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 eight A (n) s t o n later

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Aston eight A (n) s t o n later 493518Aston
Aston
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Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
Double Compte:
Âge: seize ans / vingt-quatre ans
Sujet: eight A (n) s t o n later eight A (n) s t o n later EmptyMar 14 Jan - 2:44

no matter which way you go

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aston ■ swanson afton


âge : vingt-quatre ans.
date de naissance : quinze février.
qi : cent soixante-dix neuf.
ancien de wh ? yes, sir.
cheveux : blonds (teints).
yeux : gris.
peau : blanche.
taille : cent soixante-six centimètres.
tatouage/piercing : un trou au lobe de chaque oreille, ultra-classique.
corpulence : ferme.

no matter which way you stay


SHAPE
•• spé: MMA ••


i was walking with a ghost

disciplinée ■ observatrice ■ indépendante ■ honnête ■ réactive ■ intuitive
indifférente ■ impatiente ■ impulsive ■ angoissée ■ dirigiste ■ rigide
Aston a appris à jouer avec la concurrence, à jouer d'elle. Le monde ne tourne plus autour d'elle. C'est à la Wammy House que le changement s'est opéré, aussi subtil et discret qu'Afe mûrissait. La vie à l'orphelinat n'était pas toujours synonyme de joie et de jeux. Aston se souvient autant des bons moments que des mauvais moments. Mais ce qu'elle retient surtout, c'était qu'il y avait eu des moments. Auparavant, il y en avait rarement. Des moments avec Grand-Mère, avec Luke. Mais pas tous les jours, toutes les heures, les minutes, secondes. Il y avait de grands vides qu'à l'orphelinat il n'y avait plus. Aston a appris à déjouer la concurrence.

Il y a eu deux grandes figures dans ma vie. D'abord, Luke, mon entraîneur, qui a appris à mes poings les coups, à mes pieds les jetés, à mon esprit la dureté. Que j'ai rangé dans un coin de ma tête en entrant à l'orphelinat, j'y étais bien forcée. Et puis Lance. Je joue avec l'anneau en or qui tombe sur ma gorge quand je pense à lui. Je ne pleure plus. J'ai aimé Lance comme personne, et je n'aimerai plus personne comme je l'ai aimé. Il m'a enseignée la douceur, la chaleur, l'affection, la tendresse. Il m'a acceptée telle que j'étais,  et mieux, il a aimé celle que j'étais. Pendant un moment – un trop court moment –, je me suis retrouvée dans une bulle, ne faisant que ce que j'aimais, ne pensant qu'à ce que j'aimais. Lance, sur le front, il y avait toujours son père pour me tenir compagnie. Et les heures passées sans sa présence ne faisaient qu'attiser la flamme qui me consumait. Quand je le retrouvais, je n'étais plus qu'un immense feu d'artifice.

Au travail, j'ai appris à apprécier le travail d'équipe. Pas à l'apprécier, à l'appréhender. Je faisais ce en quoi j'étais douée, ce pour quoi j'étais faite. Les Swanson avaient ouvert pour moi mille portes, et j'étais chargée de les surveiller toute – et j'adorais ça! Je ne pensais plus du tout à moi. Je ne pense plus du tout à moi. Je suis toujours très organisée, carrée. J'attends les ordres, je n'aime pas être livrée à moi-même, même si la marge de manœuvre est ma meilleure amie.

Je suis devenue une femme. Une femme brisée, mais une femme quand même. Arthur est un père pour moi, je ne suis plus une orpheline. Il est loin le temps où je considérais mon statut de sans famille comme une fin. Désormais, je relativise.


you're out of my mind
out of my mind


Fin d'année, dix-huit ans

Je ne déteste plus le monde entier. Je décide de voyager, d'aller voir plus loin. Je choisis les États-Unis, le Nouveau Monde, parce que je me sens neuve, je me sens capable de changer, de m'ouvrir, de me découvrir. Les États-Unis, aussi, parce que je ne sais parler qu'une seule langue, ma langue.

Premier janvier, juste après minuit, dix-neuf ans

Sa queue de cheval supporte avec difficulté ses lourds cheveux bruns. Une multitude de longues mèches souples retombent devant son visage et masque la pureté – ou est-ce de la dureté? – de son regard. Les portes de l'ascenseur s'ouvre complètement. Un vieil homme aux cheveux poivre et sel recouverts de cotillons et de petites paillettes dorées est soutenu contre le mur par un colosse de presque deux mètres. Deux étudiantes piaillent et s'écrient, agressent verbalement l'homme éméché, sans défense, molesté par le colosse. La femme de ménage lâche son chariot à roulettes et s'engouffre dans la cabine d'un seul souffle. Je ne peux détacher mes yeux de la scène, elle tire le colosse par les chevilles, enlace de son genou sa nuque et serre pendant que les deux étudiantes tentent de lui tirer les cheveux, de la griffer. Elle esquive les attaques, se relève une fois le colosse dans les vapes, retire le nœud dans ses cheveux, libère sa chevelure brune et attache très rapidement les quatre poignets, des deux étudiantes. Elle soulève le vieil homme hébété, le sort de la cabine et me hèle soudainement.

Je me précipite pour l'aider, évidemment.

••

Monsieur Swanson – pardon, Arthur –, est à la tête d'une entreprise américaine mondialement reconnue. Système de défense et d'électronique, aérospatiale. Matériel militaire. C'est un capitaliste pur et dur, fervent chrétien. C'est Dieu qui a placé mon chariot à roulettes devant son ascenseur alors que deux L3A (Ligue Anti-Armement Américaine) et leur infiltré – son garde du corps, le comble – passaient à l'action. Soit, j'ai aidé un fabricant d'arme corrompu et hypocrite. C'est ce que je me suis dit au début. Maintenant, j'ai aidé un vieil homme en position d'infériorité. Peu importe qu'Arthur fabrique des armes, à ce moment-là, il était désarmé. J'entre à son service.

••

Las Vegas ne dort jamais. Moi, je dors quatre heures, de dix heures à quatorze heures, quand le soleil est complètement levé et que la chaleur m'empêche de garder les yeux fermés. Alors je vais courir une heure, je sue toute l'eau, la fumée des cigares et l'effluve des alcools qui coulent à flots dans les chambres que je remets en état toutes les nuits. Parfois, je dois remonter mon genou entre les jambes d'un abruti, par mégarde. Parfois, je dois tout simplement repasser un peu plus tard. Parfois, je suis chargée comme un âne pour un pacha qui commande des petits-déjeuners continentaux pour lui et toutes ses amies à quatre heures du matin. Parfois je fais la poussière et je pourrais me faire arrêter pour possession de substances illégales. Mais j'aime, malgré tout, ce que je fais.

Hormis en y travaillant, je n'aurais jamais pu entrer dans un tel casino.

Bien sûr, j'étais inscrite dans une université de Californie, j'ai flambé avec l'héritage que mes parents m'avaient laissée. J'aurais pu continuer jusqu'à la fin de mes études, je pense. Mais ça a commencé à ne plus m'intéresser. Je ne m'étais pas assez amusée avant ce jour pour profiter comme il se devait de mon rêve américain plein de strass, de surf et de jogging Juicy Couture rose bonbon. Je suis partie avec un groupe d'amis – qui n'en étaient pas vraiment – vers Las Vegas, pour un week-end de débauche, un spring break miniature. Je ne suis jamais revenue. J'ai retrouvé une routine, rassurante, presque comme à la maison, comme à Wammy.

Quinze février, quatre heures du matin, vingt ans

Je sèche mes cheveux et je regarde dans le miroir au-dessus de l'évier. Petit à petit, je me rends compte de l'horreur accomplie. Je ne pleure pas, mais je suis fâchée, énervée. J'ai fait ça pour paraître plus sophistiquée, pour coller davantage à l'image d'assistante personnelle et moins à celle d'agent rapproché. Je voulais ressembler à ma couverture, être une femme fatale, qu'on regarde avec envie, qu'on désire. Être à la hauteur d'Arthur, mon patron. Au lieu de ça, on dirait un monstre de foire nouvelle génération, du même type que l'on peut entendre dans ces émissions stupides, qui veut reconquérir son mari.

Je n'ai plus qu'à tout couper.

— C'est mon rasoir.

Je me retourne, confuse. C'est quelque chose qu'auprès d'Arthur, je n'ai pas le droit. Je n'ai pas le droit de me faire surprendre, au moment où je me fais surprendre, mon travail a échoué.

L'homme a les cheveux ras et blond. Un blond que j'aurais aimé voir sur ma propre tête. Ses yeux sont clairs, peut-être bleus, les néons de la salle de bain sont traîtres. Il est grand, presque deux mètres et j'ai un compas dans l’œil. Il serait capable de me retourner comme une crêpe, aussi. C'est un militaire. C'est Lance Swanson, le plus jeune fils d'Arthur.

— Oh, pardon.

Je repose le rasoir là où je l'ai trouvé. Je tire la serviette décolorée sur mes cheveux, j'essaie de cacher du mieux que je peux le désastre.

— Je connais un très bon coiffeur. Il ouvre à huit heures.

••

Monsieur Swanson était ravi de nous voir tous les deux à table, le lendemain matin. Devant des œufs brouillés et des toasts, je ne faisais pas la fière. J'avais gâché ma nuit de repos à massacrer mes cheveux, et une partie de la matinée à les réparer – et tout ça en compagnie de Lance Swanson, le fils de mon patron.

— Et qui est cette charmante demoiselle assise avec toi, Lance?

Et Arthur ne m'a pas reconnu immédiatement.

— Afton? Vous avez l'air d'une vraie femme, avec cette coupe.

Je regardai tour à tour Lance, puis Arthur. Arthur, puis Lance.

— Merci, monsieur Swanson. Votre avion est dans quelques heures et vous n'êtes toujours pas habillé?

Lance et Arthur échangèrent une conversation silencieuse. Quelque chose du genre: "mais elle est réellement ta garde du corps? — bien sûr fils, que croyais-tu? — et, bien, que tu passais des moments d'intimité en sa compagnie — enfin, Lance!". Sans doute quelque chose dans ce goût.

Quinze février, aux alentours de vingt-et-une heures, vingt-et-un ans

Je patiente devant le combiné, le regard d'Arthur posé sur ma nuque. Je suis comme un enfant le jour de Noël, à chaque fois que j'attends son appel. D'habitude, nous échangeons des mots via un service internet de communication, mais l'avoir au bout du fil, entendre sa voix, est tellement plus fort. Il est parti depuis six mois, et j'ai l'impression qu'on a amputé mon bras droit.

Dring, dri-

— Allo?! Lance?

J'entends presque son sourire. Je me tourne vers Arthur, lui sourit en retour. Lance.

— Joyeux anniversaire, mon amour.

••

Désormais, je parle plus de dix langues, dont l'allemand, le français, l'italien, l'espagnol, l'arabe, le mandarin, le japonais et le coréen. Grâce aux nombreux voyages d'affaire d'Arthur, je voyage aussi. Le temps passe ainsi plus vite lorsque Lance, lieutenant militaire basé en Afghanistan, disparaît de nombreux mois en mission. J'ai découvert la peur de perdre un être cher, mais, paradoxalement, le fait de savoir que je peux le perdre me permet de vivre avec légèreté. Il n'est pas mes parents, ni Grand-Mère, sa disparition est, dans mon esprit, presque inéluctable. Savoir qu'il peut mourir m'aide à profiter de lui tant qu'il est là. Je ne pourrai rien regretter car je ne fais rien de regrettable. Nous avons si peu de temps.

Dix-huit avril, dix-heures et quarante-huit minutes exactement, vingt-quatre ans

Le regard du militaire est sans appel. Il récite son laïus et je retrouve ma vieille habitude: mes oreilles n'entendent plus, mon cerveau ne veut, ne peut plus écouter. Je glisse sur le sol, les genoux repliés, la tête baissée. Non, pas encore, pas maintenant. Hier encore, Lance disait qu'il allait quitter le front pour qu'on s'installe ensemble, enfin. Il voulait même qu'on essaye d'avoir des bébés. Nos bébés. Notre famille. Ma famille.

Pas lui. Pas lui. Pas lui. PAS LUI.

••

Ça fait cinq mois que j'ai intégré – ou plutôt: intégré – l'Agence. Je suis revenue en Angleterre, à la maison. Ça fait si longtemps que je l'avais quittée, je la reconnais à peine, avec difficulté. Je ne m'y sens pas plus chez moi qu'ailleurs, mais ce n'est pas bien difficile, je ne me sens plus chez moi nulle part. J'ai quitté Arthur. Il m'y a poussée, je crois bien. Quand il a entendu que l'orphelinat dans lequel j'avais atterri à la mort de mes parents s'était transformé en centre d'informations privé, et qu'il a vu dans quel état lamentable il était, il m'a convaincue par je ne sais quelle magie de revenir en Angleterre. J'y avais passé plus d'années qu'en Amérique, mais je m'y sentais pourtant une étrangère.

Ici, au moins, je ne retrouvais pas Lance à chaque coin de rue. Je pouvais avancer, dehors, sans me sentir pleine de vide, sans être paniquée par les gens autour, ces gens qui avaient ce que j'avais eu pendant si peu de temps. J'ai commencé à faire des crises de panique, mais ces derniers temps, j'ai constaté un espacement.

Il n'y a que sur le terrain et en amont que j'excelle toujours. C'est ma soupape de sûreté.

Je retrouve d'anciennes connaissances, les orphelins, comme moi, de ma jeunesse. J'ai repris – ou plutôt: commencé – les cours, à l'université. Des études de psychologie. Je m'intéresse au profilage. C'est ma couverture, comme on dit. Une étudiante. C'est marrant que j'ai du attendre tout ce temps pour m'y mettre, aux études.

Arthur a acheté une maison à mi-chemin entre l'Agence et l'université. J'y habite. Il veut absolument m'aider financièrement – cela fait un moment qu'il a compris que sa vue me le rappelait beaucoup trop. Il m'aime à la façon d'un père, je suppose. Je suis la veuve de son fils, après tout.



i said please, please don't insist

emploi civil : étudiante.
formation : expérience de plus de quatre ans, quelques stages (en self-défense, conduite sécurisée, surveillance-détection, secourisme-sauvetage opérationnels, tir).
ancienneté à l'agence : quelques mois.
poste à l'agence : agent de protection.


maybe we're just sleepwalking

eight A (n) s t o n later 383068giphy1
pseudonyme : sullivan.
âge : dix-neuf ans.
sexe : bleu.
avatar : snarkies, sur deviantart.
découverte du forum : walou déjà là.
est-ce votre premier forum rp ? no.
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Orion eight A (n) s t o n later 254997435479Orion4
Orion
eight A (n) s t o n later 423043Alter3
Sujet: Re: eight A (n) s t o n later eight A (n) s t o n later EmptyMer 15 Jan - 17:26

Bon et bien, la fiche m'a l'air bien, rien à dire.

Si ce n'est amuse toi bien parmi nous ! o/

(ah si, qu'est-ce donc que MMA ?)(parce que là j'arrive juste à visualiser une banque)
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Aston eight A (n) s t o n later 493518Aston
Aston
eight A (n) s t o n later 895289Shape2

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Sujet: Re: eight A (n) s t o n later eight A (n) s t o n later EmptyMer 15 Jan - 18:24

Merci :3

Orion a écrit:
(ah si, qu'est-ce donc que MMA ?)(parce que là j'arrive juste à visualiser une banque)
(Mixed Martial Arts)(zéro tracas, zéro blabla, j'te botte le train ♫)
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Sujet: Re: eight A (n) s t o n later eight A (n) s t o n later Empty

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