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 Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré.

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Invité
Sujet: Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré. Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré.  EmptySam 3 Mar - 20:16

identité
there are me and me.

PSEUDONYME: Candide
NOM : Dittenberger
PRÉNOM(S) : Carl ; Joseph
QI: 193
DATE DE NAISSANCE : 04 / 10
ÂGE : 17 ans
SEXE (✔) : ✔ M ❒ F
ORIGINE : Allemand
ANCIENNETÉ : un an
MANIE : Suçoter des Tic-Tac
Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré.  XJyr6


physique
the way you look at me.

Couleur des cheveux : Blonds pétants
Couleur de la peau : well, beige ?
Tatouage/Piercing ? : Deux trous à l'oreille droite
Couleur des yeux : Bleus
Taille en centimètres : 174
Corpulence: Fin, pas spécialement musclé


caractère
where is my mind ?

Optimiste
Sympathique
Espiègle
Têtu
Candide
    Faux
    Je-m-en-foutiste
    Dédaigneux
    Je-me-la-pète
    Inconscient
    Candide
T'es un faux pas, un inconnu dans l'équation, la panne, la tâche, t'es le mouton noir, la goutte qui fait déborder le vase, l'araignée dans le plafond, ce petit point qui ne va pas dans l'univers, qui scintille à sa surface, qui fascine. Tu peux dessiner des étoiles, créer un monde entier, le façonner pour faire briller des lumières dans ses yeux. Tout est tellement plus beau quand tu es là, et tu le sais.

Tes fantasmes sont devenus ton univers, et l'univers des autres, il n'y a que toi dans ton monde, les planètes tournent autour de Carl Dittenberger, la gravité, les femmes, les dieux, tout ces artifices sont là pour toi. Tu es le Roi, et tu le sais. Tes anecdotes tu les romances, pour faire croire à tous que t'es plus ou moins pur, et plus ou moins incroyable. T'es merveilleux, les lumières bougent autour de toi, tournent, encore et encore, jusqu'à ce que tu tombes par terre, d'ivresse. Tes histoires, tu sais même plus si elles sont vraies ou pas, tu te souviens plus de ton passé, y'a plus que ce que tu as inventé. Et tu y crois dur comme fer. C'est ce qui t'intéresse, faire rêver les gens, qu'ils te regardent avec admiration, qu'ils ne puissent plus se passer de toi, qu'ils te vénèrent et t'aiment.

Tu as l'air tellement innocent pourtant... il y a ce côté enfantin que tu dégages dés que tu parles, comment tu agis, dans ta feinte naïveté c'est comme ça que tu attires les gens, qui pourrait se douter que Candide n'a rien de candide. Tu fais croire que t'es un mec bien, que t'es un ange tombé du ciel, que tu aimes. La vérité c'est que t'en as rien à foutre.

Qu'est ce que tu t'en fous que Green soit gay, de la couleur des chaussettes de Jewish, que Ember baise toutes les vierges, que Moriarty tombe enceinte, que la reine crève, que le monde disparaisse la semaine prochaine, qu'elle t'aime. C'est pas qu'il y a plus rien dans ton coeur, c'est pas que t'es brisé, t'es pas brisé, t'es fort, t'es super fort comme mec. C'est juste que tu t'en fous tellement... t'es tellement détaché de tout ça, plus rien n'a d'importance tant que ça ne t'atteint pas, jamais on ne t'a vu en colère, ta vengeance tu la croque lentement, à pleine dent, préférant faire souffrir le fruit plutôt que de le dévorer entièrement.

T'es accessible comme type charmant, captivant. Tu sais exactement ce que les gens recherchent et tu en profites. T'es intelligent, t'es assez mignon, t'es riche en plus, t'es un putain de mec surfait, parfait, tu fais croire que t'as pas de défaut alors qu'en fait t'en es bourré. Déjà tu mens, et t'es lâche. Jamais t'affronte la réalité en face, tu préfères extrapoler et trouver des solutions. Tu ne la vois pas, tu ne veux pas la voir. Ton monde est tellement plus beau..


classe
this is how i see the world.

Choisir une seule et unique réponse à chacune des questions ci-dessous en la mettant en gras et/ou dans une couleur voyante. Cette zone sera par la suite éditée par un membre du staff qui vous communiquera ainsi votre classe.


Définissez vous en une phrase.

  1. Dans un souci d'objectivité, je pense qu'il faudrait poser la question à mes amis...


Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
  1. Une bataille navale.


Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?

  1. Totem et Tabou de Sigmund Freud.


Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.

  1. « Je comprends ce que tu ressens... »


La petite manie dont vous vous passerez bien ?
  1. Câliner tout le monde.


Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.


  1. Lécher les bottes du professeur pour m'accorder un délai supplémentaire si j'ai pas la flemme...



histoire
we are born like this !


Les lumières volent, et volent autour de toi, mélange de vert, puis de rouge et de rose, sans prendre en considération l'assemblage de couleurs complémentaires, c'est un gros bordel, on dirait que celui qui a choisit les lumières était daltonien, en plus de ça les basses cognent comme s'il s'agissait de boulets de canons lancés contre un mur, les gens bousculent, les gens dansent à en perdre leurs membres, y'a de quoi devenir aveugle, sourd et tétraplégique à la fin de la nuit. Et perdre le goût tant ta langue est agressée par des bouches affamées. Tu leur donne ce qu'elles veulent parce que c'est comme ça que ça marche ici. T'es plus qu'un corps sans aucune sensation quand tu finis par t'endormir dans le lit d'un type ou d'une fille que tu viens juste de rencontrer, qui t'a gracieusement offert l'hospitalité en échange de ce que tu sais faire de mieux.


Tu ne sais plus pourquoi tes parents t'ont appelé Carl, peut-être un hommage à leurs amours pour le prêt à porter qui ne sera jamais porté et qui n'est là que pour être regardé avec passion, sur des bouts de chairs maigres sans aucune volupté. Ils aimaient bien Carl Orff tiens, aussi. Dans tous les cas ça donnait un côté chic à ce bébé qui hurle parce qu'il est bien content d'être enfin sortit du bide, le monde n'a pas tant à t'offrir pourtant, mais c'est toi qui à à offrir au monde, tu le sais, tu l'as toujours su.


Maman était stylise, Papa était patron d'une chaine de restaurants, autant dire que oui, tu n'étais pas dans le besoin. Après toi est arrivée Klara, trop mignonne Klara, typiquement le stéréotype de la gamine Allemande par excellence. C'était trop mignon, une famille sans problèmes, adorable, incroyable, ennuyeux. T'es typiquement le genre d'ado qui pourrait lancer « pourquoi vous avez pas divorcé ? » Mais au lieu de dire ça, toi tu lanceras « Au fait Maman, Papa t'as trompé ». De ce que tu te souviens tu as toujours adoré semé la discorde, t'es un petit connard Carl Dittenberger, depuis toujours. On t'a tout appris, la politesse, la morale exacerbée, l'art de fermer sa gueule, tout. Sauf à t'amuser peut-être. Dans cette maison resplendissante et design, baignée par la lumière et les bonnes qui s’efforçaient d'être là quand tu avais besoin d'elles. Tu souriais et leur tenait la main, et tout le monde disait « qu'il est mignon Carl ! Il deviendra un jeune homme romantique ! » Oh oui un jeune homme romantique quel rêve.


Papa t'a toujours interdit de trainer avec les autres enfants, parce que tu valais bien mieux qu'eux. Maman a toujours prohibé tout type de sorties, à moins qu'elle ne t'accompagne, et encore, on allait pas au zoo, ou au parc d'attraction, on allait dans les musées. Et on se bouffait des tableaux, des livres, de la musique classique, ils avaient pour espoir que tu deviennes un grand musicien et que tu surpasses Orff. Alors tout de suite tes journées tu les passais sur le grand piano noir du salon. Ça ne te dérangeais pas, tu aimais bien le piano, tu pourrais y passer des heures, des journées entières, petit Carl est un prodige de Piano, petit Carl sait lire si bien, il écrit même ! C'est impressionnant, toute ta famille le dit à tes parents, que vous avez bien élevé votre fils, qu'il est doué, comment avez-vous fait ? Oh ce n'est rien, vous savez on dépense beaucoup pour qu'il ai une éducation correcte, oh il deviendra quelqu'un de bien. Mais entretemps il n'y avait personne pour te féliciter. Un jour tu as eu le malheur de demander pourquoi tu ne pouvais pas sortir, du haut de tes trois pommes, de ton costume chic, et de ton crâne presque totalement rasé. « Tu dois travailler Carl, ce n'est que comme ça que tu arriveras à quelque chose dans la vie. » Tu n'as jamais eu d'enfance et cette phrase tu l'as toujours retenue.


Tu es un surdoué, nouvelle assommante pour tes parents qui vocifèrent qu'ils l'avaient toujours su. Puis ils te jettent un regard presque dédaigneux en étudiant minutieusement tout ce que tu auras à faire à partir de maintenant. Tu apprends l'anglais, c'est plutôt facile et puis tu dois bien faire honneur à ton statut de petit génie après tout. Mais il y a quelque chose que tu adores plus que l'anglais, c'est le français, parce que c'est une langue difficile et que ton professeur particulier ne cesse de te répéter que ce pays a été peuplé de grands hommes. C'est difficile, tu n'y arrives pas bien, tu es bien jeune encore pour intégrer tant de choses. Mais il y a quelque chose qui retient ton attention, un homme, Voltaire. Le philosophe des lumières te passionne et tu te mets à lire tout ce qu'il a écrit, évidemment tu es bien trop jeune et naïf pour comprendre ce qu'il dit exactement, mais quelque chose t'attire, tu ne sais quoi mais ta bibliothèque est remplie pour plusieurs années à venir.

Évidemment qu'il faut faire fonctionner son cerveau n'est ce pas, à défaut de ta constitution physique qui est assez déplorable. Asthmatique depuis ton plus jeune âge ça doit être une raison pour lesquelles tes parents ne veulent pas que tu les vois les autres enfants. Qu'importe. Ils ne sont pas intéressants, tu es un petit bourge dédaigneux qui aime se vanter de la fortune de ses parents, c'est insupportable et personne ne t'apprécie quand tu arrives dans le Realschule, ça fait un choc parce que tu n'as presque jamais été dans une école normale en fait, entouré de profs particuliers qui suffisaient amplement à ton éducation. Mais tu hais tout ça, du haut de ta pré-adolescent, c'est la seule chose de ce que nous savons dans le meilleur de tout ce que nous avons appris. Et surtout toi.

Tous les enfants finissent par grandir, sauf un. Lui il a beau avoir son corps qui grandit il reste immature et totalement inconscient. Il aurait bien aimé être adulte, too bad, papa et maman vous n'auriez pas dû m'interdire de vivre, papa et maman vous auriez dû me laisser un peu de liberté, parce que résultat je la prendrais de force, de moi même. Too bad papa et maman, vous avez raté votre éducation.




Tu es arrivé, ça y est. Dans ta nouvelle école, ils sont aussi péteux que toi mais ce sont des crétins sans cervelle, tu remercies tes parents de t'avoir donné de quoi développer ton intelligence n'empêche, parce qu'eux ils ne connaissent rien. Tu n'es pas spécialement méchant, tu souris tranquillement, c'est plus simple, tu n'as pas envie qu'on t'emmerde après tout. Malgré cela ça commence, les moqueries, on se fout de ta gueule, mais tu es Carl Dittenberger, tu n'es pas le genre d'enfant qui se laissera faire sans rien dire, tu n'es pas timide, tu n'es pas faible. Au cours de ces quelques années, que ton corps grandisse lentement, que les gens deviennent de plus en plus con autour de toi, tu sais que quelque chose est en train de changer, et la classe se divise en deux. D'un côté le clan Bertolt, d'un autre le clan Carl. C'est drôle, ce type était le stéréotype de la petite racaille riche, cheveux gominés, trop bien lavés, un air supérieur, un petit Malefoy en somme. Et violent en plus. Mais tu n'avais rien d'un gentil Potter après tout. Le petit bourgeois surdoué qui a sauté une classe. Aah. La brute et le beau. Vous étiez ennemis, et il te faisait des coups bas, tu encaissais en souriant, préparant ta vengeance. Puis un jour ce que tu as fait a conduit Bertolt à perdre tous ses amis, tu l'as ridiculisé, il était à terre et tu étais le roi. Il était accusé de vol et s'est fait renvoyer, par ta faute, et toi tu souriais bizarrement, gardant une attitude sereine. Mais on a vite compris que c'était toi qui avait fait le coup, Bertolt a été repris et toi renvoyé.

Tant mieux, tu ne les supportais plus. T'avais 12 ans et t'étais déjà un petit con.

Papa et Maman était furieux, leur fils chéri s'était fait renvoyer de cette école cotée parce que ce n'était pas la première fois qu'il faisait n'importe quoi. T'as passé le reste de l'année entouré de profs particuliers, tu travaillerais à condition qu'ils t'envoient dans l'école de leur choix. Ils n'ont pas eu le choix après tout, parce que tu avais vraiment changé. En attendant pendant tes heures libres tu te consacrais à ton passe temps, la musique. Sauf que maintenant tu avais fini par préférer la guitare au piano, et comme d'habitude, dans presque tout ce que tu entreprenais tu étais doué. Et Voltaire devenait de plus en plus clair dans ton esprit, encore quelques années et tu serais capable de comprendre.
C'est à 12 ans que tu es entré dans une école près de chez toi, à peu près normale. Tes parents ont fini par accepter parce que les psys l'ont conseillé. Vous l'étouffez trop, il a besoin de banalité, vous pourrez toujours continuer à lui donner des cours, un conseil faites le continuer la guitare, bien, une école, ça va bien se passer. Mais Maman, Papa, c'est trop tard, comme François Marie Arouet qui haïra ces sodomites de Jésuites à jamais. C'est là que tu as rencontré Neville.

Neville et toi c'était le yin et le yang, le pôle sud et le pôle nord, vous n'êtiez absolument pas pareil, vous n'aviez rien en commun si ce n'est vos potes et votre école. Pourtant tu l'aimais bien. Le truc c'est que Jakob, Klein, tous ces ados en perdition, ce sont eux qui t'ont montré qu'on pouvait vraiment s'éclater à une soirée. Hé, t'avais 12 ans et eux 13, Neville 14. Comment tu pouvais connaître quoi que ça soit ? Ton regard mielleux les a charmés, Carl, tu es adorable comme garçon, tu respires l'honnêteté, quoiqu'un peu blasé par moments tes sourires sont la seule chose qu'on voit chez toi. Au début certes, mais il faut dire que quand on est avec des personnes de confiance les masques finissent par tomber. Tu te sentais en confiance avec eux, tu sais qu'ils n'étaient pas de sales cons, et au cas où ils le seraient quand même tu saurais faire face, comme toujours. L'adolescence, comme les auteurs la décrivaient, des beaux jours ingrats dont on profitait en osant pour la première fois à faire n'importe quoi.

Vous formiez un petit groupe, rien de plus ridicule qu'un groupe de brebis anorexiques. Sauf que comme tu le savais tu étais là pour rehausser le niveau. Mais il faut dire que les trois autres ne se débrouillaient pas si mal. Vous vous rejoigniez après les cours pour répéter des morceaux que vous inventiez au fur et à mesure, il te semble que c'étaient les plus beaux jours de ta vie, tu étais tout simplement heureux.

Neville était naïf et gentil, quoiqu'il grognait souvent pour rien, mais toujours gentiment, en fait il avait l'air gêné en permanence, typiquement adolescent, et vous grandissiez ensemble. Il t'apprenait à faire les cents coups car tu avais deux ans de moins que lui, mais tu le suivais, toujours, souriant. Carl et Neville, les deux voyous de la classe, Carl et Neville.

Neville m'emmena en soirée, et je finis par le quitter pour aller m'amuser tout seul comme un grand. Bienvenue au paradis du petit Kurt, Carl, tu plonges dedans, la tête la première, triple salto arrière, et tu ne te prends même pas un plat quand tu atterrit dans l'eau glaciale. Ils plongent autour de toi, mais toi tu t'en moques. Tu entends je t'aime pour les premières fois, tu penses c'est son problème. Tout le monde commence à parler de l'amour comme des Beigbeder maudits, tout le monde essaye de trouver un sens parce qu'il semble qu'ils ne puissent plus s'en passer. Tu grandis, ton corps change, tu brûles tes vieilles fringues pour choisir de nouvelles, Papa et Maman hurlent, qu'importe, tu as toujours des notes incroyables. On te propose de sauter une autre classe tu dis non. Nouveaux hurlements de la part des géniteurs. Klara te regarde, elle est fière. Tu lui souris et l'embrasse sur une joue, tandis que tu retournes en soirée embrasser une autre fille. Puis une autre, sans savoir pourquoi tu fais ça, si ce n'est pour leur donner un peu d'amour. En fait tu es un sale con. C'est ce que les gens aiment, les sales cons. Voltaire n'est qu'à deux pas.

Neville est heureux avec sa copine, Antje, vous êtes même amis, les rires cristallins, les baisers volés de ton meilleur ami et de la jeune fille sous tes yeux bleus clairs. Tu lui touches le poignet, Neville grogne, il n'aime pas ça. Tu le prends par les épaules, voyons Vivi, que veux tu que je fasse ?

Tu n'étais même pas amoureux d'Antje, tu n'as même pas éprouvé le moindre remord alors que tu baignais dans cet environnement sordide, et même, tu ne cherchais même pas à cacher à Neville ce que tu lui avais fait ce soir là, au moment où Antje s'accroche désespérément à tes épaules, sur ce lit aux draps défaits, ses cheveux brillants étalés sur l'oreiller de tu ne sais pas qui, qui est propre mais qui empeste le vomi. Tu n'avais même pas particulièrement bu, tu n'avais pas pris d'héro, elle, peut-être, tu ne sais plus, tu sais juste qu'elle t'avait murmurée qu'elle avait envie de toi, alors tu n'as pas hésité, et de toute façon qu'est ce que ça pouvait bien faire ?


Pauvre Neville qui a déprimé et qui continue à déprimer éternellement. Tu n'as même pas essayé de lui parler, de présenter tes excuses, de toute façon ça sonnerait faux, tu n'en avais pas grand chose à faire. Tu aurais pu lui lancer tes grands yeux innocents et lui dire que tu étais shooté, qu'elle avait bu, que vous étiez morts, que tu l'avais imité pour rire, et qu'elle avait voulu te violer, que tu l'as prise pour quelqu'un d'autre, et qu'elle t'aimait toujours, Neville. Mais tu n'avais pas envie, à quoi ça servait pour lui de rester avec une salope qui ne l'aimait pas. Tu lui as rendu un grand service à Neville mais il ne semble pas être d'accord. En fait tu as continué à agir normalement. Tu n'avais rien à faire de ce qu'on pouvait te dire. En fait tu étais bien content, tu as réussi à te débarrasser de quelque chose de beau. Il y avait juste Neville qui n'était plus là.

En attendant toi et ton groupe êtes devenus tellement doués que vous avez eu droit à rester sur cette scène dont tu te souviendras toujours. Tu restais là, les mains dans les poches,, Neville t'évitait de toute façon, et les autres ne savaient pas de quel côté se ranger. Tu leur disais de suivre leur cœur avec un sourire ironique. Puis il t'a dit quelque chose, tu ne sais pas, tu ne retiens pas ce qu'on te dit, tu sais juste que tu as répondu.

▬ Ce n'est pas la faute de la communauté, c'est la tienne Neville.

Ça a dû l'énerver. Le fait de voir Antje fasciné par ton visage encore plus. Tu sais juste que vous étiez sur scène, que tu t'es pris un violent coup sur le visage et qu'il a hurlé. Tu es tombé par terre et tout le monde l'a observé partir.



Ça aurait pu se finir comme ça. Mais non. Pendant que Neville déprimait comme une merde, ce qui est con évidemment, c'est bon, elle ne l'aimait même pas. Je continuais à faire la fête, n'importe quoi, mais ce n'était plus si drôle. Moi j'aimais ma vie autant qu'elle me répugnait, stupide adolescence, si François-Marie était né à mon époque il aurait agit comme moi n'est ce pas ? J'ai fini par essayer de parler à Neville, mais c'est lui qui m'évitait. Je m'ennuyais, les baisers, les lumières, rien n'avait la même saveur, je passais le plus clair de mon temps à lire en fait. Voltaire devenait plus clair et encore plus sombre à la fois. Puis il est partit. Et là je me suis vraiment emmerdé. Antje pleurait parce que je le voulais. Les filles pleuraient, parce que j'étais un connard. C'est fatiguant d'être un connard quand il n'y a pas quelqu'un pour vous faire un coup bas par derrière. Je voulais lui dire que j'étais désolé pour sa mère, et c'était vrai. Mais il était partit, dans un orphelinat méconnu, Wammy's House comme je l'avais découvert. Et moi je restais en Allemagne, comme un con.

Ma vie a continué pendant un an, je me suis bien emmerdé. Que serait un héros sans un rival n'est ce pas ? Ou plutôt un rival sans un héros pour mon cas. Ça s'est enfin arrêté de manière plutôt violente il faut dire, Papa et Maman en croisière, le bateau coule, 45 morts. Même Titanic me semblait moins tristement débile. Je suis humain quand même et j'ai chialé, vraiment chialé. Klara était effondrée, je l'ai prise dans mes bras en lui murmurant qu'on allait s'en sortir. Elle, ils l'ont envoyée chez tante Jutta, et puis moi je ne voulais pas rester en Allemagne. Ils m'ont envoyé à Wammy's House évidemment, parce que c'est ce que mes parents avaient dit sur leur testament, ils s'y prenaient toujours en avance, alala, en même temps c'est si facile d'imiter leur écriture.

▬ Avant de commencer, Candide c'est bien ça ? Il acquiesce. Bien Candide, je crois que tu sais pourquoi tu es là, Moriarty m'a vaguement parlé de tes frasques, si l'on pouvait comprendre un peu ça, ça serait bien hein. Donc raconte moi donc. D'où viens-tu ?

Les yeux de Candide son mis clos, il penche la tête.

▬ D'Allemagne.
▬ Tu aimes ce pays ?
▬ Non.
▬ Pourquoi donc ? A cause de ce qu'il s'est passé ?
▬ …?
▬ Tu sais bien, la seconde Guerre Mondiale, tout ça.
▬ Aah...
▬ Non, tu ne sais pas ?
▬ Bien sûr que si, je me demandais juste pourquoi à chaque fois qu'on est allemand on est automatiquement classé de nazi.
▬ Je n'ai pas voulu dire ça.
▬ Oui.

Le psy déglutit, il n'aime pas ce genre de petits crétins.

▬ Pourquoi Candide ?

Candide sourit légèrement. Parce que le psy ne saura jamais.

▬ Pourquoi t'as choisit Zadig ?
▬ T'occupes, c'est pas parce que tu kiffes Voltaire.
▬ Si je ne t'en avais pas parlé tu n'aurais jamais eu l'idée de t'appeler Zadig.
▬ Tu m'énerves Carl, pourquoi t'es à Wammys House.
▬ Appelles moi Candide maintenant, cher Zadig.
▬ Je te déteste.
▬ Moi aussi.
▬ Tu vas me jeter des regards de la mort qui tue encore longtemps ? Faut que tu prennes les choses du bon côté mec, tu es dans un nouvel endroit, et même si nos parents sont morts, et ben c'est une nouvelle vie qui commence.
▬ T'es un peu trop optimiste.... d'ailleurs je compte continuer la guitare.
▬ Cela est bien dit mais il faut cultiver notre jardin.
▬ Hein ?
▬ T'as jamais lu Candide ?
▬ Non.
▬ Tant mieux.

Même Verlaine n'aurait pas été plus malheureux que toi Neville.


HRP
wave your hands.


Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré.  AqxHc
    PSEUDONYME : NIGEL LAUL
    DATE DE NAISSANCE : 81255 / 6598 / 8566
    ÂGE : Oui.
    SEXE (✔) : ✔ V
    AVATAR : Panty Genderbend de Panty and Stocking with Garterbelt (faut que je demande à Dainty si elle est d'accord D: )
    DÉCOUVERTE DU FORUM : Il y a très longtemps.
    EST-CE VOTRE PREMIER FORUM RP ? Ouaip. Et je sais que Candide est un gary tsu mais... D8 IL EN FAUT BIEN VOILA[/b]
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Pure Pure
Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré.  384660Alter2

Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
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Âge: 17 & 25 ans
Sujet: Re: Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré. Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré.  EmptyDim 11 Mar - 13:47

Yop. Ton personnage est un ALTER.

Si tu as terminé ta fiche, on valide.
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Invité
Sujet: Re: Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré. Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré.  EmptyMer 21 Mar - 19:36

Merci o/

Et elle l'est !
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Ginger Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré.  XFDgE
Ginger
Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré.  895289Shape2

Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
Double Compte:
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Sujet: Re: Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré. Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré.  EmptyVen 23 Mar - 23:51

Je valide alors !
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Sujet: Re: Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré. Candide, ou l'Optimisme. ou l'Enfoiré.  Empty

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