Sujet: Du silence naît tout ce qui vit et dure. Lun 27 Juin - 17:41
The Lonely doll
PSEUDONYME : Silence NOM : Adelford PRÉNOM(S) : Sixtine QI: 162 DATE DE NAISSANCE : 18 / 09 ÂGE : 14 ans et demi SEXE (✔) : ❒ M ✔ F ORIGINE : Mi-Française (père) Mi-Anglaise (mère)
Le silence est la langue universelle des hommes
Couleur des cheveux : Blonds dorés Couleur de la peau : pâle Tatouage/Piercing ? : Non
Couleur des yeux : Emeraudes Taille en centimètres : 149 Corpulence: fluette
Obnubilé par l'or, par l'amour. Celui qui n'est obsédé par aucun des deux n'est pas humain.
Depuis toujours, Sixtine a été (beaucoup) plus petite que la moyenne. Si bien qu'avec son visage enfantin, ses cheveux blonds et ses bonnes joues quelques personnes ont eut l'idée de la comparer à une poupée. Ce qu'elle ne prend pas forcément bien. Elle peut sembler froide et distante, parfois même insensible pourtant elle a du mal à contrôler ses émotions et rougit facilement de même qu'elle a un tempérament assez lunatique. Elle est timide, d'où cette froideur en surface, et a du mal à se faire des amis. Elle a la phobie de l'eau et ne supporte pas les ponts depuis ses huit ans *voir Histoire* Elle adore les livres et déteste les mensonges et l'ennui. Elle est très réservé avec les gens qu'elle connait à peine, mais devient quelqu'un d'assez jovial quand on la connait. Petite, son tempérament mélancholique avait tendance à exaspérer beaucoup de gens. C'est une des raisons à cause desquelles elle ne parle pas beaucoup. Mais lorsqu'un sujet l'interesse elle laisse de côté sa carapace d'introversion pour débattre et défendre ce qu'il lui semble juste avec franchise. Elle peut également être affectueuse.
QCM : Réponses
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Définissez vous en une phrase. Dans un souci d'objectivité, je pense qu'il faudrait poser la question à mes amis...
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ? Une corde.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ? Totem et Tabou de Sigmund Freud.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement. « Je comprends ce que tu ressens... »
La petite manie dont vous vous passerez bien ? Câliner tout le monde.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait. Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.
Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore.
La voiture filait à une allure incroyable. S'ils avaient été arrêté, elle était sure que son père n'aurait plus de permis de conduire. Mais à ce moment précis, ce n’était pas ce qui lui importait le plus. Elle se cramponnait à la porte de la voiture, les yeux en larmes.
- Ne t'inquiète pas, ça va aller. Papa va nous sortir de là.
Des mensonges. Malgré tout ce qu'il se passait il continuait de mentir. De douloureuses images revenaient en tête de la petite fille. Le sang qui battait à ses tempes lui empêchait même d'entendre les mots de son père qui se voulait rassurant. Elle revoyait sa mère hurlant à son père qu'il ne partirait pas, et encore moins avec leur unique fille. Le souvenir des cris que poussait sa mère en empêchant son mari de faire ses valises faisait écho dans la tête de Sixtine. Comme si elle allait explosée. Douloureusement, elle pressa son visage contre son bras qui tenait toujours fermement la portière. Malgré elle, elle se souvenait du moment où son père avait repoussé violemment sa mère. Des larmes commencèrent à couler sous son visage. La vision de la chute de sa mère sur le sol, le bruit de sa colonne vertébrale qui se brisa sur le coup... Tout se répétait sans cesse dans l'esprit de la petite fille qui sanglotait de plus en plus fort. Peut-être à cause du souvenir du regard vide que le corps inerte de sa mère lançait au ciel, peut-être pour couvrir le bruit de la pluie qui abattait contre les vitres, ou même pour oublier les sirènes des voitures de la gendarmerie qui les traquaient. Son père avait pris peur suite à la mort de sa femme, il s'était enfuie d'Angleterre avec sa fille,se réfugiant en France son pays d'origine. Mais peu de temps après la police en avait après lui. S'il ne se rendait pas, c'était pour ne pas laisser Sixtine seule. Elle avait toujours détesté la solitude, bien qu'elle ne cessait d'affirmer le contraire. Aucun être humain au monde ne mérite d'être seule. Surtout pas une enfant qui vient de perdre sa mère. De toute façon, c'était trop tard. Même Sixtine le savait. Elle avait lu assez d'atrocités dans les journaux de son père pour se douter que s'il se faisait arrêté, il serait en plus accusé d'enlèvement. Pourtant, elle ne voulait pas perdre espoir. Elle restait persuadée que s’il se rendait tout se passerais bien. Elle eut alors une idée complètement stupide. Le genre d'idiotie innocente et candide totalement normal de la part d'une petite fille de huit ans, peu importe son QI. Alors qu’ils passaient un pont étroit traversant une rivière, elle hurla à son père que sa mère était sur la route. Elle pensait qu’il s’arrêterait net, laissant le temps aux gendarmes de les encercler. Cependant, paniqué, son premier réflex fut de tourner instinctivement à gauche. Dans la barrière. Qui céda. La voiture tomba dans le vide. A une dizaine de mètres de la surface de l’eau. Lentement, très lentement. Comme au ralenti. Ceux qui dirent un jour qu’au moment de mourir sa vie défile devant ses yeux étaient des menteurs. Tout ce que Sixtine, en dépit de ses yeux brouillés de larmes, fut capable de voir fut la fatalité s’abattre sur elle comme les gouttes de pluie attaquaient la paisible surface de la rivière. Ceux qui dirent un jour que l’on ne se sent jamais aussi vivant que lorsque la mort nous frôle étaient des menteurs. Toute ce qu’elle fut capable de ressentir en dehors du désespoir fut l’impuissance. Elle détestait les menteurs, pourtant elle en était devenue une. Au moment même où la voiture plongea dans l'eau, tout s'accéléra et plus la voiture coulait, plus Sixtine était paralysait par la peur. Peu à peu, elle sombrait. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle cracha ses poumons et de l’eau telle une fontaine. Ils avaient été recueillis par les gendarmes juste après leur chute dans l’eau. Toussotant, ce fut au moment où elle identifia le regard de son père à celui du cadavre de sa mère qu’elle sut qu’elle d’était seule. Elle le savait mais ne pouvait l’accepter. Elle hurla jusqu’à ne plus avoir de force. Pas même assez pour pleurer. Une semaine après avoir été détenu - officiellement « surveillée » ; dans un hôpital, un psychologue lui fit passer de multiples tests. Quelques jours plus tard, l’infirmière super énergique était manifestement contre la proposition d’un homme d’une quarantaine d’année était venue faire à la jeune fille.
- Mais Monsieur, depuis qu'elle est ici - deux semaines quand même ! elle est complètement muette! Elle ne répond qu'aux questions qu'elle juge essentielles et elle a l'air complètement indifférent à ce qu'on lui dit ! Elle est comme vide ! Que voulez-vous qu'elle vous dise ?! Et elle est encore sous perfusion… !
Alors qu'ils se débattaient tous deux pour leur propre avis sur le sujet, elle regardait vaguement le lustre.
- Ses résultats au test de calcul du Quotient Intellectuel sont impressionnants comparé à ceux habituels des enfants de âge, n’est-ce pas ? Là où nous lui proposons d’aller est un orphelinat pour les enfants comme elle ! C’est mieux pour Sixtine, surtout après ce qui lui est arrivé. Bien entendu, c’est sa décision.
La jeune fille tourna lentement la tête vers eux :
- Pour moi, c’est d’accord. Tant que l’on m’ôte la perfusion.
Elle ne voulait plus dire de choses idiotes et irréfléchies, désormais. Elle voulait qu’on la comprenne, avoir un but. Ainsi, elle entra à Wammy’s house.
Celà fait maintenant cinq ans qu'elle est à Wammy's House. Elle s'y sens beaucoup mieux que dans ce qu'elle appelle de temps à autre "L'extérieur". Elle ne s'est pas fait autant d'amis que souhaité, mais c'est difficile d'espérer un changement quand on n'a soi-même pas vraiment le courage d'aller vers les autres.
HRP.
SURNOM(S) : Lilou : ) DATE DE NAISSANCE : 11 / 09 / 96 ÂGE : Bientôt 15 ans : D SEXE (✔) : ❒ M ✔ F AVATAR : Victorique de Blois , dans Gosick. DÉCOUVERTE DU FORUM : Je cherchais des fond d'écrans de Near (comment ça "Fan Girl ?!" *sifflote*), puis j'ai eu la brusque envie de taper "Wammy's house" sur Google : P NOTE SUR 20 DU FORUM : Honnêtement, je donne 17, j'ai tout de suite trouvé le design trop beau et la façon dont le contexte (et même le reglèment!) est raconté est délirante et... hum, chaleureuse je dirais : )
Dernière édition par Silence le Mar 28 Juin - 0:40, édité 3 fois
Invité
Sujet: Re: Du silence naît tout ce qui vit et dure. Lun 27 Juin - 22:19
Bienvenuuuue ! Silence est une ALTERS, enjoy /o (fais attention, émeraude ne prend qu'un m.)
Courage pour la suite de ta fiche *ww*
Invité
Sujet: Enfin terminée ^^ Mar 28 Juin - 0:19
Voilà , j'ai fini ma fiche : D Merci Cerbers :3 & j'ai même corrigé ma faute ^^