Sujet: Open ─ never forget to remember Mar 16 Aoû - 4:47
If you wake up at a different time, in a different place, could you wake up as a different person ?
PSEUDONYME : Open NOM : Ludvikson PRÉNOM(S) : Oskar QI: 173 DATE DE NAISSANCE : 24 / 01 ÂGE : 16 ans SEXE (✔) : ✔ M ❒ F ORIGINE : Parents islandais. A immigré en Angleterre à dix ans. A la double nationalité. ANCIENNETÉ : Est là depuis plus d’un an.
If I can't be beautiful, I want to be invisible
Couleur des cheveux : Blonds. Très blonds. Couleur de la peau : Blanche… ? Tatouage/Piercing ? : Aucun.
Couleur des yeux : Bleus. Taille en centimètres : 191. Oui, il est immense. Corpulence: Mince mais imposant.
Love is bullshit. Emotion is bullshit. I am a rock. A jerk. i'm an uncaring asshole and proud of it
Discret Silencieux Observateur Imposant Joyeux, même si ça ne se voit pas Franc
Obstiné Bagarreur Sujet aux obsessions Distant Maladroit Rancunier
Oskar est un bloc de glace. Non.
Oskar est un bloc de pierre. Non plus.
Open est un bloc, voilà. Quelque chose d’étrangement homogène. Une de ces loques humaines incapables de penser à plusieurs choses en même temps. Son « intelligence » au-dessus de la moyenne n’a fait que l’enfoncer dans une sorte d’obsession maladive qui fait que le jeune homme est juste incapable d’être multitâches comme tout être humain normal mais surtout utile.
Open est aussi un grand incompris de la société en général et des gens en particulier. C’est un peu mathématique, quand on y réfléchit un peu. Il lui est tout simplement impossible de comprendre quelqu’un. Open n’a jamais raison sur personne. Mettons ça sur son inexpérience au niveau des relations humaines et même carrément des humains. Il ne capte ni les messages indirects, ni les sous-entendus clairs. Complétement perdu dans son envie de rentrer chez lui (qu’un psychologue quelconque a mis sur le compte de son incapacité à s’adapter aux situations nouvelles), Open a beaucoup de mal à se rendre réellement compte qu’il fait partie des orphelins de la WH. Il lui arrive encore d’oublier que ses parents sont bel et bien morts et enterrés et de se demander sérieusement ce qu’il fout ici.
Open va juste mal.
Mais au fond, ce n’est pas un mauvais garnement. Aussi silencieux qu’un clou, aussi discret qu’il lui est possible de l’être vu sa taille gigantesque et sa tête de gangster mécontent, Open ne tient pas à se faire des ennemis. Ni même des amis, en fait. C’est mathématique, vous dis-je. Pourtant, il est plus ou moins facile de l’entrainer dans n’importe quoi. Dans les bagarres, surtout. Mais n’allez pas le prendre pour un dépressif à qui la simple vue d’une corde donne des démangeaisons au cou. Non, non. Open est même du genre joyeux. Sauf que ça ne se voit pas réellement. Il a d’ailleurs quotidiennement de la difficulté à poser sur sa figure les expressions faciales qui conviennent. Ce qui donne un Open à qui on arrache difficilement un sourire ou des larmes. A part si on lui parle de l’Islande. Là, une sorte de miracle a lieu et il se déride automatiquement. Comme si on avait sur le bouton « marche accélérée », le voilà qui ramasse tout ce qui qu’il a de bavard, de joyeux et de surexcité en lui et qu’il vous le jette à la figure. Juste en parlant de sa chère île perdue au milieu de l’océan.
Malheureusement, au bout de quelques minutes, le flot s’assèche rapidement et Open se renferme complètement. Open regrette alors aussitôt ses épanchements maladroits et en tient rancune à quiconque qui aura osé lui donner l’occasion de s’humilier ainsi. On en arrive à la face moins neutre du gosse. Open peut être facilement entrainé dans une dispute, de préférence physique. Il se sait assez imposant pour son âge et ne tient pas forcément à le cacher. Non pas qu’il ait un souci avec les ordres et les règles ou même une passion inconsidérée pour la rébellion brutale mais Open ne sait faire que ça pour répondre aux moqueries, aux remarques, aux méchancetés. Mettre un bon coup de poing. Discrètement, parce qu’il n’est pas con non plus.
Open a juste un problème avec les gens. Et sa propre personne en particulier.
the truth is, wherever you choose to be, it's the wrong place
Définissez vous en une phrase.
Dans un souci d'objectivité, je pense qu'il faudrait poser la question à mes amis...
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
Un poisson rouge.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
Harry Potter de J.K Rowling.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
« Je comprends ce que tu ressens... »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
N'avoir aucune notion du temps.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.
your birth is a mistake you'll spend your whole life trying to correct
- Alors, tu aimes ?
Il ne savait franchement pas quoi répondre. C’est sûr, il s’y attendait un peu. Ça faisait presque six mois que ses parents lui bourraient les yeux et le crâne de photos de Londres, en lui disant que ce serait bien, qu’il allait adorer, que ça changerait de Reykjavik. Comme s’il n’aimait pas Reykjavik. Il ne comprenait pas pourquoi il se trouvait là, au milieu d’un appartement vide qui puait l’absence, et la poussière aussi. Il était même certain d’avoir vu un insecte se faufiler quelque part. Il le cherchait encore.
- Oskar ?
Sa mère avait cet air anxieux un peu laid. Ça faisait ressortir toutes ses rides, et on lui donnait au moins cinquante ans. Il voyait son père, derrière, qui les regardait de loin, l’air perdu. Lui aussi devait préférer Reykjavik. Les murs étaient remplis d’un papier peint fleuri qui devait être là depuis des années. Il entendait le bruit de la rue, le son des milliers de gens qui vivaient là. Le livre avait dit qu’il y avait plus de gens à Londres que sur l’Islande entière. Oskar avait du mal à y croire.
Mais surtout, Oskar avait envie de rentrer.
[…]
- Oskar, il faut qu’on te parle.
Il savait bien ce qui l’attendait. On ne fait pas l’école buissonnière avec le nez et la bouche en sang tout en espérant que ses parents soient assez cons ou assez intelligents pour ne pas faire de remarques. Et le directeur avait dû appeler. Sa mère était assise sur une des chaises de la cuisine, trainant ses soupirs fatigués et ses tics nerveux. Son père était juste de l’autre côté de la table, avec exactement les mêmes traits. Ils étaient au courant, encore. Ses notes qui chutaient, ses tests vides en anglais, lui qui s’obstinait à parler en islandais, pour rien et pour tout à la fois. Pour oublier qu’il n’était pas chez lui et pour se rappeler qu’il avait un chez lui, très lointain, par de-là l’océan.
- Monsieur Grey a appelé.
Oskar se crispa aussitôt. Il connaissait la suite. Ce n’était pas la première fois. Sa mère allait le prendre dans ses bras, le supplier de faire des efforts. Elle lui dirait que ça irait mieux, avec le temps, qu’il finirait par s’adapter, à aimer la ville, à oublier. Son père essayerait de plaisanter, en rappelant qu’Oskar parlait déjà mieux l’anglais qu’eux deux réunis, qu’il ne devait pas se fermer ainsi. Oskar ne saurait pas quoi répondre. Il leur promettrait n’importe quoi. D’être sage, de ne pas prendre au sérieux les moqueries, de se fondre dans la masse.
De toute manière, il finissait toujours par briser ses promesses.
[…]
- Alors, tu aimes ?
Sa mère avait un grand sourire un peu enfantin. Il grimaça. Non, il n’aimait pas. Porter des lunettes allait être usant et c’était loin d’être pratique pendant les bagarres. Même s’il se bagarrait de moins en moins. Depuis le temps qu’il habitait le quartier, plus personne ne voulait s’approcher du « petit islandais » qui n’avait rien de petit. En deux ans de rejet, il s’était taillé une solitude de choix, toute noire.
Il finit par acquiescer lentement et le sourire de sa mère s’élargit. Elle n’attendait que ça.
- Ça te va très bien. Toutes les filles vont adorer, tu verras.
Elle ne devait même pas y croire elle-même. Elle lui ôta les lunettes et s’en alla vers la caisse. Oskar se disait qu’au fond, peut-être qu’ils finiraient par rentrer. Peut-être qu’ils finiraient par comprendre que ça ne servait à rien de rester ici. Londres était immense, plus remplie que toute l’île scandinave, certes, mais il n’en voulait pas.
Rien ne valait les plaines glacées d’Islande.
[…]
- Oskar, il faut qu’on te parle.
L’adolescent reposa son toast au beurre sur l’assiette et se retourna vers son père. Il avait le même air gris, avec l’ombre d’un sourire heureux. Sa mère riait doucement en tournant sa petite cuillère dans son café. Elle sortit une enveloppe du livre qu’elle tenait sur ses cuisses et la posa à côté de lui.
- On part dans six mois.
Sa vue devint de plus en plus floue alors qu’il torturait les billets entre ses doigts tremblants.
Ils rentraient, enfin !
[…]
- On n’a rien pu faire. Désolé, fiston.
Oskar restait silencieux. Oskar ne trouvait pas les mots. Il murmura la vieille chanson des pêcheurs que sa grand-mère lui chantait, longtemps auparavant. Et les sanglots finirent par lui bouffer la gorge, tandis qu’il regardait les corps de ses parents s’engouffrer dans un long couloir.
[…]
- Tu sais pourquoi tu es là, Oskar ?
Il secoua la tête, lentement. Non, il n’en avait pas la moindre idée. Ça faisait au moins trois mois qu’on le balançait d’un endroit à l’autre sans qu’il ne sache vraiment pourquoi. Depuis l’enterrement. Il s’en foutait, de toute façon. Ils lui avaient dit qu’il ne rentrerait pas à Reykjavik et il s’était bouché les oreilles, pour de bon. Ça ne servait à rien. Le monsieur continua comme si de rien n’était. Il lui parlait de QI, d’enfant surdoué, d’orphelinat, de surnom. Oskar avait tiqué à chaque mot. Il repensait à leur maison, à Reykjavik. Il avait tellement envie d’y retourner, même seul.
- Bienvenue à la Wammy’s House, Open.
Oskar leva enfin les yeux, rajusta ses lunettes.
- Open ? Est-ce que le sous-entendu sexuel a été pris en compte ?
L’homme esquissa un léger sourire ricaneur. Oskar remarqua que son surnom était déjà inscrit sur sa feuille, au milieu d’une trentaine d’autres. Son dossier. Bah, il aurait pu s’appeler Orgasm, ça aurait été pire.
[…]
- Open, tu sais que la violence est fortement déconseillée au sein de la Wammy’s House.
Ce n’était pas une question. Oskar baissa encore plus les yeux. Le sol était le même qu’à son entrée, deux semaines plus tôt. Captivant. Il renifla et s’arrêta aussitôt en grimaçant. Son nez était magnifiquement en sang. Il n’avait pas l’air cassé, au moins. Sa joue droite le démangeait. L’imbécile avait dû le griffer pendant la bagarre. Il avait aussi mal aux mains. Il avait un peu honte, aussi. Sa mère n’avait jamais eu ce ton froid, lointain, professionnel. Le directeur devait dire ce genre de choses toutes les semaines.
- As-tu déjà fait un sport quelconque ?
Oskar tiqua un peu et fronça les sourcils. Il n’aimait pas qu’on lui pose des questions. Mais il n’avait pas le choix.
- J’ai fait un peu d'équitation chez moi et après, à Londres, juste les cours à l’école. - Et les bagarres, j’imagine.
Oskar pinça les lèvres sans pour autant nier. C’était facile à deviner et il était certain qu’au moins deux pages de son dossier était consacrées à son comportement brutal.
- Tu es grand, pourquoi pas du basket-ball ?
Oskar secoua lentement la tête. Pas de sport d’équipe. Il était tout bonnement incapable de s’entendre avec les autres. Il ne comprenait jamais quelle stratégie ils voulaient suivre, à qui passer la balle et de toute manière, son caractère silencieux et presque gris collait vraiment mal à l’archétype du joueur de basket normal.
- Boxe ?
Oskar désigna du doigt ses lunettes. L’un des verres était d’ailleurs légèrement fissuré. Non, vraiment, porter ces horreurs était tout simplement inadapté pour recevoir des poings dans la face.
- L’escrime alors ?
Oskar fixa des yeux étonnés sur le directeur. Ce dernier avait continué en parlant de maitrise de soi, de respect des autres. Bref, des trucs qui n’étaient pas forcément bien incrustés dans le vocabulaire quotidien d’Oskar. Surtout dernièrement. Aujourd’hui, ils avaient réussi à l’attraper en plein bagarre mais ce n’était pas la première. Et sport ou pas, ça ne risquait pas d’être la dernière. Il hocha la tête. Autant abréger cette torture.
Le directeur ajouta quelque chose au sujet de passer à un sport d’équipe lorsqu’il maitriserait bien l’escrime. Et qu’il serait capable d’entretenir des liens positifs avec des êtres humains.
Oskar en doutait.
[...]
- Open.
Comme tous les matins, il prononçait son surnom devant le miroir, comme une incantation. Comme si, un jour, il arriverait à coller ces quatre lettres sur son visage. Mais voilà, Open/Oskar était juste désespérant. Il était incapable de s’adapter. Il avait la tête remplie de rêves d’ailleurs, d’échappatoires, de fuites. Parfois, il entendait la voix de sa mère qui murmurait inlassablement : Alors, tu aimes ? et qui attendait, avec son éternel air anxieux, que son asocial de rejeton lui réponde.
Even the Mona Lisa is falling apart
SURNOM(S) : Me-los DATE DE NAISSANCE : Presque celle d’Open. Presque. ÂGE : 17 ans SEXE (✔) : ❒ M ✔ F AVATAR : Suède, d’Axis Powers Hetalia. DÉCOUVERTE DU FORUM : J’connais depuis un bout de temps, de loin. EST-CE VOTRE PREMIER FORUM RP ? Niet o/ COPYRIGHT : Toutes les citations en anglais sont de Chuck Palahniuk. Elles ne correspondent que partiellement à Open mais je kiffe. That's it 8D
Dernière édition par Open le Mer 17 Aoû - 17:37, édité 1 fois
Sujet: Re: Open ─ never forget to remember Mer 17 Aoû - 15:59
Bonjour, tu rejoins la liste de mes chouchous.
Bienvenue à la Wammy's House o/ Ta fiche est parfaite je te validerai tout de suite si Open n'était pas un SHAPE et qu'il ne fallait pas lui choisir une affinité sportive. Quelques lignes dans l'histoire suffiront ! Merci d'avance.
alea jacta est
Invité
Sujet: Re: Open ─ never forget to remember Mer 17 Aoû - 17:41
Mercii \o/
J'ai rajouté un paragraphe vers la fin de l'histoire pour son affinité sportive. J'espère que c'est bon ~