Sujet: × Sin ▬ A la vie, pour la mort ! Ven 11 Mar - 17:02
Je suis un chamalow !
PSEUDONYME : Sin. NOM : Farman PRÉNOM(S) : Scott. QI: 157 ! DATE DE NAISSANCE : 07 / 05 ÂGE : 16 ans. SEXE (✔) : ✔ M ❒ F ORIGINE : Anglaise.
& je ressemble à une pieuvre !
Couleur des cheveux : Blanc-Gris. Selon les jours. Couleur de la peau : Rose poisson {saumon cuit façon sushi}. Tatouage/Piercing ? : Héééh. Caché ! Non.
Couleur des yeux : Noirs ou gris. Taille en centimètres : 187 cm. Corpulence: Maigrichon.
& j'ai des envies d'endive.
Bavard. Sportif. Grande gueule. Extraverti. Patient (oui oui).
Asocial. Insolent. Violent. Flemmard. Timide envers les filles.
Séance du 05 / 09, Dr Flordowl.
« Pourquoi j’suis là, moi ? »
Le docteur leva le nez de son livre pour jeter un coup d’œil à Scott, qui venait d’entrer dans la pièce sans, bien sur, frapper ni prévenir.
« On ne t’a rien dit ? »
« Nan. »
Tout le dédain que Scott pouvait montrer pesait dans sa voix. On y sentait comme du défi, mais aussi un peu de quiétude. Pas si fier que ça de se trouver là. Oh non. Pour lui, ça signifiai la honte, ça signifiai qu’il était dérangé, qu’il n’était pas bien, qu’il y avait un problème… C’était mauvais. Il n’avait rien fait, ce n’était pas de sa faute, mais c’était lui qui se retrouvait là, à cause de ses parents.
« Bien. Tu es là pour que je t’examine. Je ne te ferais aucun mal, bien sur. Je vais juste regarder tes réactions et… »
« A quoi ça peut bien vous servir ?! »
Brusque. Mal poli. Insolent. C’était à peu près tout ce qu’il restait de Scott. Il aurait put se renfermer sur lui-même, comme beaucoup le font après de tels événements, mais lui, il avait choisit la voix de la difficulté. Contre toute attente, il était peut être bien courageux, ce garçon. C’était possible. Ou peut être était-il lâche. N’était-ce pas lui qui n’avait pas accepté de vivre avec la mémoire de son frère. Ni lâche, ni courageux, juste humain. Bon. Pas trouillard quand même, vu comme il se portait et la vie qu’il avait, on pouvait lui donner ses raisons.
« Mettons ce sujet de côté. »
Scott voulut contester mais le psychologue le remit en place. D’ordinaire, il se serait entêté à vouloir savoir, car il était entêté, très entêté. Mais là, la curiosité prenait le dessus. Il voulait savoir ce que l’homme avait à dire, comment ça allait se passer. Car il était si bien curieux que décidé, alors quand ces deux sentiments venaient à se croiser, on ne pouvait plus l’arrêter. Mais là, c’était un cas contraire. Alors que Scott s’apprêtait à poser une nouvelle question, quelqu’un frappa à la porte. Lui et le dentiste tournèrent la tête vers l‘endroit concerné, la porte, et attendirent, sans répondre, qu’on entre. Scott, malgré ses mauvaises habitudes, avait acquis un quelque chose qui faisait que, bien souvent, on pouvait le comprendre en un regard, ou un silence, s’il ne daignait pas voir la personne. Le plus souvent, ses silences voulaient dire « dégage », mais, parfois, d’autre mots, plus compliqués à déchiffrer, et pourtant il se faisait comprendre. Une fois, une seule, il avait lancé un regard vide à sa professeur de primaire, qui avait réussit à y déchiffrer une partie de sa vie. Après quoi, on le délaissa au fond de la classe. Vous me direz qu’en temps normal, une professeure découvrant ça aurait tout fait pour l’aider, mais là, c’était un grand manque de chance. La personne qui avait frappé entra, apparemment, elle comprenait le docteur par ses silences. Voyant la silhouette s’approcher, Scott se crispa et recula même de plusieurs pas, presque décidé à se sauver. Le ridicule de la situation était là, car la jeune femme ne lui adressa même pas un regard, mais qu’il était crispé comme pas possible. Bon, il ne se comportait pas toujours comme ça avec les femmes, il évitait seulement de leur parler, mais là, son sang froid avait disparut. Il aurait put être calme, d’ordinaire il était calme, se contentait seulement de contourner ces demoiselles, mais là… Mauvaise pioche.
« Hé bien, mon garçon ? Ma secrétaire te ferait-elle peur ? »
Sin jeta des coups d’œil de part et d’autre de la salle ; il n’y avait plus aucune trace de la femme. Soupirant, il hocha lentement la tête, puis vint s’assoir sur le bord d’un siège. Le docteur le regardait avec un incrédule. Sin n’était pas un garçon froid. Ronchon, grogneur et tout ce que l’on voulait, grande gueule, flemmard, violent, insolent, hautain, mais pas froid. Il dégageait de lui une grande chaleur, mais il n’était pas sociable à proprement dire. Il n’avait pas d’amis et révéler à quelqu’un une faiblesse n’était pas coutume. Le docteur avait beau être tenu par le secret, Sin se releva.
« Vous n’avez pas le droit de le redire. A personne. »
C’était une menace, pas un conseil, une grosse menace pleine de sous-entendu. Il n’avait pas tout dit au psychologue, mais il sortit tout de même. Vagabond, possédé par la drogue et autre substance illicite, il était devenu ce qu’il était. Il avait tout connu, du moins dans le monde du deal.
Classe
Bon. Ayant prit un P.P., je ne suis pas sur que cette zone soit indispensable. Enfin...
Définissez vous en une phrase.
Sérieusement, t'as pas quelque chose d'autre à faire que me demander ça ?
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
Une corde.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
Les 120 journées de Sodome du Marquis de Sade. {Le titre est tentant. Mais je ne lis pas.}
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
« Plus vite ! Hé que ça saute ! Allez ! Merde ! »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
N'avoir aucune notion du temps.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.
& une vie de poisson rouge.
Propriète a écrit:
C’est pas franchement propre comme histoire, je vous signale. Pas propre du tout. D:
Journal - Journal. {Ouverture du 20 / 09.}
« Je m’appelle Scott. Scott Farman. C’est moins classe que James Bond, alors je me suis renommé, moi-même. Sin. Je suis entré il y a peut dans une académie, ou une pension, je sais plus. Il parait que nous tous qui y vivons, sommes différents des autre. Je n’ai pas compris le reste. Pour ce qui de moi, moi et moi seul, je suis né en Angleterre, dans les bas quartiers de Londres. Ma mère était une pute ; je n’ai pas honte de le dire, je la déteste. Mon père, je crois bien qu’il était juste bourré. Je sais, ce n’est pas un métier, mais il était tout le temps bourré, il nous frappait tout le temps, alors je crois qu’il était bourré. On pourrait bien faire de ce mot une profession. Enfin. Mon frère, lui, était fort en deal. Il disait toujours que sans shit la vie n’a pas de goût. Alors il en a planté dans ma chambre. Ou notre chambre De toute façon, les parents dormaient et baisaient dans le salon, alors on était dans notre chambre ; un placard à balais où nos deux matelas passaient à peine. Parfois, j’me retrouvais à dormir sur mon, frère. L’était pas confortable et il puait la clope, mais c’était mon frère et tant qu’il ne dormait pas sur moi, ça allait. Je m’entendais plutôt bien avec lui. C’était le seul avec qui je m’entendais vaguement bien, d’ailleurs. Je n’avais pas d’amis, je me battais toujours pour esquiver les coups de point de mon père et ma mère était toujours plus loin, jambes écartées pour un autre. Franchement, pas de quoi se réjouir. Entre mon frère et moi, il y avait une certaine complicité pour échapper à notre père ; l’un poussait l’autre pour qu’il évite un coup dès qu’il le pouvait et, parfois, nous nous mettions tout deux sur lui pour le mobiliser. Jusque là, ça pouvait aller. Le pire, c’était toujours quand la materne rapportait des « clients » à la maison. Nous étions parfois obligés de regarder. « Pour apprendre la vie », disait notre père, alors qu’il vidait une nouvelle bouteille. Tu parles d’une vie. Et moi j’y ai sombré.
La vie était normale jusque là ; je pouvais aller à l’école du coin, suivre des trucs et tout, j’ai même finit au collège. Le seul problème se présenta vers ma fin de quatrième. Avec le temps, j’étais devenu lucide et plein de colère envers la vie que me faisait porter mes parents. Géniteurs. Tss. Je restais seul, les autre n’avaient pas l’expérience des « plaisirs de la vie » que moi-même je possédais. Pour passer le temps, j’étudiais dans un coin. Plusieurs fois, des gars sont venus me voir en disant que j’avais la « classe ». Il disait que j’étais le genre de mec dont les filles rêvaient toutes comme dans leur manga. Bon. Je n’avais pas la rousseur habituelle de mes camarades, ni de tâches, ni de problèmes de peaux, et, je ne sais comment, je trouvais toujours des habits que j’aimais bien. Je les volais, je pense. Mais, je ne trouvais pas ce qu’il y avait de « classe » à se retrouver sans cesse seul, à passer une petite partie de son temps dans les bouquins. De plus, je n’avais pas vraiment de bonnes notes. Chez moi, je n’avais jamais le temps de faire mes devoirs, je me débrouillais alors pour les faire dans un coin de la cours, en évitant d’être dérangé. Une seule personne m’a demandé pourquoi j’avais de mauvaise note alors que je passais mon temps à étudier. Le regard que je lui ai lancé a dû la décourager, car je ne l’ai jamais revue. Le seul moment où j’excellais, c’était au sport. Là, ma moyenne était au plus fort, malgré mes quelques coups de tête. J’exécrais les filles qui restaient là à rien faire, mais j’encourageais les peu nombreuses qui venaient essayer de jouer. Il faut dire que certaines ne se débrouillaient pas trop mal. Enfin, je les encourageais de loin. Je ne leur parlais pas, à elles. Je n’ai jamais aimé les filles. Ou plutôt, je n’ai jamais osé essayer de les approcher. Donc je disais que j’étais un macho. C’est tout.
Enfin. Un jour, comme pour tout le monde, il y a eu changement. Plus de sport, plus d’école, plus rien. Je n’ai pas vraiment tout comprit. Mais j’étais présent. Comme tous les soirs nous étions entrain d’entretenir la plantation de mon frère, lorsque notre père est entré dans la chambre, ivre mort. Il m’a repoussé, me disant que ce n’était pas mes affaires. Je me retrouvais vautré sur le matelas, un peu décontenancé qu’il ai réussit à nous surprendre ainsi. D’ordinaire, j’aurais réussit une galipette, j’aurais esquivé, mais pas cette fois. Il éleva la voix sur mon frère qui, lui aussi, éleva la voix. Ils criaient si fort, pour un sujet auquel je ne comprenais rien. Ma mère accourut, pour voir ce qu’il se passait, alors que mon père avait prit le dessus. Tout ce que mon frère réussissait à faire, c’était se protéger des coups avec ses bras. Lui qui d’habitude esquivait si bien. Ma mère resta pantoise à la porte, alors que mon frère se faisait maltraiter comme jamais. C’est à que je le vis. Sa lame brillait de tous feux, elle était nette et précise ; le couteau de cuisine avait été aiguisé. Soudain, il s’en servit, mon père brandissait le couteau sur mon frère. J’aurais voulu faire quelque chose, mais ma mère me tenait le bras avec une poigne que je ne lui connaissais pas. Elle enfonçait si fort ses ongles dans ma chaire que ça me brulait et, le temps que j’essaie de sa débarrasser de sa poigne, il était trop tard.
Quand je vis ce qu’il faisait, je faillis lui sauter dessus et l’égorger à mon tour, mais ça n’aurait rimé à rien. Il m’aurait moi aussi tué, et ça, je n’en avais pas envie. Après son méfait, il sortit de la pièce en boitant, suivit de près par ma mère. Moi, tremblant comme une fille, j’avais osé m’approcher pour voir le cadavre. Les entailles étaient voyantes, très voyantes. Le sang dégoulinait partout. Prit par l’horreur, je reculais, puis au final, j’allais me sauver dans la pièce d’à côté, ouvrir la fenêtre et sauter. Je retombais dans l’escalier de l’immeuble et roulait durant un temps qui me parut infini. Je finis par atterrir sur le flanc, tout en bas de l’immeuble, sur les pavés, j’avais dévalé les six étages sans sentir aucune douleur, celle qui me tiraillait le cœur devait être plus forte. Beaucoup plus forte. Et j’avais peur, très peur. Ma seule solution fut de courir. Je m’enfuis, loin, aussi loin que je le pouvais. Je croisais, sur mon chemin, je crois, quelque personnes du collège, mais je n’en pris pas garde. Je devais être couvert de sang. Une ou deux fois, j’entendis mon nom, mais je continuais à détaler dans les rues, terrorisé.
Je me souviendrais toujours de ce jour. C’était l’horreur. Mais la raison avait finit par me rattraper. J’étais rentré chez moi tard le soir, mes parents n’étaient plus là. J’étais retourné dans notre chambre, mais le cadavre avait disparu. Seules les tâches de sang témoignaient de sa récente présence. J’attendis durant des heures, mais ça me parut plutôt une éternité, je ne savais que faire. Plier bagage, ou attendre ? Et je tombais sur eux ? Je ne savais pas. Je ne savais pas…
Lorsqu’ils rentrèrent, mes parents me firent promettre de ne rien dire, et j’hochais la tête. J’avais beaucoup trop peur pour leur dire non, pour les affronter. Malheureusement pour eux, je n’ai pas tenu. Aujourd’hui encore, je ne sais pas si c’était de la lâcheté ou un bon raisonnement, mais je me vois toujours aller à la police, leur explique le pour et le contre de aventure, puis rester dans une voiture alors qu’ils arrêtaient mes parents. Ce fut tout. Par la suite, je vis un Psy’, une fois, mais je me sauvais, encore, puis je fus recueilli par cette académie si bizarre. J’avais un nouvel objectif, ou plutôt deux ; devenir ce que cette académie voulait et oublier ce que j’avais été. »
HRP.
SURNOM(S) : Lishouille, Lishte, Loshte, All', tout est permi ! DATE DE NAISSANCE : 07 / 05 / 1997 {Bah oui, comme ça moi et Sin on aura un point commun !} ÂGE : 13 ans. Ouais j'ai pas honte de montrer mon nez ici ! SEXE (✔) : ❒ M ✔ F AVATAR : Fukuda Shinta DÉCOUVERTE DU FORUM : Hmm. Il me semble que le nom du forum ce soit glissé dans une discussion. NOTE SUR 20 DU FORUM : Ah. Les questions pièges ! D: Je n'aime pas noter le travail des autre, car j'ai tendance à rabaisser en dessous d niveau, je commente, surtout. Bon. Franco, pour moi qui visite souvent des forums « serrés », je trouve qu'il est large {présentation, je parle}, mais c'est aussi un atout, parce qu'il y a moins de risque de déformation. Bon. Sinon, mais qu'il est rose ! Ca en crèverais les yeux, mais c'est joli, très joli, j'avoue. Pour ce qui est du contexte, je n'avais pas encore vu de détectives en pension, je trouve l'idée originale. Plaudite ! Bon. Je note, oui. Je dirais 16/20. C'est une bonne note, oh oui !
Sujet: Re: × Sin ▬ A la vie, pour la mort ! Ven 11 Mar - 20:02
Bienvenue sur WH !
Alors selon le questionnaire ton personnage est soit un Shape soit un Expert, mais j'imagine plus Sin dans les Shapes quand même, d'ailleurs c'est là où il est casé, enfin bref, le questionnaire est utile pour les prédéfinis aussi, donc tu as bien fait de le remplir. Donc je ne te retarde pas plus et je te dis bon jeu =)