l'autre adolescente. Celle-ci était dérangé par le bruit du crayon qui dansait sur le papier et semblait être agacer par la petite blonde.
L'adolescente agacer par le bruit se leva vers Rachelle et lui dit sur un thon un peu agressif :
- Qu'est-ce que tu as ? 
Elle reprit :
- J'ai un bouton sur le nez ou quoi ?
La petite sursauta et lâcha subitement son crayon. L'adolescente aux cheveux verts avait l'air surprise quand elle vit le premier dessin et elle semblait reconnaître le visage de Rebel.
Mais elle fut encore plus surprise quand elle remarqua son visage sur le dessin de la petite artiste errante.
Car, oui, en effet la petite Rachelle avait déjà dessiné tous les gens de la Wammy's House. Elle était, il n'y avait pas longtemps de ça, derrière la porte de la salle commune, admirant les autres orphelins jouer.
C'est alors que l'adolescente reprit de plus belle :
- Mais... pourquoi tu me dessines ?
Elle semblait épaté par le dessin de la jeune fille et toute trace d'agacement c'était envolé. 
Mais Rachelle était trop timide pour répondre, alors elle ramassa un sac et sa peluche qui étaient au sol et lui montra tous les dessins qu'elle avait fait lorsqu'elle était derrière la porte de la salle commune. Tout ce qui c'était passé, était dessiné.
Elle répondit timidement :
- Dessiner travaille la mémoire... Pour moi c'est comme un jeu.
Elle baissa le regard et rougit en faisant un grand sourire. Elle semblait gainée, car ça faisait longtemps qu'on n'était pas venu la voir dessiner.

Elle lui avait fait peur. Byte se dit qu'elle devait vraiment manquer de solitude, pour en venir à agresser une gamine de douze ans. Elle ne lui avait rien fait après tout, elle était silencieuse, tout ce que l'adolescente désirait. Mais elle n'avait pas supporté de se sentir observée. Cela lui faisait une pression sur la nuque particulièrement désagréable. Elle ressentit brutalement, avec une violence telle qu'elle lui fit mal, une nostalgie douloureuse et aiguë de son ancienne chambre. Sa grande pièce séparée de la maison, avec sa salle de bain à elle... Ce n’était pas la même porte d’entrée que ses parents. Elle avait réellement son propre appartement, ou c’était tout comme. Même ses parents ne venaient jamais dans sa chambre, utilisant l'interphone qu'ils avaient installé exprès. Finalement non, la bibliothèque ne suffisait pas. Elle n'avait pas besoin de calme ou de silence, elle n'avait pas besoin d'illusion. Elle avait juste besoin d’être réellement seule, à l’écart de tous, en paix, une bonne fois pour toutes.

Bon, mais cette malheureuse enfant n'y était pour rien. Byte ne put empêcher d'afficher un sourire attendri lorsqu'elle ramassa sa peluche et accepta d'observer les dessins que la petite lui tendait. Elle fut impressionnée ; elle n'avait encore jamais eu l'occasion de voir les dons d'un de ses condisciples à l'oeuvre, même si elle savait qu'au-delà des cours, il y en avait pas mal qui excellaient dans un ou plusieurs domaines.

Elle fut soufflée quand elle reconnut parfaitement chaque visage qu'elle avait rencontré il y a quelques jours. Il y avait même une autre image d'elle, où on ne voyait qu'un tourbillon de cheveux verts, mais où l'on reconnaissait distinctement Dreamy, lui écrasant son poing sur la figure. Elle rougit. Elle n'en revenait pas que cette petite imbécile ait osé la frapper. Elle n'avait pas répliqué, ne sachant utiliser que la parole comme arme, mais si elle se souvenait bien, elle était tellement soufflée qu'elle avait à peine réagi. Elle se sentit inexplicablement gênée à la vue de la scène immortalisée sur papier, comme si on avait décidé de ne pas l’épargner et qu'on refusait de la laisser oublier son lamentable échec d’intégration à la première soirée partagée avec ses condisciples. Oui, elle n'avait pas choisi la salle commune au hasard pour lire, elle s’était courageusement dit qu'elle allait faire des efforts... Elle n'avait pas prévu que le moindre bruit la porterait sur les nerfs, alors qu'elle aurait dû s'en douter. Pourtant, à terme, ça ne s’était pas si mal passé... Elle avait rencontré White et Phoenix, et surtout Lola. Elle arriverait bien à trouver des gens qui n’étaient pas complètement dingues ici.

- Tu prends toujours les gens pour modèles ou tu les dessines vraiment seulement de mémoire ? Parce que tu me regardais, là. Mais il sont tous excellents de toute façon...

Elle les regardait l'un après l'autre d'un air songeur. Oui, tous étaient ressemblants, elle pouvait même situer des visages dont elle ne connaissait ni le nom ni la voix mais qu'elle avait croisés dans les rares cours ou elle avait daigné se rendre la première semaine ou au réfectoire.

- Personne ne m'a jamais dessinée, ajouta-t-elle sur un ton se voulant neutre, mais où pointait une petite touche de ravissement et de fierté. Pourquoi moi ?

[J'sais plus si c'est Hurricane ou Dreamy qui l'a frappee, j'ai demande aux interesses, j'editerai si je me suis trompee ^^]

[Edit : Bon bah fail, c'etait Dreamy, j'ai change !]

Byte lui posa une question tout en la complimenta :
-"Tu prends toujours les gens pour modèles ou tu les dessines vraiment seulement de mémoire ? Parce que tu me regardais, là. Mais ils sont tous excellents de toute façon..."
La petite ne lui répondit pas sur le coup, elle semblait réfléchir, comme si elle cherchait les mots.
Elle finit par dire :
-"Tous ceux que tu regarde sont fait de mémoire..."
Elle reprit gêner :
-"Comme tu es était nouvelle et que je ne te voyais pas souvent, j'avais d'oublier ton visage... J'en retient tellement, alors..."
Partout où allait Rachelle, elle dessinait. Par exemple, vue que sa fenêtre de chambre donnait sur la cours et les jardins de la Wammy's House, elle dessinait et immortalisait les moments qu'elle avait pu visualiser.
Rachelle tendait à Byte d'autres dessins. Elle lui dit :
-"C'est la jeune fille que tu connais, elle s'était blesser à la jambe..."
Byte semblait étonnée des dessins de Rachelle :
On pouvait voir Rebel et un autre garçon, sous un arbre, Rebel la tête en bas et un autre où Rebel était rouge comme une tomate.
Elle lui répondit aussi :
-"Je ne peux pas comprendre qu'on ne tes jamais dessiné, tu es un excellent modèle <3"

(Ah Byte, si tu veux comprendre l'histoire des dessins de Rebel : Vas voir le RP de Rebel et de Time dans le jardin : Hello ! How are you ?  - PV Time (J'ai voulu faire un lien, en quelque sorte))

Byte ne savait pas trop si l'enfant cherchait ses mots ou était seulement timide, mais elle devait avouer qu'elle n'avait pas dû l'aider à se sentir à l'aise avec son entrée en matière agressive. Elle s’était bien efforcée de s'adoucir juste après, mais Byte ne savait pas avoir l'air gentil, et tout juste semblait-elle à peine curieuse, presque indifférente. Néanmoins, la blondinette ne semblait pas spécifiquement rebutée par ça. Il faut dire qu'avec la plâtrée de cas sociaux qu'il y avait dans ce pensionnat, elle devait être habituée.

Oui, d'après la petite, à part Byte elle-même, tous les autres dessins étaient faits de mémoire. Pourtant, ils étaient aussi fidèles que s'ils avaient été inspirés d'une photographie. Byte reconnaît encore quelques visages à la volée, Rebel sous un arbre avec un jeune homme, Lola planquée dans un coin du parc avec un joint, Phoenix et sa tête chauve penchée sur un livre d’études dans la bibliothèque. L'enfant lui avait passé les dessins de Rebel en premier, et Byte les contempla un peu plus longuement.

- Ah oui, je me rappelle. C'est ma coloc. Elle en a profité pour se plaindre et me voler des litres de café pendant trois jours.

Café-clope, café-joint, et re-café-clope, c’était le régime de Byte quand elle codait, agrémenté parfois de sucreries, de sushis ou de pizzas. Aussi avait-elle acheté très rapidement une cafetière avec les économies qui lui restaient, faisant trôner fièrement la machine sur son bureau. Mais Rebel en profitait éhontément aussi - elle se faisait pardonner en en chipant dans les stocks de l'orphelinat quand elle pouvait, et ramenait régulièrement ses stocks tout sourires à Byte qui poussait un long soupir et rayait le café de sa liste de courses. Pendant ces trois jours, elle avait joué à la pauvre chose alitée, et Byte avait dû faire tourner la cafetière non-stop pour pouvoir satisfaire leurs besoins à elles deux. ET LUI PORTER SA TASSE AU LIT EN PLUS.

Mais elle devait avouer que, rétrospectivement, ç'avait été trois jours plutôt funs. Elle ne s’était pas privée pour se moquer de la SHAPE qui se plaisait à faire la victime, et elles avaient eu un certain nombre de fous rires toutes les deux. Byte fit une grimace intérieure en réalisant qu'elle commençait peut-être à s'habituer à la vie en coloc.

Et puis, le compliment, sorti de nulle part.

- Un excellent modèle ? s’étonna-t-elle. Mais pourquoi ? Je n'ai rien de spécial. A part la couleur de mes cheveux, OK, mais ça, tu peux bien la modifier sur n'importe qui si ça te chante. Je me trouve banale, personnellement.

Blond fadasse, ni petite ni grande, ni mince ni grosse, ni jolie ni laide - encore qu'elle aurait été très jolie si elle avait voulu s'en donner la peine - intelligente mais pas trop, coincée dans les Gamma qu'elle était, oui, Byte se trouvait banale, et pourtant, même si elle faisait mine de s'en moquer, son tatouage sur le front et la couleur de ses cheveux étaient bien là pour prouver que, non, elle ne pouvait pas ignorer sa banalité. Une petite bulle d'orgueil vint éclore au fond d'elle à l’idée que certaines personnes puissent la trouver assez remarquable pour prendre le temps et la peine de la dessiner. Elle sourit à l'enfant :

- Comment tu t'appelles ?

Byte se demandait si elle paraissait si sauvage que ça ou si la gamine était juste affreusement timide. Alors que l’adolescente énonçait l’opinion qu’elle avait sur sa soi-disante originalité, elle s’était mise à bafouiller, comme terrifiée d’avoir peut-être dit ou fait quelque chose qu’elle n’aurait pas dû.

Songeuse, la jeune fille la laissa bafouiller cinq ou dix secondes pour la laisser retrouver ses mots, avant de voler à son secours en lui posant une question plus simple. L’enfant sembla soulagée de se retrouver prise dans une conversation plus simple. Présentations, échange bateau d’informations, plus de question ou d’intérêt obligeant à se justifier.

- Moi, c’est Byte. Enchantée aussi.

La petite étreignait une peluche et Byte se sentit brusquement sans-cœur. Elle n’avait jamais eu de peluche, enfant, elle. Elle trouvait ça ridicule. La jeune fille avait toujours été une enfant calme et sérieuse, qui ne ressemblait pas vraiment à une enfant, d’ailleurs. Trop mature, trop sérieuse. Pas de jouets, pas de peluches, pas de veilleuse. Juste son ordinateur auquel elle s’était attachée si tôt. Elle avait une impression curieuse en regardant la petite blondinette : elle qui aurait pu conserver son enfance encore un peu était déjà coincée à la Wammy’s House, alors que Byte avait refusé de vivre l’enfance à laquelle elle avait eu droit, elle.

- Écoute, je... je suis à la chambre 412. Si tu veux passer.... me voir un jour. Pour...

Pour quoi ? Elle ne savait pas vraiment en fait. Pour qu'elle la dessine à nouveau alors qu'elle était penchée sur son ordinateur ? Pour que Rebel passe son temps à l'asticoter ? Pour qu'elle-même n'ait pas la paix dans les moments où elle voulait être tranquille ? Une coloc, c'était déjà beaucoup. Alors si elle commençait à accueillir tous les chatons perdus de l'orphelinat, elle n'était pas rendue.

Mais elle n'y pouvait rien. Le compliment de Rachelle restait accroché à son cerveau. Elle était fière que la petite l'ait prise pour modèle.

- Pour ce que tu veux, acheva-t-elle finalement en haussant les épaules. Travailler, dessiner, peu importe... Enfin, si tu en as envie bien sûr.

[Je suis affreusement desolee du retard ! Je te laisse cloturer le RP, sinon on va tourner en rond ^^]

La jeune fille écouta ce que voulait dire la jeune Byte :

- Écoute, je... je suis à la chambre 412. Si tu veux passer.... me voir un jour. Pour...

Elle hésita un peux, puis, elle sembla réfléchir un instant avant de pouvoir enfin répondre :

- Pour ce que tu veux, acheva-t-elle finalement en haussant les épaules. Travailler, dessiner, peu importe... Enfin, si tu en as envie bien sûr.

La jeune fille ne su quoi répondre à cette petite proposition. Byte avait l'air d'hésiter et Rachelle n'aimait pas trop déranger les gens. Elle était plus calme, plus discrète, presque invisible pour certains. Mais cette situation ne la déplaît guère : le calme et la solitude ne la dérange pas, de plus elle avait peur de déranger les gens. Parfois, quand on lui proposer de jouer, le jeune fille au sourire d'ange refusait, même si elle détestait de refuser cela.
Ne sachant quoi répondre à la jeune adolescente, elle s'adressa poliment avec le sourire, car elle savait qu'elle ne voulait pas être déranger et que même elle n'oserait pas déranger Byte dans son travail :

- Je passerai, certainement... Je n'en suis pas sûre... Mais... de... euh... de tout... Fa-façon... je... je... dois aussi voir Rebel... Alors... J'irai..."

Elle n'osa pas fini sa phrase assez compréhensible.
De plus c'était l'une des phrases les plus longues depuis son arrivée à la Wammy's House. Byte devait certainement avoir le dont de faire parler les gens. Rachelle sait que Byte est gentille et elle, elle la prit très bien et la concidère déjà comme une personne proche, même si Byte ne pense pas forcément la même chose. Elle prenait, de toute façon, même les personnes les plus brutes avec elle, comme de simples personnes. Elle n'avait pas d'ennemis et n'en désirait pas.
Elle regarda la jeune Byte et ajouta avec un autre petit sourire aussi doux et délicat que les précédents :

Je vais y-y... allé... Je vais faire mes devoirs...

Elle rangea soigneusement ses affaires sous les yeux de chats de la jeune Byte qui se mit à l'aider elle aussi. C'était-elle prise d'affection pour la petite finalement ?
L'ange reprit sa peluche dans ses deux petits bras et d'un geste de la main et d'un dernier sourire, elle la salua, heureuse de l'avoir rencontré mais aussi de ses compliments. Le petit ange envoya de loin un petit bisou, puis, elle quitta ce lieux ou le silence revenait peu à peu...