Comment ça, si il voulait ? Il paraissait évident que si Nikolaï les trouvait ici, il penserait que ce serait eux qui auraient forcé le môme à parler, et même à inventer des choses. [ Même si ce ne serait pas tout à fait faux. ] Mais Den n’eut pas le temps de contester que Breathless s’était déjà relevée à son tour. Ils se regardèrent tous les deux, en espérant chacun que l’autre avait une solution à proposer pour la suite. Un long silence suivit. Den n’avait pas très envie que quelqu’un vienne dans sa chambre, même si c’était Breathless qu’il appréciait simplement. Il n’était pas bordélique, même un peu trop maniaque, mais sa chambre conservait des choses qu’il ne comptait révéler à personne, aussi il attendit encore un peu que Breathless daigne dire quelque chose. Cette dernière se décida finalement à parler.
Breathless : Je propose qu'on ne prenne pas racine ici et qu'on aille dans ma chambre.
Qu-quoi ? Aller dans sa chambre ? Pourquoi ?...Qu’allaient-ils faire dans sa chambre ? Den n’eut pas le temps de réagir que Breathless l’avait déjà saisie par le bras pour aller vers sa chambre. Den se laissa traîner, un peu perplexe. Ils avaient maintenant tous les exercices, et le dernier serait certainement vite fait. Ils auraient pu se poser dans l’escalier où même…Il ne savait pas, mais dans sa chambre ! Pourquoi voulait-elle l’emmener dans sa chambre ?!
Il fallait qu’il trouve un moyen, une excuse de se tirer de ce mauvais pas. Breathless était presque une amie, alors il ne comptait pas la perdre maintenant ! Il allait…Oui, il allait lui dire ! Que ce n’était qu’une amie, et rien d’autre et que…
Breathless : N'y voit aucune consonance sexuelle, je ne vais pas te sauter dessus une fois la porte fermée, mais c'est plutôt que je n'ai pas envie de traîner dans l'orphelinat. Et si le QG des Peace and Love et autres hippies s'est délocalisé dans ma chambre, je compte bien les mettre dehors.
Den sentit le rouge lui monter jusqu’aux oreilles. Il se dégagea lentement, et se mit à marcher rapidement devant Breathless, gêné comme jamais. Quoi ? Mais pourquoi était-il gêné ?! Il n’y avait absolument aucune raison pour qu’il le soit ! Il avait simplement pensé, simplement, vraiment tout simplement, qu’il y’avait une infime possibilité pour que Breathless l’ait invité dans sa chambre parce que… Elle s’intéressait à lui. Il n’avait jamais pensé à une consonance sexuelle ! JAMAIS. Et puis, ce n’était qu’une pensée. Comme si quelqu’un d’autre à part lui-même avait pu être témoin de cela ! N’importe quoi vraiment. [ oui si on compte pas toutes les personnes qui vont lire ce post xD ] Non, il ne pouvait pas laisser cela ainsi, il y allait avoir problème, il y allait avoir gêne.
Il s’arrêta soudainement et se retourna. Il regarda Breathless dans les yeux, et ne pouvant soutenir son regard dans ce qu’il allait dire, il regarda sur le côté, intimidé et gêné en même temps. Il tritura nerveusement ses colliers.
Den : Euh…Je…
Soudain il s’arrêta. AHH, mais que faisait-il ! Elle allait finir par croire que c’était lui qui voulait faire des choses. STOP. Il n’y avait pas à être gêné pour si peu. Il regarda Breathless en face, posa sa main droite sur son épaule et déballa tout d’un seul coup.
Den : Je n’ais jamais pensé à une consonance sexuelle ! Seulement une attirance physique !
Des filles pouffèrent dans le couloir. A l’évidence, Den avait parlé un peu trop fort, et surtout, ils étaient arrivés dans le couloir des filles. Il lâcha Breathless et se retourna. Il avança rapidement dans le couloir et ouvra une porte au hasard. C’était la chambre de Berry. Un mauvais souvenir revint rapidement à son esprit, aussi il l’a referma rapidement et ouvrit celle d’à côté. Il reconnu une veste à Breathless, aussi il s’assit sur le lit, encore un peu rouge de la nouvelle d’avant. Heureusement, il n'y avait personne dans la chambre. Il déposa les affaires à côté de lui et réussit finalement à parler.
Den : On a encore un exercice à finir. Et jsuis bien content que ta chambre ne soit pas aussi dérangée que celle de Berry.
Il la regarda finalement et sourit un peu.
Invité
Sujet: Re: ~Friend?~ Maybe yes, maybe no. Mar 27 Mai - 21:57
J'espèrerais que Den ne se ferait pas de film. Après tout, c'était bien le genre de garçon à avoir une imagination un peu trop fertile. Après tout, dans une chambre, on pouvait en faire bien des choses. Ce n'était pas seulement un lieux de débauche où l'on pouvait se laisser aller au stupre et à la luxure, non, c'était aussi une pièce doté d'un bureau sur lequel on pouvait faire ses exercices de maths, un lieux de réunion pour un groupe de pacifistes engagé dans la décolonisation d'un orphelinat, un havre de paix où l'on pouvait dormir tranquillement mais en n'étant pas certaine de ne pas être réveiller en pleine nuit par une petite fille qui aurait sois-disant perdus sa peluche favorite. Une chambre pouvait avoir bien des fonctions, et même encore plus que celles que je viens d'énumérer.
Pendant notre ascension pas très vertigineuse de l'escalier, je remarqua que le bras de Den se dégageait lentement de mon emprise. J'allais me retourner pour lui demander si tout allait bien pour lui, s'il n'était pas en train de se laisser choir dans le couloir, mais il passa rapidement devant moi et se mit à marcher d'un pas empressé. Je remarqua néanmoins qu'il avait rougit jusqu'au oreilles. Je m'autorisa un petit sourire, qui disparut immédiatement après puisque Den s'était vivement retourner pour sans doute me parler. Je m'arrêta à temps, manquant de lui rentrer dans le lard, et me redressa, droite comme un i, les yeux levé vers lui. D'ailleurs, les sien me dévisageait d'une horrible façon, comme si il allait se saisir de mes épaules et me secouer comme un prunier pour me faire avouer quelque chose. Mais il n'en fut rien, et il détourna le regard en s'emmêlant les doigts dans ses nombreux colliers de perles. Apparemment il n'assumais pas pleinement ce qu'il allait me dire. J'ouvris la bouche pour lui demander si quelque chose n'allait pas, mais je fut devancer.
- Euh... Je...
Après ces petits cafouillages dignes d'un enfant en train d'apprendre à parler, il renonça. Ça c'était la meilleure maintenant. Qu'est-ce qu'il aurait voulut me dire ? J'espérais que ce n'était pas quelque chose dans le genre des déclarations d'amour foireuses. Reprenant contenance, il posa soudainement sa main sur mon épaule et planta ses yeux dans les miens.
- Je n’ais jamais pensé à une consonance sexuelle ! Seulement une attirance physique !
Je soupira intérieurement, au moins ce n'était pas la déclaration que je redoutais, c'était déjà cela. N'empêche qu'il y avait quand même pensé à la possibilité que je m'intéressait à lui ! Ah les garçons, tous les mêmes ! Même quand on leur explique que non, ils pensent oui. C'est désespérant. Il avait beau se justifier en jouant sur les mots, c'était la même chose pour moi. J'entendis des caquètements et chercha la cause de tout ce vacarme. Je me pencha un peu et regarda à côté de Den. Des petites dindes gloussaient en nous pointant du doigt. Magnifique, il ne manquait plus que ça. Ces filles allaient très certainement raconter partout qu'on sortait ensemble ou une autre bêtise du genre. Et puis qu'est-ce qu'il lui prenait de déblatérer une phrase pareille à voix haute dans un couloir remplis de cruches ?! Il aurait put attendre deux minutes de plus qu'on soit dans ma chambre, non mais vraiment... !
Il lâcha finalement mon épaule - pourquoi il l'avait touchée ? Pour ce donner le courage de dire ce qu'il pensait ? - puis fit un demi-tour parfaitement synchronisé avec une fille au bout du couloir (pur hasard sans aucun doute) qui rentrait dans une pièce, et fonça à l'autre bout de ce même couloir. Je mit mes lunettes sur le nez et le suivit, les mains dans le poches, ignorant superbement les petites filles qui étaient encore dans le couloir. Den ouvrit une porte, certainement au petit bonheur la chance, mais tomba sur la mauvaise chambre. C'était celle de Berry. Enfin, je n'étais pas certaine, comme si j'allais m'attarder sur une chose aussi futile puisque la jeune femme n'y restait que pour dormir, ça ne m'aurait avancer à rien de connaitre son emplacement exact. Il remarqua sans doute que ce n'était pas la mienne, car il referma la porte et ouvrit celle d'à côté. C'était la bonne cette fois. Il s'engouffra dans la pièce et je fit de même quelques secondes après lui. Den s'était déjà jeté sur mon lit, mais par contre la teinte rouge qui pigmentais ses joues ne s'était pas encore estomper.
- On a encore un exercice à finir. Et jsuis bien content que ta chambre ne soit pas aussi dérangée que celle de Berry.
Je prit les affaires qu'il avait poser sur le lit pour les mettre sur le bureau, puis je m'assit sur la chaise. Ainsi donc il était déjà venu dans la chambre de Berry ? Oh et puis, après tout, il faisait ce qu'il voulait et cela ne me regardait en rien. Et puis je m'en fichais. Den me sourit et je lui rendis son sourire.
- Bon, comme il est court, je vais le faire cet exercice.
Je m'attela à cette tâche, qui ne me prit pas plus de trois minutes, puis je rangea tout et pivote sur la chaise, le dossier contre ma poitrine.
- Terminé. C'était vraiment facile.
J'hésitais quelques secondes en me tripotant les doigts, mais finalement je lui tendis la main.
- A notre "collaboration" ?
Pour moi, ça c'était l'équivalent de lui dire que j'étais son amie. Allait-il le prendre ainsi ? J'espérais en tout cas qu'il n'allait pas refuser, déjà que j'avais dù le trainer à moitié jusqu'ici.
Invité
Sujet: Re: ~Friend?~ Maybe yes, maybe no. Sam 31 Mai - 13:28
Den arborait encore un sourire lorsque la jeune fille se leva pour prendre leurs affaires posées à côté de lui, sur le lit. Elle les mit sur le bureau avant de s’asseoir en silence sur une chaise à proximité. Finalement, elle se retourna pour rendre le sourire que Den lui avait précédemment donné. Le jeune garçon à la couronne s’en sentit un peu heureux, et ne rougit plus. Il avait simplement les mains appuyées sur le lit derrière lui, et regardait par la fenêtre d’un air presque absent, en se demandant si il avait vraiment envie de finir le seul exercice qui leur restait. Justement, une voix se fit entendre à ce propos.
Breathless : Bon, comme il est court, je vais le faire cet exercice.
Den envoya un regard étonné vers la jeune fille qui s’était déjà retournée pour commencer sa tache. Allait-elle vraiment faire cet exercice toute seule ? Alors qu’il lui avait dit auparavant qu’il ne la laisserait pas copier sur lui, cela paraissait étrange. Maintenant qu’il y repensait, il regrettait un peu. Qu’est-ce que ça pouvait faire qu’elle le copie, finalement ? N’était-ce pas ce qu’on laissait faire lorsqu’on était…Amis ? Etaient-ils amis, voila une question qui méritait un peu de réflexion. Et puis d’abord, comment sait-on quand on est amis ? Den se demanda si il fallait le déclarer, ou quelque chose comme ça. N’y avait-il pas un pacte ou un serment à faire ? Den soupira. Décidément, l’amitié, c’était de trop compliqué. Finalement, si il avait refusé tout à l’heure, c’était pour quelle raison ? Den y réfléchit quelques secondes. Inconsciemment, il avait peut-être voulu travailler avec elle. Parce que, travailler à plusieurs, n’est-ce pas plus engageant que seul ? Sûrement, oui. En tout cas, il n’allait pas lui faire cette confidence. Pourtant, Den avait l’impression qu’ils étaient quelque part entrain de devenir des amis, aussi, il n’avait pas très envie qu’elle croit qu’il se servait d’elle. Il fallait qu’il aille l’aider, sinon, il allait peut-être perdre cette chance. Den se leva rapidement, mais Breathless commença à ranger ses affaires. Den se rassit tout aussi vite qu’il s’était levé, et regarda maladroitement par la fenêtre. Il était trop tard. Allait-elle être déçue qu’il ne l’ait pas aidée ? Den n’y connaissait vraiment rien en amitié, il n’en savait absolument rien. La jeune fille pivota sur sa chaise, le dossier dans les bras.
Breathless : Terminé. C'était vraiment facile.
Le jeune garçon ne pu que sourire à cette remarque. Décidément, la modestie ne lui manquait vraiment pas à cette Breathless. Puis il se secoua la tête comme pour se réveiller. Il avait totalement oublié qu’il était possible que la jeune fille lui en veuille. Et puis il se rappela d’un jour. Il avait déjà entendu parler de quelque chose qui pouvait s’introduire dans n’importe quelle conversation. A moins qu’il l’ait lu, mais qu’importe. Cette chose, c’était les sous-entendus. Oui…On disait quelque chose, et on sous-entendait autre chose. Mais la question, c’était de savoir comment on savait quand il y avait sous-entendu. Normalement, on le traduisait à travers les expressions de celui qui parlait. Peut-être…Que Breathless par son sourire, voulait dire « aide-moi », lorsqu’elle lui avait dit qu’elle allait faire cet exercice. Den n’y avait vraiment pas pensé ! Quel imbécile pouvait-il être ! Et maintenant, il allait perdre tout simplement et tout bonnement la chance d’avoir une amie. Soudain, une main qui semblait être celle de Breathless se tendit vers lui.
Breathless : A notre "collaboration" ?
Den observa en silence, la tête quelque peu penchée sur le côté, la main qui devait lui être adressée. Qu’est-ce que ça voulait dire, cette action ? Il n’en savait que trop rien. Den réfléchit quelques secondes, et sentit que la main de Breathless lui avait été tendue sous un gros effort. Il repensa alors à ce qu’il avait pensé un peu plus tôt. L’amitié…Un pacte…Un serment…Alors finalement, c’était comme ça que ça marchait, l’amitié ? Il fallait se serrer la main ?! Den était certain de s’en rappeler, et il remerciait Breathless intérieurement pour cette aide précieuse. Il vit que la jeune fille commençait à s’impatienter en vue de la main de Den qui ne se serrait absolument pas dans la sienne, alors le garçon lui sourit. La fine main de Den s’approcha de celle de Breathless, et la serra amicalement.
Den : Oui. A notre collaboration…Quoi que, tu as fait le dernier exercice toute seule!
Oui, il fallait qu'il rattrape ça. Il garda un sourire qui devint presque gêné et regarda sur le côté pour éviter le regard de la jeune fille.
Den : Désolé.
Puis se rendant compte qu’il tenait encore la petite main de la jeune fille, il la lâcha. Enfin, après une hésitation, il plongea son regard de brume dans celui de Breathless.
Den : Amis ?
Invité
Sujet: Re: ~Friend?~ Maybe yes, maybe no. Ven 13 Juin - 21:00
Le fait d'avoir fait cet éxercice toute seule ne me dérangeait aucunement, après tout c'était aussi pour moi que je faisait ça. Mais bon, pour l'aider lui aussi. Enfin, si il s'en voulait de m'avoir le laisser faire seule, fallait qu'il me propose son aide avant. Mais je ne l'aurais pas accepté, j'ai quand un minimum de fierté, et en plus c'était tellement facile que même un canard en plastique jaune avec un sucre d'orge en guise de stylo aurait pu écrire les résultats corrects. Sois dit en passant, ça cachait quelque chose, probablement un mauvais coups de Ace cet exercice.
Den avait hésiter, et avec un sourire gêné en plus. Il avait hésiter à me serrer la main. Cela voulait-il dire qu'il ne voulait rester en ma compagnie ? Je le dérangeais ? Non, je ne crois pas, sinon il ne m'aurait pas proposer de faire mes exercices avec lui. Peut-être qu'il ne voulait pas devenir mon ami tout simplement. Mais alors pourquoi me serrer la main ? Est-ce que je lui inspirais de la pitié ? Cette impression m'avait mise un peu mal à l'aise, et elle se renforçait avec le sourire qu'arborait Den. Faut croire. Ou peut-être que c'était simplement mon imagination qui s'emballait pour rien et qu'en fait il aurait voulu m'aider à finir cet exercice à la noix. Je m'emballais vraiment pour rien moi, si ça se trouvait, il n'y avait rien d'anodin dans ses gestes.
- Désolé.
Désolé de quoi ? Il s'excuse peut-être de m'avoir serrer la main alors qu'il ne voulait pas. Sûrement qu'il s'y était sentis obligé. Peut-être, mais dans ce cas, pourquoi me tenait-il toujours la main ? Aucune idée. Je crois que finalement, je ne suscitais pas sa pitié. Et voilà que je m'enflammais à nouveau pour rien. C'en devenait lassant et désespérant à la longue.
- Amis ?
J'acquiesçai par un simple mouvement de tête. Il ne fallait pas s'attendre à ce que je lui saute dans les bras en riant et disant à qui voulait l'entendre qu'on était amis, ça non. Restons courtois, poli, et avare de paroles ( c'était mon ancien slogan). Je me retourna, me saisit des affaires de Den, et les lui mit dans les bras.
- Pour que tu n'oublie pas de les prendre en partant.
Je laissa vagabonder mon regard dans la pièce et il fut subitement happé par une chose par terre. C'était quoi ce truc noir à moitié moisi qui se prenait pour une serpillère ? En plissant légèrement les yeux je remarqua (enfin) que c'était une (ma seule) veste, en fait, qui trainait sur le sol. Dans mes souvenirs (qui ne remontent pas vraiment loin vu ma mémoire de poisson rouge, parce que oui, nous descendons tous du poisson rouge !* Ou peut-être étais-ce simplement mon cerveau qui avait pris l'eau à force de trainer sous la pluie les matins d'hiver et de rester trois milles ans sous la douche à sentir le liquide chaud et translucide me bruler la peau) elle n'était pas dans un si piteux état. Comme tout était bizarre aujourd'hui. Je me socialisais, je manquais de frapper - tuer - un enfant et voilà que ma veste se retrouvait mystérieusement par terre en train d'épousseter le sol. Je me sentait comme un chat sur Mars qui ne reviendra jamais sur Terre**. Je lança un regard en coin à Den. Espérons qu'il n'avait pas remarquer que cette chose m'appartenais (enfin plus pour très longtemps si je trouvais un incinérateur dans le coin...). Fallait que je fasse quelque chose. Vite.
Je me leva mais une "crise" me repris. Fichu pneumonie ! Je me mis à tousser comme un vieillard malade au seuil de la mort, et dans ma précipitation, je ne vit pas un obstacle sur mon chemin. Comme j'avais les yeux fermé et les mains sur la bouche, je pouvais encore moins le voir. Enfin, plutôt la voir. Je m'écrasa par terre en beauté après m'être pris les pieds dans une de mes basket. Je m'étala de tout mon long sur le sol, envoyant ma chaussure valsé à quelques pas dans le mouvement, mon menton percutant non sans douleur ma veste. Moi qui ne me viandais jamais, quand ça arrivait, c'était du joli... Je me releva tout de même et m'épousseta légèrement, fallait pas qu'en plus Den pense qu'il devait venir à mon secours, il devait sans doute être trop occupé à étouffer un grand éclat de rire. Je pris la basket sur laquelle j'avais si maladroitement chuté, et la lança de toute mes forces à travers la fenêtre. Et oui, quand j'étais énervée contre un objet, je faisais toujours ça dans la mesure du possible. même si je savais pertinemment que je devrais la rechercher plus tard, et pour cela parcourir la moitié du parc car ma (enfin notre, puisque je la partageais avec Vanilla) chambre se trouvait tout à l'opposé de la porte d'entrée de la Wammy's House donc à l'extrême pôle nord - dommage qu'on y croise pas de manchots - de la salle de classe numéro trois. Je prit en main ma veste et constata l'ampleur des dégâts. Elle était toute poussiéreuse, avais besoin d'un bon lavage-sèche-linge et d'un repassage. Fallait encore que je fasse du piratage de lessive*** (ça consiste à mettre ses fringues dans le panier des autres puis après de le récupérer sans que la personne s'en aperçoive. Ça marche bien avec Vanilla, mais le plus distrayant c'est quand With pique une petite crise de nerfs quand elle remarque que je fait ça avec elle).
- Zut... Bon ben va falloir que je pirate le linge de quelqu'un...
Je replaça mes lunettes de plongées devant mes yeux - elles étaient à moitié tombé de mon nez quand j'étais tombé - et porta ma veste à bout de bras. Je regarda Den par dessus le vêtement.
- T'aurais pas du linge à laver par hasard ?
Je devais avoir l'air d'un libellule comme ça, et une image mentale s'interposa dans mon esprit : moi avec des antennes et des ailes. Inutile de dire que j'éclatai de rire et que Den devait me prendre pour une folle à d'abord lui parler de lessive puis de me "foutre de lui" (entre guillemet parce que ce n'était pas vraiment vrai, ni l'effet désiré si t'en est que mon rire aurait eut un autre effet moins néfaste). Je me repris, en gigotant une de mes mains devant mon nez, comme à chaque fois que je voulais faire cesser un fou rire.
- Pardon, ne crois pas que j'me fiche de toi, mais simplement je venais de penser à un truc idiot et ça m'a fait rire. Hum... Voilà.
(si tu fait plus 1180 mots, t'a droit à mon respect éternel xD)
*vive mister Daniel Claude alias Céline Dion, chanteur solo dans les concerts privés du cours d'histoire, humoriste à ses heures perdues en cours, violeur de professeur de svt vampirique et cobaye du diabolique docteur S. Dominique le prof de svt number 2, et prieur de balle de ping-pong qui ont pas prier le vieux xD (petite dédicace ou délire personnel, la frontière entre les deux est si mince qu'elle ne se voit pas xD)
** j'aime Indochine ^0^
***on voit les accros de séries télé améicaines xD
Invité
Sujet: Re: ~Friend?~ Maybe yes, maybe no. Sam 14 Juin - 22:50
Den : Amis ?
Breathless hocha simplement la tête. Den ne s’attendait pas à une joie bien visible chez sa nouvelle amie, mais tout de même, elle aurait pu faire un petit effort, comme un simple sourire, par exemple. Qu’importe, à présent, ils étaient amis. Ce mot avait une consonance bizarre dans la tête du jeune garçon. Des amis, il n’en avait que trop peu. Il y avait Snow, qui était plus comme la petite sœur qu’il n’avait jamais eut, Mouche, qui était un garçon certes bizarre, mais à qui il pouvait tout dire et lui accordait toute sa confiance, et maintenant il y’avait Breathless. Den se demanda si il pouvait continuer de l’appeler extraterrestre amicalement. Bah, il le ferait que quelques fois, histoires de l’a taquiner un peu.
La jeune fille ramena Den à la réalité en mettant lui mettant ses affaires dans les bras.
Breathless : Pour que tu n'oublie pas de les prendre en partant.
Den n’était pas vraiment du genre à oublier ses affaires quelque part, sauf lorsqu’il n’avait pas assez dormit, et regarda la jeune fille d’un air perplexe. Cette dernière semblait avoir détourner les yeux vers la veste qui était par terre, celle que Den avait reconnu comme étant à Breathless en rentrant. Elle semblait un peu déconcerté par son état. En effet, il était étrange que Den ait reconnu une veste dans ce tas flou bizarroïde et pleins de poussière qui était sur le sol. Vu de sa place, Den eut un léger doute. Etait-ce vraiment une veste ? Une chose était certaine, il n’allait pas la soulever pour s’en assurer. Den essaya comme il put de ne pas avoir un regard à moitié dégoûté par la chose qui traînait sur le sol. Le plus bizarre, c’est que lorsque les deux adolescents étaient rentrés dans cette pièce, Den était certain de l’avoir vu en « assez » bon état, sur la chaise. Alors, à moins que quelqu’un (ou quelque chose) invisible ait eut une envie soudaine de balancer ce truc par la fenêtre et de le ramener sur le sol de cette chambre, Den ne voyait vraiment pas pourquoi elle était en si piteux état.
Soudain, Breathless sembla lancer furtivement un regard en coin à Den. Ce dernier reprit un visage neutre, en se demandant pourquoi elle le regardait ainsi. Peut-être avait-elle honte de sa veste ?! Il fallait que Den dise le contraire, c’était ce que devait faire un ami…D’un autre côté, dire que cette serpillière était tout à fait présentable était largement au dessus de ses forces, aussi il se contenta d’hausser les sourcils d’un air un peu contrarié.
La jeune fille quand à elle se releva mais se mit à tousser assez bizarrement et bruyamment. Elle ferma les yeux et porta sa main à sa bouche pour essayer d’étouffer un bruit d’une étrangeté à toute épreuve. Den se demanda si la scène ressemblait plus à la mort d’un vieillard ou à un chat qui aurait avalé une boule de poils, et se frotta le menton d’un air pensif, pendant que Breathless était à côté entrain de mourir à moitié. Soudain, sa crise de toux l’a fit avancer brusquement d’un pas, et elle se prit les pieds dans un truc par terre.
Je suppose que je n’ais pas besoin de vous expliquer l’allure de ce truc, puisqu’en fait il s’agissait de la veste qu’elle n’avait pas eut le temps de récupérer, à moins qu’elle n’en ait pas eut l’envie, ce qui serait d’un côté, assez compréhensible, mais passons. Voila donc Breathless qui s’était prise les pieds dans sa « veste » et qui a présent se prit en beauté les pieds dans une de ses basket. Je vous laisse deviner le résultat. En effet, la jeune fille s’étala de tout son long par terre, et son menton percuta dans un bruit brusque le sol.
Den souffrit en silence pour la jeune fille. Non, pas pour son menton, mais parce qu’elle avait plongé sa tête droit dans la veste. A présent, Den regarda d’un air toujours aussi neutre la jeune fille étalée sur le sol, la tête dans le torchon plein de poussières. Et soudainement, il eut une envie terrible d’exploser de rire. Ce n’était pas dans ses habitudes de se moquer des gens, mais là, l’envie était horrible. Cette situation était d’un comique à toute épreuve, tellement il était rare de voir la jeune et sérieuse Breathless se boiter. Si ils n’avaient pas fait un pacte d’amitié juste avant, je peux vous dire que Den ne se serait certainement pas gêné pour une crise de fou rire de cette scène désopilante. Néanmoins, il tenait à sa nouvelle amitié, et Den plaqua ses deux mains sur sa bouche pour n’en laisser sortir aucun son. Les larmes lui montèrent aux yeux, tant il voulait rire de la situation. Si elle ne bougeait pas, il était certain de ne pas pouvoir résister, mais finalement, la jeune fille se releva et s’épousseta un peu, et lorsque Den vit son air passablement énervé, il repensa au petit imbécile d’un peu plus tôt et arrêta immédiatement de rire. Finalement avec ce fou rire, il n’avait même pas pensé à lui proposer de l’aide. Il espéra un peu qu’elle ne lui en voudrait pas, et regarda vers la fenêtre pour penser à autre chose.
Oui, penser à autre chose. Ses pensées s’évadèrent dans la nature, dans les arbres qui se montraient décoiffés par le vent, dans le ciel occupé d’étoiles brillantes déjà bien présentes, dans la basket qui se faisait emporter par le vent, dans…
La basket ? Oui, en effet, il avait bien vu la basket de Breathless passer par la fenêtre. Il se retourna vers la jeune fille qui semblait assez énervée et qui a l’évidence, venait de balancer sa basket par la fenêtre. Une chose que Den n’avait jamais faite, c’était bien de lancer un objet lui appartenant par la fenêtre. Il tenait bien trop à toutes ses affaires pour faire une chose pareille.
Breathless, quand à elle, se saisit de sa « veste ». ( Ah, oui, si il y’a des guillemets depuis tout à l’heure à ce mot, c’est parce que Den ne considère plus cette chose comme une veste. XD ) Elle sembla l’observer pour regarder ce qui était récupérable. Den retient un « jette-là » avec un gros effort. Finalement, Breathless se mit à parler, mais toujours en regardant sa « veste » sous toutes ses coutures, et Den se demanda si elle s’adressait à lui ou si elle parlait pour elle-même.
Breathless : Zut... Bon ben va falloir que je pirate le linge de quelqu'un...
Puis elle replaça ses lunettes de plongées devant ses yeux et replia sa veste sur son bras. Den réfléchit quelques secondes à sa dernière phrase. Pirater du linge ? Pirate…Vigipirate, oh la la !* Hem, non c’est pas ça. Il s’imagina un corsaire. Non, non, ce n’est toujours pas ça. Il leva soudainement un doigt en signe de compréhension : Pirater un fichier ! Oui…Mais comment on pirate du linge…Bizarre ça. Cela parait totalement impossible. Soudain, il comprit. Cela consistait à introduire du linge chez les autres de sorte qu’ils les lavent à sa place ! Quelle idée géniale ! Den se sourit à lui-même pour sa petite compréhension, et fut ramené à la réalité par la voix de Breathless.
Breathless : T'aurais pas du linge à laver par hasard ?
Den releva les yeux vers Breathless, qui avait ses lunettes sur ses yeux, ce qui était assez rare. On n’avait vraiment l’impression qu’elle allait à la piscine ainsi. Den écarquilla les yeux. Breathless était entrain d’exploser de rire toute seule, pour une raison qu’il lui était totalement inconnue. Il l’a regarda bizarrement d’un air qui équivalait à peu près à dire « houlaaa ». Puis il se demanda si elle se moquait de lui. Il n’en voyait pas vraiment la raison, mais la regarda de haut. Lui qui avait retenu une crise de fou rire quelques instants auparavant, il n’aurait peut-être pas dut. La jeune fille quand à elle secoua une main devant son nez, certainement pour cesser de rire.
Breathless : Pardon, ne crois pas que j'me fiche de toi, mais simplement je venais de penser à un truc idiot et ça m'a fait rire. Hum... Voilà.
Den cessa son regard hautain, rassuré de voir qu’elle ne se moquait pas de lui. Néanmoins, il se demanda comment était-il possible de rire rien qu’en pensant à quelque chose. Si jamais il pensait à quelque chose de drôle, allait-il rire lui aussi ? Non, certainement pas.
Soudain, il repensa à la boite royale qu’avait eut droit son amie quelques instants auparavant. Den explosa alors d’un rire incontrôlé, puis s’apercevant qu’il venait de faire la même action que Breathless, toussota légèrement dans sa main refermée en un poing.
Den : Hem. Les ondes de rire, je suppose.
Puis il se leva à son tour, et regarda d’un air à moitié dégoûté la « veste » que Breathless tenait en main. Il osa même poser un doigt dessus, et s’aperçut qu’elle était aussi sale qu’un des livres qu’ils avaient expérimentés quelques heures plus tôt. Puis il le retira rapidement et ressortit son propre mouchoir personnel pour essuyer son doigt en fermant les yeux.
Den : En effet, un nettoyage s’impose.
Puis il rouvrit les yeux, se rendant compte de ce qu’il venait de dire.
Den : Je veux dire…Moi aussi ! J’ai du linge à laver ! Je reviens !
Il se mit à partir en courant de la chambre. Vraiment, il avait faillit la vexer, il en était certain. A présent, il fallait qu’il trouve des affaires sales dans sa chambre, ce qui n’était pas mince affaire, puisque Den détestait la saleté, et, en conséquence, chacune de ses affaires était pratiquement tout le temps propre.
Il enfonça ses mains dans ses poches et regarda le sol en réfléchissant, ne faisant pas attention à ce qui venait devant. Et ce qui devait arriver arriva : Den fonça dans quelqu’un. Ce quelqu’un n’était autre que le petit imbécile. Que faisait-il là, dans le couloir des filles, Den n’en savait rien, mais une chose était sûre, il allait le tuer si il ne dégageait pas de son passage. Den releva les yeux vers le petit qui avait un regard terrifié. Soudain, il sentit une chaleur étrange sur le bas de son pull, qui lui transperçait la peau en le piquant de toutes parts. Il dirigea son regard vers la source, et crut mourir.
Son haut était taché d’une espèce de tache marronâtre liquide qui coulait sur son pantalon petit à petit. Den regarda les mains du petit qui se trouvait encore devant lui. Il tenait un verre en plastique renversé, devinez sur qui, sur Den, oui. A l’évidence, il avait décidé d’emmener son chocolat chaud on ne sait où, et malheureusement pour lui, il était tombé sur Den. Ah, au fait, je disais qu’il allait le tuer « si » ? Et bien non, en fait, il allait le tuer tout court.
Den se saisit du petit par le cou et le balança contre le mur, puis leva son poing derrière lui pour prendre de l’élan, avant de lui coller dans la figure. Mais il n’en eut pas le temps. Ce fut l’espace d’une seconde le noir complet, puis de l’eau coula à flots sur Den, comme si il prenait une douche. Il lâcha l’imbécile. Il venait de se recevoir un sceau sur la figure. Den ne savait pas où avaient-ils trouvés ce sceau, mais il n’eut juste que le temps d’entendre un « cours ! » et les petits partirent en courant. Den resta dans le couloir, avec le sceau sur la tête, durant quelques secondes, puis finalement, retira le sceau de sa tête et le balança par terre, avant de replonger ses mains dans ses poches tout aussi trempées que lui.
Il décida à partir de ce moment de quelque chose. Si il croisait un jour cet imbécile, il allait d’abord le tremper dans un bain remplit de chocolat chaud, et ensuite, il irait le jeter dans l’étang du parc, et rigolerait bien. Pour l’instant, il n’avait qu’une envie, c’était d’aller se changer. Les gens ne firent pas attention à lui dans le couloir, habitués à le voir trempé, à force d’aller sous la pluie.
Den claqua sa porte derrière lui. Puis il donna un grand coup de poing dans le mur, et se fit extrêmement mal à la main, aussi, il attrapa son coussin et le balança de toutes ses forces. Malheureusement, la fenêtre était ouverte, et le coussin partit en volant gaiement de sa liberté provisoire dehors. Den resta ainsi, bras ballants, debout, puis se laissa tomber sur son lit, passablement agacé. Après quelques minutes, il se releva et se changea sans hâte. Au moins, il avait des affaires à laver. Puis, il descendit l’escalier, ses affaires sales dans les bras, et sortit dehors. Il alla ramasser son coussin, et vit au loin la basket de Breathless, aussi, il l’a prit de même. C’est à ce moment qu’il se mit à pleuvoir des cordes. Den soupira. Se prendre la pluie, il aimait ça, mais là, avec son coussin… Quelque chose de désagréable faisait qu’il avait l’impression de ne pas avoir beaucoup de chance aujourd’hui. Il remonta vers sa chambre, et finalement, continua vers la chambre de Breathless.
Ce fut trempé jusqu’aux os que Den déposa ses affaires, son coussin et la basket de Breathless sur le sol. Puis il croisa les bras, et regarda ailleurs, encore à moitié énervé.
Den : C’est une longue histoire.
Puis, il montra de la main son linge sale, et ne put retenir sa phrase dans un sourire.
Den : Alors, qui va être notre pion pour l’action de la team Bren, mode piratage de linge ?
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*Gad el maleh – L’autre, c’est moi.
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~Friend?~ Maybe yes, maybe no.
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