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 « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice.

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Invité
Sujet: « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. EmptyDim 16 Jan - 20:39



Identité

Peut-être que je m'aime un petit peu trop, c'est vrai
PSEUDONYME : Vice.
NOM : Dovincinni.
PRÉNOM(S) : Vittorio.
DATE DE NAISSANCE : 12/12/1992.
ÂGE : 18 ans.
SEXE : ✔ M ❒ F
ORIGINE : Italienne.


Physique

Such great heights

Couleur des cheveux : Noire.
Couleur de la peau : Très légèrement hâlée.
Tatouage/Piercing ? : Deux piercings aux deux oreilles.
Couleur des yeux : Marrons.
Taille en centimètres : 180 cm.
Corpulence: 70 kg.


Caractère

I'm the ghost in the back of your head


Observateur
Calme
Réfléchi
Clairvoyant
Plaisantin
    Individualiste
    Désintéressé
    Froid
    Distant
    Couard


Alors, moi, je vais tenter de vous dire qui est Vice. Vous ne me connaissez pas et ça n'a aucune importance car ma personne en cet instant n'a pas grand intérêt. Ce gringalet de Vice est percevable de très loin à cause de sa grande taille. Bien qu'il ne soit pas du genre à se mêler à la foule, il est impossible que vous ne l'ayez jamais remarqué, d'abord parce qu'il a un incompréhensible air de petit punk drogué – bien qu'il tente parfois de se conformer au reste du monde avec des vêtements qui ne paraissent pas déchirés ou usés.

De prime abord, à cause de son apparence physique, il possède un air outrageusement vulgaire pour un orphelinat de surdoués. Mais le jeune homme se révèle être un fou de littérature comme l'on en voit peu, il vous suffira d'être en classe avec lui pour le voir à l'œuvre, sinon quoi, malgré toutes les insanités qu'il pourra débiter, il en demeure que le jeune homme possède un certain amour de la langue qui le fait parler de manière très précieuse. L'on l'associe d'ailleurs naturellement à sa passion linguistique, mais il suffit d'abandonner l'anglais pour l'italien pour se retrouver face à jeune homme de son âge, malgré quelques tournures compliqués et certains termes sortis des abîmes d'un dictionnaire d'italien. Et malgré lui, Vice ne peut s'empêcher de vous juger selon le zèle que vous mettrez à vous exprimer, que ce soit en sa compagnie ou avec celle des autres. Ainsi, à ses débuts avec Pure, il trouva sa compagnie trop négligente pour lui. Du temps où il n'était pas encore à l'orphelinat, il y avait Donatello, le petit garçon passionné.

Vice n'aura pas grand intérêt pour les personnes pleine d'entrain, parce qu'il n'est tout simplement pas sur leur longueur d'onde. Il n'est même pas violent, juste un peu trop pessimiste, assez pour faire abstraction de la réalité. Il faut également lui noter une réactivité difficile, il a ainsi tendance à allet aborder un enseignant à la fin du cours plutôt que de poser des questions à voix haute afin d'en faire profiter ses camarades.

Il adore les femmes, de façon obsessionnelle, aime les histoires de coucheries, aime leur offrir sa violence, toute cette passion honnie qu'il préfère mettre de côté habituellement. Malgré cela, Vice est connu pour son goût excessif pour la connaissance et le savoir : certains aiment partager avec lui de longues conversations sur un ouvrage, un auteur ou une critique. Pour son plus grand plaisir.


Histoire

The kids aren't alright

« J'avais très envie de faire dégager les gens qui se trouvaient autour de moi. Déjà, cette conne avec son maquillage surfait, que Julia, ma mère, m'a amené. Je pense qu'elle en a sûrement eu ras le cul de mon insolence quand je lui parlais, c'est pour ça qu'elle m'amène cette nana. Pas de père, une conne de mère qui se laissait traîner par la vie. Évidemment, quand j'étais gosse je croyais que mes parents, c'était les meilleurs, les plus beaux, ceux qui pourront me protéger quand j'aurais une emmerde. Dis, Maman, il est où, Papa? Et là, elle me regardait d'un œil mi-tendre mi-triste, et j'avais envie de lui demander ce qui lui arrivait. Ce regard avait fini par m'énerver, de toute façon, alors quelle importance que je puisse trouver ça triste ?

Bref, je regardais ma mère d'un air insistant. Elle m'avait sorti un classique, comme quoi mon père était explorateur, et, hop, à sa fantaisie, aujourd'hui il est en Australie, demain en France, et hier en Tchétchénie. Je m'étais informé sur le dernier pays, d'ailleurs. L'ordinateur en Italie, quand j'avais six ans, c'était principalement passer son temps à attendre que la page se charge, aller sur Paint et dessiner des trucs débiles au curseur. Les nouvelles technologiques me laissent indifférent. Et bien, il était très peu probable qu'il aille se foutre des jours en Tchétchénie et j'avais vite compris que mon père, ses jours il les passaient pas à s'éclater à jouer à l'explorateur, en laissant une femme et son gosse derrière.

Je l'avais vite compris, parce que ma mère allait souvent, très souvent à l'hôpital. J'ai jamais su qui elle voyait, elle m'avait toujours conditionné avec les infirmières, viens par ici Vittorio, tu veux de l'eau, des câlins, tu es beau tu sais. Je les regardais, elles aussi. La lueur de leurs regards était bien trop compatissante pour que je trouve ça normal. Je supportais, malgré tout, ses visites, à Julia. On le faisait depuis que j'avais cinq ans. C'est croissant, tout est croissant chez toi Vittorio, bientôt, tu ne supporteras plus rien du tout, tu laisseras ta mère, et crois-moi, elle vieillira toute seule. J'aimais croire en ce qu'elle me disait, ça me rassurait. C'était mieux que de faire croire à son enfant que son père est explorateur. Parce que, moi, Andrei, je l'ai vu, allongé dans son lit d'hôpital. Ce jour-là, les infirmières avaient des urgences. Beaucoup, beaucoup d'urgences. J'étais seul. Le couloir était silencieux, c'était sombre. J'entendais un raclement de gorge par-ci, des gens qui toussaient trop longtemps pour que ce soit normal avec peut-être du sang, parfois des pleurs, bref, rien de l'icône d'hôpital rassurant qu'on m'avait laissé. Je me suis avancé, longtemps. Et j'ai vu la jupe de ma mère. Et elle. Et lui. Et eux.

Elle a un amant ? Il uomo è mio padre, mama ? dici mi. Dici mi, mama. J'avais presque envie de lui dire, à cet homme allongé tout rabougri, t'es pas mon père, c'est pas possible. Elle est où ta valise emplie de cadeaux ? Il est où ton bob ringard ? Sur une feuille, dans le tableau d'affichage central de la chambre, y avait marqué son nom et son prénom : Andrei Dovincinni. Je le savais, parce que je m'étais avancé, lentement, lentement, vers le milieu de la chambre. Julia était trop stupéfaite pour faire quoi que ce soit. L'œil trop vide de mon père me fait peur. Les cicatrices qu'il a sur le visage et ses cheveux blancs aussi. J'avais vu son prénom. Écrit blanc sur rouge. Entouré d'un feutre grossier. J'y avais pas pris beaucoup d'importance.
J'avais huit ans.

À cette époque, j'arrivais à l'aimer ma mère. Je l'aimais de manière mignonne. Elle était belle sans l'être. Une femme classique. J'arrivais à l'aimer, parce que la nuit, je rêvais d'une mère qui m'aimait comme je le voulais.
Un connard d'égoïste. Voilà ce que j'étais.

Un égoïste mais Julia m'aimait toujours, malgré ce que je lui disais. Un égoïste parce qu'elle savait mon père condamné. Ton papa, il est grand, il est beau, il visite le monde avec son fidèle destrier. C'était son lit d'hôpital, le fidèle destrier. Je savais même pas s'il était beau, à cause de ses pyjamas blancs et difformes. Ni même grand ou petit. Ce putain de lit m'empêchait de voir.

Un égoïste parce que je voulais que le monde tourne à ma façon, parce qu'il m'était impossible de l'accepter. Le voisin de chambre de mon père, c'était une folle. Une vieille folle. Elle a voulu que je m'approche de son lit, j'ai pas fait un pas. J'avais même plus envie de me tourner vers mes parents. Juste me casser, rentrer à la maison. Je crois même qu'en ce moment-là, j'ai pleuré. Pleuré parce que j'avais envie, pleuré parce qu'on m'avait menti. J'avais envie de mourir.
Et de revivre.

Dans une belle famille. Une famille qui aurait assez de thunes pour m'acheter des cadeaux à Noël, une famille qui aurait assez de thunes pour que j'aille voir en vrai la belle et grande tour Eiffel, tu sais Paris, c'est beau, tu iras, fiston, quand tu seras grand, qu'il me dirait, mon père, la larme à l'œil. Ce serait un cadre, avec plein d'argent. J'irais avec lui pour qu'il offre à ma mère des bagues ou des fleurs, dans les meilleurs magasins. On irait faire des balades ensemble, il m'apprendrait à parler anglais. Ma mère, elle me parlerait de tout, à l'adolescence. Du sexe, du désir, des filles, des tampax, des déjeuners le dimanche, de Dieu, du rose, des tortues, des viols, des serial-killers, de la politique, de Silvio Berlusconi, des seins, de la timidité, des métiers, de l'orientation, de l'enfance, des poils, des questionnements existentiels. Ma mère, elle serait anglaise. Elle me raconterait comment elle a rencontré mon beau papa, comment ils se sont aimés.
J'aime rêver.

Julia a posé sa main sur ma petite épaule. Ma frêle épaule. Je pleurais pas les mains sur le visage. Non. Des sanglots me secouaient, les larmes tombaient. De l'eau salé. Dégueulasse. J'ai doucement tourné la tête vers elle. Son regard plein de remords m'a dégouté. J'avais envie de faire demi-tour. Des yeux, j'évitais Andrei. Dis maman, est-ce que c'est lui qui a choisi mon prénom ? Est-ce que c'est lui qui m'a donné les cheveux drus, noirs comme du charbon, mes yeux noirs un peu marrons, mon beau visage?

Mais j'étais moche en tant que petit garçon. Quand l'équation n'est pas équilibrée, ça ne veut plus rien dire. Les filles à qui je tirais les cheveux, celles dont je me moquais, que je méprisais d'un regard, elles continuaient à croire que j'étais leur prince charmant. Que je leur donnerai un bisou sur la joue, qu'on s'entendrait bien, et qu'on irait manger des crêpes faites par maman à la maison, qu'elles sympathiseraient avec mon père, toutes rougissantes et tout.
Ma mère sait pas faire les crêpes.
Les filles, je leur tire la langue, les griffe.
Mon père c'est pas un explorateur.

J'avais huit ans, et y avait que ça dont j'étais sûr.

J'ai cru que ça ferait comme dans les films. Que je claquerais la porte violemment et crierais « laisse-moi » à Julia. Mais je n'ai rien dit, je me suis épuisé à pleurer comme l'enfant que j'étais. Pas parce que l'envie n'y était pas, mais je savais qu'il m'était impossible d'atteindre la poignée de la porte. J'étais trop petit. Il y aurait toujours une différence entre mes attentes et la réalité. J'ai toujours eu envie de donner de l'argent au clochard qu'il y a en bas de chez nous, près du supermarché. J'ai jamais eu d'argent pour lui donner, à cet homme. Je pouvais pas crier. J'avais rien, j'étais pas malade. T'es chiante, maman, t'es chiante avec tes « tout ira bien », t'es chiante, tu m'emmerdes avec ton trop-plein d'amour, tu m'étouffes avec tes « mon chéri, viens dans les bras de maman ». Je te déteste maman, tu sais pas gérer tes sentiments, pendant que ton mari crève devant tes yeux à l'hôpital et que ton fils devient de plus en plus égoïste, tu t'amuses à lui offrir des bonbons. Tu me coupes une part de ton cake « à l'anglaise » comme t'aime si bien le dire, tu caresses mes cheveux, et pendant longtemps tu me murmures que je suis beau, que je suis le meilleur, que tu seras toujours là pour me protéger. Et je vais à l'école. Et tu vas le voir.

Je les ai regardé en silence.
J'ai rien dit.

J'étais pas spécialement intéressant, ou même intelligent. Enfin j'en sais trop rien. J'apprenais ce qu'on me demandait, ramenait les notes que ma mère voulait. Elle me demandait rien, plutôt. Elle n'exigeait rien. Mais je voyais, dans ses yeux, ses attentes, ses désirs, à peine formulés. Elle m'étouffait. Elle m'étouffait avec son amour. J'arrive plus à respirer. Elle se laisse traîner par la vie. La vie l'écrase, elle écrase tout le monde. Même les forts. Forts, riches, pauvres, faibles, elle est impitoyable.

On est rentrés à la maison.

J'ai décidé de ne pas faire le bien autour de moi, comme me l'a demandé Julia. Tout est déjà prévu : je baiserais les filles vaginalement exploitables, ferais des remarques débiles quand elles aborderaient un sujet sérieux. Aurais toujours un bouquin à la main, ou éventuellement ferais semblant de les écouter. J'étais pas spécialement méchant. J'avais pas envie de me faire chier à sympathiser avec des connes, des filles à leur papa. Je suis jaloux. Terriblement jaloux. J'ai envie de leur faire ravaler les sourires qu'elles me lancent, remplacer le rouge qui traverse leur joue par le sang, le sang pourpre qui coulerait de leur bras. Le sang rouge que je ferais sortir avec un couteau. Je ne suis pas méchant.
Pas méchant.

Elles ont des gens qui les aiment. Des tantes, des cousins éloignés, des oncles avec qui elles vont faire les magasins. Je m'habille au marché. Des vestes en cuir. Vittorio, je t'aime t'es trop beau, tu ressembles grave à Sid, putain, t'as vu !? Sid Vicious, c'est qui ? Je sais pas, j'avais pas envie de savoir.
Ces filles déconnaient. Elles n'avaient même pas mon âge. Apparemment, ça n'a pas d'importance pour elles.

Je suis passé tranquillement au collège.

Ma mère était contente, sans trop que je sache pourquoi. Je n'ai pas tardé à en comprendre la raison. Mon emploi du temps était beaucoup plus conséquent que celui de l'école primaire. Elle pourrait passer plus de temps avec Andrei. Je n'ai pas manqué de le lui faire remarquer. Elle a rougi sans rien dire. J'ai continué à ne rien dire. Elle a cafouillé que je ne devais pas l'appeler Andrei. Un rire sarcastique s'est emparé de moi. C'est vrai que je l'ai tellement connu.
J'avais onze ans et demi.

Je commençais ma croissance à l'âge de douze ans. Andrei est grand. Je sais pas, je m'en fous. Je m'en fous, je dis plus rien. Elle s'est trahie, Julia. J'étais seul au monde. Juste à cause d'un stupide mensonge. Ma vie n'est pas un drame. Mon père passe juste son temps à l'hôpital, ce n'est pas si grave.

Mon année de sixième fut trop simple ; ennuyante. Il n'y avait pas trop à réfléchir, pas trop à raisonner, juste faire ce qu'on nous demandait. Aucune matière n'était intéressante, et la seule chose qui me captivait un tant soit peu était l'italien : l'anglais était rébarbatif, puisqu'il n'y avait qu'à apprendre, encore et toujours. Les sciences me passaient par dessus la tête, le sport m'exaspérait.

Beaucoup de mes professeurs ont le sourire de ma mère qui me dit « rassure-toi, ne t'en fais pas, tout va bien ». Ce sourire que je déteste tant. Ce sourire que ma mère me sert sur un plateau d'argent, avec des gâteaux. Ce sourire qu'elle m'offre comme si on s'offrait à un homme, avec abandon. Ce sourire qu'elle a l'air d'avoir appris à l'usine.
Ce sourire que je déteste.

Ce sourire qui me dit de ne pas réfléchir.
Je fais exactement le contraire.

Deux années passent, lentes.

L'année de cinquième se termine. J'ai fait le calcul, il ne me reste que deux ans au collège. Deux putain d'années. Ma classe est conne. À préférer, j'aurais aimé n'être spécialisé qu'en littérature. Je n'aime que ça, je crois. L'italien. L'italien, l'italien. Les filles me collent de plus en plus, c'est usant. Quoi que.. leur corps l'est moins. Je n'ai pas essayé grand chose. Je suis « trop jeune ». Mais elles aiment quand mes mains touchent leurs seins, parcourent leur corps. Ce n'est pas désagréable.
Un égoïste dégoûtant.

Mon père est mort. Julia n'a rien dit. Je l'ai vu dans son regard. Une lueur s'est éteinte. Ça s'est vidé. Le bleu est devenu vide. Je suis allé devant le miroir dans le couloir qui menait à ma chambre. J'ai regardé mon corps frêle et longiligne. Mes cheveux inutilement plaqués sur mon crâne, qui finissaient toujours par se relever naturellement. Mes yeux d'un noir charbon. Et on aurait presque cru y voir un sourire. Salut, c'est Vittorio Dovincinni. Salut Vittorio, t'es beau, dis-moi. Tu as des parents Vittorio ? Ton père, il fait quoi ? Et ta mère ?
Merde.

Je m'en étais encore jamais rendu compte, mais ma mère touchait le RMI ou son équivalent, j'en sais rien. Elle m'achetait ce qu'elle pouvait, m'assurant qu'on allait devenir riche. Je n'avais pas envie d'un nouveau mensonge. Mes notes ont commencé à se fragiliser, sauf en italien. Je déteste l'anglais. Je déteste l'anglais. Je ne comprends strictement rien aux sciences. Le dernier trimestre fut juste. Ma mère n'a rien dit. Elle ne dit plus rien. Elle ne me fait plus les gâteaux que j'aime tant. Je ne suis qu'un égoïste. Ce mot tourne dans ma tête. Ça me fait du bien. Ça m'empêche de mordre mes poings jusqu'au sang, le soir, dans mon lit.

Je pense qu'elle avait une raison de vivre en allant à l'hôpital, en voyant le cancer qui ravageait Andrei de plus en plus, jusqu'à le voir mourir. C'était beau, finalement, assister à la fin de l'homme qu'on aime. Je n'aimerais personne comme elle a aimé Papa.
Je suis trop égoïste.

Va t-elle le rejoindre ?
C'est la question qui me traverse, depuis quelques jours. Le gamin saura se débrouiller, qu'elle doit se rassurer. Je l'imagine bien penser ça.

On est en Septembre. La quatrième. Plus qu'une année de routine. Rien n'aurait pu rompre la putain de routine dans laquelle j'étais plongé. Rien, sauf ça.

Ça, ce n'est ni ma première fois, ni une découverte particulièrement excitante. Ça, c'était la seule fois de ma vie où j'ai daigné à baisser le regard vers quelqu'un. Ça, c'est un petit garçon, qui semblait appeler au secours de ses grands yeux violets. Ça, c'était deux-trois cons de ma classe qui semblaient se moquer de lui, et qui allaient le frapper. Ça, c'était Donatello. « Comme les tortues ninjas », aimaient t-ils se marrer. Et en voyant sa petite silhouette, si frêle, si frêle, j'ai pas pu m'en empêcher.

Je me suis approché d'eux comme si de rien était. L'un d'entre eux m'a proposé de les rejoindre. Je l'ai méprisé du regard. Quand ils ont vu que le jeu ne semblait pas m'amuser, ils ont continué leur petit manège. J'ai regardé pendant quelques secondes, tandis qu'ils continuaient à l'insulter du regard, jusqu'à presque sentir l'envie de le frapper qui frémissaient dans leurs yeux. Ils n'ont vraiment, vraiment que ça à foutre. Pathétique.

Je les ai mis à terre un à un. Je n'étais pourtant pas du genre à « avoir de la force », ou de mettre dans « de fortes colères », mais j'avais envie de sauver ce petit garçon. Ils étaient inconscients. J'ai rapidement éloigné le petit garçon de là, dans une rue sûre, puis ai enfin pu l'observer à ma guise. Il avait des yeux violets. C'était juste ce que j'avais pu repérer. Rougissant, sans me remercier, il s'en est allé le plus vite possible.
Je m'en fous.

J'ai pas besoin d'amis.

Je suis ce petit garçon à qui on a bercé une vie de mensonge. Je suis ce gamin trop vite grandi par une réalité affrontée en face.

Je suis mon pire ennemi. »

Le vieil homme en face de moi releva les yeux. Je ne comprenais pas l'anglais. Enfin m'obligeais à ne pas le comprendre. Il s'appelait Roger, je crois bien. Comme mise à nue convenable, je n'avais trouvé que de raconter ma vie. Je m'en foutais qu'il sache tout. Ma mère est morte, je suis intelligent. Ma mère est morte d'amour, simplement. Sa mort fut trop simple, parce que c'était celle d'une femme qui se laissait vivre.
Et je réalise que je suis comme elle.
Je me laisse vivre.

Je crois que c'est pour ça que je suis ici. Où donc est passé Donatello ? .. Sans moi, il va se perdre ..

-Bienvenue à la Wammy's House, Vice.

Il me tendit simplement la main, et je l'attrapais, sans sourire. Une indifférence monstre me traversait.
Qu'est-ce que je venais donc foutre ici ?


Classe - Words

Who we are

    Définissez vous en une phrase.
    1. Non.
    2. Dans un souci d'objectivité, je pense qu'il faudrait poser la question à mes amis...
    3. Anthropologiquement parlant ou bien ?
    4. Sérieusement, t'as pas quelque chose d'autre à faire que me demander ça ?
    5. Je suis un.


    Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
    1. Une bataille navale.
    2. Les hauts de Hurle-vent.
    3. Le DVD d'Ed Wood par Tim Burton.
    4. Un poisson rouge.
    5. Une corde.


    Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
    1. Finnegans Wake de James Joyce.
    2. H2G2 : The Hitchhiker's Guide to the Galaxy de Douglas Adams.
    3. Totem et Tabou de Sigmund Freud.
    4. Harry Potter de J.K Rowling.
    5. Les 120 journées de Sodome du Marquis de Sade.


    Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
    1. « Le si n'aime pas le ré pour la centième fois ! »
    2. « Ton niveau s'élève à la dérivée d'une constante. »
    3. « Plus vite ! Hé que ça saute ! Allez ! Merde ! »
    4. « D'un point de vu biologique... »
    5. « Je comprends ce que tu ressens... »


    La petite manie dont vous vous passerez bien ?
    1. Câliner tout le monde.
    2. N'avoir aucune notion du temps.
    3. Faire des private jokes.
    4. Accro au high five.
    5. Caser des citations partout.


    Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.

    1. Faire mes devoirs. Mais je les ai jamais fait, commencer maintenant serait pas judicieux pour ma réputation.
    2. M'excuser au près de la personne que j'ai insulté il y a trois semaines. Peut-être. On verra.
    3. Quelque chose que je dois faire ? Euh. Non non, j'ai fini ma classification, ma maquette de l'ADN, tout est bon. Non ?
    4. Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.
    5. Lécher les bottes du professeur pour m'accorder un délai supplémentaire si j'ai pas la flemme...


La joueuse

And I took you by the hand
SURNOM(S) : Lush.
DATE DE NAISSANCE : 14/12/1994.
ÂGE : 16 ans.
SEXE: ❒ M ✔ F
DÉCOUVERTE DU FORUM : Miru à l'ouverture, il y a un peu plus de trois maintenant. J'étais Cold, Taken, Anomaly, Whisperer. Et là je reprends Vice.
NOTE SUR 20 DU FORUM : /




Dernière édition par Vice le Lun 25 Avr - 12:04, édité 6 fois
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« J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. 384660Alter2

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Sujet: Re: « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. EmptyDim 16 Jan - 20:47

    Bonjour Monsieur l'inconnu !

    Commençons par votre classe ainsi que le lancé de dés !

    Vice est entre Alter et Word, à vous de choisir !

    Sinon tu as inversé le champ prénom et nom, je crois. <3

    Alea Jacta Est.
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Sujet: Re: « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. EmptyJeu 17 Fév - 23:04

    Bonchoir Monsieur ! 8D

    Où en est la fiche ? Pure va mourir bientôt là.

    EDIT : J'ai reçu la promesse que cette fiche serait bientôt terminée 8D
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« J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. 384660Alter2

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Sujet: Re: « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. EmptyJeu 31 Mar - 14:59

    Bonjour,

    La fiche est-elle toujours en construction ?
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Sujet: Re: « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. EmptyMer 6 Avr - 15:12

Fiche archivée par souci d'ordre et de clarté mais quand l'envie te reprendra, MP-moi et je la remet en place. D8
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Sujet: Re: « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. EmptyDim 24 Avr - 17:09

Qu'à cela ne tienne, c'est ce soir ou jamais. Si tu pouvais déplacer le sujet, ma chère Princesse.
Edit : Et ce sera Word.
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Sujet: Re: « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. EmptyDim 24 Avr - 17:49

    YEEEEEEEEEEEEEEEEES


EDIT : T'as oublié la partie physique 8D
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Sujet: Re: « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. EmptyLun 25 Avr - 12:05

C'est .. fini et bâclé. Reprise de la vieille histoire avec une rapide correction et un caractère .. balayé. J'espère que ça conviendra.
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Sujet: Re: « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. « J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice. EmptyMar 26 Avr - 12:40

    Alors je tenais déjà à - GNIIIIIH - te dire que j'adore c'te fiche. 8D Tu es mon Dieu.

    Eh puis merde j'te valide ! GNHA GNHA ! RP RP RP RP RP RP !
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« J'espère que tu ne vas pas jouer la comédie, cette fois. » { Vice.

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