Sujet: A moi les jouets par milliers [Libre] Ven 1 Juil - 15:17
Jouet (n.m)- 1. Ustensile souvent utilisé par les enfants pour pouvoir jouer 2. Être le ~ de qqu'un Personne qui se fait manipuler par une autre personne, faisant tout ce que veut la personne.
Un mois... Un mois tout seul. Un mois sans accroche. Un mois à n'avoir aucune personne à qui parler... Ni faire un câlin.
Memory commençait peu à peu à broyer du noir. Le Monsieur qui l'avait emmené à la Wammy's House lui avait dit que c'est chouette, et qu'il y avait plein de monde à qui faire des câlins. D'un, c'est pas chouette, car il était qu'un petit gosse, pour les gens d'ici... Donc, il servait à rien. Et de deux, le bâtiment était IMMMMMMMENSE et... Seul, dans un grand bâtiment, cela lui faisait peur... Et s'il se perdait? Et s'il se trompait d'embrochement? S'il tombait dans les chambres des filles?... Cela pouvait encore lui arriver, car il n'avait pas vu tout les recoins du bâtiment. Cela ne peut être qu'un château... Est-ce qu'il y avait des chevaliers servants et des princesses qui criaient "Au secours!" à bout de champ? Non... Tout autour de lui, il y avait que le silence qui accompagnait ses pieds. Parfois, il entendait des gens parler de la Mode, d'autres parlait du Piano qu'il y avait au Rez-De-Chaussée...
En parlant du mot Piano, il y avait pas une aire de jeux près de ce fameux Piano?
Il faisait jour, pour huit heures. Il faut dire aussi que le Soleil se lève plus tôt en été qu'en Hiver. Les rayons de cette boule jaune s'amusait à enquiquiner les yeux du petit Memory. Il ne voyait maintenant, que quelques tâches violacés dont s'il fermait les yeux, elles étaient devenues verte. Maintenant, Memory était obligé de faire visière avec sa main, en clignant d'un œil, pour pouvoir traverser le couloir menant à la fameuse pièce de jeu... Et voilà que Memory reprenait espoir. Il trouverait bien quelqu'un dans cette pièce magique, qui jouerait à empiler des cubes ou alors à lire Tintin au Tibet pour qu'il joue avec lui. Après tout... Ils n'étaient pas tous embarqués sur le même bateau?
Et voilà qu'il ouvrit avec sa force microscopique la porte menant à cette pièce, cette cave des Voleurs de Jouets. A lui les jouets, les amis, les connaissances, ainsi que le plus important: Les câlins par milliers. Il se retourna et referma doucement la porte. Il soupira, sous l’effort colossale qu'il a dû produire pour fermer cette porte. Il tira un mince sourire et se retourna...
Personne. Totalement personne. Mais aux jeux de sociétés, il fallait avoir un partenaire, non? Et le revoilà dans un triste jour, le Soleil le semblait le narguer à nouveau. Il tapa du pied, comme s'il allait faire une grosse colère. Au fond, il était véritablement en colère. Il voulait rencontrer des gens et là... Il fait tout pour et personne. Il était aussi dégoûté. Il avait fait tout ce trajet pour que dalle. Il partit donc vers une pile de BD et en prit une au hasard... Ce fut Tintin chez les Soviets, en Anglais, bien sûr. C'était sans doute la meilleure BD de Tintin pour les Alters. En effet, on pouvait voir à travers cette BD le comportement des soviétiques à l'époque où le mot U.R.S.S. était craint de tous. Il le prit et commença à s'installer sur un des fauteuils que proposait la pièce et ouvrit le livre. Il commença sa lecture...
Il avait déjà abandonné l'idée de croiser du monde. Ils devaient surement être couché, à cette heure-ci.
Sujet: Re: A moi les jouets par milliers [Libre] Sam 2 Juil - 17:50
HRP : Je me propose j'espère que ça te va :3
Muse était assise à son bureau, le crayon dans la bouche, s'agitant furieusement, les pupilles écarquillaient par la concentration devant une page vierge de toute annotation. Il faisait jour mais tout le monde dormait, pourtant Muse était levée, habillée, les idées claires mais en manque d'inspiration. Elle s'était réveillée tôt pour pouvoir noter la chanson qu'elle avait composé la nuit à moitié endormie...sauf que là elle ne se souvenait de rien, en même temps elle était dans les vapes quand elle l'avait imaginé cette chanson. Pourquoi ne s'était-elle pas levée pour l'écrire de suite, pendant que c'était encore frais ? Parce qu'elle était feignante par moment et qu'elle n'avait pas voulu mourir en allumant la lumière, réveillant au passage ses camarades de chambre endormies, elle tenait à la vie Muse.
Elle rumina légèrement, regardant si ses voisines dormaient toujours et avec un soupir, elle se leva et sortit de la chambre avec sa feuille, sa partition et ses affaires pour son diabète. Elle en profita pour se faire sa piqûre dans le couloir, assise sur le sol froid, ses cheveux noir remontés en une queue de cheval qui faisait penser à celle d'un ananas, une multitude de colliers à son cou et de bracelets à ses poignets cliquetant joyeusement alors qu'elle faisait son petit rituel. Vérifier son taux, puis prendre l'aiguille contenant l'insuline et se piquer avec la seringue hoplà c'était fait. Elle se releva, arrangeant sa robe tee-shirt, représentant une Minnie pop art, et se dirigea vers le common room. Au moins elle pourrait libérer sa créativité là-bas, sans personne, juste le silence pour compagnie.
Marina se plaqua soudain sur le mur et nota rapidement les premières paroles qui lui revenaient de sa mémoire embrumée.
Rien qu'un regard m'enflamme Faisant palpiter mon coeur, D'un désir qui vient du fond de mon âme. Un refus et je me meurs.
Elle fit une grimace, autant le début semblait bien mais alors la fin...virait au guimauve. Avec un juron espagnol, particulièrement choquant pour des oreilles chastes, Muse partit enfin vers le common room.
Muse entra dans la salle et se dirigea vers le piano, elle craqua ses doigts puis commença à jouer "Last friday night" puis se mit à chanter. Mais elle s'arrêta bien vite, dans la grande salle de jeux elle se rendit compte qu'elle n'était pas seule. Là bas dans un coin il y avait un petit garçon roux qui lisait une BD, il avait l'air très jeune, tout petit même. Il rappela à Muse sa petite soeur, Inès, qui devait avoir six ans. Les yeux de la jeune fille se voilèrent un instant de tristesse en songeant à sa soeur qui vivait en Argentine, loin d'elle de puis un an, alors qu'elle s'avançait près du petit bambin. Arrivée devant lui, elle se pencha et lui fit un grand sourire.
-Coucou toi. Tu sais que tu es vraiment trop mignon qu'on a envie de t'étouffer de câlin. Tu lis quoi ?
Invité
Sujet: Re: A moi les jouets par milliers [Libre] Jeu 14 Juil - 13:31
[Désolé du retard T-T]
"Et tiens! Prends toi ça, Ours des Neiges! Tintin, il est très futé..."
Et oui... Quand Memory est à fond dans une histoire, il ne pouvait s'empêcher de parler à voix haute. C'est vrai, en plus... Tintin, c'est un aventurier, un journaliste qui n'hésite pas à battre mille dangers pour pouvoir réaliser ses reportages, ou alors résoudre des énigmes. C'est pour cela qu'il aimait Tintin, il est courageux... Memory était un gros poltron que même une Mouche, vicieusement apparu, peut le faire courir partout dans la Wammy's House. C'était ce que Memory voulait atteindre, être un personne super courageuse.
Il était déjà à plus de la moitié du livre en à peine cinq minutes. En effet, Martin savait déjà l'histoire du début à la fin, donc pourquoi s’ennuyer à lire l'écriture des bulles? C'était si amusant de voir comment était dessiné les personnages. En noir et blanc... Il trouvait que Tintin avait plus de charme lorsque c'était en français, quand même... Oui, il ne peut s'empêcher de lire quelques lignes à la volée. C'était bizarre, de voir de l'anglais et voir Tintin entre les lignes. On le prononce comment? TainTain? Il riait légèrement, imaginant les anglais le dire.
Et puis... Il entendit un bruit... De la musique... Du Piano. Il fut surpris d'entendre cela. Il avait pas entendu la porte s'ouvrir. C'est à dire qu'il y avait du monde dans la pièce?... Cela pouvait être le cas. Memory sait que parfois, on se cachait. Mais si la personne s'était cachée, elle n'aurait pas joué. Encore un truc qu'il fallait élucider. La musique était entrainante, et la voix... Magnifique voix soprano, peut-être proche du alto... Il devina avec facilité que c'était une demoiselle. Memory bougea la tête et les pieds en rythme. Puis après, plus de musique. Il afficha une mine sans doute tristounet. Il boudait un petit peu, il voulait encore de la musique, encore et encore... Écouter ceci en lisant un livre était sans doute une merveilleuse chose. Il se léchait l'index droit pour tourner la page suivante. C'était là où Tintin était emprisonné dans la glace. Oh... Le suspense est à son comble: Tintin va t-il s'en sortir? Memory sait déjà la réponse mais ne le dira pas.
Cette même voix lui parle. Il dit tout gaiement, dans un petit sourire enfantin.
"Attends, je lis ma pageeeeux."
Et ben si! Tintin s'en est tiré. Qu'il est fort, ce reporter. Après avoir lu la page, il ferme entièrement le livre, se disant à lui-même.
"Toute façon, Tintin va revenir à Bruxelles, vivant, et va démanteler une organisation de méchants soviétiques. Les vilains pas beaux! Ils pillaient la nourriture."
Et oui... Memory savait déjà tout cela. Il posa le livre sur ses genoux et regarda la demoiselle devant lui. Il avait les yeux tout rond, en remarquant la beauté de la dame. Ses yeux marrons fixaient ses yeux bleus, dont il ne pouvait par pour l'instant s'en détacher, puis se met debout sur le fauteuil. Même sur le canapé, il était encore trop petit. Il tendit les bras, tout en souriant.
"Tu as l'air gentille... Dis, tu me fais un câlin? Dis oui... Si te plait."
Sujet: Re: A moi les jouets par milliers [Libre] Mer 27 Juil - 17:20
L'enfant tout choux lui lança gaiement :
-Attends, je lis ma pageeeeux.
Oh Mon Dieu, elle craquait là. Il était tellement mignon avec ça petite bouille d'ange, si petite et fragile. Elle avait envie de le protéger et de le materner. Muse ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'avait vécu ce pauvre petit pour se retrouver ici, dans cet orphelinat. Elle attendit patiemment qu'il ait fini sa page. Tintin...oh elle aimait bien Tintin, c'était drôlement sympa, surtout ce cher Capitaine Haddock dont elle avait souvent repris les insultes. L'enfant referma son livre et la regarda avec des yeux tout rond. Avait-elle l'air d'une martienne ? Si c'était le cas Muse ne s'en formalisa pas et lui lança un sourire chaleureux.
Leur yeux se fixaient avec intensité ou plutôt les yeux marrons du petit garçon avec capté son regard. Il semblait pétiller d'intelligence ce petit gamin, du moins c'était l'impression qu'avait Muse en plongeant son regard dans celui ci profond, du petit roux. Adorable songeait-elle.
Soudain il se releva et tendit les bras, ce qu'il pouvait être petit, même debout sur le fauteuil, Muse restait la plus grande. En même tant Muse était une adolescente pas un petit enfant mais qu'en même elle n'était pas une grande asperge non plus. Il lui lança un joli sourire, tout mignon, tout innocent.
-Tu as l'air gentille... Dis, tu me fais un câlin? Dis oui... Si te plait.
Oh c'était bon, Muse fondait, craquait...elle sentait son instinct maternel s'éveillait devant ce petit enfant ainsi que ses envies de lui faire des câlins. Elle le prit dans ses bras, le soulevant hors du siège et l'étreignit doucement avec un sourire.
-Mais bien sûr, des millions si tu veux. Tu es tellement mignon et toi aussi tu as l'air gentil.
Quelques minutes s'écoulèrent avant qu'elle le repose sur le sol, déposant sur son front un petit bisou au passage. Elle s'accroupit pour être à sa hauteur et le regarda attentivement. Quel curieux petit garçon décidément.
-Dis comment tu t'appelles ? Moi c'est Muse. Tu veux qu'on joue à quelque chose ?
Muse la maman-grande soeur le retour.
Ben moi je te demande pardon pour mon retard ç.ç. Gnih c'est court dsl !!
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Sujet: Re: A moi les jouets par milliers [Libre]
A moi les jouets par milliers [Libre]
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