Sujet: Written in Blood } Aphrodite. Ven 5 Fév - 17:52
Drawing circles with your fingernails across my back. Maybe one last kiss just to ease the pain. All or nothing it's written in blood.
- She Wants Revenge
Wammy's House était passé d'orphelinat à asile, puis d'asile à goulag. Dans ce cas là on pouvait aisément imaginer qu'elle finirait cimétière et personne ne savait comment ils avaient pu en arriver là. La simple présence du directeur ne leur avait pourtant pas semblée pas si importante, et pourtant il avait suffit d'une petite absence de ce dernier pour que tout soit chamboulé. Le quotidien ne ressemblait plus à grand chose si ce n'était pleurs et peurs, et de nouveau peurs et pleurs. Les cours avaient été suspendus, à présent les orphelins avaient l'impression d'être dans un mauvais camp de vacances. Peut-être que tout ceci n'était qu'un pénible cauchemar ? Un mauvais moment à passer ? Peut-être que s'il se pinçait tout redeviendrait immédiatement à la normale ? Ce n'était pas envisageable de penser que des camps de concentration psychopathiques de ce genre pouvaient encore exister. Orphelinat, orphelinat mon oeil (haha).
End était de mauvaises humeur. Evidemment. Comment aurait-il pu être de bonne humeur alors qu'il avait la même sensation de ce que pouvait éprouver un esclave à l'époque de l'Egypte Antique en train de trimer sous les ordres, un fouet claquant sur leurs pauvres dos. Cette atmosphère était épuisante. Aphrodite et les jumeaux avaient réussi leur coup. Rien ne s'était mit en travers de leur chemin. Pas même les plus rebelles, pas même les profs, pas même Dieu. Encore, s'ils ne voulaient rien que s'amuser un peu en tout innocence... mais les jeux organisés étaient parfois un peu macabres. Ces derniers temps Ghost et Willow étaient inspirés. Ceux qui ne leur obéissaient pas devraient plonger dans une piscine dans laquelle nagerait tranquillement un requin... Comment le feraient-ils venir ? Aucune idée. Ils organisaient également des batailles dont la récompense était de la nourriture. Et plusieurs autres idées macabres de ce genre. Ou alors c'était "celui qui s'enfonce ce couteau dans sa cuisse le plus profond aura droit à du pudding !!".
Ils se foutaient de leur gueule, vraiment. Et chaque jour ils continuaient leurs méfaits, plus de cris, plus de sang, plus de souffrance. C'était écoeurant. Sordide. Et personne ne pouvait changer quoi que ça soit.
Le brun soupira nerveusement, agité d'un tremblement fébrile. Il avait plutôt été épargné pour l'instant par les trois compères. Même si les jumeaux avaient noté son nom pour leur harem personnel. Très drôle. Mais il n'avait pas à se plaindre par rapport à certains...qui en bavaient vraiment. Il voyait des enfants pousser des cris d'horreur, des filles terrorisées et incapables de dire un mot depuis le jour où ils avaient prit possession de l'orphelinat. Récriminations rugissantes et muettes. Il voyait tous ces hypocrites qui avaient rejoint la cause du clan des psychos pour espérer s'en sortir, ou avoir la vie un peu plus douce. Et parfois on entendait des hurlements sanglants accompagnés du rire hilare d'Aphrodite. Et chacun d'eux faisait comme s'il n'entendait rien.
Il marchait d'un pas lent et lourd, traversa les couloirs froids qui lui semblaient bien sombres...on aurait dit qu'ils les privaient également de lumière. Il était vêtu d'une chemise, d'un gilet et d'un simple jean, décoré comme à son habitude de divers accessoires. Aujourd'hui il devait aller faire son offrande aux jumeaux. Celle d'Aphrodite avait été présentée quelques jours plutôt, elle comprenait des poupées vaudou sur lesquelles elle pourrait s'entrainer avant de passer aux personnes réelles. Pourquoi pas hein ?
End arriva donc dans la salle du Trône les mains vides. Et non seulement il avait les mains vides mais en plus il était arrivé en retard. Il se fit donc bien remarquer quand les jumeaux posèrent leurs yeux mesquins sur lui. Il y avait également Aphrodite et Silence. La pièce était plutôt lumineuse, et nickel comme d'habitude, seuls des paquets cadeaux de toutes les couleurs jonchaient le sol, signe que le temps des offrandes était passé. End se demanda s'il ne devait pas faire demi tour tout de suite et partir en courant. Mais il y avait quand même quelque chose à faire, Ghost et Willow lui avaient ordonné de mettre des musiques sur leur clef USB, donc il était venu la leur rapporter. ça leur suffirait bien non?
Il s'avança puis leur tendit la clef sans rien dire.
Willow la lui arracha des mains et ses yeux s'y attardèrent un instant avant d'observer le brun.
«T'es en retard tétard. »
End le fixa.
« Oui et bien veuillez m'excuser. »
Il prononça le dernier mot de manière tout à fait cynique. Ce qui ne dût par leur plaire parce que Ghost lui passa soudainement des menottes aux poignets. Il se débattit pour ne pas se faire attaché mais Silence le maintena. End piqua, les yeux grands ouverts en observant le métal autour de ses mains, le tout était relié au mur par une chaine. Il ressemblait à un chien attaché comme ça.
« Qu'est ce que....??? »
Les jumeaux sautèrent de leur trône en se dirigeant vers la sortie, suivis de leur garde du corps.
« De toute façon que tu sois en retard ou pas elle l'avait déja décidé, on sait pas pourquoi d'ailleurs, c'est tombé sur toi, pas de chance alors amuse toi bien ! HAHAHAHHA »
Ils sortirent de la pièce, la fermant à clef. End eu un sursaut et se retourna vers la seule personne qui était avec lui dans la pièce, Aphrodite. Ses yeux dorés brillaient d'une lueur inquiétante et sinistre, ses cheveux lisses tombaient avec grâce sur ses épaules menues, elle ressemblait vraiment à une reine tout droit sortie d'un monde parallèle. Le brun fronça les sourcils à cette vision, dents serrées, crispé, la gorge serré. Non, il n'allait pas y passer lui aussi? Il allait faire partie de sa collection de cobayes ? Qu'importe, il ne se laisserait pas faire, il était bien plus fort qu'elle physiquement. Pourquoi pensait-elle qu'elle pourrait le tenir tranquille ? Il la vit s'approcher, et lui n'avait nulle part où s'enfuir maintenant.
« ... »
HJ - Hum, je suis pas très satisfaite .__. ça ira mieux après sûrement. Enfin, j'espère que ça te convient quand même un peu =)
Invité
Sujet: Re: Written in Blood } Aphrodite. Ven 12 Fév - 22:18
Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques, De tes bijoux, l’Horreur n’est pas le moins charmant Et la Meurtre, parmi tes plus chères breloques, Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement. (Baudelaire)
Qu’il était bon de dominer, torturer, terrifier, rabaisser les exécrables créatures, autrefois tant haïes et méprisées. Qu’il était bon de tuer, de faire résonner l’orphelinat de cris agonisants mêlés à ses éclats de rire. Qu’il était bon de torturer, d’entendre les otages humiliés hurler de douleur, alors que la lame traçait des sillons sanglants dans la chair, des fresques ayant de sens pour elle seule, des dessins brulants qui se figeait dans la peau de ses pauvres jouets, alors qu’avec délectation, elle creusait de longues traces indélébiles à travers la chair. Elle savait suivre le chemin des vaisseaux sanguins, afin de faire couler le sang, tranchant assez pour faire hurler de douleur sa pauvre immolation, assez pour que le sang perdu lui fasse perdre tout ses moyens, l’envoyant dans un état d’ébriété, assez pour satisfaire son désir grandissant d’hémoglobine, tout en maintenant sa victime en vie, selon l’accord passé avec les jumeaux, qui en échange lui fournissaient régulièrement d'autres orphelins désobéissants sur lesquelles elle pouvait assouvir ses envies de meurtre, espèce qui commençait cependant à baisser très rapidement, la plupart de ses camarade ayant compris la leçon. Sa méthode de torture s’était peu à peu faite plus lente, plus sûre, avec la pratique, et ce qui n’était qu’autrefois que des coups portés au hasard, dans la fébrilité du sang retrouvé s’étaient peu à peu transformés en gestes assurés et experts, tranchant avec délectation et lenteur, afin de faire durer le jeu le plus longtemps possible. Oui, tout cela n’était rien de plus qu’un jeu à ses yeux. Un jeu macabre, mais un jeu tout de même. Car au fond, Alexandra n’était qu’une enfant, sans grande connaissance de la vie, des Autres, de la vie extérieure, rétractée derrière l’abîme sanglant qu’elle s’était peu à peu construite. Une enfant qui voulait s’amuser. Tuer pour satisfaire son orgueil démesuré. Tuer pour exister.
Lorsque les scalpels, couteaux, piques, pinces et autres ustensiles tranchants qu’elle s’était procurée en farfouillant parmi les tiroirs de la cuisine, ne lui suffisaient plus, elle ressortait son attirail de poisons et de seringues, s’amusant à tester différents nouveaux produits sur ses victimes, observant avec délectation leurs effets, des substances hallucinatoires le plus souvent. Lors d’un moment de frénésie elle s’était même amusée à verser de l’acide sur les blessures tout justes ouvertes de l’une de ses victimes. Le long hurlement de douleur, et le râle qui avait suivi n’auraient pu former de musique plus belle à ses oreilles.
Alors elle s’amusait, profitait de la situation. Mais malgré tout, était venu un moment où les victimes qu’on lui fournissait ne lui avait plus suffit. Il était trop simples de torturer sans cesse les mêmes otages, déjà brisés jusqu’à la moelle. Elle voulait quelqu’un d’autre à rabaisser, à détruire. Un importun qui oserait encore lui tenir tête. Un imbécile à effrayer, à montrer à qui il avait vraiment affaire. Un exemple pour les autres. Un nouveau jouet, plus… coriace. Elle n’avait que l’embarras du choix, parmi tous les orphelins apeurés qui erraient à travers les couloirs de l’orphelinat. Tant de futures victimes attendant avec terreur leur tour, pensée qui ne manquait jamais de la réjouir. Cependant, son choix fut rapide. Et se porta sur… End.
Quelques jours plus tôt il était venu lui faire son offrande comme tant d’autres. Un set de poupées de chiffons stupides, qu’elle avait rejeté avec colère. Idée que la joueuse trouva cependant imaginative, en passant. Mais qui ne plut pas à la déesse. Pour qui la prenait t’il ? Elle méritait plus que de malheureuses figurines. En réalité, bien peu d’offrandes avaient réussi à la satisfaire, certains avaient entre autre apportés de nouveaux ustensiles de torture, des livres aux images sanglantes qu’elle connaissait déjà par cœur, voir des échantillons de leur propre sang. Tant de choses qu’elle possédait déjà. Imbéciles.
Revenons-en à End, donc. Malgré le fait que le garçon obéisse à ses ordres, de peur de voir arriver malheur à son cher Angel, celui-ci ne la craignait pas, elle le voit bien dans son regard, dans cette façon qu’avaient ses yeux sombres de la dévisager, regard impénétrable et fier, qu’elle n’arrivait pas à percer. Plus pour longtemps. Il avait suffit de quelques mots pour faire comprendre à ses acolytes ce qu’elle désirait, et que ceux-ci n’acquiescent avec un sourire pervers, semblant se réjouir à l’annonce des festivités à venir. Ils avaient donc attendus que celui-ci vienne faire son offrande aux jumeaux, sans savoir qu’il se précipitait droit dans la gueule du loup. Postée dans un coin de la salle, un sourire de supériorité aux lèvres, elle laissa le temps à Ghost et Willow de maîtriser sa future immolation, avant de les laisser seuls enfermés dans la salle. Seuls.
Sortant de sa cachette, un simple scalpel à la main, elle s’avança vers sa victime un sourire aux lèvres. Pas à pas, doucement, surement, elle avançait en silence, profitant de sa supériorité, jouissait intérieurement à l’idée du fait que l’expression surprise et colérique du brun, serait bientôt remplacée par de vrais rictus de douleur. Le fait que même menotté et accroché au mur, il restait physiquement plus fort lui importa peu, elle avait bien réussi à réduire d’autres jeunes hommes tels que Seth et Rainbow, à l’état de pauvres poupées brisées par une petite fille un peu trop vive. Non, tu n’échapperas pas à la règle…
Posant son scalpel sur le cou du jeune homme, elle traça un long sillon, assez profond pour qu’un large filet de sang jaillisse, se rapprochant très dangereusement de la jugulaire, puis d’un geste vif, déchira le col et la manche de son tee shirt, opération plus compliquée qu’il n’y parait, en prenant en compte les nombreux accessoires qui ornaient le cou du garçon, un sourire de supériorité aux lèvres, avant de lui murmurer suavement.
-Vois tu, j’avais particulièrement envie de m’amuser ce soir. Et ta provocation des ces derniers jours m’a quelque peu agacée, cela mérite punition. <3
Quel merveilleux don que celui du pouvoir. Contrôler, ordonner, et les voilà tous à sa merci. Certes End était innocent, sa froideur était déjà une provocation de trop.
-Rassures toi, je suis d’humeur clémente ce soir. Avec un peu de chance, tu t’en sortiras peut être… vivant.
A présent crains moi. Le cauchemar ne vient que de commencer…
[Mais non il est parfait ton post ! *w* Bref, désolé pour le retard, j’espère que ça te conviendra u__u]
Sujet: Re: Written in Blood } Aphrodite. Lun 15 Fév - 23:00
Hey Miss Murder, Can I Make beauty stay if I take my life
On en entendait des rumeurs au sein de l'orphelinat, les otages paraissait-il vivaient un véritable enfer, on murmurait des mots douloureux, viol, torture, violence physique et psychique. On parlait de ceux contre qui Aphrodite s'était mise en colère, on abordait le thème des poisons, on se concertait sur les supplices, on conversait sur toutes les choses que Ghost et Willow inventaient, la dernière en date était qu'ils arrachaient les ongles de quiconque osait les contredire. Bref, tout plein d'horreur et End n'avait qu'une idée en tête en entendant tout ça, partir, il devait fuir d'ici, ils devaient tous se barrer de cet asile de fous. Quelqu'un finirait bien par se demander pourquoi l'orphelinat s'était enfermé dans ce cocon d'où plus personne ne sortait. Aphrodite et les jumeaux étaient niais finalement, cette autocratie soudaine ne durerait pas aussi longtemps qu'ils voudraient bien le croire. Mais End ne pouvait pas attendre bien sagement en écoutant les cris atroces des victimes, il ne pouvait pas rester dans l'angoisse et le stress sans pêter les plombs. S'il n'y avait pas eu Angel il se serait jeté depuis longtemps sur un des jumeaux pour le tabasser, puis sûrement ensuite servir de chair à pâté à Aphrodite, mais qu'importe. Là maintenant pendant que ses yeux noirs restaient rivés sur la jeune fille la pensée du petit Ange servant à le faire payer l'aidait à rester plutôt stone, droit et fier. Inutile de dire que ça ne durerait pas longtemps.
Bref, nous ne nous attarderons pas ici sur la description de l'amour que le brun portait à son petit ami. D'ailleurs il avait décidé de l'éviter en public pour éviter que cela n'énerve les trois psychopathes ou un chien de garde qui voudrait jouer au sadique omnipotent. Sait-on jamais, mieux valait être prudent. Pour l'instant. Mais pour l'instant il était un peu dans la merde. Mais qu'est ce qu'ils voulaient à la fin, il avait fait sa putain d'offrande non ? Bon, un peu merdique il fallait l'avouer. Ils n'allaient pas leur demander la lune quand même ? De toute façon que voulaient ils que les orphelins leur offrent s'ils ne pouvaient pas sortir pour aller faire les magasins ? Vraiment, ils étaient partis dans un délire total, et End les exécraient. Jamais il ne rejoindrait les chiens de garde, jamais il n'irait leur lécher les pieds... c'était peut-être pour ça d'ailleurs qu'il venait de se faire gracieusement choisir, quelle chance il avait de servir de cobaye à Aphrodite. Super, génial. Quelle merdier. End ne put pas s'empêcher de regarder un peu partout, voir s'il y avait une fenêtre, quelque chose, voir s'il n'y avait pas un couteau que la jeune fille aurait laissé, pourquoi pas. Bon, d'accord, il imaginait bien qu'elle n'allait pas commettre une aussi grossière erreur. Mais finalement il n'y avait rien, il n'y avait qu'Aphrodite devant lui, et cet insuportable sourire supérieur collé à ses jolies lèvres. Ce regard plein d'envie, comme si elle venait de se transformer en hyène, en une hyène devant un gros et bon morceau de viande bien saignant. Ouais, c'était exactement ça, elle était le prédateur, il était sa proie. Elle s'approchait de sa démarche langoureuse vers lui, une sorte de fleur carnivore charmant un insecte à l'aide des odeurs les plus mielleuses. Si on ne connaissait pas Aphrodite on aurait presque été tenté de rester là à l'observer d'un oeil admiratif. Ce qui n'était pas le cas du brun qui se contentait de lui rendre une oeillade noire.
Ce n'est pas qu'End avait peur, un peu quand même, mais beaucoup moins que ce qu'un être humain aurait pu ressentir. Pour tout dire ça le faisait plus chier que ça ne l'effrayait d'être dans la même pièce que la mère d'Hannibal Lecter, que la cousine d'Albert Fish, ou quelque chose qui s'en rapprochait. Mais pourquoi donc le fier jeune homme ne ressentait pas la plus grande frayeur en voyant une telle cannibale avancer vers lui ? Pourquoi ne ressentait il qu'un léger tremblement de stress dans son échine et pas ce pic de glace et d'horreur ? Peut-être car il avait déjà vu la mort en face lui aussi, il avait déjà tenté de la chercher, jusqu'à frôler les lèvres de la grande faucheuse, il avait déjà failli donner la mort à quelqu'un lui aussi. Il regrettait de ne pas avoir été jusqu'au bout d'ailleurs. Et même si aujourd'hui il y tenait à sa vie - qu'il commençait à voir comme un fil sur lequel Aphrodite, telle une Parque posait des ciseaux argentés brillants dans un rictus de jouissance - il n'avait pas peur. Elle sortit à ce même titre un petit scalpel, impossible de savoir s'il fallait regarder cet outil fascinant ou ses yeux dorés, étincelant de beauté. End ne bougea pas quand la déesse vint poser l'arme près de ses clavicules, sur la peau tendue de son cou, pour en esquisser un sillon rougeâtre, une ligne qui se traça d'elle même, seule contraste sur l'épiderme blanc qui passa de glacé à brûlant. C'était très poétique, très beau mais ça faisait mal. Très mal. End déglutit, la pomme d'Adam soudainement affolée par la douleur, les pics de souffrance venant le piquer en décharges électriques une seconde après que la lame passa. Il s'imaginait que ce n'était qu'un mauvais moment à passer, que c'était une chance par rapport à ce que les autres pouvaient endurer, mais même avec la plus forte volonté il était impossible de rester là à supporter la douleur. Il finit par se reculer, mais Aphrodite fut plus rapide que lui, maîtresse de son art, et fit voltiger des fibres de ses vêtements. Il ne vit pas très bien le geste qu'elle venait d'exécuter mais son t-shirt était maintenant un peu foutu. Il le regarda, puis porta ses doigts à son cou pendant qu'il termina de reculer à une distance résonnable, sourcils froncés, yeux un peu écarquillés. Il regarda ses doigts plein de sang, de son sang, puis fut interrompu par la douce et sinistre voix féminine.
« Vois tu, j’avais particulièrement envie de m’amuser ce soir. Et ta provocation des ces derniers jours m’a quelque peu agacée, cela mérite punition. <3 »
« ... »
Il la regarda de cet air que prennent les victimes fières, celui qui dit "je ne me laisserai pas faire", celui qui est rempli de ce courage blasé si horripilant. N'empêche que même si le sillon n'était pas très profond ça lui faisait perdre du sang, il en aurait la nausée. Parce que ça ce n'était qu'un avant goût de ce qu'elle comptait lui faire subir ? Il ne pouvait pas supporter cette idée, même s'il était menotté, même s'il ne pouvait pas aller bien loin il ne pouvait pas se laisser faire comme ça, aucun humain n'en était capable et certainement pas lui.
« Rassures toi, je suis d’humeur clémente ce soir. Avec un peu de chance, tu t’en sortiras peut être… vivant. »
« Trop aimable. »
Non mais qu'est ce qu'elle croyait cette folle ? Qu'il allait se laisser découper sans rien dire et hurler pour son bon plaisir ? Oui, en plus elle le croyait sincèrement. Le brun commençait à sentir des sueurs froides couler de son front, l'atmosphère était affreusement suffocante. Et puis cette douleur au cou. Cette douleur ... quand l'on ressent une douleur on fait tout pour ne pas en subir une autre n'est ce pas ? Le contraire s'appelle le masochisme et jusqu'à preuve du contraire End n'était pas masochiste.
Mais il y avait cette pensée. Peut-être devrait il se laisser faire au risque qu'elle ne veuille vraiment le tuer, peut-être devrait-il attendre que ça passe. Sinon les jumeaux s'occuperaient de son cas, peut-être d'Angel après, peut-être qu'Aphrodite s'énerverait et n'hésiterait pas à lui donner mille et un coups de couteaux jusqu'à lui arracher sans remords son dernier souffle de vie. Pouvait il vraiment supporter la douleur sans rien dire ?
« Tu es complètement folle... »
Non, décidemment c'était impossible pour End de se laisser faire sans rien dire. Il s'attendait à une réaction violente de la part d'Aphrodite à tout moment, prêt à parer si besoin. Il se recula, l'air dégoûté, dents serrées, les nerfs à vif. Il devait sûrement être totalement inconscient aussi... ou suicidaire.
« Si tu veux me charcuter fais le vite alors. »
Il n'avait pas le choix non ? Il avança un peu les bras comme s'il voulait les lui offrir à déchiqueter, s'approchant un peu. Qu'elle fasse vite, merde avant qu'il ne craque et que ça finisse en carnage.
HJ - Merci *w* et t'inquiète, prend ton temps. Et j'aime la façon dont tu joues Aphrodite *o*
Invité
Sujet: Re: Written in Blood } Aphrodite. Sam 6 Mar - 22:56
La Folie, à ce rang, Ne peut être surveillée. (Shakespeare)
Certes Aphrodite était folle. Une véritable démente, une tueuse sans pitié, un être assoiffé de sang, cruel et sans pitié. Mais par-dessus tout Alexandra était… humaine. La déesse était simplement la personnification des plus vils sentiments humains poussés jusqu’à leur paroxysme, la haine, la violence, l’orgueil, la cruauté, qui avait finit par prendre la place de toutes les autres émotions, que nous nous plaisons tant à qualifier d’humaines. La joie, l’amitié, la générosité. Comme ci l’homme se résumait à cela. Une belle illusion rien de plus. Il suffisait d’ouvrir un instant les yeux, de regarder le monde dans lequel on évoluait, de voir le mal que chaque jour les hommes se faisaient les uns aux autres, pour comprendre. L’humanité ne se résumait pas à de bons sentiments. Bien au contraire. Cependant, notre éducation, la société, tant d’entraves qui nous retiennent chaque jour, nous empêchent de donner libre cours à nos pulsions les plus exécrables. Cas qui ne s’appliquait pas à la déesse et à ses deux acolytes, la tyrannie mise en place en témoignait. Libre enfin d’exercer sa cruauté, la déesse en profitait avec délectation, orgueil, et égoïsme, le fait de se mettre à la place de ses victimes afin d’imaginer, voir de compatir à leurs souffrances, ne lui était pas et ne lui viendrait jamais à l’idée. Par le statut qu’elle s’était crée, la peur, la douleur, le désespoir, n’étaient que des abstractions, inexistantes pour elle. Elle était la Mort incarnée, elle était donc intouchable. Pour peu, elle se serait presque crue immortelle.
A vrai dire, Alexandra n’avait jamais pensé à la mort. A sa propre mort, je veux dire. Alors que celle des Autres était devenue sont Art le plus absolu, la sienne ne lui était jamais venue à l’esprit. Aphrodite ne craignait pas la mort parce que celle-ci n’occupait pas ses pensées. La déesse avait cette capacité de se fermer elle-même les yeux, de ne voir que ce que celle-ci souhaitait, une manière comme une autre de s’enfermer dans ses illusions. N’avais pas dis que celle-ci était bel et bien humaine ? Et pourtant, la jeune fille avait connut la solitude, la peur même, quand les regards durs de ses camarades se posaient sur la petite fille d’autrefois, quand la main lourde de son père s’abattait avec violence sur son frêle corps. La peur, qui était parfois revenue la hanter, bien plus tard, dans la pénombre d’une chambre close, ou à travers la pensée qu’elle passerait peut être ses jours enfermée dans cet endroit atroce, peur qu’elle chassait avec colère, par des crises d’hystérie, où les hurlements couvraient ce qu’elle ne voulait pas entendre. Claustrophobie, qui dans ses instants d’égarement était revenue la hanter. Mais à présent, la situation avait changée. A présent c’était elle qui définissait les règles, qui faisait régner la terreur. Avec un sourire de délectation elle se rappela de l’instant, où après une séance de torture elle avait ordonné aux jumeaux d’enfermer Phobia dans un placard, et que les hurlements de la pauvre claustrophobe avaient fusé en même temps que son rire hystérique. Oui, à présent, c’était elle qui dominait. Et elle ne laisserait personne affirmer le contraire.
Avec un sourire amusé, elle observa un instant le sang vermeil qui s’écoula du sillon tracé le long de la gorge du jeune homme. Ca poissait, ça glissait doucement le long de la peau blanchâtre, en grosses gouttes rouge vives particulièrement alléchantes. Sourire qui s’agrandit à la grimace de douleur que ne put retenir End. Malgré ce regard noir empli de fierté qu’il lui lançait, malgré ce « trop aimable » d’une ironie grinçante, malgré sa provocation insolente, elle ne pouvait s’empêcher de se réjouir du spectacle à venir. Il n’y avait pas de meilleure arme que la douleur. Tôt ou tard, il finirait par craquer, comme toutes ses autres victimes, et ses hurlements se mêleraient à ceux de ses anciennes proies, ayant résonné auparavant, à travers la pièce vide. Pièce par pièce elle briserait cet orgueil dont il se parait avec tant de fierté. Elle était prête à jouer.
-Tu es complètement folle...
Surprise, son visage se crispa violemment, sous l’effet de la colère. Ainsi, il continuait de la provoquer, il croyait capable de lui échapper, alors qu’il tentait vainement de se reculer. Et cet air de dégoût sur son visage… Et comme pour appuyer ses paroles, pour s’enfoncer encore plus loin dans la provocation, il continua, bras tendus devant lui, misérable offrande qu’il tentait de lui faire.
-Si tu veux me charcuter fais le vite alors.
A ces mots un rictus de colère et de haine tordit ses lèvres pâles. Faisant un pas vers le jeune homme, afin de rattraper cette distance qu’il avait crut mettre entre eux, elle fixa son regard mordoré sur le sien, avant de répondre, d’un ton bas, vibrant de colère.
-Non, je ne suis pas folle, c’est vous qui l’êtes tous. C’est vous qui ne comprenez pas ce qu’est l’art, la beauté, qui ne voyez point à quel point vous êtes tous misérables. Et toi aussi, tu n’es qu’un jouet entre mes mains, comme tous les autres.
Et le scalpel jaillit, comme afin d’appuyer ses paroles, saisissant de nouveau le tee-shirt du brun, dont elle entailla largement les coutures, tranchant cependant assez profondément pour laisser un nouveau sillon sanglant, cette fois sur le torse du garçon. Quelques nouveaux glissements de lame et le vêtement en lambeaux tomba à terre. Satisfaite de son œuvre, elle reprit, les yeux brillants.
-En finir, c’est donc cela que tu espères ? Et bien non, sache qu’au contraire, je compte prendre tout mon temps. Je veux te voir souffrir, même s’il faut pour cela, lacérer chaque parcelle de ton corps, voir bien plus encore…
Nouveau sourire encourageant, alors que la lame argentée trace cette fois ci un sillon plus profond, partant de la base du cou du brun, jusqu’au milieu de son ventre. Avec lenteur et délectation. Magnifique sang vermeil qui lui fait tourner la tête.
Sujet: Re: Written in Blood } Aphrodite. Mer 23 Juin - 19:11
Aphrodite n'était pas la seule personne ici présente qui allait finir par devenir folle.
Certes, on ne pouvait pas nier toute la haine, toute la colère et la folie destructrice que contenait le coeur de la jeune fille, et End n'était pas assez idiot pour ne pas s'en être rendu compte. Rendu compte qu'elle allait craquer, qu'elle craquerait et qu'à ce moment rien ni personne ne pourrait l'arrêter. Comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir n'est ce pas ? End voyait déja le tableau dans sa tête, Aphrodite l'ayant assez taillader, lui ayant perdu trop de sang et incapable de se tenir debout plus longtemps, puis il finirait en charpie... et ça serait la fin... la fin d'End. Qu'elle ironie du sort n'est ce pas ? Seulement non, ça ne se passerait pas comme ça. Aphrodite était tout à fait capable de l'égorger sur place comme un vulgaire poulet, et lui pour l'instant restait de marbre face aux préléminaires de la déesse. Mais quel crétin, rester stoïque et attendre que ça passe ? ça ne passerait pas, il y avait bien une raison au pourquoi ils étaient seuls tous les deux ici. C'est que finalement, personne ne voudrait arrêter Aphrodite en pleine crise de destruction. C'est sûr, s'il ne faisait rien maintenant il y passerait.
Et de toute façon End n'en était pas capable, il ne pouvait pas bêtement se laisser faire, c'était physiquement impossible. Son corps allait réagir d'une manière ou d'une autre, et pas des plus douces. Aphrodite deviendrait folle et violente, et on l'oubliait dans tout ça. End était un adolescent violent. Même si cette période lui était un peu passée, même s'il ne participait plus souvent à de violents combats à la Crows Zero où il perdait eau et sang il gardait toujours en lui une certaine violence étouffante. Bien, si Aphrodite voulait se lâcher, lui ne se gênerait pas non plus. Pas question de rester là à la regarder, elle, beauté fracassante, beauté violente et meurtrière. Non, il n'était pas un petit poisson aveuglé par l'éclat d'une brillante lumière.
Et ce n'était pas tout de la provoquer, parce que finalement ça ne servait à rien que de frustrer encore plus Aphrodite. Cette dernière semblait vexée des dernières paroles du brun et réagit en conséquence. End écouta à peine son petit discours sur l'art de tuer, sur son Art avec un grand A dans lequel elle semblait être investie comme si elle eût été une sainte investie de l'esprit divin. Et elle continuait, lui annonçant que finalement elle avait décidé de faire durer ce petit rituel. Et End écouta à moitié car la lame du couteau lui trancha des parcelles de peau, en un bruit de fin cisaillement. Oh, il pouvait l'avouer, elle maîtrisait diablement bien son arme, et cela lui arracha un cri étouffé, un gémissement grave de souffrance. Quoi, bien sûr qu'il souffrait, il ne pouvait pas mîmer le contraire. Et ses mains menottées vinrent se poser sur son torse nu et ensanglanté. Il avait mal, ça faisait putain de mal, ça brûlait et piquait, et du sang coulait. Merde, merde, merde se répétait End dans sa tête, regardant ses mains tout en essayant de garder l'oeil sur la jeune fille qui semblait se délecter et jouir à chaque fois que son visage exprimait de la douleur.
ça faisait mal, mal, du cou, en passant par le torse, jusqu'au ventre. Folle, elle était complètement folle, et le dernier tranchant lui remit les idées en place : il ne fallait pas qu'il la laisse le toucher une fois de plus encore. La douleur montait, tout comme une haine qu'il avait tenté de garder enfouie, une rage de se battre qui ne se viderait pas au même que l'hémoglobine coulait.
Si elle avait voulu le pousser à bout, Aphrodite venait de réussir. End tomba à genoux, la douleur lui lacérant le corps, il tomba à genoux devant elle, pitoyable, souffrant. Puis il lui jeta un regard noir, atrocement noir. Fou de rage, et il se mit à réagir.
« Et tu crois vraiment que je vais me laisser faire sans rien dire juste parce que tu t'es auto proclamée reine ? »
Sa jambe vint se lancer, en plein sur les mollets de la jeune fille, dans le but certain de la faire tomber. End avait gardé quelque savoir faire en combat, et en plus de ça il était physiquement bien plus fort qu'elle, même si elle se mettait à pêter les plombs il restait un homme avec un avantage physique indéniable. Le problème c'était qu'il était menotté, et elle armée d'une lame aussi tranchante que si elle venait de l'aiguiser, ce qu'elle avait peut être fait d'ailleurs mais passons.
Une fois cela fait, le brun se rua sur Aphrodite, allant lui attraper autant qu'il le pouvait les poignets pour lui faire lâcher la lâme.
Non... il ne pouvait pas supporter une blessure de plus. Il ne pouvait pas laisser cette psychopathe continuer à lui faire quoi que ça soit. Et ce n'est pas parce que c'était une fille qu'il allait se retenir de lui faire mal, loin de là.
HJ - Je te prie de m'excuser pour cet atroce retard v___v""" *se tue*
Invité
Sujet: Re: Written in Blood } Aphrodite. Sam 26 Juin - 23:47
Now we're falling ..... Now we're loosing control...
Et c’était bon. Si bon. Sentir l’odeur enivrante du sang, mêlé à l’éclat du fer, le goût ferreux sur sa langue, qu’elle laisse glisser avec amusement contre le torse dénudé et sanglant du jeune homme, valse morbide dans laquelle elle se complaît, jusqu’à la folie, jusqu’à la chute. Car Aphrodite jouait avec le feu. Oh celle-ci voyait bien les flammes brûlantes dans les yeux du jeune homme, brasier contre or liquide, qui brûlerait donc le premier ? Tout cela n’était qu’un duel, où elle menait pour l’instant certes, sûre d’elle, et de sa puissance, habituée à voir ses victimes gémir de douleur entre ses mains, et encouragée par les grimaces de douleur du jeune homme, parce qu’elle ne voulait plus que cela, exister à travers la souffrance dans leur regard, détruire pour ne pas être détruite, pour avoir l’impression d’exister. Sans se rendre compte que la chute était proche. Bien trop proche.
Un jeu. Oui, tout cela n’était qu’un jeu où il fallait plonger corps et âme, détruire, sans se soucier des autres, laisser libre cours à la folie, exister, et détruis donc gamine esseulée, jouis donc de la peur ou de la haine dans leur regard, puisque tu n’es plus que cela, juste une bête, un monstre sans émotion, destruction au goût d’ambroisie, mais tout n’est qu’un rêve qui s’accélère et que finira par te détruire. Parce que tu n’a pas su voir. Et rejeter jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Se consumer peu à peu, relâcher ces pulsions qui t’animent et te dévorent, contempler ce rouge sur ses mains, qui jamais ne s’effacera.
Alors il fallait se laisser entraîner, de plus en plus loin, oublier les limites qui la retiennent, car elle est libre, libre d’exercer sa barbarie, plus humaine que jamais, atroce paroxysme de ce qu’ils ne veulent pas voir, image de la démence contenue dans chacun d’eux, et qu’elle a choisit de réveiller. Amour du vice, du mal qui l’étreint toute entière, passion destructrice, jamais tu n’aimeras Alexandra, il n’y a pas de place pour eux dans ton regard, et le feu qui s’y consume et finira par te dévorer, tu ne peux vivre ainsi, alors il faut jouir, oublier, éclater de rire tandis que le corps de ton adversaire tombe à terre, bataille truquée et inégale, et tu ris, ris, te réjouissant de cette souffrance, ainsi tu ploie enfin devant moi, ainsi personne ne peux me résister. Oh qu’ils sont beaux les mensonges que te murmurent ta démence.
Après tout, les autres lui sont bien plus importants qu’elle n’accepte de l’avouer. Après tout, aurait t’elle put attacher le jeune homme seule ? Parvenir au pouvoir ? Non, elle avait besoin des autres. Du moins de ceux qui avaient compris l’avantage de s’associer avec elle, plutôt que de museler ses envies destructrices. Désirs si longtemps retenus qu’il fallait à présent relâcher, tant de pulsions révélées au grand jour, tandis que les masques tombent enfin, et la voilà la véritable Aphrodite, loin de l’Alexandra mesquine et souriante, loin des menaces murmurées à demi mots, loin des blessures superficielles et des rires sarcastiques. Flots de sang, hurlements de douleur, rires déments. Amour du mal qui la détruit.
-Et tu crois vraiment que je vais me laisser faire sans rien dire juste parce que tu t'es auto proclamée reine ?
Pas reine. Déesse. Et cela depuis toujours. Mais qu’y pouvait t’il comprendre, lui ? Mais elle n’eut pas le temps de répliquer, ni de jouir du regard de rage impuissant qu’il lui lança, ses yeux sombres levés vers lui, bel éphèbe immolé sur l’autel de la folie, et regarde moi donc, détruit et impuissant, non, car soudain, la déesse sentit un coup violent s’abattre sur ses mollets, et tomba à la renverse, poussant un cri de surprise, tandis que sa victime se jeta sur elle, dans un but précis. Sa lame. Et ce fut trop.
Dans un élan de rage et de panique, toujours à terre, elle dégagea d’un geste vif son poignet. La lame parcoura les quelques centimètres séparant son visage de celui d’End. Et alla se planter droit dans l’œil de celui-ci.