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 Nuit claire car temps dégagé [pv Candle]

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Invité
Sujet: Nuit claire car temps dégagé [pv Candle] Nuit claire car temps dégagé [pv Candle] EmptyMer 10 Sep - 18:59

La brise du soir, la caresse du vent, le tendre chuchotement du zéphyr, la force du vent…Des sentiments puissants, des émotions uniques. White aimait bien venir ici, sur le toit de la Wammy’s House, respirer un bon coup, loin de tout les idiots et les excités de l’intérieur. Cela faisait du bien de se sentir libre et vivant, loin du bruit et du chahut qui régnait dans l’orphelinat. White aimait à se reposer ici, fermer les yeux pour entendre le vent lui murmurer de douces paroles, de lente et triste poésies, l’imagination vagabondant, White s’inventait son monde ou elle n’était pas malade, ou elle vivait une vie normale, ou on l’aimait sans masque, ou elle avait une sœur jumelle qui l’appréciait, la comprenait, ou elle vivait pour de vrai. Elle aimait la Wammy’s House mais parfois, lorsque la nostalgie s’emparait d’elle, c’était comme un poids qui lu tombait sur les épaules et qui l’écrasait. Le poids de la solitude et de la tristesse. C’était dur de vivre en se remémorant les erreurs du passé, en se disant que si on avait agit autrement, notre vie serait tellement différente. Mais il ne faut pas vivre avec les fantômes du passé au fond de l’âme. Elle vivait elle, même si cette pensée était égoïste, c’était l’important. La douleur, il fallait l’oublier, il fallait faire abstraction du mal qui la rongeait, qui lui faisait tant de mal, dont elle souffrait, qui la dévorait de l’intérieur. Mais se confier était si difficile, s’ouvrir était trop compliqué, elle en avait peur, peur de la moquerie, de la répulsion, de la peur qu’elle pouvait occasionner. Seule quelques adultes, et encore, très peu, connaissait son mal et ce qu’elle devait faire. Ses affreux médicaments, son affreuse maladie, c’était sa faute si elle avait mal, si elle agonisait, si sa douleur l’étouffait. C’était dur, mais il fallait prendre son courage à deux mains et surmonter son destin, lui faire face et l’effacer, vivre pour nous, pas par le passé, pas par les regrets. Mais, la difficulté résidait dans le fait d’oublier l’horreur qu’on avait commise, évacuer son mal, se laver, faire couler sa douleur et sa tristesse sur son corps et se sentir léger ensuite. White rêvait qu’un jour, tout ceci se produirait, qu’elle irait enfin mieux…
La nuit tombait doucement sur les toits de la Wammy’s House, White contemplait les étoiles qui s’allumait une à une dans le ciel, comme des petites perles de lumières, scintillantes et magnifiques. White trouvait le réconfort qu’il lui fallait fans la fraîcheur de la nuit, oubliant ses soucis, respirant de nouveau sans la peur qu’on découvre ce qu’elle cachait. Mais son mal de la hauteur se faisait parfois sentir et elle devait descendre mais, là, tout allait bien, elle se sentait prête à rester jusqu’à ce qu’elle en ait assez et qu’elle ait sommeil. Demain, pas de cours, elle pouvait rester tard sur le toit. Un vent léger vint faire voleter ses cheveux auburn-violet…Fermant les yeux, s’imaginant une autre dimension, White se perdis au milieu de ses pensées. Prenant l’instant comme il venait, se détendant dans l’obscuritée, ses laissant bercer par le doux murmure du vent dans les branche du parc de la Wammy’s House….White rouvrit les yeux, subitement, une douleur à la poitrine, la nostalgie s’invitait de nouveau à sa soirée. White soupira, le cœur lourd, elle n’en pouvait plus de cette peste qui venait s’incruster dans sa sérénité et la faire perdre tout contrôle. Heureusement que sur les toits, le passage était rare. Une douleur la pris à la gorge, elle allait pleurer, elle le savait, elle ne pleure que quand elle était seule. Et là, l’occasion était parfaite, il lui suffisait de battre des cils et des déferlantes de larmes s’abattaient sur ses joues. Elle battit donc des paupières, laissant ses larmes amères s’écouler sur ses joues, larmes salés, larmes de désespoir, larmes de tristesse. Passant sa main sur ses yeux, la jeune fille essuya plusieurs larmes mais, elles continuaient à affluer sur ses joues et dans ses yeux. Elle mit sa tête entre ses mains pour cacher son désarroi, même s’il n’y avait personne, elle ne voulait pas prendre de risques. Sa respiration était plus saccadé, son teint plus pâle, son visage figé dans une expression de douleur, sa peine sortant à grandes eaux, comme d’habitude. Mais elle tourna vivement la tête, chassant ses larmes du revers de la main, en entendant des pas qui venaient vers elle…



[hrp : désolé c'es tpas long mais là j'ai pas le temps ni l'imagination de faire plus =P ]
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Invité
Sujet: Re: Nuit claire car temps dégagé [pv Candle] Nuit claire car temps dégagé [pv Candle] EmptyJeu 11 Sep - 18:00

    [ca me va <3]
    Enfin fini ! Les cours étaient sûrement la pire chose que les professeurs aient inventée ! La goth lolita poussa un long soupir quand la cloche sonna.

    Comment se faisait-il qu’ils puissent finir si tard ? 19heures, ce n’était pas humain ! Bon, pour être franche, la dernière heure n’avait pas été si terrible. Candle s’était placée au milieu de Taz et End, et elle en avait encore mal au ventre. Elle pensa qu’il faudrait peut-être qu’elle travaille ses abdos… Haha, la blague ! L’adolescente sortit une cannette de son sac –seulement la dixième de la journée, elle faisait des efforts – et arpentant passivement les couloirs de l’orphelinat, elle se mit à siroter bruyamment sa dose de caféine.

    Elle s’arrêta devant un distributeur et se prit un paquet de gâteaux. Au chocolat, bien évidemment, quitte à prendre du poids, autant se régaler, non ? Elle croqua dans l’un deux, grignotant rêveusement. Ces derniers temps, Candle dormait mal, et elle était trop fatiguée pour avoir envie d’aller au réfectoire, même pour voir sa Lust chérie, son Law adoré.
    Pour une fois –et c’était tellement rare, mon dieu ! – Cassandra Jones avait envie d’un peu de solitude, de silence.

    Malgré tout, elle empoigna son portable – quel âge avait-il, espèce d’antiquités de la première guerre mondiale ? – et envoya un message à sa meilleure amie la prévenant de son absence. Peut-être qu’elle ne s’en serait même pas rendue compte, de cette absence, plantée devant son ordi. Mais c’était en partie pour sa conscience que Cass la mettait au courant. Parce qu’elle aurait aimé être mise au courant des moindres faits et gestes de sa Reine.

    « Lust-chou-chaaan <3 » Quel magnifique début, n’est-ce pas ? La jeune fille réfléchit puis ses doigts parcoururent le clavier aux touches défoncées :« So, je ne viendrais pas ce soir, je suis trop crevée, mange sans mwa ma reine ! » Elle hésita à l’envoyer ainsi, puis rajouta en souriant : « Je me rattraperais une autre fois, c’est promis mrgreen! ».

    Satisfaite, Candle envoya le message et replaça son portable dans sa poche – car Candle est très douée, elle arrive à trouver les seuls modèles de mini jupe goth-lolita avec des poches ! Et entra dans sa chambre, y lançant son sac lourd de cahiers et de livres tous plus inutiles les uns que les autres. Ses paupières étaient lourdes, son teint maladif, des cernes ornaient ses yeux éteints. Elle jeta dédaigneusement sa canette, et rata la poubelle. La jeune fille regarda avec flegme le petit truc bleu vif, soupira, et détourna les yeux de son cadavre. Elle aurait tout le temps de ranger le lendemain, hein. La jeune fille s’étira, et frissonna d’un coup. Le vent s’engouffrait dans la chambre, glacé et dur, par la fenêtre ouverte.

    L’américaine s’avança lentement vers l’ouverture, comptant se coucher avec un bon livre, le paquet de gâteaux et une réserve de canettes, mais cela ne se faisait qu’avec la fenêtre fermée, et une bonne couette, of course. Cependant, une fois accoudée à la rambarde, cette fatigue chronique qui l’avait tenue éveillée toute la journée – bah oui, elle ne pensait qu’à une chose, c’était la fin de cette journée pour aller se coucher, ca tient éveillé ! – bref, cette fatigue disparut comme par magie. Enfin, elle ne disparue sûrement pas, elle atteint ce point critique où vous ne ressentez plus la fatigue directement, et vous avez l’impression d’être en forme malgré cet épuisement insupportable. Je me comprends.
    Le vent, un peu moins rapide, balayait les cheveux de la blonde, rafraichissait son visage, détendait ses muscles endoloris. Soudain, la jeune fille ferma la fenêtre, elle empoigna trois canettes, le paquet de gâteaux – encore et toujours - un gilet léger, et ne prit pas la peine de fermer à clef la porte de sa chambre, la claquant au passage. Elle monta les escaliers en chantonnant une chanson du nouvel album de Tryo, pas spécialement de bonne humeur non, juste tellement fatiguée qu’elle était en forme.

    Où allait-elle ainsi ? La plupart des élèves devaient être à la cafet’, et l’adorable petite goth montait toujours plus haut dans l’orphelinat du Winchester. Qui a dit que le toit était difficile d’accès ? Ce n’est pas Candle, pauvre ado détestant comme tant d’autres le mot « éducation physique » qui aurait contredit cette phrase pleine de sagesse. D’ailleurs, Silence l’avait prévenu. « Tu n’as pas le droit de fumer dans cet établissement ! Et n’essaye pas de t’aventurer sur le toit pour te laisser aller, tu risquerais de te blesser, en plus ! ».
    La jeune fille sourit au souvenir de sa face cramoisie. Etonnant comme un asiatique pouvait rougir autant. Candle n’était pas un exemple de sagesse et le surveillant l’avait compris dès leur première rencontre. Mais elle avait résisté jusqu’à maintenant ! Franchement, ça vaudrait une médaille ! C’est juste que ce soir là, l’adolescente avait absolument envie de sortir un peu, sentir tout contre elle ce vent déchirant et délirant <3

    Et puis, c’est vrai que ça devait être agréable de fumer là haut, regardant le monde en dessous, si petit ! La jeune fille regretta soudainement de ne pas avoir invité sa Reine. Ce qu’elles auraient rit, à observer ainsi ces fourmis minuscules !

    Candle soupira, et ouvrit savamment une canette. Elle n’allait pas se mettre à culpabiliser, hein ! De toute façon, il y a dix minutes, elle comptait se coucher, elle n’y était pour rien. Et puis surtout, elle était enfin arrivée au dernier étage, et n’était pas d’humeur à redescendre. La jeune fille se demanda pendant quelques secondes comment elle pourrait bien se hisser sur le toit rouge – on lui avait dit qu’on pouvait y aller, mais pas comment. Finalement, l’adolescente choisit d’ouvrir une fenêtre qui donnait sur une étendue de tuiles, et de s’assoir là, près de la fenêtre. Assez loin pour qu’on ne puisse pas la voir, mais assez près pour pouvoir attraper la rambarde en cas de besoin. Courageuse, mais pas téméraire ! Ce serait une sacrée chute.

    Candle sirotait tranquillement sa canette, portant quelquefois un gâteau à sa bouche. Elle s’alluma une cigarette, rêvassant, se délectant du vent qui lui caressait le visage. Ses pensées s’envolèrent peu à peu sur des contrées désolées et tristes. Son visage lui apparaissait toujours aussi clair dans son esprit. Son sourire, aussi. Normal : c’était aussi ceux de Candle.

    Et quel supplice, vous ne pouvez vous imaginez, de devoir supporter ce visage qui était synonyme de celui de l’autre !
    L’adolescente se mordit la lèvre rageusement. Elle n’avait pas envie de penser à ça. Elle avait juste envie de profiter du vent… La fatigue devait jouer. Candle s’énerva un peu contre elle-même, et décida de marcher un peu. En équilibre sur la large gouttière ? Oui, pourquoi pas ?

    C’est alors que l’adolescente remarqua qu’elle n’était pas seule. Quand je dis qu’elle n’est pas observatrice ! La jeune fille la reconnut directement, même de dos : White. Un sourire passa sur le visage de la petite goth. Seulement, quand son amie la regarda, son cœur se serra un peu. White pleurait ?

    Candle n’est pas altruiste. Mais Candle n’est pas insensible, au contraire. Et quand on parle de ses amies, Candle devient même attentionnée.

    - Mais c’est le rendez-vous des déprimées, ce soir !

    Ria-t-elle.

    Ah, ce qu’elle avait du tact, cette jeune fille douce et calme ! Elle s’approcha de son amie et s’assit à côté d’elle. Elle sourit, jouant la fière et l’insensible, bien qu’on ressentait malgré tout son mal-être. Elle prit une bouffée sur sa cigarette et l’observa pendant quelques dizaines de secondes, elle et ses larmes qu’elle essayait de cacher. L’adolescente se dit qu’elle ne devait pas avoir l’air bien glorieuse non plus, avec ses cernes énormes.

    - Un gâteau, peut-être, chérie ? Ca aide toujours à parler.


    La jeune fille avait un énorme sourire sur son visage, comme si elle parlait ici d’une simple conversation autour d’une tasse de thé. Le tact n’était pas son fort, et elle n’allait tout de même pas lui montrer à quel point elle s’inquiétait, non mais oh !

    Elle jeta sa clope et murmura plus doucement.

    - Ou une clope pour déstresser ? <3




Dernière édition par Candle le Lun 15 Sep - 15:35, édité 1 fois
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Invité
Sujet: Re: Nuit claire car temps dégagé [pv Candle] Nuit claire car temps dégagé [pv Candle] EmptySam 13 Sep - 9:13

Là, White n’avais pas vraiment de la chance…Candle…Elle s’en serait douté, toujours une clope à la main….Sa jupe, que White adorait en secret, goth qui voletait avec le vent…La jeune fille soupira, la vivacité de Candle était telle qu’elle devait l’avoir vue pleurer depuis u moment…Elle s’était juré que jamais personne ne la verrai pleurer ! Raté…Mais il ne fallait pas qu’elle demande pourquoi, White devrait, une fois de plus, mentir, ce n’était pas qu’elle détestait ça, d’ailleurs elle mentait plutôt bien, mais ça faisait tellement longtemps qu’elle ne disait plus la véritée que le goût des choses qu’on révèle en toute sincérité lui manquait atrocement, tellement qu’elle ne s’en souvenait plus…Elle essuya avec hâte les dernières larmes qui l’empêchait de tourner la tête vers Candle et respira un bon coup, il fallait qu’elle se reprenne, qu’elle efface ce masque de tristesse. Elle afficha son éternel sourire ironique et répondit à la question de Candle :

- Mais c’est le rendez-vous des déprimées, ce soir !
- Un gâteau, peut-être, chérie ? Ca aide toujours à parler.
- Ou une clope pour déstresser ? <3


White soupira, encore et toujours sa cigarette, elle n’en avait pas assez de cette foutu nicotine qui lui bousillait les poumons ? Elle n’était pas malade elle, pourquoi se bousiller la santé volontairement ? C’était franchement idiot mais, White n’avait en aucun cas le droit d’interférer en Candle et sa santé, c’était elle qui décidait de ce qui pouvait lui arriver, White se fichait du monde en temps normal, pourquoi se soucier juste de Candle en ce moment ? Parce que c’était la seule personne présente apte à l’écouter, même si elle ne lui dévoilera jamais ce qui la troublait…Elle soupira de nouveau et répondit à son interlocutrice :

- Le rendez vous des déprimées j’en sais rien, non merci pour le gâteau et la cigarette, je me garderais de me bousiller encore plus la santé, merci bien…

White tourna les yeux vers le ciel, le vent froid lui balayant le visage, faisant voler ses cheveux violets…Les yeux perdus dans l’obscuritée rassurante de la nuit. Les étoiles clignotaient dans le ciel, petit point lumineux *Si seulement je pouvais m’évader là bas…* Pensa White…En effet, la nostalgie la reprenait mais elle se garda bien de pleurer à nouveau…Elle retourna son visage vers Candle, accroupie à côté d’elle…Elle la regarda de la tête aux pieds et lui posa une question :

- Et toi ? Je peux savoir ce qui t’amène ici ?


Question posée avec un ton plutôt indifférent, mais White ne parlait quasiment jamais tendrement, elle était comme ça, impassible et insensible à la fois…Elle montrait très peu ses vrai sentiments, son affection, son attachement à ses amis, pour ne pas souffrir si jamais il la détestait. Si c’était le cas, elle se contentait d’ignorer le fait qu’elle ait encore perdu quelqu’un en qui elle tient…Elle se mure dans sa propre solitude, un jour il faudrait bien se réveiller et montrer qu’on tient à ses amis et qu’on ne les voit pas comme des objets superficiels, des objets de plaisance…
Mais ce soir elle n’était pas disposée à prouver à Candle combien elle la trouvait gentille, bien qu’elle soit emerdante et insupportable, White l’aimait beaucoup, parce qu’elle, elle l’aimait pour ce qu’elle était et comme une amie, et White lui en était reconnaissante mais elle n’oserais jamais lui avouer…Elle se contentait de lui parler presque froidement pour ne pas laisser apparaître ce qui lui tenait vraiment à cœur….Elle serait alors trop vulnérable aux sentiments désolant que sont la tristesse, le désespoir, la mélancolie…Et White ne voulait plus retomber dans cette léthargie…




[hrp = désolée je suis loin de ton niveau...]
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Invité
Sujet: Re: Nuit claire car temps dégagé [pv Candle] Nuit claire car temps dégagé [pv Candle] EmptyLun 15 Sep - 15:35



    - Le rendez vous des déprimées j’en sais rien, non merci pour le gâteau et la cigarette, je me garderais de me bousiller encore plus la santé, merci bien…

    L’adolescente ne put réprimer un petit rire. Ah oui, c’est vrai, la cigarette était la grande méchante, elle détruisait la santé et les poumons, il fallait s’en tenir éloignée de cette grande méchante chose horrible ! Smoking kills !

    Les efforts que déployait l’Etat depuis plusieurs années pour réduire la consommation de clope chez les jeunes commençait-elle enfin à marcher ? Sûrement pas, vu qu’en réfléchissant, Candle se souvenait que la plupart de ses amis fumaient. Il semblerait juste que White soit une gentille petite fille bien sage. Quoiqu’elle doive avoir de bonnes raisons de ne pas fumer, il semblerait. « Je me garderais de me bousiller encore plus la santé ». Ah oui, c’est vrai. La jeune fille avait oublié : White l’avait prévenue quelques jours auparavant qu’elle avait une angine. On ne fumait pas à cause d’une angine ? C’était un peu spécial, comme raison tout de même, surtout qu’une angine, ce n’est que passager, non ?

    Candle réprima un bâillement. Ce qu’elle avait la flemme de passer sa soirée à essayer de comprendre ce qu’on ne voulait pas lui expliquer ! C’était même plutôt vexant, pensa-t-elle, que son amie ne soit pas franche avec elle. Enfin, d’un côté, c’était peut-être juste Cass qui était légèrement parano, comme à son habitude … La jeune fille se décida à répondre à la jeune fille, après quelques secondes, avec un air espiègle et innocent.

    - Je comprends, c’est vrai que les gâteaux, c’est bien dangereux pour la santé…


    Sûrement l’heure n’était-elle pas aux plaisanteries ni à l’ironie, mais l’adolescente ne pouvait s’en empêcher. Candle n’avait jamais été douée pour réconforter les gens. Enfin, disons que ça dépendait ce que les gens attendait : s’ils attendent quelqu’un pour faire changer les idées, qui partira toute seule en délire sur quelque chose d’autre et se débattra pour les faire rire, Cassandra Jones est la fille idéale. Mais si ils cherchent quelqu’un de doux, qui usera de tout son tact pour les amener à les confesser, fuyez la petite goth… En effet, même si l’adolescente aimerait tout savoir de ses amis, elle ne les forcera jamais à se confier à elle, car elle pense que s’ils ne le font pas d’eux même, c’est qu’elle n’en est pas digne. Aussi, bien que la jeune fille fasse tout pour alléger l’atmosphère, la seule chose qu’elle espère, c’est qu’on se confie à elle naturellement, lui prouver qu’elle est digne de confiance. En bref, Candle attend encore qu’on vienne vers elle, même quand son interlocuteur est mal en point… Pourtant, on ne pourrait pas dire qu’elle est égoïste, au contraire, puisque la jeune fille ne souhaite que le bonheur de ses amis et serait presque altruiste. Seulement, elle n’a pas de bonnes méthodes, voilà tout. L’adolescente jeta sa cigarette par-dessus l’étendue obscure de la nuit, le petit point rouge luisant avant de disparaitre bien vite. Elle contempla ce spectacle silencieux et invisible pendant de longues secondes.

    - Et toi ? Je peux savoir ce qui t’amène ici ?

    Candle tourna la tête vers son amie. Elle se frotta passivement l’œil droit, ne se souciant pas du maquillage qu’elle faisait sûrement couler. Ses cernes étaient tellement marqués qu’un peu de mascara qui dégoulinait ne pouvait faire une grande différence. Elle répondit en souriant.

    - La même chose que toi, je suppose. Aller chercher un peu de fraîcheur… Et de solitude ?


    Sans s’en rendre compte, l’adolescente avait relevé la fin de sa phrase, comme pour une interrogation. Finalement, la jeune fille se demandait si elle n’était pas de trop, ici. Elle avait clairement vu White pleurer, et sûrement celle-ci souhaitait-elle rester seule avec ses souvenirs.

    Mais d’un côté, Candle n’est pas vraiment le genre à fuir les gens, respecter leurs envies d’intimité qu’elle ne comprend pas. Quand l’américaine va mal, elle ne cherche pas à se retrouver seule avec ses pensées. Si c’était le cas, elle ne ferait que déprimer sur le souvenir de sa défunte sœur bien aimée ! Au contraire, bien vite, la jeune fille ira chercher des bras amicaux dans lesquels elle pourra se glisser.

    Elle sourit à cette idée. Franchement, elle ne se voyait pas se réfugier en pleurs dans les bras de Lawless ! D’un côté, ça pourrait être drôle, juste pour observer sa réaction, mais… Comment dire… L’adolescente se doutait bien que son meilleur ami n’apprécierait pas forcément ce geste « inutile » d’affection, comme il dirait. On se demanderait presque comment ces deux-la pouvaient s’entendre si bien, au fond. Et c’était ça qui plaisait à la gothique lolita : de savoir que les gens parlaient sûrement d’eux, en se demandant comment deux personnes si différentes pouvaient être si proches. Car Candle au premier abord parait relativement douce et calme –je veux dire « calme » dans sa manière d’être, ses gestes gracieux et légers qui sont tout sauf brusques. Et pourtant, la jeune fille n’est sûrement pas douce, ni calme, n’hésitant pas à taper Law quand il le cherchait.

    Cassandra sortit son paquet de cigarette, et sembla hésiter. Le visage souriant de Nelly la regardait, et ses mots lui revenaient à l’esprit. La jeune fille se mordit la lèvre. N’avait-elle aucune volonté ? D’un geste sec et rapide, elle fourra le paquet de Lucky Strike dans sa poche et à la place s’ouvrit une cannette de coca qu’elle but goulument. Chacun son moyen d’oublier sa dépendance, Candle avait choisit de l’oublier en en nourrissant une autre. L’adolescente soupira, passant la main sur ses cheveux, relevés en chignon.

    Elle empoigna le chouchou large et avec une classe digne des actrices des pubs « l’Oréal », la jeune fille lâcha ses longs cheveux paille au gré du vent capricieux. Elle frotta l’endroit du crâne endolori par l’élastique, puis s’arracha à la contemplation des étoiles et ria, amusée par sa propre manière d’être.

    - Je devrais tourner dans une pub pour l’Oréal, tu trouves pas ?


    A ces mots, l’adolescente se leva soudainement, et pris une pose sensuelle, posant sa main droite sur sa taille, se déhanchant d’une manière impressionnante, sa main gauche ébouriffant ses cheveux fauve, elle jeta un regard rempli de « désir » à White, gardant la paille entre ses dents parfaitement blanches, et garda la pose quelques secondes, avant d’éclater de rire.

    - Franchement ! J’suis magnifique !


    Son rire léger et frais résonnait dans la nuit noire.
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