Depuis que nos parents étaient morts, mon frère et moi vivions ensemble. Comme il était majeur, il était mon tuteur. Nous habitions sur la neuvième avenue, à Twin Lakes, en Californie, aux États-Unis. Les cours étaient terminés pour de bon cet année. Pour fêter l'évènement, Melody ma meilleure amie, organisait une grande fête chez elle demain. Pour l'occasion, nous étions allées magasiner au centre commercial. Après avoir choisi soigneusement nos tenues, j'étais allée chez elle l'aider à tout mettre en place.

- Tu sais Pénéloppe, demain mes parents ne sont pas là pendant la fête et il y a beaucoup d'alcool. Je compte sur ta discrétion pour que ça ne s'ébruite pas jusqu'à la police car tu sais qu'on peut tous se faire arrêter non ?

- Oui je vais faire attention.

- Bien.



Et puis cette nuit là, quelqu'un avait appris pour l'alcool et comme personne n'était majeur, quelques personnes s'étaient faites arrêter dont moi et Melody. Nous avions tellement bu, que nous allions vomir nos tripes. La tête me tournait. Nous étions au poste de police. Melody se tenait près des barreaux de la cellule de dégrisement et moi j'étais assis sur le banc en bois. L'endroit était poussiéreux et j'avais l'impression que les murs allaient s'écrouler tant qu'ils étaient vieux. Tout était vague autour de moi. Puis je m'étais évanouis jusqu'à ce qu'un policier vienne me secouer, me sortant de mon état de somnolence.

- Quelqu'un est venu vous chercher.

Je m'étais relevé difficilement et avait aperçus mon frère. Dans le chemin vers notre domicile, il m'avait fait la morale et m'avait rappelé qu'il aurait pu ne pas venir me chercher. Melody avait dût se rendre à l'hôpital, car elle avait fait une overdose. Je restais dans mon lit quelques jours à observer chaque détail de la pièce. Des murs lavandes légèrement usés dans le bas du mur. Les vieux meubles en bois blanc étaient assortis aux longs rideaux entrouverts qui laissait entrer quelques rayons du soleil. Je reposai sur un lit baldaquin aux couvertures bleues ciel. Dans une étagère, des centaines de livres qui d'après moi ne servaient qu'à meubler les étagères, reposait là sans aucun but précis. Sur la table de chevet, il y avait un verre d'eau mi-plein avec des comprimés et une note. Je l'avait lu. Elle venait de mon frère. Il m'indiquait d'avaler les comprimés à mon réveil. Je les avait pris et m'étais traîné jusqu'à la chaise de mon bureau. Je m'étais changé avec un short en jeans et une chemise blanche. J'avais descendu au rez-de-chaussez. Personne. Au sous-sol, personne non plus. J'avais remonté en haut et étais sortit à l'extérieur. Lohan était en train de nettoyer sa voiture. Je lui avait fait signe de la main, comme quoi j'étais réveillée et étais retourné à l'intérieur me faire à manger.




Je me souviendrai toujours de cette nuit, où la route était glissante. De tout le sang sur la rue, des larmes qui avaient coulé et de son corps qui était immobile sur le siège passager. J'aurais dû le laisser conduire. Mais j'étais tellement impatiente que je ne lui avait pas donné cette chance. Selon moi, l'impatience est un défaut que je n'aurais pas dû avoir. Ce soir-là, il m'avait demandé d'attendre qu'il pose les freins avant de sortir pour allez rejoindre mes amies. Je ne l'avait pas écouté, car j'allais être en retard. Mais j'avait quand même dû attendre qu'il les poses. Alors, je décidai de prendre les clefs et de conduire moi-même. Mais Lohan m'avait autorisé à conduire seulement s'il m'accompagnait. J'avais accepté pour ne pas être plus en retard. J'avait mis le contact et sortit de la cour pour rejoindre la route. Je conduisais à toute vitesse. L'irréprochable s'étais produit. Il fallait ralentir, car un camion citerne était devant nous. J'avais décidé de passer sur la voie inverse pour le dépasser, car j'étais pressé, mais il y avait un véhicule et il eut une collision. Les pneus de l'autre voiture crissais et nous, nous avions percuté un poteau et tomber dans un fausset. Les vitres avaient volé en éclat et la voiture était bonne pour la casse. J'avais du sang sur moi et j'étais incapable de me détacher.Je me tournai vers Lohan. Son corps immobile couvert de sang et sa tête penchée sur le côté reposait contre le rebord de la fenêtre brisée. Quand j'avais réalisé que je l'avais tué et que j'avais presque perdu moi aussi la vie, mes yeux s'étaient remplient de larmes qui avait coulé sur mes joues. J'avais pleuré de longues minutes jusqu'à ce que des ambulances arrivèrent et ils nous sortirent de là. Puis je fus hospitalisée quelques semaines à l'hôpital. Enfin, le jour de ses funérailles étais arrivé. Je n'avais pas la force de devoir accepter qu'il était bel et bien décédé. Ce fût très difficile. Quand sa pierre tombale fût installée quelques jours plus tard, j'étais revenue avec un bouquet de fleurs, des roses blanches que je déposai soigneusement sur sa pierre tombale. Lohan Drew Anderson 1988 - 2010. Un homme que j'avais aperçu aux funérailles de Lohan s'étais avancé vers moi et s'étais présenté. Il disait s'appeler Watari. Le prénommé Watari, m'avait expliqué que j'avais un QI élevé et que je pourrai facilement intégrer un orphelinat à Winchester en Angleterre. Dans cet orphelinat, se trouvait des surdoués qui étaient recruté pour devenir les successeurs d'un détective réputé dans le monde entier pour les enquêtes complexes qu'il avait résolu. J'avait accepté l'offre du vieil homme. De toute façon, je n'avais rien à perdre à aller en Angleterre. Puis il fût question de choisir un pseudonyme. J'avais choisis Pretty, comme mes parents et mon frère avait pour habitude de m'appeler comme ceci quand j'avais un certain âge. Puis, un an passa depuis que j'étais à la Wammy's House. On m'avait parlé de ce fameux L. Personne ne savait de quoi il avait l'air. On ne lui parlait qu'à travers un ordinateur portable avec comme image, une unique lettre noire, L. Si je voulais devenir lui ? Peut-être que ça pourrait être intéressant de devenir L. Depuis que j'étais là, j'avait fait des rencontres fortes intéressantes. L'ambiance de l'orphelinat étais si accueillante et chaleureuse malgré tous les évènements cocasses du quotidien.