J'ai levé les yeux, et je leur ai dit que tout cela m'ennuyait. | Glow [UC']
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Sujet: J'ai levé les yeux, et je leur ai dit que tout cela m'ennuyait. | Glow [UC'] Mar 4 Fév - 19:11
I'M READY TO GO.
Glow ■ Mélodie & Guilherm
âge : 18 ans date de naissance : 11/08/1995 qi : 160 sexe : Masculin origine : Françaises ancienneté : 8 ans à la WH manie : Regard las
cheveux : Sombres. Coupés en un undercut. yeux : Nuance d'un vert sombre, qui se veut parfois trompeur, et qui font hésiter les gens sur leur définition exacte. peau : Caucasienne, fragile, représentative d'une absence de vigueur et de volonté à pratiquer les efforts. taille : Petite. Certaines mauvaises langues assurent qu'il ne dépasse pas le mètre 50, mais comme il se refuse à donner de nombre exact... On peut cependant assurer qu'il dépasse ce dit mètre cinquante, et qu'il effleure plutôt le mètre soixante. Soixante cinq, peut-être ? tatouage/piercing : Il n'en a pas. corpulence : Disons mince.
you're gonna go far, kid.
Choisir une seule et unique réponse à chacune des questions ci-dessous ; un membre du staff viendra ensuite vous communiquer votre classe.
Définissez-vous en une phrase.
■ Non.
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
■ Une corde.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
■ Totem et Tabou de Sigmund Freud..
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
■ « Plus vite ! Hé que ça saute ! Allez ! Merde ! »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
■ N'avoir aucune notion du temps.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
■ Faire mes devoirs. Mais je les ai jamais fait, commencer maintenant serait pas judicieux pour ma réputation.
La psychologie de Glow, c'est comme un mur avec des centaines de morceaux de papier collés dessus. Si l'on fait glisser son regard dessus, on attrape un mot ou deux qui nous donne envie de lire une phrase entière. C'est un mur avec des mots qui n'ont pas forcément de liens entre eux ; mais qui sont là, à se superposer les uns aux autres, dans un ensemble désordonnés, mais tous porteurs d'un savoir, d'une informations. Dans son ensemble, Glow peut paraître ainsi ; désorganisé, hétérogène, presque instable dans sa propre identité ; puisque qu'incapable d'être réellement décrit sur une linéarité. Mais au fond, comme ce mur, il est lui même le support de toutes ces informations qu'il maitrise, possède et accumule : il se fait l'utilisateur complet des cartes qu'il a dans la tête, et dans son essence fainéante, lasse et ennuyée, il semble traîner tout ce poids avec un ennui mortel, tirant le mur de l'intérieur de sa tête sur ses épaules, soupirant sous la tâche. Il est lent, pas motivé, et on ne peut pas le brusquer, sous risque de le voir soit se fâcher, soit s'endormir les yeux ouverts. Il est lassé par beaucoup de choses ; en particulier le bruit et les relations sociales qu'on entretient uniquement pour la norme. Des amis, il peut en avoir ; mais il faut que ce soit à la vie, à la mort. Sinon, il n'accrochera jamais le petit papier avec votre visage et votre nom griffonné sur le mur de sa mémoire, de son esprit. Dans sa sexualité, Glow n'est pas quelqu'un qui a des préférences. Le premier facteur à connaître, c'est qu'il veut que ce soit un minimum intéressant, et qu'il n'aime pas forcément la routine. Sans que cela dérive toujours sur de la perversité, il cherche des partenaires qui sont en mesure de lui arracher cet état d'ennui dans lequel il est un peu trop souvent plongé. Le monde l'ennuie, mais l'ennui n'est pas le monde ; alors il ne demande qu'une chose : qu'on le distrait. Que vous soyez homme, femme, cela importe peu ; l'important étant qu'il ne se sente pas n'être qu'un objet de satisfaction pour vous tout seul. Il ne se définit pas comme bi, et s'envisage plutôt comme pansexuel. Il n'est pas forcément à la recherche d'une relation à long terme avec ses amants, et n'aime d'ailleurs pas trop s'attacher aux gens, et encore moins aussi facilement qu'avec les échanges horizontaux d'une nuit. Il ne couche pas facilement, et il faut savoir l'intéresser. Il aime bosser ce qui le passionne, quitte à refuser complètement tout autre enseignement, sans jamais hésiter à dire que le fait en question n'est absolument pas intéressant. Une dernière chose : Glow adore le thé et se fera l'allié de n'importe qui voudra savourer un teatime au coin d'un feu de cheminé.
'cause they'll be a day when you're standing in the hall of fame
Les doigts effleurent le parcours d'un corps qui se tord sous sa propre caresse. Attouchement exacerbé d'un cognitif qui se veut porté à son paroxysme en vue de la concentration que l'acte lui procure ; son esprit est étiré en cette corde sensible qui fait vibrer sa peau sur un frisson glacé. Du bout des doigts, lentement, il dessine des courbes qui se devinent sous les draps jetés sur ses hanches. Toucher des phalanges, mais murmures des souvenirs qui s'élèvent dans sa tête, désinhibés de toute prison, en vu du décrochement d'idée qu'il fait. Dans sa tête, tourbillonnent le parcours d'une vie qui, amante légère, vient accompagner les gestes de ses doigts, tirant la couverture jusqu'au plus profond de sa tête, pour qu'il puisse se cacher dans le noir, complètement, et que ce soit clair dans son esprit. Pour qu'il se souvienne, et que l'acte qui se veut banal devienne finalement transitionnel à ce refus de l'ennui qui l'accaparait. Pourquoi ? Pourquoi se glisser dans l'ombre d'un dortoir, dans l'ombre d'un lit, et se livrer à l'onanisme ? Glow n'a jamais de réponse. Il se masturbe, et les souffles précipités sont les seules réponses qu'il tient vraiment à fournir. Mais cette fois-là, dans les caresses, dans la position à demi adossée, il y a ce flux de souvenirs qui halètent dans sa tête, dans sa poitrine, et qui noient ses yeux dans un fantôme du passé. Il se souvient, sans vouloir se rappeler.
C'est d'abord l'image de ce mur dans sa chambre. Cette ancienne chambre d'enfant qu'il avait lorsqu'il était ce qu'il n'est plus aujourd'hui. D'abord la visualisation floutée de cette surface lisse, blanche, qu'il n'a jamais voulu conserver ; et qui lui faisait toujours face lorsqu'il faisait ses devoirs. Cette surface qu'à l'âge de neuf ans il a tapissé de centaines de morceaux de papiers. Des feuilles entières ou des graffitis écrits à la va-vite sur des portions de pages de cahier : il les as tous scotchés devant lui, sur ce mur. Cela, comme un gigantesque puzzle de mots, s'est élevé jusqu'au plafond. Il avait neuf ans, il se souvient, et dans le ronronnement grogné d'un plaisir qui monte, il se souvient que c'est à ce moment là que ses parents ont commencés à réellement faire des projets pour lui. Il a été décelé surdoué très tôt, et si cela n'avait jamais réellement représenté un obstacle autre que social, ses parents en avaient fait une certaine fierté. La fierté d'avoir ce fils si doit à la rédaction, à la dissertation, à la lecture et l'écriture, à l'analyse des sciences, et un peu marginal dans sa manière de penser. Un peu sensible, peut-être ; un peu trop souvent brusqué par la logique des autres, un peu trop souvent effrayé par le déroulement de ces choses qui construisent la vie. Jouer au ballon, pour gagner de la popularité, et connaître et reconnaître les visages et les noms de ces grandes figures d'un monde éphémère de show et de paillettes. Ce genre de choses, vous voyez monsieur, vous comprenez madame, mais on ne pouvait pas lui en vouloir ; cet enfant était de toutes façons destiné à être très doué, très réputé dans sa spécialité. Peut-être un futur grand avocat, ou bien médecin ? A moins qu'il ne soit philosophe ou historien. Il aimait tout, s'intéressait à tout, et même à neuf ans, avec son saut de classe, et son entrée récente en sixième, il fallait accepter l'idée qu'il ait encore du mal à s'intégrer au monde « des autres ».
Ce mur, sur lequel il voulait dissiper le blanc, il y accrochait ses milliers de connaissances. Un besoin constant de savoir, de retenir, de mémoriser, d'oublier l'inutile et de se souvenir de l'essentiel. Un roulement des informations ; un papier ôté, un autre mis à la place, des cours notifiés, et des remarques spontanées. Un mur. Un mur qu'il a abandonné lorsque cet homme est venu le voir, dans sa chambre.
Il venait d'avoir dix ans. Facilité du jeu de la vie ; compréhension inédite des concepts et de la métaphysique, du vrai et de l'irréel, lorsqu'on lui apprit que Thomas et Julie venaient de lui offrir le statut d'orphelin suite à un accident bête de la route, il ne pleura pas. Il ne pleura pas, se repliant dans un refus du constat de tout ce que cela promettait. Plus de visage de papa et de maman au dessus de ses épaules lorsqu'il fallait vérifier et encourager ses progrès scolaires, plus de frites le soir, plus de caresses, plus de chaleur, plus d'engueulade, plus de présence. Plus de présence, et cette compréhension se fit sur des heures, s'étalant sur des jours.
L'assistante sociale était jolie. Assez jolie pour que dans un murmure sourit, Glow relève ses hanches en un sursaut brusqué. Pas assez pour qu'elle ne soit l'objet de ses fantasmes. Laissant glisser ses yeux sur un arrière révolu, sur un passé dissipé, il glissa son coude contre le mur, venant déposer sa main près de ses lèvres, pour un besoin de concentration aussi mental que tactile. Un besoin de ne pas crier. Oui. A ce moment là, quand l'assistante sociale lui avait dit qu'il y avait un homme qui venait pour lui parler, et peut-être l'emmener ailleurs, il avait ordonné à son esprit de ne pas crier. Somatique enfantin, mais volonté ancestrale, archaïque, arrachée du plus profond de la terre, Guilherm Mélodie avait salué en silence, assis sur ce siège noir, l'homme qui était venu lui parler. Un homme aux yeux clairs, tranchants les pensées pour les réduire à l'état de reflets dans les cavités de ses propres orbites : Guilherm avait détesté l'homme. Mais immédiatement, il avait compris qu'il n'aurait aucun intérêt à lui mentir ; et qu'il avait peut-être même plus à gagner en avançant chaque pièce de son échiquier mental.
Un jeu, au final. Un jeu, dans lequel, pour la première fois, le plaisir était présent, puisque les règles ne se délimitaient que sur ses propres capacités. Un jeu dans lequel il fallait être le meilleur. Ce jeu qui immédiatement, en vu du jugement final que cela supposait, l'ennuya rapidement. Paroles mortifères de ses états d'esprit, il ne chercha pas, au fil des tests, à être brillant. Il ne chercha pas à être monstrueusement différent.
Mais il fallut bien qu'on le piégeât puisqu'il se retrouva être « intéressant ». De nouveau, on lui demanda de répondre à des tests. Différents, un peu plus poussés, un peu plus osés dans cette recherche de compréhension de son esprit. Des tests qui, sous les yeux examinateurs d'un psychiatre, devinrent soudainement plus prometteurs que ce que n'avaient été toutes les études de son cas jusque là. Surdoué, oui. Mais dans une idée de catégorisation, de petit singe bon à résoudre des équations. Voilà ce qu'il avait été jusque là. Et là, dans le silence d'un bureau où n'existait pas la moindre horloge visible, on lui offrait une possibilité de s'arracher à cette demande de sociabilité, à cette demande de politesse et de respect de la consigne. Ici, on lui demandait de hurler ce qu'il pouvait réellement être. Plus vraiment le même jugement, plus vraiment les mêmes objectifs, plus vraiment d'encadrement restrictif.
Guilherm se plongea tout entier dans cette idée de vouloir assumer ce qu'on lui avait refuser d'exprimer. Quelques semaines après, comme dans le scénario de ces films d'actions, des hommes en noir lui présentèrent un dossier, l'assistante sociale vint le saluer, et on lui dit de préparer ses affaires. De faire ses valises pour un endroit dans lequel on ne lui demanderait pas d'autorisation parentale, ni de rendre des devoirs de géométrie. On lui demanda d'abandonner ses souvenirs, et l'idée d'une réalisation de vie « commune ». Il ne serait pas forcément cet avocat ou ce médecin que ses parents tenaient tant à ce qu'il soit. On lui demandait de considérer bien plus. On lui dit d'abandonner sur le sol son identité de Guilherm Mélodie, et quand ce fut fait, il referma la portière, et la voiture se mit en route.
Glow passa les portes de l'Orphelinat de la Wammy's House avec la sensation d'être un nouveau-né. Ou accessoirement, un dieu. Parce qu'en tant que nouveau-né, il possédait beaucoup de savoir, de connaissances et d'automatisme qui ne le fit pas hurler ni pleurer devant la contrariéreté, même minime, que pouvait être le fait d'être dans un endroit complètement inconnu. Ses yeux glissant, jours après jours, sur les visages de ces enfants, adultes, adolescents qui vivaient autour de lui, Glow apprit petit à petit à mieux maîtriser son environnement, et au bout de la première année qu'il passa ici, il se fondait parfaitement dans la masse de ceux qui ne craignaient plus le maintien de ces murs. Enfant bordé par la sécurité de l'endroit, il apprit à faire ses propres pas, à exister en tant que Glow et rien d'autre ; ses vocations lui assurant ses préférences, ses options lui promettant ses différences. Il grandit en silence, évitant les relations avec les autres, porté au contraire sur une observation qui l'isolait, et qu'il choisissait complètement : se préférant la solitude comme alliée que le vacarme comme ennemi. Lorsqu'on cherchait à le forcer, pour qu'il s'intéresse et s'ouvre à ce qu'il ne connaissait pas forcément, ses réactions devenaient toute alors l'hémicentre d'un notable comportement; l'ennui. L'ennui profond, physique et mental ; se présentant par un regard devenu réellement las, une démarche traînante, et un laconisme certain. Cela découragea nombre de ceux qui essayaient de lui faire abandonner sa routine. Las, ennuyé, il ne faisait jamais aucun effort pour montrer le moindre signe d'intérêt. Car, en effet : si cela était intéressant à ses yeux, il le faisait savoir ; devenant alors passionné, travailleur, dans l'objectif de tout maitriser du sujet en question. Mais dans le cas contraire, il était difficile de lui faire même retenir le nom de l'objet d'étude.
Petit à petit, cependant, on lui découvrit une véritable spécialité. Observateur, stratège du béhaviorisme, violent dans ses mots et passionné dans ses obsessions, il passait depuis quelques temps, des cas d'interrogatoires. Tactique de son esprit plongé dans une lacération des défenses de l'autre, on lui nota cette capacité farouche à arracher les informations, peu importe les moyens. Au risque de devenir violent, à la nuance du sanglant, agressif et combattant, le Glow taciturne et lent que l'on pouvait observer marcher en silence dans les couloirs de la WH se faisait un garçon complètement différent, une fois enfermé avec le suspect dans la cellule close. Murmures sifflés, doigts coulants, regards perturbants et déchiffrage des micro-expressions, il devint un véritable scanner capable d'élucider la vérité du mensonge en fonction de la tête de celui qui était face à lui. Pitbull de la dénonciation, du harcèlement, et de la torture psychologique, il devint, à partir de ses quinze ans, un de ces noms que les encadrants murmuraient autour d'un bulletin. Assez pour qu'à seize, on lui demande, sous forme de test, d'étudier le cas d'un supposé terroriste américain. Il demanda une complète liberté d'action, ce qu'avec surveillance, on lui prodigua ; et six jours plus tard, Glow sorti de la cellule d'interrogatoire, le terroriste confirmé, toutes les preuves classées, triées, exhibées.
A partir de ce moment là, dans un plaisir certain, il demanda à participer plus activer à ce genre de fait. Dans un besoin constant de se confronter à cette science de la déduction qu'il maniait, au béhaviorisme et à la torture psychologique qu'il savait imposer en limitant tout juste les effets à la limite du raisonnable, il devint fasciné lui-même par cette possibilité de traquer le coupable dans son propre esprit. Joueur de cette partie de chat et de la souris, il se fit redoutable pour chaque cas. Possessif, comme une amante effarouchée, il s'assurait d'être toujours au courant du moindre détail ; du parfum du coupable, au déjeuner de la femme tuée, de la position du violeur pour pisser, et du contenu de votre frigo. Car chaque détails est une possibilité d'indice, jusqu'à ce stade où il faut être en mesure d'éliminer le superflu. Mais passionné, obsédé par le cas de la psychologie humaine, il se fait le monstre insatiable des informations que vous lui laissez, que vous lui offrez.
Depuis huit ans, Glow était devenu cette ombre irritable, facilement susceptible que l'on croisait et que l'on pouvait bousculer dans les couloirs, et qui ne représenterait jamais réellement un danger pour ses congénères, mais qui se faisait un monstre mordant pour les suspects et les fautifs. Depuis huit ans, il était cet individu, devenu aujourd'hui homme, jeune, fragile de par sa constitution faible, mais cruel et cynique. Un sourire moqueur sur les lèvres, amusé par ce constat de soi que libérait les voluptés d'un jugement porté par le recul des situations, Glow ferma les yeux. Quelqu'un ouvrit la porte, et il referma les cuisses, croisant les jambes. Une voix s'éleva, et dans une réponse rendue rauque par les soupirs de plaisir, il entrouvrit les yeux, essuyant ses phalanges sur les draps.
« J'arrive. »
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i got sunshine in my bag.
pseudonyme : Thanel âge : J'ai 18 ans. sexe : Female. avatar : Levi, de Shingeki no Kyojin. découverte du forum : Premier lien que m'a offert Google quand j'ai tapé "Wammy's House". est-ce votre premier forum rp ? Non.
Dernière édition par Glow le Mar 4 Fév - 23:00, édité 6 fois
Sujet: Re: J'ai levé les yeux, et je leur ai dit que tout cela m'ennuyait. | Glow [UC'] Mar 4 Fév - 21:43
bienvenito! en lisant les petits détails déjà présents, je présume que ton personnage sera un fainéant de première classe. n__n fighting pour la suite de ta fiche!