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 There'll be trouble when the kidz come out } pv Didi

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End There'll be trouble when the kidz come out } pv Didi End10
End
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Feuille de personnage
Wammy’s: House
Double Compte:
Âge: 17
Sujet: There'll be trouble when the kidz come out } pv Didi There'll be trouble when the kidz come out } pv Didi EmptyLun 3 Oct - 19:07

There'll be trouble when the kidz come out } pv Didi Tumblr13

    « Bouge pas. »

    Un peu de crayon par ci par là, sur les paupières, sur le dessous de l'oeil. Puis il attrape la laque et bombonne la tête blonde, essayant de dresser des pics dorées un peu partout. Disaster est parfait, juste parfait comme ça. En Punk. Ouais, en punk.

    « A mon tour. »


    End s'éloigne de son meilleur ami et ouvre la porte du placard qui donne sur un long miroir. Il se barbouille les yeux de noir, ébouriffe ses cheveux et regarde le résultat. Il porte un slim tout déchiré, des chaines qui pendouillent de sa ceinture à pics. En haut il a un t shirt vintage qui semble destructuré de l'intérieur, des bracelets sur tout le bras, on a même du mal à voir son tatouage. Le tout est vraiment … vraiment trash.

    « Tu me trouves comment... ? Putain, ça faisait longtemps que je m'étais pas habillé comme ça. »


    C'est qu'il avait oublié ce qu'il était avant le petit End. Quand il avait 14 – 16 ans c'était Halloween tous les jours à la WH. Il faisait peur, vraiment très peur et personne n'osait l'approcher. D'ailleurs il ne voulait que personne ne l'approche, et puis quoi encore, qu'est ce qu'il en avait à foutre des gens. Cette époque était passée mais le brun avait l'impression de faire un saut dans le passé. Et pour une fois quelqu'un l'accompagnait dans ses délires à carreaux écossais. Disaster... qui... ressemblait à une sorte de junkie qu'on vient de rouler sur un trottoir. End le regarda en souriant, c'était tellement étrange de le voir comme ça, bien sûr c'était lui qui lui avait prêté des fringues, il avait sortit la boite bien cachée où il entreposait les fringues trop trashs qu'il ne mettait plus. Bon évidemment End ne s'était pas transformé en bon petit samaritain, jamais ! Il restait Punk sur les bords, enfin si on veut.

    Punk. Il avait toujours aimé ce mouvement, même s'il trouvait certains délégués de ce mouvement complètement immatures et sans talent. Inutile de citer des noms, juste pour dire que End n'était pas obsédé par un style en particulier jusqu'à être aveugle. Mais il y avait un truc qu'il avait toujours voulu tester dans le mouvement punk. Aller au Roxy. Et ressortir vivant. Il n'y était jamais allé, la seule avec qui il partageait ses délires était Viper, et elle, n'aimait pas particulièrement les punks, elle préférait le bon vieux electro dark gothique, synthétique, bref, pas du tout le même monde. Pour certaines personnes, gothique, punk, dark vador, rock, c'était tout pareil. Et si Disaster avait enseigné à End l'art d'aimer le shuffle (que le brun avait toujours du mal à mettre en pratique vu qu'il trouvait ça ridicule à souhaits) End enseignerait à Disaster l'art de s'habiller punk, de penser punk, et de faire des trucs punk.

    Ils s'étaient pris un délire, ils avaient tout fait après tout, jusqu'à se déguiser en nana pour aller draguer des lesbiennes, sérieusement, vous avez déjà des potes qui ont fait ça vous ? Si oui je demande à voir les preuves. Et ça s'était soldé par un terrible échec, incluant un prof qui avait faillit les reconnaître, une paire de gouines sorties tout droit d'une série, un(e) black, le sexe reste encore inconnu, qui les avait viré de la boite, et deux paires de pieds qui avaient souffert dans les talons aiguilles, qu'ils avaient par ailleurs cassé. Fiasco total, le truc qu'il ne recommencerait jamais même si on lui offrait des milliards de dollars. C'était comme ça, les délires de End et Disaster, c'était au jeu de celui qui osait, cap ou pas cap si vous préférez, et comme aucun des deux garçons ne voulait perdre à ce jeu, parce que dans l'histoire ça serait lui la tapette, et bien ils se fourraient dans des situations pas possibles.

    Et leur délire, c'était qu'un jour ils iraient au roxy. Disaster lisait un magasine pour jeune dont la couverture était ornée d'un Robert Pattinson torse nu, ils parlaient vaguement du fait qu'aller au Roxy c'était la mort assurée. Didi, intéressé, demanda à End ce qu'était le Roxy, et quand End lui expliqua le blond répliqua qu'il n'était même pas capable d'y aller parce qu'il était un emo. End, piqué au vif annonça qu'il irait quand son ami voudrait. Ainsi suivit le débat et aucun des deux ne voulu lâcher prise, si bien qu'il fut décider d'aller au Roxy ensemble pour voir à quoi ça ressemblait. Justement, il y a avait une soirée spéciale punk dans une semaine. Ils s'en foutaient totalement d'avoir cours, ils se foutaient totalement des conséquences, prirent leurs valises et leur argent de poche et partirent à Londres. Là ils prirent un hotel grand luxe et s'installèrent pour quelques jours dans la capitale. Bon, pas trop longtemps, même si Wammy's House donnait de l'argent de poche aux élèves ce n'est pas pour ça qu'ils était immensément riches.

    Et c'est ainsi que ce soir, c'était le soir où ils allaient sortir. End avait maquillé Disaster et ils se tenaient tous les deux prêts pour une soirée sûrement agitée.

    « T'es prêt punky pie ? »
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Invité
Sujet: Re: There'll be trouble when the kidz come out } pv Didi There'll be trouble when the kidz come out } pv Didi EmptyVen 7 Oct - 20:22

    There'll be trouble when the kidz come out } pv Didi Sidnjo10

    The two of us are crazy

    Didi cligna ses yeux lourdement chargés. Il avait l’air d’un fuckin’ panda, avec cette couche de khôl autour de ses yeux clairs. Ce genre de trip douloureux pour les yeux revenait presque à celui de la boîte lesbienne. Qui lui mettait du noir sur les paupières signifiait par là qu’il ne ressortirait pas vivant de l’endroit. Ben quoi, on sait tous qu’une lesbienne, c’est aussi agressif qu’un punk – et un punk déchaîné, en outre -. Didi avait bien cru que sa dernière heure était arrivée, lorsqu’End avait collé sa grosse bouche baveuse sur la sienne – les instants de terreur donnent toujours un air surréaliste aux objets honnis -. Après, en surplus destructeur, y’avait eu un videur cheum. Mmmh, Disaster avait le malheur d’en rêver encore. D’une espèce de bouche luisante, peinturlurée de rouge, qui glissait vers lui, dénuée de visage. Comme si à travers ce cauchemar, c’était sa peur d’être « différent » (différent du yankee basique, je le signale. Le yankee qui crache dans sa canette de bière quand il matte un match de football américain) et dévoré par un instinct oeudipien bien caché. Dans sa famille, avec Oliver la tapette, il se sentait maudit. Pas parce qu’Oliver était effectivement une pute-qu’il-ne-voulait-plus-jamais-revoir, mais parce que ses parents, en mourant et disparaissant successivement, semblaient avoir jeté le mauvais œil sur sa vie. Okay, il était heureux à la wammy’s house, mais pourquoi avait-il fallu que son meilleur ami soit un gay ? (et un punk, en plus ? Là, ça dépassait de loin le simple mélange des cultures. C’était à se rouler par terre, ces coups successifs du sort)

    La vie est bien injuste, Didi, on est au courant.

    Le blond tira sur ses joues livides, s'offrant le luxe d'une tête de bouledogue, et se leva pour faire face au seul miroir de la chambre. End lui avait prêté un slim écossais qui faisait très BIZARRE sur ses longues jambes – les fûtes à carreaux n’avaient jamais été le truc du blond. Ca lui faisait des jambes énoooormes -, une tonne de bracelets à piques qui s’emmêlait dans les cheveux dès qu’il avait le malheur de lever le bras, un tee shirt blanc aux manches déchirées to the extreme – « z’êtes pas des gens propres, vous » avait fait remarquer Didi, en agrandissant soigneusement un trou – et des bottes noires à lacets, qui grimpaient jusqu’à mi mollets. Ajoutez à ça un teint de déterré, des piques anarchiquement dressés sur la tête, et un motif sanglant sur le tee shirt. Ah, exit total, le Disaster basique qui portait des capuches oranges en dansant du shuffle ; celui-là avait l’air un brin plus agressif. Toute classe fut néanmoins brisée lorsqu’il ouvrit la bouche et pépia d’une voix kikoo :

    « Ma capuuuuuche, j'me sens à oualpé sans elle. Ça fait tout sec sur ma tête, j’aime pas. T’crois que je peux casser des piques en deux ? A la t'élé, ils disaient que ce gel ne r'tombait pas avant la fin de la journée ; donc, ça veut dire qu’ma tête est indestrrrrructible. Faudrait qu’j’mette ça sur mes cheveux quand j’fais Mysterion. Quoique, avec la capuche, ça l’f’ra pas. »

    Tout à ses stupides considérations, l’adolescent tourna son long corps maigre vers End. Il sourit, collant son regard au visage de celui qui avait l’air d’enfiler ses fringues de goth' comme on retrouve une seconde peau. Il pouvait pas test, contre End ; le type avait déjà l’air déchaîné au quotidien, et là, sa tête sentait carrément le génocide. Ah quand on se balade sur Camden Road, à Londres, ce n’était pas de weshs qu'il fallait avoir peur. La menace prenait un tout autre visage ; une tête percée de partout, parfois ponctuée par une bouche rouge qui souriait d’un air de chien. Là aussi, les clichés poursuivaient Disaster. Selon lui, le pogo était le sport le plus dangereux du monde :

    « Bah, t’as juste l’air dangereux et pas fréquentable. C’était obligé l’entassage de bracelets sur ton gros bras d'sportif ? Ca va s’nouer dans les chaînes de quelqu’un et faudra une pince pour désincruster les pélots (les gens), à la fin. J’le sens. Mais ça va être drrrrrôle o/. »

    Puis, quand même plus inquiet :

    « Rass’re moi ; on va pas mourir, au moins ? »

    Parler comme un yankee au milieu d’une foule de punks enragés, ça allait pas le faire. Ils avaient suffisamment étudié les relations – houleuses – entre la vieille Amérique et l’Angleterre, pour deviner que plus d’un allait lui foutre une british mandale s’il osait l’ouvrir. Les anglais, ces intolérants. Il y en aurait bien un pour déclencher un pogo, au Roxy, les clichés des années folles le lui avait assuré. A cette simple pensée, Disaster souriait, quasiment euphorique - l'air encore plus con qu'à son habitude. Ca devait être quelque chose, de voir ces tapettes de british s'entasser dans un coin comme des rugbymans enragés pour se mettre dans la gueule les patates du siècle. Il trouverait bien un moyen de gueuler, en plein milieu de la boîte et des enragés "Thiiis is spartaaaaa". A croire qu'être punk, même pour une nuit, collait dans la tête de ses adeptes des idées sanglantes. La musique la plus cynique du monde commençait déjà à tâcher sa bonne petite moralité de yankee.

    Pour un peu, il trouverait presque sa nouvelle tête normale. Il n'y aurait que sa voix de wesh pour le faire sortir du lot.





    Et puis, l’accent amerloque n’avait toujours collé qu’à Nancy Sprungen.

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