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 Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco.

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Sujet: Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. EmptySam 25 Juin - 0:09


Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. Tumblr10

Elle a vu son idole dans la rue du Bristol.
Dévêtu près du sol, un peu cru cambriole,
descendue l'auréole, abattu en plein vol.

    PSEUDONYME : Trafalgar.
    NOM : Tuominen.
    PRÉNOMS : Innocenzo, Maria.
    QI : 155.
    DATE DE NAISSANCE : 27 / 03.
    ÂGE : nineteen.
    SEXE : ✔ M ❒  F
    ORIGINE : italo-finlandaise.
Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. Cornealchiharu005 Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. Cornealchiharu006 

 

Avachi sur mon épaule, son corps est un emballage.
Mais il perd l'équilibre, oh mon dieu qu'il est touchant.

    Couleur des cheveux : bruns.
    Couleur de la peau : digne de son sang finlandais.
    Tatouages : post no bills sous les omoplates, un PARENTAL ADVISORY EXPLICIT CONTENT au creux des reins et la Marque des Ténèbres sur l'avant-bras gauche, en bon fan.
    ( et d'autres encore mais passons. )
    Couleur des yeux : bruns dira t-on, mélange brouillon de vert et marron en réalité.
    Taille en centimètres : 167, à son plus grand déplaisir.
    Corpulence : gringalet.
 
J'ai partagé mon dessert avec un gosse hélicoptère.
Crétin crâneur cassant crédule.

distrayant
immature
déconnecté
caméléon
hyperactif
fêtard
désinvolte
    parano
    claustro
    pyro
    voleur
    voyeur
    envieux
    halluciné

 

Je sais bien au fond de moi-même
qu'ils veulent me faire la peau.
Tout était monstre à tête de chien.

Il a l'air bien de loin, il a l'air beau de loin. Les apparences ma belle, méfies-toi des apparences. Tu l'apostrophes, il lève la tête, se redresse comme il peut, colle sa joue sur son poing. Il rit un peu, bêtement, doucement, et tout ce que tu avais cru apercevoir s'efface devant le sourire foutu qui se dessine, brouillé par les vapeurs d'alcool et la moiteur ambiante.

    — T'as soif ? Je te l'offre.

Le portefeuille garni qu'il étrenne n'est même pas à lui, mais tu n'en sais rien — ce n'est peut être pas plus mal, ça pourrait très bien être le tien.
Tu acquiesces, lui rend son sourire, pour la forme. Tu ne sais plus trop si tu as envie de rester là, si tu tiens à côtoyer pareille déception. Pas le temps d'approfondir le dilemme, ton verre arrive, tant pis on va bien voir s'il peut se rattraper. A des années-lumières de tes stratagèmes, il te fixe avec toujours cette grimace qui lui donne l'air un peu fou plaquée sur son visage, tu plonges le nez dans ton cocktail, troublée.
Du bout des doigts il fait rouler son verre presque vide sur le comptoir, distraitement d'abord, puis méticuleusement. Il a presque l'air hypnotisé par les vagues ambrées qui ondulent contre les parois au gré de l'équilibre précaire qu'il leur instaure. Sa main dissimulée à ton regard se referme sur les quelques billets trouvés dans la veste de l'ivrogne d'à côté avant de s'enfoncer dans sa poche, à lui. Le verre claque soudainement contre le bois, tu sursautes. Il le vide brutalement, la tête bien trop renversé en arrière, se tourne à nouveau vers toi. Tu ne parviens pas à détacher ton regard du sien, pas que tu sois fascinée, grands dieux non, tu t'égares seulement dans ses yeux marécageux, t'enfonces dans ces inattendus sables mouvants. Et puis il éclate brusquement de rire — un rire d'enfant farceur, de créature espiègle, maline, malice incarne — et le sort se défait aussitôt. Tu mêles ton rire au sien, doucement. Drôle de type.
 
    « On m'avait prévenue pourtant, comme les parents serinent à leurs précieux chérubins que " le feu ça brûle, ça fait mal. Tu ne dois pas t'en approcher, d'accord ? ". Et ledit bambin finira par poser sa main sur la plaque de cuisson — l'induction, quelle invention fabuleuse — ou s'appuyer contre le radiateur surchauffé, " pour voir, c'était juste pour voir ! ". Je n'ai pas pu résister non plus, j'ai voulu voir ce que ça pouvait bien faire. Maria — ou quelque soit le nom sous lequel il se présentera à vous — est une brûlure superficielle, bien plus désagréable que douloureux. Une brûlure sur la langue, un presque rien qui accroche, l'anesthésie légère, et puis le manque, une insignifiance en moins. Il est cette impression d'incomplet, cette sensation râpeuse. Juste une saloperie de sangsue. Rien qu'un putain de parasite. »
     
    — T'as vraiment l'air conne quand tu pleures, craches-tu dans un soupir.

Tais-toi tais-toi tais-toi. Tais-toi Maria, tais-toi avec ton prénom de salope espagnole et de vierge enceinte, tais-toi elle ne veut plus t'entendre. Elle ne te supporte plus, toi et la médiocrité hypocrite qui te colle à la peau. Toute cette vulgarité, ces airs froids de connard méprisable, ce machisme au rabais, ce n'est pas toi. Tous ces sourires tantôt affables tantôt retors, cette affection falsifiée pour les autres — tous les autres, cette envie de crever le premier, tout ça c'est pas toi. Elle le sait, crois-moi, elle ne le sait que trop. C'est pas comme si tu valais mieux que ça, non, t'es plus pitoyable encore.
 
Tu fais moins le fier entre ces murs trop étroits, n'est-ce pas ? Tu ne ris plus aussi fort lorsque la foule se presse sur les trottoirs, n'est-ce pas ? Les ombres dansent autour de toi, les ombres dansent dans ta tête et toi tu jettes des regards d'animal traqué, toi tu hurles au meurtre en silence. Comme une bête acculée, les fusils sont partout, serait-ce un piège là sous tes pieds ? Alors pour faire bonne figure tu t'emportes, tu feules et tu grondes, gare à la morsure. Faudrait te mettre en cage, l'Innocent. Avant que ta propre peur ne t'abatte. Tout cet étalage de violence ne te va pas, tu sais. On y croit pas à ton arrogance délinquante de petite frappe, t'as tout juste l'air d'un fouineur — d'un fouille-merde comme ils disent — qui s'en serait un peu trop pris dans la tronche. Oh ça t'as toujours été doué pour t'attirer des ennuis, pour attirer les autres aussi, et puis tous vous vautrer en beauté, vous éclater la gueule par terre. Et en grandes pompes.
 
Elle te l'a dit, te l'a répété, te l'a crié sur tous les toits. T'es un combat perdu d'avance, un champs de bataille miné déserté des vivants, t'es la rupture de l'armistice, le soulèvement suicidaire qui renie l'abdication. Tu vaux rien, pauvre con. T'es qu'un vaurien, sombre con.
 
    — Tu t'enfonces tout seul, Trafalgar.

 

Je suis le roi de la matière.
p a r a n o i d . h e r o

    Choisir une seule et unique réponse à chacune des questions ci-dessous en supprimant les réponses inutiles. Cette zone sera par la suite éditée par un membre du staff qui vous communiquera ainsi votre classe.
     
    Définissez vous en une phrase.
    • e. Je suis un.

    Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
    • d. Un poisson rouge.

    Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
    • d. Harry Potter de J.K Rowling.

    Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
    • c. « Plus vite ! Hé que ça saute ! Allez ! Merde ! »

    La petite manie dont vous vous passerez bien ?
    • c. Faire des privates jokes.

    Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
    • b. M'excuser auprès de la personne que j'ai insulté il y a trois semaines. Peut être. On verra.

 

Sur mon tricycle à cœur perdu,
je vais tout nu sur les avenues.
J'voudrais fumer une cigarette mais y a plus d'soufre sur l'allumette.


YOU LIKED TO PLAY WITH DARKNESS,
ALL THE UNIVERSE COULD GIVE.
I WAS THE HOME YOU ONCE TRIED TO ESCAPE,
THE DARK IN WHICH YOU LIVED.


▬ Je vais sauter.
Elle lui jette un nouveau coup d'œil, s'exclame plus haut.
▬ Je te jure que je vais le faire. Je vais sauter si tu ne m'en empêches pas. Je vais sauter et dans deux jours ton frère viendra se jeter d'ici avec probablement le désespoir fou de me rejoindre. Il a un geste vague, à mi-chemin entre le hochement de tête et le haussement d'épaules, comme s'il hésitait entre lui cracher un « vas-y, je t'en prie, ne te gêne pas » ou lui souffler « tu n'auras jamais le cran ». Elle enchaîne. Oh si, je vais sauter, et tu regretteras tout le restant de ta foutue vie de m'avoir laissée faire. Et négligemment elle agite une jambe au-dessus du vide, et lui suit des yeux la ballerine blanche qui tombe tombe tombe lentement, bien trop lentement pour leur réalité. Et puis il s'est avancé, tout au bout tout au bord tout à côté d'elle, mais sans un regard pour autre chose que ces flots dans lesquels il meurt d'envie de la voir disparaître. Et lui aussi avec, peut être, pour voir.
▬ Tu ne sauteras pas. Parce que si tu sautes, je saute avec toi.
« Et ça t'emmerderait bien, toi qui ne veux que Matti à tes pieds et moi sur vos talons, de foutre en l'air en l'air ton si joli manège par ta propre faute, ton entêtement stupide. » Peut être l'a t-il prononcé, tandis qu'il lui saisissait brusquement brutalement le bras pour la faire descendre de son échafaud en carton, ou peut être pas, c'est trop bas, trop vague pour trancher, et de toute manière elle sait bien, oh elle sait si bien, l'aversion pour elle qui le traverse. Cette haine qui constamment le réanime et l'éreinte, cette haine trop lourde trop intense qu'il ne sait vomir, cette foutue haine qui, disent-ils, un beau jour le trucidera. Ça agite ses pupilles, ça creuse ses joues et sous ses yeux, ça rampe le long de ses nerfs, ça cogne contre les arrêtes de sa mâchoire, ça s'infiltre sous ses tempes, sous sa peau, ça dégouline jusqu'à ses mains tremblantes, ça corrompt conscience et morale, ça dissout le raisonnable et le prudent, ça tire dans le tas, ça le condamne, ça l'achève, ça les pend haut et court, eux, eux tous, elle, lui, je, tous. Mais surtout elle.


FORGET ABOUT WHAT I SAID,
THE LIGHTS ARE GONE AND THE PARTIES OVER,
FORGET ABOUT WHAT I SAID.
FORGET ABOUT WHAT I SAID,
I'M OLDER NOW AND I KNOW YOU HEAR ME,
FORGET ABOUT WHAT I SAID.


Je crois que je vais vomir. La tête me tourne, mes oreilles sifflent. Mes poumons ont été réduits à un néant silencieux, ma gorge n'est qu'un infernal désert, le reste de mon corps une explosion stellaire. J'ai un big-bang dans le cœur, et putain qu'est-ce que j'ai envie de vomir. De rire aussi, histoire de verser une bonne rasade d'alcool à 90° sur cette ahurissante plaie ouverte si généreusement offerte.

Vous avez déjà dû courir comme si votre vie en dépendait ? Non, pardon « vous avez déjà couru parce que votre survie en dépendait ? » Moi oui. Souvent. Régulièrement. Continuellement. C'est ce qu'on sait faire de mieux, chez les Tuominen, courir et survivre. A nous les courses poursuivies plus que poursuites, les courses folles et furieuses, à nous les échappées belles ou de justesse, filons à l'anglaise ou au culot. Alors on gravait des promesses bancales sur le macadam qu'on imaginait brûlant, on faisait résonner ces rues trop froides de leurs cavalcades guerrières passées, on se traçait un sillon d'étincelles jusqu'aux premières lueurs du jour. Hier comme aujourd'hui, aujourd'hui comme demain. On ne savait pas s'arrêter. On a jamais su s'arrêter. Alors on courait, et on survivait. Alors on court, et on vise la survie. Alors Matti me tire par le poignet à m'en déboîter l'épaule, mes jambes agonisent, mes poumons hurlent au meurtre, et j'accélère, encore. Les murs recommencent à disparaître sous mes yeux, la rue à glisser sous mes pieds, les sons à se noyer dans cet étrange concerto pour fuyards, tout est trouble, flou, dissout. Je me sens terriblement lourd et extraordinairement léger à la fois, plus rien n'a de contour, je n'arrive plus à savoir ce qui fait partie de moi ou non, où mon corps commence et où il finit, je ne cherche pas, je n'y pense même pas, je cours. Je cours, et il n'y a rien d'autre, il n'y a rien d'autre dans ma tête d'ordinaire trop remplie, il n'y a rien d'autre pour faire grésiller ce myocarde d'habitude inutile. Je cours. Je percute violemment une épaule, je ne l'avais pas entendu ralentir, la vitesse me fait rebondir, chanceler, et quand dans l'obscurité je tends le bras vers ce que je crois être lui pour m'éviter la chute, je sens ses lèvres qui s'étirent en une saloperie de sourire moqueur. Et je souris aussi mais ça me donne seulement l'air plus dérangé que d'habitude, et je sais qu'il sait que je souris, et je sais qu'il sait que je sais que ça le fait sourire un peu plus. Et on repart, dans une autre rue, on tourne à d'autres angles, on passe devant d'autres vitrines, on cogne aux volets d'autres maisons, on renverse d'autres poubelles, on remplit d'autres silences, et on fait semblant de ne pas reconnaître ces lieux qu'on a, même à l'autre bout de la ville, arpentés des centaines de fois, on joue à se perdre.

Mais je me souviens de l'eau glacée de cette vieille fontaine dans laquelle on a voulu se noyer de l'intérieur et apaiser l'hystérie ardente de nos cellules en ébullition. Je me souviens qu'elle était si froide que j'ai cru l'espace d'un instant que tout s'était arrêté en et autour de moi. La seconde d'après je recrachais joyeusement mes tripes dans le caniveau sous les hoquets hilares de Matti qui ne tarda pas à me rejoindre. Je ne sais même pas comment on a réussi à se traîner jusqu'au milieu de la place dans notre état, et pourtant on était bel et bien là, allongés sur la pelouse plus qu'humide du rond-point, à sourire stupidement à ce ciel si noir et ses étoiles que nos yeux étaient incapables de discerner. Je ne sais pas non plus combien de temps on est restés là — peut être bien toute la nuit, et tout le matin aussi — mais je me souviens qu'il répétait que le jour ne se lèverait pas sans nous. Et j'acquiesçais, parce qu'on était en plein hiver et que de toute façon un jour qui se lèverait sans Matti était un jour qui ne méritait pas d'être vécu. Je me souviens encore parfaitement de la sensation de nos vêtements qui nous collaient à la peau, et de ses mains qui enfermaient les miennes parfois un peu désespérément, et de ces rêves qu'on récitait en chuchotant au clair de lune inexistant de peur qu'ils nous quittent à jamais, et de nos rires étranglés qui n'en finissaient pas, et de nos cœurs désordonnés qu'on oubliait d'entendre battre. Et bon sang ce qu'on pouvait être heureux.


ALL THE DIFFERENT PLACES
RINGING OUT LIKE A SHOTGUN IN MY HEAD,
ALL THE PRETTY FACES
RINGING OUT WHEN I JUST CAN'T GO TO BED.


Et toi t'as le nez collé à la vitre glacée, le front aussi, et le soulèvement nécessaire de ta poitrine dessine des disques flous qui s'évanouissent aussi vite qu'ils sont apparus.
▬ Qu'est-ce que tu regardes ?
Oui, qu'est-ce que tu regardes avec autant d'application ? Qu'y a t-il donc de si intéressant dehors pour que tu passes autant d'heures planté devant cette plaque de verre ? Seraient-ce les désormais rares passants qui filent devant votre hôtel miteux qui s'accaparent ton attention ? Ou bien est-ce que tout cela n'est qu'un prétexte, qu'une feinte contre l'ennui ?
▬ Où se cachent les ombres.
Tu te retournerais bien pour voir ce qu'il fait, ce qu'il pense et qui s'inscrit sur son visage, quémander quelques paroles contraires mais il te devance.
▬ Dans ta tête, petit frère, dans ta tête.
Le sérieux dans sa voix se brise dans un éclat de rire. Et il grimpe à tes côtés sur la table que tu as poussé sous la fenêtre, ravit tes lunettes continuellement tordues, te pousse vers le bord, tu t'étales sur le bois dur de justesse mais il ne prend pas le temps de vérifier que tu es toujours entier, il file déjà à l'autre bout de la pièce. Tu dégringoles à sa suite, même si tes jambes engourdies par toutes ces heures de surveillance menacent de te trahir, même si tout est lignes floues et contours incertains autour de toi, même si ta tête te tourne et les vertiges te reprennent, toi tu t'élances, toi tu t'en fous, t'as même pas dix ans, t'es qu'un môme, et les mômes ne font pas attention à ça. Alors tu secoues la tête, comme un chien au pelage détrempé, comme un animal harcelé par les insectes bourdonnants, et tu t'en vas bondir au-dessus d'un accoudoir tandis qu'il se glisse derrière le dossier. Et ça n'en finit pas, et vous n'en finissez pas de ramper sous les lits et escalader la commode, manquer de faire tomber les lampes et déraper sur le carrelage humide de la salle de bain. Il faudra pourtant bien mettre un terme à votre course folle, votre énième remake du gendarme et du voleur, cowboy et indien, peu importe le nom, on sait tous comment ça va finir, toi la défaite lui la victoire, toi le renoncement lui l'acharnement, toi sans fierté ni drapeau blanc et lui le poing serré sur son trophée.

C'est plus par réflexe que par volonté que tu rattrapes tes lunettes lorsqu'il finit par te les rendre, les lancer. C'est plus par habitude que par enthousiasme que tu sautes par-dessus le dossier du canapé pour le rejoindre. Mais c'est plus par réelle envie que par simple conditionnement que tu t'affales sur ses genoux.

▬ Change de chaîne, c'est pas là-dessus Godzilla.


WELL HOW DID IT HAPPEN
I SPENDT TOW YEARS IN A STRANGE STRANGE LAND.
WELL HOW DID IT HAPPEN
HE'D DO ANYTHING JUST TO BE YOUR MAN ;
BUT YOU'RE NOT GOING ANYWHERE WITHOUT ME.


Et brusquement je me suis tendu, dans cette attitude un peu figée un peu tremblante qu'ont les fauves quand ils passent de traqueur à traqué, dédaignant pour un temps encore le canon braqué sur eux. Il y avait cette main sur son épaule, cette main qui n'était pas la mienne et qui dès lors n'avait rien à y faire. Il y avait ce geste qu'elle avait pour nous aborder, ce geste faussement anodin dans lequel elle semblait vouloir se l'approprier, ce si simple geste qui m'arrachait la gorge et les tripes, ce putain de geste qui aurait dû être le mien.

La première crise, la première gifle, le premier vol, le premier coup, la première chute, la première fuite, le premier voyage, le premier car, le premier train, la première voiture, le premier hurlement, la première insomnie, la première simili-fugue, le premier briquet sur lit d'essence, la première décharge d'adrénaline, le premier débordement, les premiers sourires jubilatoires, les premières divergences, le premier écart, la première supplique, le premier ordre, la première reddition, ils ne s'en souvenaient plus vraiment. Ce n'était pas qu'ils s'en foutaient — enfin si un peu tout de même — mais surtout parce qu'ils avaient depuis accumulés des tas d'autres choses, d'autres fois, bien plus fulgurantes. Car c'est bien connu que les premières fois s'effacent toujours devant les meilleures, ou devant les pires.
Et parfois la pire c'est aussi la première.
Mais Lempi, oh Lempi, qu'est-ce qu'il a pu t'aimer, toi et tes cheveux blonds d'hivers sibériens, toi et tes rires de fée délicieusement cruels, toi et tes lèvres volages constamment hors de sa portée, toi et tes mains toujours sur les siennes jamais dans. Mais Lempi, oh Lempi, qu'est-ce que j'ai pu te haïr, toi et tes grands yeux trop pleins de trous noirs et de galaxies, toi et ta gorge de biche pas si farouche, toi et ton odeur capiteuse à l'excès, toi et ta peau qu'ils quémandaient comme de vulgaires clébards. Toi et ta voix, ta voix mi-voilée mi-chantante, ta putain de voix que je n'ai jamais pu m'empêcher de croire quand tu me soufflais que juste encore un peu tu me le rendrais bientôt promis juré, que c'était fini cette fois je pouvais le reprendre et si je mens je vais en enfer ! Mais t'as jamais craché, Lempi, t'avais toujours les doigts croisés derrière ton dos, serments envolés avant même que tu ne les formules. Et tu revenais toujours, me chercher et l'enfermer, tu revenais toujours tout chambouler — comme si ce n'était pas assez le foutoir sans toi.

T'aurais bien voulu, n'est-ce pas, que ça ne le soit pas tant que ça, sans toi. Mais c'était un beau bordel comme les aime tant cette adolescence frénétiquement décadente, avec des contours soigneusement tus et des bris de rêves en feux d'artifice à tous les coins de rue. C'était faire n'importe quoi n'importe où à n'importe quelle heure de n'importe quelle journée, sans bien sûr se soucier ne serait-ce qu'une fraction de seconde des conséquences, et en rire jusqu'à s'en déchirer la gorge, jusqu'à s'en éclater les poumons, rire jusqu'au vertige, jusqu'à l'inconscience, et hurler hurler hurler. Hurler dans le silence sans fond des nuits sans fin, hurler dans la foule trop lourde de ces journées trop longues, hurler pour conjurer le sort et faire reculer le vide, hurler ce trop-plein de mort aux allures de vie, hurler hurler hurler. Et puis courir, courir comme si l'évasion, la vraie, allait nous tendre les bras depuis le coin de la rue, courir comme si le monde allait s'agenouiller au bout de la route, courir comme si on avait la vie à nos trousses et le palpitant en sursis, courir courir courir un contre-la-montre, contre la mort. C'était, sans jamais ralentir un instant, abriter une supernova chaque jour un peu plus violente et faire crépiter le moindre vaisseau chaque seconde un peu plus fort, c'était vivre de vacarmes effroyables et de raz-de-marées humains, vivre en apnée à des millions de kilomètres au-dessus de la réalité, sans jamais jamais s'arrêter. C'était, à bout de souffle, les jambes au supplice, la gorge aphone, les poumons évanouis et le myocarde explosé, en redemander et recommencer de plus belle. Jusqu'à ce qu'il crève d'avoir trop voulu vivre. Jusqu'à ce que je survive pour avoir tant souhaité le contraire.

C'était le fracas assourdissant de nos folies qui se heurtaient sans relâche, c'était les appels impérieux d'une fuite en avant aux accents de tôle froissée, c'était la fièvre au corps et la fureur dans le sang ; sa fureur fiévreuse et ma fièvre furieuse. Ou l'inverse, je ne sais pas, je ne sais plus, qu'est-ce que ça peut bien foutre maintenant, qu'est-ce que ça peut bien te faire, à toi ?

C'était la folie, la fureur, la fièvre. C'était juste ça, juste nous.
I BROKE OUT INTO THE NIGHT
FOR SOMETHING OUT OF SIGHT,
KEPT MOVING FASTER.
DECISIONS I MADE, LOSING YOU
TO THE NARROWING LIGHT.


i loved you, you knew i always loved you ; uncoming traffic, fading into...
( aka uc )

 

Sur mon tricycle en roue arrière,
j'me barre de l'autre côté d'la Terre.
Sur mon tricycle en roue arrière, j'voudrais bien aller voir la mer.

    SURNOM : jameavie.
    DATE DE NAISSANCE : le Big Bang.
    ÂGE : zombiesque.
    SEXE : les super-héros sont chastes.
    AVATAR : random brun à lunettes, James Potter mainly.
    DÉCOUVERTE DU FORUM : pardonnez-moi je suis faible.
    NOTE SUR 20 DU FORUM : moi pas comprendre.
Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. I-quote_gryffindor0256



Dernière édition par Trafalgar le Jeu 10 Nov - 19:02, édité 13 fois
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Pure Pure
Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. 384660Alter2

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Sujet: Re: Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. EmptyDim 26 Juin - 14:20

    20 points pour Griffondor ! /sbaf

    Alors, alors. Trafalgar est un SHAPE, il te faut donc lui choisir une facilité sportive ou simplement des affinités, après tout il est là pour apprendre ! o/

    Bon courage pour la suite !

    alea jacta est


Dernière édition par Pure le Mer 19 Oct - 9:52, édité 1 fois
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Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. 384660Alter2

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Sujet: Re: Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. EmptyJeu 7 Juil - 19:42

    Toujours en cours ?
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Sujet: Re: Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. EmptyDim 10 Juil - 1:26

    Gryffondor hiiii. /fuit

    Étant donné que j'ai quelques soucis avec l'anti-virus de mon pc portable - et que c'est là-dessus que j'ai le début de l'histoire de Trafalgar, malheureusement, qui risque d'être longue en plus de ça -, ce serait possible de mettre ma fiche en attente ? D8
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End Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. End10
End
Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. 490550Shape3

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Sujet: Re: Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. EmptyDim 10 Juil - 14:20

Fait o/ courage pour la finir !
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Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. 384660Alter2

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Sujet: Re: Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. EmptyMer 19 Oct - 9:51

    Toujours en cours ?
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Sujet: Re: Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. EmptyMer 19 Oct - 13:39

ouioui l'histoire ne devrait plus trop tarder, pardon de traîner autant je n'ai aucune excuse. D: ( en fait si mais osef )
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Sujet: Re: Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. EmptyLun 12 Déc - 13:45

    Dès que possible, signale la remise en route de ta fiche s'il te plaît. :3 Ou, si tu peux, donne des nouvelles. Merci o/
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Sujet: Re: Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. Trafalgar ● it backfired at the disco, she slapped me at the disco. Empty

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