Sujet: Thumbelina } La vie continue Dim 27 Nov - 17:36
C'est un ange miniature
PSEUDONYME : Thumbelina NOM : Archer PRÉNOM(S) : Thuriane Annabelle QI: 188 DATE DE NAISSANCE : 22 / 03 ÂGE : 18 ans SEXE (✔) : ❒ M ✔ F ORIGINE : Anglaise ANCIENNETÉ : Quelques mois
Une sacrée petite nature
Couleur des cheveux : Blond vénitien
Couleur de la peau : Blanche
Tatouage/Piercing ? : Aucun
Couleur des yeux : Vert Taille en centimètres : 1m57 Corpulence: Pas trop grosse, pas maigre non plus, pas de poitrine opulente mais pas inexistante non plus, des hanches marquées comme toutes les femmes, des jambes fines et un visage plutôt carré.
Si Thuriane était un élément, ce serait immanquablement la Terre. D’ailleurs son prénom signifie "jeune pousse" en latin, bien qu’elle fasse plutôt penser à un arbre, solidement ancrée dans le sol et ses valeurs. Elle se tient toujours droite et ne fléchit jamais, et parfois cela lui joue des tours... Tout le monde connaît la fable du Chêne et du Roseau, n’est-ce pas ? Il faut croire que malgré toutes ses lectures, la demoiselle ne tient pas compte de la morale de cette histoire.
Si Thuriane était un objet, il est impossible de penser à autre chose qu’à un livre. Elle en a presque toujours un à la main, comme d’autres femmes ne peuvent se déplacer sans un sac. Leur présence la rassure, elle a ainsi l’impression de pouvoir trouver les réponses à ses questions entre leurs lignes. Mais n’allez pas croire qu’il suffit de la trouver sans l’un de ses amis à pages pour pouvoir lui marcher sur les pieds !
Si Thuriane était une saison, elle serait naturellement le printemps. Son caractère est très optimiste, un peu trop même. Elle est persuadée de pouvoir changer le monde et, dès que quelqu’un ne va pas bien ou a des ennuis, elle le poursuit sans relâche jusqu’à ce qu’ils soient résolus. Ou que la personne concernée lui fasse croire qu’ils le sont. Malgré cet aspect collant de sa personnalité, elle est généralement aimée de ses camarades car elle est toujours là lorsqu’ils ont besoin d’aide. Un peu comme un soleil dont les rayons réchauffent leurs cœurs meurtris. Ses longs cheveux blonds vénitiens et légèrement ondulés sont toujours noués en une tresse lâche dans laquelle elle entrelace des fleurs lors de sa saison de prédilection.
Si Thuriane était un bijou, elle serait pareille au pendentif d’ambre qui orne en permanence son cou. Étant assez féminine et aimant manier les formes et les couleurs de ses tenues (certainement en raison de son passé de modèle), elle change souvent de boucles d’oreille et de bracelets, mais ce collier ne quitte jamais sa place contre sa poitrine. Ce pendentif est un peu comme son âme : ses tenues changent sans cesse, suivant le ballet de la mode et de l’archétype de son entourage, mais au fond elle reste toujours elle-même, franche et enjouée.
Si Thuriane était un art, ce serait celui du design, que ce soit pour les vêtements ou des affiches de publicité. Elle est douée pour calculer les réactions des gens et parvient à leur faire ressentir ce qu’elle veut en fonction du produit qu’il faut vendre ou de la pensée qu’elle doit leur transmettre. La psychologie humaine n’a presque aucun secret pour elle, tout du moins le croit-elle. En dehors des cas où elle est face à un public particulier, elle est généralement vêtue de robes déstructurées ou d’habits d’un genre assez ancien, avec des bas fantaisistes et des talons assez hauts pour compenser sa petite taille. Les pantalons sont bannis de sa garde-robe, en revanche elle est remplie d’accessoires de toutes sortes, des foulards, des rubans, des serre-têtes, des barrettes, des broches... Et ne parlons pas du maquillage, cela prendrait une page de plus.
Thuriane est un arbre qui a bien grandit, ses racines sont bien ancrées dans le sol et ses branches s’étendent jusqu’à presque en recouvrir le ciel. Sur son tronc rugueux, on peut voir des marques, d’anciennes mutilations qui ont cicatrisé au fil du temps. L’une d’entre elles est plus grosse et plus récente, un coup de hache qui aurait pu la briser en deux, mais Thuriane a décidé de vivre malgré tout. C’est cela qui lui permet de toujours avancer, malgré tous les coups qu’elle se prend. La certitude que le soleil se cache toujours derrière les nuages.
Quand finit l'hiver
Définissez vous en une phrase.
Dans un souci d'objectivité, je pense qu'il faudrait poser la question à mes amis...
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
Un poisson rouge.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
Totem et Tabou de Sigmund Freud.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
« Je comprends ce que tu ressens... »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
Caser des citations partout.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
Quelque chose que je dois faire ? Euh. Non non, j'ai fini ma classification, ma maquette de l'ADN, tout est bon. Non ?
Le ciel s'éclaire
Je m’appelle Thuriane et j’ai dix-huit ans. Dix-huit années vécues, chéries, haïes. Dix-huit années pendant lesquelles s’est créée celle que je suis à présent. Mais quelqu’un qui me voit aujourd’hui ne peut pas vraiment me comprendre, même en lui contant les moindres détails de ma vie il serait incapable de se mettre à ma place. Il aurait fallu qu’il les vive avec moi, qu’il voit la lueur d’émotion dans le regard de ceux dont les paroles m’accompagnent, qu’il soit éveillé lorsque je l’étais et dans mes pensées lorsque j’y étais plongée. Car personne ne peut mieux me comprendre que moi-même. C’est pourquoi je suis la seule à pouvoir panser mes plaies. Je suis assez forte pour cela.
Mais je sais aussi que, parfois, il faut parvenir à se décharger de son fardeau. Pas moi, moi je n’en ai pas besoin, j’ai les épaules solides. Assez solides pour soutenir le monde entier. Je ne supporte pas que quelqu’un souffre, il faut absolument que je détruise la source de ce fléau.
Aujourd’hui, je suis devant cette feuille blanche. Cette feuille où je suis sensée écrire mon histoire, le parcours que ma vie a suivi pour arriver ici. Et, pour la première fois, je vais parler de moi. Toutes ces pensées que je gardais en moi jusqu’à présent, tout ce que je sais sur moi et ma personnalité, tout ce que j’ai analysé pendant ces dix-huit années, vont finir couchés sur cette feuille avant de finir dans un casier poussiéreux qu’on oubliera certainement, perdu parmi des centaines d’autres dossiers bien plus préoccupants que le mien. Et on me laissera tenter de porter le monde sur mes épaules, en se moquant de moi, en disant que c’est impossible, que ce que je poursuis n’est qu’une chimère. Je leur prouverai qu’ils ont tord.
Je suis née un 22 mars, à 15h, dans un hôpital près de Bristol. Mes parents s’étaient rencontrés lors de leurs années lycée, mais ma mère avait toujours refusé les avances de mon père. Jusqu’au jour où ils s’étaient retrouvés, elle conseillère bancaire et lui avocat, et que leurs vies auparavant distinctes s’étaient mêlées. Une histoire d’amour plutôt banale pour ce que j’en sais, mais comme je l’ai dit précédemment ma vision aurait été différente si je l’avais vécue. Je me souviens de ma mère qui, des étoiles pleins les yeux, me racontait ces soirées où il jouait de la guitare rien que pour elle. Je ne l’ai jamais entendu jouer, mais cette flamme dans son regard en disant long sur la magie de ces instants révolus. Lorsque je suis venue au monde, ma mère a cessé de travailler, voulant s’occuper exclusivement de moi. Je n’ai appris que récemment qu’elle n’aurait pas pût avoir de deuxième enfant. Cette nouvelle l’avait profondément affectée, mais je n’ai jamais rien remarqué. J’ai été aveugle, et je me sens toujours un peu coupable bien que je sache pertinemment que ma présence dans sa vie a été son plus beau cadeau. C’est ce qu’elle me disait, parfois, en passant sa main dans mes longs cheveux qu’elle prenait plaisir à coiffer tous les matins. Des couettes parfois. Des tresses d’autres fois. Lors des mariages et des anniversaires, elle s’essayait à des coiffures plus complexes qui me tiraillaient la peau du crâne lorsque je les enlevais le soir.
J’ai eu une enfance heureuse, je ne le nie pas. Si j’avais le pouvoir de modifier ma vie, je pense que je n’y toucherais pas. Bien sûr, j’aurais aimé pouvoir mieux connaître mon père, lui qui rentrait si tard le soir mais qui trouvait toujours le courage de me sourire lorsque je lui montrais mon bulletin de notes. Je me souviens du jour où j’ai eu dix-huit ans. Lorsque j’ai vu toute cette fierté, toute cette tendresse dans son regard, j’ai eu une bouffée de chaleur, un bonheur si intense que les larmes me sont montées aux yeux. Pendant tout ce temps où je l’avais vu comme un étranger dans ma vie, il n’avait cessé de m’observer, moi, sa fille. Sa petite fille qui, au fil du temps, était devenue cette grande et forte demoiselle.
Je me rappelle de ma première séance photo. C’était pour un catalogue de prêt-à-porter pour enfants, ma mère était bien plus stressée que moi. Petit à petit, elle a fini par se détendre, mais il y a toujours eu cette tension dans ses gestes lorsqu’elle m’accompagnait. Quand j’étais petite, poser m’amusait, ma joie communicative détendait un peu l’atmosphère des studios. Bien sûr, je me suis pris des claques. M'entendre dire que je n’arriverai jamais à rien si je ne m’impliquais pas plus, que j’étais trop figée, pas assez jolie, que c’était de ma faute si les photos étaient ratées. Lorsque je rentrais chez moi le soir, je pleurais un bon coup et je repartais pour un tour. Ma mère m’a souvent proposé d’arrêter, de laisser tomber et de me concentrer sur mes cours. Elle ne voulait plus me voir pleurer ainsi. Mais elle ne comprenait pas que j’avais besoin de ces mots violents, que c’était grâce à eux que j’avançais. Il ne faut pas croire que j’étais nulle, mais pour moi poser était plus une passion qu’une profession. Je prenais plaisir à regarder ces clichés sur lesquels j’avais l’impression d’être sans cesse différente.
Je devais avoir quatorze ans lorsque c’est arrivé. Je me suis perdue. À l’époque, j’étais amoureuse d’un garçon dans ma classe. Je venais de lui faire ma déclaration, poussée par ma meilleure amie de l’époque, une rouquine aux yeux pétillants qui s'appelait Marianne. Pas intéressé. Marianne s’était confondue en excuses, me regardant toute la journée d’un air inquiet et me demandant toutes les cinq minutes si ça allait. Je jouais le rôle de celle qui allait bien, comme lorsqu’on me critiquait lors d’une séance photo. Le soir, je me suis effondrée. J’ai sorti toutes mes photos de leurs cartons, me cherchant à travers tout ces visages inconnus et ne m’y trouvant pas. Je me suis endormie sur mon lit couvert de ces images en papier glacé en les inondant de mes larmes. Je ne suis pas allée en cours le lendemain, de toutes façons mes paupières étaient si rouges et gonflées que tout le monde aurait vu que j’avais passé la nuit à pleurer. C’est alors que ma mère est entrée dans ma chambre et m’a prise par la main, sans un mot. Elle a pris sa voiture et m’a emmenée en ville, l’autoradio déversant dans mes oreilles des airs de guitare qui sentaient l’Espagne et le soleil. Là, nous avons marché dans les rues presque vides et elle s’est arrêtée devant une bijouterie. Je me souviendrai toujours du moment où mes yeux se sont posés sur ce pendentif que je porte encore aujourd’hui autour de mon cou. Mon souffle s’est coupé tandis que j’admirai ce rayon de soleil cristallisé qui ramenait peu à peu mon esprit embrumé dans la lumière.
Je crois que c’est à partir de ce jour-là, où ma mère m’a acheté ce collier d’ambre, que mes doutes ont commencé à s’envoler. J’étais plus forte et j’ai commencé à m’intéresser de plus près à la psychologie humaine, bien que je sois déjà assez ouverte d’esprit à l’origine. Je me suis affirmée, quittant les jeans des cours de collège pour me tourner vers des tenues que j’aimais et qui laissaient libre cours à mon imagination, me jouant des moqueries et des piques lancées par mes camarades. Ma vie a continué, j’ai aimé, j’ai été aimée, j’ai été blessée, j’ai été trahie, j’ai souffert, j’ai rit, j’ai posé, j’ai séduit, et tout cela n’est certainement pas encore fini. Je ne suis encore qu’à l’aube de ma vie.
Il y a pourtant une souffrance qui me fait encore mal. Un tournant immense dans ma vie, un choc tellement violent qu’il aurait pu me briser comme une allumette. J’ai encore en mémoire ce soir d’été. Il avait plu pendant toute une semaine et, comme mon père était en vacances, il avait décidé que ce jour-là ils iraient cueillir des champignons pendant que je serais à ma séance photo. Je trouvais cette idée un peu bizarre, et puis je n’aimais pas trop les champignons... Apparemment, il avait l’habitude d’aller en ramasser avec sa famille lorsqu’il était petit, il traversait une période de nostalgie. Je les ai regardé partir en me moquant gentiment de leurs imperméables et de leurs bottes en caoutchouc. J’étais persuadée qu’ils rentreraient bredouilles et qu’on mangerait de la pizza surgelée le soir. J’avais tord. En rentrant, une odeur infecte parfumait la maison et je suis directement montée dans ma chambre, seul endroit encore épargné. Lorsque ma mère m’a appelée pour passer à table, je lui ai dit que je n’avais pas très faim en souriant faiblement. Elle a tout de suite compris et m’a laissée tranquille. Je n’avais pas le cœur à manger, malgré tous les sermons qu’on nous faisait à propos de l’anorexie chez les mannequins. Je n’étais même pas un mannequin, et comment aurais-je pu l’être avec ma taille ? Non, ce n’était pas ça le problème. Ce jour-là, le photographe que je dépannais m’avait demandé pourquoi je ne me lançais pas sérieusement dans une carrière de modèle. Et je n’avais pas su quoi répondre.
Le lendemain, lorsque je me suis levée et que je suis descendue dans la cuisine, l’odeur des champignons imprégnait encore la pièce. J’ai mangé en me pinçant le nez, puis je me suis habillée, comme tous les matins. Certes, d’ordinaire mes parents étaient déjà levés à cette heure-ci, mais je ne m’en étais pas inquiétée. Ce n’est que vers les coups de onze heures que je me suis décidée à aller dans leur chambre et que je les ai découvert crispés de douleur même dans la mort. Empoisonnement aux champignons. Ça aurait presque pût être drôle.
Je pourrais dire que ma vie a été détruite ce matin-là, et ce ne serait pas entièrement faux. Mais je préfère parler de "changement". Oui, ma vie a radicalement changé. J’ai rencontré Mr Moriarty quelques jours après le décès de mes parents et il m’a parlé de cet endroit, la Wammy’s House, où je pourrai continuer mes études. En revanche, comme on est sensé être anonymes, un petit problème s’est posé... Avec mon passé de modèle, c’était un peu compliqué. Heureusement, Bristol est assez loin de Londres et je n’ai pas fait grande impression chez les photographes, bien qu’ils n’aient dans l’ensemble pas été mécontents de moi. J’ai donc pu y entrer à condition que je cesse de poser. C’est un peu dur pour moi mais je ferai avec, et puis il me reste le design pour me défouler.
Mr Moriarty m’a demander de choisir un pseudonyme qui commence par l’une de mes initiales. Je lui ai demandé un peu de temps pour y réfléchir, et je pense avoir trouvé maintenant. Je tente d’imaginer sa tête lorsqu’il verra écrit Thumbelina en haut de mon dossier, mais cet homme est difficile à cerner. Peut-être se demandera-t-il la raison de ce choix, peut-être pas. Je ne suis pas si petite que cela, et ma taille ne me complexe pas vraiment. C’est juste que, même si j’ai grandi, mûri, que j’ai maintenant la force de faire de grandes choses, il y a toujours une part de moi qui n’est pas plus grande qu’un pouce.
Mais ce rêve est si fragile
SURNOM(S) : Stat' DATE DE NAISSANCE : 30/02/93 ÂGE : 18 ans SEXE (✔) : ❒ M ❒ F ✔ Canard AVATAR : Fanarts de Rapunzel DÉCOUVERTE DU FORUM : Il y a fort longtemps, je ne me rappelle même plus de quand ça date... EST-CE VOTRE PREMIER FORUM RP ? Négatif. Au passage, pardon pour le personnage un peu Mary-Sue, je voulais faire un personnage bien dans sa peau pour une fois .__. Sinon, j'ai eu un petit problème au niveau de l'inscription, est-ce que vous pourriez enlever le point à mon pseudo ? Pardon pour le dérangement...