Sujet: Malvin FUCKING GHOSTBUSTER Nguyen Jeu 27 Jan - 21:20
at the zombie dance nobody moves
PSEUDONYME : Monkey NOM : N'Guyen PRÉNOM(S) : Malvin QI: 165 DATE DE NAISSANCE : o5 / o8 ÂGE : 17 SEXE (✔) : ✔ M ❒ F ORIGINE : vietnamien
Peau morte
Couleur des cheveux : bleu Couleur de la peau : peau mate Tatouage/Piercing ? : non
Couleur des yeux : noir Taille en centimètres : 1m79 Corpulence: normale. Un peu de ventre peut-être
Cervelle soluble
sensible serviable sincère simple souple
sale sarcastique somnolant soûlant (parfois) subversif
Malvin a connu, au long de son adolescence, de violentes fluctuations hormonales qui, combinées à une hygiène de vie douteuse, ont longtemps laissé son dos et son visage couverts de points noirs et autres réjouissances. Pas suffisamment rigoureux pour disposer d'un rasage journalier et pour soigner ses cheveux, sa vie capillaire de ces dernières années ne fut pas très réjouissante non plus. Enfin bref, l'adolescence fut pour lui une étape décisive qui le vaccina à jamais du laxisme dont il avait fait preuve, son enfance durant, en regard de tout ce qui concernait son capital esthétique. Mais ses boutons et ses cheveux gras ne constituèrent pas un obstacle à son développement relationnel, de nature suffisamment gaie et décomplexée pour que son physique ne devienne pas source de malêtre. Il est clair que l'on éprouve moins de difficultés à parler de « beauté intérieure » lorsqu'on possède déjà un physique un peu avantageux, mais il y a quelque chose de ça aussi pour lui. Non pas que sa nonchalance le rende beau, on reste sur la neutralité dans ce domaine où le subjectif fait sa loi. Mais cet apaisement communicatif, presque à satiété en ce qui concerne sa physionomie et celle de ses locuteurs fait plaisir, rassure. Ce sont même ces petites indifférences bénignes qui finissent par le rendre froid sur certains abords : quand Malvin se tait on ne peut s'empêcher de supposer que son avis est négatif. Ce qui irrite le plus notre ego c'est de le voir mener sa petite vie de payot, gentil garçon, poli, appliqué, végétarien en bottes de cuir synthétique en soja bio parce qu'il y a comme de l'arrogance dans ses éthiques d'ascète. On ne peut s'empêcher de se sentir jugé inférieur / moins pur à côté d'un gars qui met tellement d'application à suivre une vie saine. C'est pourtant pas le genre à avoir que ça à faire, de juger les gens. Pourtant on ne peut se retirer de l'idée que pour un comme lui, qui fait tout pour le mieux, c'est la comparaison avec les déboires des autres qui fait l'unité de mesure de sa propre bénédiction. Malvin n'est pas un sain, il n'en a pas la prétention, ni l'ambition d'en devenir un. D'ailleurs il ne veut pas savoir ce que c'est, il n'y a rien de manichéen dans sa vision du monde. Un mal relatif est conjugué à un bien relatif que chacun essaie d'élever à son équilibre le plus serein et cætera. La violence le rebute, il essaie d'en avoir un usage le plus modéré. Il est végétarien pour des déterminations écologistes, et parce que de toute façon la viande le répugne. Et pourtant il fume. Alors que les cigarettes sont le pire produit de futilité, d'inutilité, de gaspillage. Il aime le geste de fumer, il ne s'en défait pas. C'est purement décoratif, comme dirait Tom Waits, rien que pour l'allure, rien que pour le port. C'est suivre la mode aussi, mais c'est surtout suivre le stéréotype de l'écrivain avec sa panoplie complète machine-à-écrire/café/cigarette. Malvin aime les stéréotypes sans le savoir. Il en adopte les manteaux, les chapeaux et les parapluies-cannes. Bientôt sa moustache aura assez poussé pour qu'il puisse demander sa carte d'adhérent.
Classe
WORDS
Strange days have found us
Si l'on s'était intéressé à son plateau, on aurait pu constater qu'il n'avait pas pris de fromage ni de fruit, qu'il avait demandé au chef cuisinier de l'épargner du gras saumon en sauce et qu'il n'y avait dans son assiette que du riz blanc, sec, sans sel. Depuis le temps qu'il la côtoyait, Malvin ne s'était toujours pas accoutumé à la cuisine occidentale, acceptant de piocher dans les ragouts seulement lorsqu'on l'y contraignait ou par politesse, sur invitation. Ses diverses allergies alimentaires, notamment aux produits laitiers, le sauvaient avantageusement de pas mal de mijoteries. Mais à la cantine, plus personne ne faisait trop attention au contenu des assiettes, sauf pour les benjamins qu'il fallait parfois rappeler à leur déjeuner. Notre ami avait choisi un emplacement stratégique non loin de la porte de sortie : derrière lui, le mur condamnait toute possibilité d'invasion hostile & sa position lui permettait d'avoir une vision panoramique de la cantine et ainsi de prévenir d'éventuelles irruptions malveillantes. Son regard allait d'un bout à l'autre du réfectoire, analysait sommairement le visage d'un élève avant de s'attarder sur celui d'un autre, sans réelle nervosité. Tout en continuant de manger, Malvin assurait une surveillance distraite de son périmètre. Il sondait rapidement chaque individu constituant une source potentielle de danger qui pénétrait sa bulle personnelle d'intimité de cinq mètre sur cinq. Sans paraître farouche, le nouveau montrait tout de même des signes de méfiance, cette froideur sévère qu'il avait dans le regard était suffisamment dissuasive pour qu'aucun ne demande la chaise en face de lui. Mais le gringalet qui s'y assit ne demanda pas. Malvin avait suivi sa course de l'entrée de la cantine à la distribution de plateaux et pendant qu'il entrait en orbite avec les différentes tables libres pour finalement régler sa trajectoire vers le " p'tit chinois là au fond ", il sut tout de suite qu'il n'arriverait pas à sortir les phrases qu'il avait préparées, quand le dénommé Flash le saluerait et se présenterait.
« -Salut ! Je suis Flash ! » Le sourire de Malvin se crispa un peu lorsqu'il reçut une rude claque dans le dos. Mais il acquiesça en silence tandis que l'autre se défaisait de sa veste et s'étonnait de ne jamais l'avoir vu auparavant. « - En fait, je viens d'arriver.. Mon nom est … Monkey. Enchanté, Flash. - Tu nous viens d'où ? Comment se fait-il que t'arrives en cours d'année ? D'habitude ils sont plus jeunes ceux qui arrivent. Découverte tardive de la somme de ton QI ? Haha, t'es mauvais alors, rudement mauvais si l'addition des chiffres apparentés à tes capacités intellectuelles te pose problème. Tiens je vais t'appeler mauvais. Mais qu'est-ce que t'as fait pour entrer ici, mauvais ? T'as soudoyé notre bon proviseur ou quoi ? Enfin, venant d'un mauvais ça m'étonnerait même pas haha.. Ouuuuh ! Mauvaais ! - Attends, on est bien dans une école pour surdoués ? Ils t'ont engagé pour faire l'exception qui confirme la règle ou un truc dans le genre, c'est bien ça ? - Ta gueule, Mauvais. Quand on est précoce on est forcément un peu contrarié dans l'acquisition d'une maturité comportementale. Mais je ne suis pas le plus puéril, tu verras.. - Je ne saisis pas la logique de ton raisonnement mais je veux bien te croire. - Bon, mais réponds-moi aussi ! T'étais où avant ? - Un lycée général. Mes parents redoutaient de m'envoyer dans une école spécialisée, maintenant je comprends pourquoi... - Et qu'est-ce qui leur a fait changer d'avis ? Ils sont morts ? - Quel tact.. - Autant pour moi. Ils sont décédés ? - Oui. - T'as pas d'autre famille ? - Non. - Ah, je me disais aussi, en te voyant là, assis devant moi, que tu devais aussi être orphelin pour être dans un orphelinat. Seulement comme pensionnaire, j'ai déjà vu plus vif. Alors tu veux vraiment devenir de successeur de L toi aussi ? - Oui. - Sans blague ! Mais on t'a pas prévenu que c'était pas pour les mauvais ? - Non. - Mais dis-moi, souffres-tu de constipation ? Tu sais, quand j'ai ce genre d'incommodité je me fume une cigarette, c'est radical ! Sinon, t'as une petite amie ? Je suis sûr qu'elle doit être ce genre de gamine qui aime les emo bizarres. Ah pardon, toi t'es un hype c'est ça ? (et en gonflant ses lèvres : ) un HIPSTER. T'as un tumbleur ? Un polaroid ? DES DOCS MARTENS ! OU EST TON T-SHIRT DES SMITH ? Mon vieux, laisse moi te dire une bonne chose : le bleu de tes cheveux est d'un commun ! Moi je pense qu'il faut surenchérir : t'as qu'à te les teindre EN ARC-EN-CIEL ! Assume donc ton côté pédé, c'est très tendance ces temps-ci ! T'es mauvaaais toi, t'es même mauvais à être mauvais, vrrrraiment mauvais. » Ayant abandonné toute tentative de suivre la logorrhée impatiente de son cher locuteur, Malvin se contentait de lancer des regards gênés aux gens qui se retournaient pour voir quel pouvait bien être le con qui gueulait de la sorte. Finalement, il prit son plateau pour se casser. Soupir. La prise de contact promettait d'être difficile. Malvin devrait s'appliquer à entrer dans le moule. En effet, il n'avait pas la moindre envie d'être l'objet d'une curiosité malsaine, avec cette bande de détectives en herbe : cela risquerait de tourner à la chasse en battue ou quelque chose de pas moins sympathique.
Ténèbres. Jamais Malvin n'avait dormi dans une pièce aussi sombre, avec des rideaux aussi opaques. Dans son ancienne chambre, il ne prenait même plus la peine de rabattre les volets vu l'état de dégradation dans lequel ces derniers se trouvaient. Il avait l'habitude de s'endormir sous le vol rassurant des lumières de la ville qui balayaient cycliquement les murs, au train des voitures et autres véhicules noctambules; et de se réveiller avec le petit soleil de l'aube. Parfois il s'assoupissait de nouveau dans un flot de lumière chaude, mais il préférait de là un levé matinal au chant des camions-poubelle. Ici, on ne pouvait pas même distinguer le contour des meubles ou un quelconque rai de lumière au plafond. Aucun moyen de s'orienter dans cette foutue piaule qu'il ne connaissait que de la veille. Ayant trop peur de réveiller un de ses camarade de chambre en heurtant un objet ou un mur, Malvin préférait retenir sa vessie encore un peu. Il avait bien pensé à s'éclairer avec son portable mais il s'était souvenu l'avoir laissé dans la poche de sa veste qui elle, se trouvait sur la chaise près du radiateur à l'opposé de son lit. A son envie pressante de libérer son urine s'ajoutait cette peur molle de l'obscurité qu'il n'avait jamais tout à fait vaincue. Mais la pire des incommodité se trouvait encore quelque part dans ces 40 cm qui le séparaient du sol. Malvin la sentait, toute mouvante, dans les nœuds de ses intestins. Lui qui avait toujours dormi sur un matelas à même le sol connaissait aujourd'hui la plus terrible des angoisses à l'idée qu'il y avait sous lui la place de glisser un autre homme. Et c'est là, confondu de gêne et de sueurs froides, dans les attentes aqueuses d'un lendemain qui ne venait pas que Malvin repensa à sa vie d'avant. Le temps en avait blanchi les bords et usé la surface au point que les défauts du tirage en avaient été estompés. Les aspérités du quotidien avaient été floutées et les couleurs pâles dilatées au point que chaque jour se soit étiré en un long ruban satiné... Ses parents étaient disparus dans un flash si puissant qu'il en avait un peu brûlé la pellicule. Malvin aurait bien voulu parler du dernier appel de phares de leur voiture avant qu'elle n'aille se briser contre cet arbre. Ou du dernier reflet d'un lampadaire sur le rétroviseur côté passager avant que celui-ci ne décolle pour aller percuter l'asphalte. Mais il préférait encore parler de cette lumière dans l'œil du conducteur quand il se souvint de la blague sur les accidents de caisse qu'il avait fait le midi même en présence de sa mère, sa femme et ses enfants.
HRP.
SURNOM(S) : non, j'en ai pas. DATE DE NAISSANCE : 05 / 12 / 93 ÂGE : 17 SEXE (✔) : ❒ M ✔ F AVATAR : 2D ou un gars n'importe par http://andrahilde.deviantart.com/gallery/ DÉCOUVERTE DU FORUM : j'ai été Lie, Bawl, Virus, Bee.. (mais ça tu l'as deviné seul, avoue).
Dernière édition par Monkey le Jeu 3 Mar - 15:19, édité 7 fois
BONJOUR ! Malheureusement nous nous devons d'archiver ta fiche mais n'hésite pas à en demander le déplacement si tu souhaites la reprendre. Pour cela adresse-toi par MP à un membre du staff.
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Sujet: Re: Malvin FUCKING GHOSTBUSTER Nguyen
Malvin FUCKING GHOSTBUSTER Nguyen
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