défaut avare défaut passive défaut accro aux jeux à gratter défaut désinvolte défaut brouillon
BE YOUNG AND SHUT UP
Les mèches d'une chevelure rousse s'entendent sur les draps froissés d'un blanc impeccable donnant une impression de sang devenu fils, parfait contraste avec la bouille mi-réveillée mi-endormie aux airs innocents de celle qui fût le temps d'une nuit la Belle aux bois dormants et le redeviendra lorsque son corps hurlera fatigue et s'écroulera sur le lit. Ainsi, une carcasse y gît dessus. En l'observant, ce n'est qu'un triste reflet de d'une jeunesse baignée dans l'abus des fêtes, dans le viseur des industriels, au cerveau lavé et refait par les teen box office sans profondeur d'Hollywood. Et son être dira que c'est des conneries, ces films, comme la plupart des gens sensés le disent. Rien que son attitude inspire à la débauche, à venir se perdre dans son univers empli de vomi et de mégots de cigarette ou toncar, ce que l'helvétique gère avec sérieux, comme si un horaire pour savoir quand se permettre d'être Dieu sait quoi était placardé dans sa tête, mais ses paroles ne vous y incite pas, même si dans sa profonde pensée ça ne l'intéresse pas. Et au pire, Who dira juste que c'est con et sourira. C'est fou ce que c'est quelqu'un de bien, Who, c'est fou ce qu'elle peut réussir à vous fasciner dans sa quasi fascination pour vous, mais ce n'est pas de la manipulation ni de l'hypocrisie, c'est le stratagème de ne pas avoir à parler de soi, de développer sur ce que l'on est, mais vous finissez par la connaître, par savoir qui est celle qui répond à cette interrogation au fond de vous, sans cerner vraiment la nature du phénomène. Et Mikaela avec son attitude sans-gêne, Mikaela et ses mots vulgaires sortant de sa jolie bouche, Mikaela avec son air défoncé, Mikaela et sa philanthropie, Mikaela tout court. Weingartner et son putain de charisme qui vous donne l'envie de l'approcher et de lui parler, de tout dire sur votre misérable journée et de l'entendre vaguement raconter sa journée en disant ce que sa personne a bien pu faire puis hausser les épaules et la regarder se tuer avec son addiction pour le tabac. Weingartner qui hausse les épaules en lâchant que l'exploitation des gosses en Asie ou la famine en Afrique, c'est triste et dégueulasse, et sait que ce ne sera pas sûrement pas elle qui changera cette injustice. Et l'helvète est une étrangère ; étrangère de sa propre vie dirigée par la consommation. Purement produit dans ce pays où l'on se fout que la jeunesse alcoolique, qu'ils deviennent rébus de la société, mais de ce pays où l'on prône l'élitisme et dont on ne s'occupe que de ceux qui font de bonnes études, de ceux qui devraient leur fournir gloire et richesse. Who, c'est votre reflet, c'est celui de votre voisin de table, du caissier sans intérêt, de la personne populaire et appréciée de tous. Et tout ça, sans savoir ni comment ni pourquoi. Juste cette putain d'inconnue sur le bord du trottoir.
CLASSE
Définissez vous en une phrase.
Non.
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
Un poisson rouge.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
Harry Potter de J.K Rowling.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
« D'un point de vu biologique... »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
Accro au high five.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.
COOL STORY, BRO
I WOKE UP IN A SOHO DOORWAY A POLICEMAN KNEW MY NAME HE SAID "YOU CAN GO SLEEP AT HOME TONIGHT If YOU CAN GET UP AND WALK AWAY"
Moi, je les regarde et ne dis rien car, de toute façon, j'ai pas envie de parler, non, plutôt envie de vomir. Et tout, tout me dégoûte, de la gentillesse de l'assistant social à la beauté méprisable de ma sœur en passant par l'aura pseudo-sereine de la pièce. L'impression d'être à l'envers à cause des flots de paroles, tout paraît terne, oublié des couleurs, isolé de toute vivacité, comme dans un vieux Disney pas encore sortit en nouvelle version, mis à jour. La tristesse et le dégoût se partagent ma carcasse bonne à recycler, dans des étreintes glacées et écœurantes. Eleaonore ne vacille pas et hoche parfois la tête, mais n'écoute qu'à peine par habitude en faisant comme si cela la blasait terriblement. Ses yeux rougis n'inspirent que le rien et le néant, à croire qu'une sorte d'apathie a grignoté ou rongé chaque parcelle d'humanité en nous et remplit les espaces béants par de l'égoïsme vicieux. Cet égoïsme, je m'en suis fatiguée à la manière d'un enfant ne se satisfait plus d'un jouet quelconque et l'envie de fumer une cigarette m'a picotée sauf que je dois rester là, à assister aux décisions pour mon avenir alors que l'homme récite des choses dont je n'ai pas pris la peine d'écouter puisque toute cette mascarade m'ennuie et que mon avenir ne m'intéresse pas vraiment, ce sont les autres qui s'y intéressent.
– Donc, qu'en pensez-vous ? – Malheureusement, je ne peux pas m'en occuper.
Je bifurque mes restes brusquement vers elle, comment ça tu peux pas t'occuper de moi, Eleaonore ? Pourquoi tu prononces cette phrase comme si j'étais un de ces putain d'chiens ou hamsters dont tes voisins te demandent de s'en occuper lorsqu'ils partent se dorer la pilule sur une île exotique ? Et surtout c'est quoi le phénomène qui me cloue le bec, me laissant te fixer comme je fixerai la plus grosse garce au monde ? Eh, Eleanore, rappelles-toi qui je suis, le dernier membre de ta famille et que ce n'est pas rien, ta petite-sœur, celle qui soit-disant compte plus que tout au monde pour toi !
– Ne me regarde pas comme ça, Mickey, je vais pas gâcher ce qui m'attend pour toi, tu aurais fait la même chose, à ma place.
Et j'aimerais que l'on m'explique depuis quand un foutu voyage à travers le monde compte plus que moi, depuis quand je suis à tel point un rébus, une chose futile. Vas te faire foutre, vraiment, et tu verras comment je peux m'en sortir et me passer de toi et de ton égocentrisme qui va finir par me faire pleurer. Tu n'es qu'une immonde petite garce, Eleaonore.
I STAGGERED BACK TO THE UNDERGROUND AND THE BREEZE BLEW BACK MY HAIR I REMEMBER THROWIN' PUNCHES AROUND AND PREACHIN' FROM MY CHAIR
Il fut un temps où je répondais au prénom de Mikaela. Mais je ne me retrouvais pas dans elle. Elle m'a murmurée au creux de l'oreille à tel point elle serait bien, à quel point elle serait plus ou moins belle. Le gouffre de ses yeux ne ment jamais et sa voix un peu enrouée par la cigarette crache des choses vraies. Sur le reflet de la glace y a ses cheveux bouclés qui sont comme une cascade et tout va toujours pour le mieux, pas de passé obscur ou déchirant. Mikaela n'est pas une putain, elle préfère juste rouler des joints. Je serais elle, mais parfois j'ai l'impression de ne pas la connaître comme une étrangère. Et je hais ça, et je déteste de ne pas pouvoir penser être comme je le suis. À force de ne pas se comprendre, on finit par se savoir, mais d'une manière farfelue et bizarre. Ceux qui lâchent dans un souffle qu'ils se retrouvent en moi préservent un tant soit peu le mérite de connaître un minimum qui ils peuvent bien être. C'est vraiment bête.
I TOOK THE TUBE BACK OUT OF TOWN BACK TO THE ROLLIN' PIN, I FELT A LITTLE LIKE A DYING CLOWN WITH A STREAK OF RIN TIN TIN
Les lieux les moins fréquentables sont toujours les plus fréquentables, disait-on pour excuse. Une dernière touche de rouge à lèvres pour plaire en laissant misère éplorée pour gloire. Ça ressemblait à une compétition que se livraient les femmes entre elles dès que leur silhouette se dodelinait sous les lumières tamisées. Œillades directives et la cadence grimpait, la limite de l'excès s'effondrait et celle de l'abus tentait une dernière barricade. On l'aimait bien, ce bar, on y passait nos fins de vendredis soirs glacés et tout allait pour le mieux. Quelques fois, on quittait une fraction de temps la sueur pour que le vent nous gifle de sa main froid et insensible pour noircir nos poumons et nos pas retournaient vers la chaleur humaine. Ce spectacle, je l'ai vu et revu, ce mauvais film. Les bières se vidaient trop vite et le passage aux stupéfiants n'était pas bien mieux alors, parfois, je retenais la chevelure de certaines pendant qu'elles se tenaient péniblement à la cuvette d'une toilette. Mais — mon Dieu ! — ce que toute cette idiotie juvénile était bien, qu'est-ce qu'elle était belle dans ses robes pathétiques ! Et quand ça finissait et que les lumières disparaissaient alors que tout le monde partait, je me sentais mal au dehors de ses choses mauvaises qui font du bien.
I STRECHED BACK AND I HIPPUCED, AND LOOKED BACK ON MY BUSY DAY, ELEVEN HOURS IN THE TIN PAN, GOD, THERE'S GOT TO BE ANOTHER WAY
Dimanche dernier, papa et maman sont morts d'une façon bête. Mourir lors d'un accident de voiture est mourir d'une façon bête ne possédant rien de classe ni d'héroïque et encore moins de tragique vu la banalité que sont devenus ces accidents. Et j'ai erré. Errer dans les pièces sans vie de ma maison, errer au milieu des boulevards, errer en ces endroits dorénavant inconnus et sans histoires. Avec l'air égaré, les réverbères qui s'illuminaient brusquement m'éblouissait et j'avais mal à la tête. Je voguais à travers le brouillard du désespoir et je me sentais comme une passoire. Lucie est passée me voir et m'a demandée comment j'allais, cette question était aussi stupide que bien pensée, mais je n'y ai pas répondu. Une pile de magazine s'est formée devant moi. Elle a dit : « Si quand tu sortais t'achetais au moins le minimum de ta survie. » Et je l'ai remerciée en disant que j'étais sur le bon chemin pour arrêter de fumer et qu'elle vient de tout casser ça. Son rire a résonné, j'ai esquissé un léger sourire.
I KNOW THERE'S A PLACE YOU WALKED WHERE LOVE FALLS FROM THE TREES MY HEART IS LIKE A BROKEN CUP, I ONLY FEEL RIGHT ON MY KNEES
– En gros, juste parce que je serais surdouée, j'ai la chance de pouvoir intégrer un orphelinat glauque à souhait ? Je me sens mieux, vraiment. – Il y a toujours les foyers ou les orphelinats normaux, sinon. – Va pour l'orphelinat bizarre. – Il vous faudra un pseudonyme, il doit commencer par une lettre de l'un de vos prénoms ou de votre nom. – Et comment je me décide ? Lequel dois-je prendre ? Limite stupide, votre machin. – Je ne sais pas. Vous savez, ce n'est pas moi, Mikaela Weingartner.
Il me sourit avec un air bienveillant et espère, je pense, en avoir lui aussi un en retour. En quelque sorte, je le lui ai rendu en un ricanement remplit de toute l'ironie que je pouvais y mettre.
– Qui ?
Ainsi, je devins Who, cette interrogation et je n'ai même pas pu choisir, finalement, puisque monsieur a trouvé que ça m'allait très bien et l'a marqué en anglais pour le « style » Quelle stupidité. Je m'en fiche, au pire, j'ai trébuché au sommet de ma connerie. Aplatie par-terre et relevée par un bras qui a essuyé la boue traînante sur ma joue. J'inspire le nouveau ; j'expire le vieux recyclé. L'inconnue dont vous avez besoin pour changer votre vie morose, l'étrangère au sourire bienveillant qui vous aidera et disparaîtra. J'incarne le vous et le tout. Et je m'évapore au rythme des questions. J'ai chaud et le soleil tape fort. Les mardis et jeudis où j'avais entraînements de gymnastique artistique me manqueront aussi, ce sport me manquera tout simplement. Voyons le bon côté des choses, avec la souplesse que j'ai acquise, moi, je pourrai tester le kâmasûtra et garder avec fierté ma taille 36. Mais le plus misérable dans l'histoire est que je ne pars pas pour Poudlard. Ou Beaux-Bâtons. Et, en plus, comme si cela ne suffisait pas, je déteste les Who.
WELL, WHO ARE YOU ? I REALLY WANNA KNOW TELL ME WHO ARE YOU ? 'CAUSE I REALLY WANNA KNOW
et puis les paroles sont des Who
HRP
SURNOM(S) : Law DATE DE NAISSANCE : 03 / 05 ÂGE : funfzehn SEXE : ❒ M ❒ F ✔ vierge AVATAR : Lily Evans — Harry Potter et des rousses randoms. DÉCOUVERTE DU FORUM : car c'est AIGHTS. EST-CE VOTRE PREMIER FORUM RP ? je crains que non, mon ami. y a peut-être des fautes, mais j'ai la terrible flemme de relire ;;
Dernière édition par Who le Mer 10 Aoû - 17:01, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Who • je suis caché et je ne le suis pas Lun 18 Juil - 19:46
hey hey 8D
sale communiste, tu es une SHAPE. tu te moquais de nous ah ah tu es des nôtres 8D bon courage pour la suite, chère. lancer de dééé.
Sujet: Re: Who • je suis caché et je ne le suis pas Mar 9 Aoû - 22:12
Toujours en cours ?
*a l'impression de faire chier*
Invité
Sujet: Re: Who • je suis caché et je ne le suis pas Mer 10 Aoû - 17:03
oui, mademoiselle ! Et même que c'est terminé ! et puis faut pas penser faire chier, c'est bien des faire des ups sinon ça part en cacahuète ;; en plus je suis d'une lenteur… légendaire.