PSEUDONYME :Dice (mais on l'appelle souvent l'Artiste) NOM : Weldon PRÉNOM(S) : Damian QI: 163 DATE DE NAISSANCE : 13/02 ÂGE : 17. SEXE (✔) : ✔ M ❒ F ORIGINE : Un véritable melting pot, de romain, anglais, finlandais, et un peu de chillien.

Couleur des cheveux : châtain foncé Couleur de la peau : blanche Tatouage/Piercing ? : un R. au creux des reins

Couleur des yeux : verts. Taille en centimètres : 172. Corpulence: maigrelet

Souriant Sympathique Adorable Ouvert Tendre

Paumé (dans son monde) Naïf Passif Cynique Immature

« Vous êtes l'archétype du looser minable et sans avenir. Vous ne vous êtes jamais vraiment senti à l'aise dans la société du productivisme et de la consommation, au contraire, tout ce que vous faites est scrupuleusement contre-productif ; vous aimez par exemple dormir le jour, faire la fête la nuit, et profiter du peu de temps qui vous reste pour vous adonner a des activités essentiellement artistiques ou culturelles, et parfois sportives. Vous éprouvez tout naturellement de l'affection pour tous les freaks et les marginaux de la planète, dont vous vous savez proche. Vous pouvez agacer car vous êtes complètement détaché du monde qui vous entoure, lequel vous rebute, et semblez vivre dans une sphère totalement déconnectée de la réalité... »

[justify]Et on dit merci Facebook pour ce superbe examen de ma psychologie. Totalement grandiose, du grand art. Rappelez moi l’inventeur de cette merde. Vous êtes dépressif ? Un petit tour sur FB et vous voilà suicidaire. Mais j’ai du temps à perdre, alors je fais des tests débiles, comme ceux-ci. Alors que je déteste perdre mon temps. Mais c’est pas ma faute à moi, si l’amusement s’est fait la malle. C’est pas ma faute à moi, si mes passe-temps se sont barrés sans rien me demander. Là comme ça. Du coup je crève dans l’ennui Mais les autres ils s’en foutent que je sombre. Ils s’en foutent car ils tombent aussi, moi je suis un mouton, je fais que les suivre, pour par me faire larguer.

C’est pathétique, mais je préfère ça que la solitude. Et avec eux on s’amuse toujours, avec eux, on se fait des filles, on voit des paradis artificiels. Avec eux, c’est le bonheur quand on a le nez dans la neige, ça dure trois heures mais c’est putain de bon.

Bref, autant approfondir tout ça et crever dans ce truc qui me fait plus peur que jamais : la lenteur. Je suis fais pour vivre à cent à l’heure et ils m’ont tous lâché. Les uns sont morts dans les flash du LSD, les autres sur les trottoirs et la plus importante s’est taillé y’a un an comme ça, sans un mot, sans regret. Mais je lui pardonne. Je lui pardonne toujours tout, même si elle s’en sait rien. Enfin reprenons.

L’archétype du looser minable et sans avenir. Oh yeah babe, je suis un adolescent, c’est un peu facile de dire ça. Ouais je suis un mouton, ouais j’ai beaucoup de chance de crever d’overdose parce que je veux faire comme les autres, ouais, je sèche tous mes cours depuis l’entrée au lycée et j’aurais sans doute pas le BAC et je m’en branle un peu. Ouais, j’avoue, j’avoue. Chapeau, comment t’as fait pour devenir que je suis un ado aussi banal qu’un autre, hein ? Je me le demande.

Tout ce que vous faites est scrupuleusement contre-productif. Ca dépend, s’autodétruire ça a un côté productif. Certes j’emmerde la société de consommation, j’emmerde mon dealer, j’emmerde les putes que je suis du regard quand je passe tard sur les trottoirs, et j’avoue, ça me fait chier d’engrosser l’industrie du tabac à coup de cinq quatre-vingt dix le paquet que j’achète quand même – et termine en trois jours, parce que je ne suis pas un gros consommateur. Je suis un sale marginal parce que je préfère faire la fiesta tard le soir au sacrifice de mon sommeil ? Ah ouaiiiiis, trooooop. T’es un génie, toi.

Vos activités sont essentiellement artistique. Ca, c’est certain. Je suis artiste de rue, j’ai un kiffe à repeindre les murs de ma ville, comme ça, avec mes pastels et mon pot de peinture. Je peins aussi le goudron, parc que j’aime bien. J’ai l’esprit fertile de voir la ville en rouge sang et en bleu ciel. Je veux que le monde soit vu en technicolor, et je m’efforce pour rendre ce projet vrai. Genre, sérieusement. Ma peinture, c’est que me tient le plus à cœur. C’est beau, ça fait sourire ou grimacer les gens. Mes gribouillis, c’est de l’art d’enfant, mais de l’art quand même. Pour extérioriser le gosse en moi qui a jamais pu hurler sa naïveté, trop tôt étouffé par l’ado blasé que je suis devenu, sûrement. N’empêche qu’un jour, j’ai dessiné un soleil vert sur sa maison. Mais qu’elle était plus là.

Vous êtes complètement détaché du monde qui vous entoure, lequel vous rebute, et semblez vivre dans une sphère totalement déconnectée de la réalité. Ouais, je vis dans mes rêves utopiques de célébrités, richesses, et femmes à mes pieds. Je vis dans mon monde blasé où tout va toujours mal, et surtout où tout va trop vite. Mais ça me dérange pas. J’aime quand ça va vite, j’aime quand ça tourne, quand les gens bougent autour de moi. J’aime l’agitation et les endroits bondés. Ca calme ma phobie, ma phobie d’un monde au ralenti, où tout serait calme. Oh, j’en tremble. Je carbure au amphet’ pour éviter ça, pour éviter d’affronter la lenteur calculée et chiante de certains, qui me fait paniquer. Faut pas être lent, faut pas. C’est horrible, d’être mollasson. Faut prendre du café, du sucre, des amphét’, tout ce que vous voudrez, mais venez vivre dans mon monde à moi, où tout tourne pas rond, mais où tout tourne quand même très bien et très vite.