I. IDENTITÉ[list]
Nom : Spins
Prénom : Natacha
Pseudonyme : Isis
Âge : 18 ans
Date de naissance : 25/07/1991
Date d'arrivée à la Wammy's House : en janvier 2009, assez récent malgré tout
Groupe : Loners
II. PHYSIQUEC’est ignoble, un corps que l’on aime pas, pas vrai ? Un amas de chair, de membres de muscles, d’os et de sang. Isis, c’est une fille, les filles sont sensées avoir des peaux magnifiques, belles blanches et veloutées.
Pas cette fille là. Oui la peau est pâle, diaphane, morbide.. Mais Dieu, que c’est laid ! Car c’est les veines bleutés et nauséeuses, que l’on voit, alors, un amas de vaisseaux d’où doit venir la vie, comme un film transparent pour cacher un sac d’organes. Quels sont-ils donc, ces idiots qui disent adorer les pâleurs maladives ? Ils ne savent absolument rien de la vie.
Des bras squelettes, il n’y a que des os dessus, des os décorés de peau, et des bleus, d’horribles bleus. Des bras de junkie. Putains de perfusions. Et le reste du corps, c’est quoi alors ? Des seins, des hanches, un ventre, des jambes… Avec cette pâleur à gerber, toujours. Le blanc de la peau, ce n’est beau que sur les statues de marbre…
On ajoute la tête et on obtient environ un mètre soixante six d’être humain. Petit, peut-être, mais c’est comme ça. Et le poids ? Variable, parfois elle ne mange pas. Pas parce que c’est une de ces filles anorexiques ou emos, qui veulent ainsi montrer oh combien elles souffrent, mais parce qu’elle ne peut pas. Estomac noué, yeux encore plus caves que d’habitude, elle a faim mais elle peut rien faire. C’est beau la maladie, pas vrai ? L’éclate totale. Maigre parfois, jamais musclée, rien de bien séduisant messieurs, passez donc votre chemin. De toute manière, il y a toujours trop de couches de tissu pour pouvoir apprécier.
Et la tête, alors ? Parlons en de la tête. Vous cherchez les yeux ? Hé bien vous ne trouverez que des cernes. Sauf si vous y mettez du cœur. Alors là oui vous les verrez, des petits yeux bleus, fatigués, toujours prêts à vous foudroyer. Et leur éclat est tellement terne qu’on les oublie bien vites. Il y a néanmoins de la couleur, sur cette tronche impersonnelle. Du marron, le marron des grains de beauté. Le cuivre des boucles, pas assez pour l’éclairer. Est-ce que cela suffit ? On s’en fout, elle est laide, pas vrai ? On le lui répète assez souvent. Basta…
Pas un fantôme romantique, pas une belle agonisante, juste une fille. Une fille qui sera jamais bien dans son corps et, par conséquent, jamais bien dans sa tête. Amen ?
III. CARACTÈREDétester le monde, détester la vie. C’est vrai quoi, c’est nulle la vie, si on l’a mais qu’on peut pas en profiter. Et les gens, c’est nul aussi, soit ça insulte, soit ça abandonne. Isis n’aime pas autrui, tout en grandissant, elle s’est construit un caractère de bête sauvage, refusant de faire le moindre effort pour les autres.
Faut dire que gamine, elle s’est déjà pris plusieurs insultes crachats, et autres par les gosses de son âge. Sans que les adultes fassent quoi que ce soit si ce n’est lui dire de les ignorer. Ok, elle fait peur avec ses airs de zombie déjà à moitié putréfiée, mais c’est pas une raison pour la harceler avec ça, si ? Si, apparemment.
Mais le passé est le passé, on en retiendra qu’une chose, le fait que la jeune fille est complètement asociale. Voulant se couper du monde, elle a également développé une peur atroce de ce qu’elle ne comprend pas. Comme le rire des gens, les plaisanteries qu’ils se lancent en groupe, un simple geste de politesse.
Son monde à elle, il est simple, c’est le dédain. Pas de soucis si vous voulez être snobé et humilié, elle peut le faire pour vous. Son insolence est mielleuse et subtile, juste de quoi vouloir vous rendre misérable.
Elle a ses rires, évidemment, mais ils n’appartiennent qu’à elle seule. Des rires sortant de son monde, qu’elle ne partage pas avec les autres et qu’ils ne peuvent comprendre. Les rêves, au moins, ça reste personnel. Et puis la littérature, ah la littérature, parfois, elle peut parler gentiment à ses camarades, lorsqu’elle glisse dans ses phrase les vers d’un poème ou les phrases d’un roman. Qu’importe si après, on ne la comprend pas. Ca ne change pas de d’habitude.
C’est pas beau la solitude, quoi qu’on en pense. Elle fait la fière, elle fait la belle, mais elle déteste ça. Pourtant, comment y échapper lorsqu’on ne fait pas d’effort ? C’est comme les lits d’hôpital, ça non plus, elle n’y échappe pas.
IV. AUTRE[list]
QI : 163
Manie : sa manie à elle, c’est de tripoter un vieux foulard. Son voile, comme elle l’appelle, il est vieux hein, et sous l’assaut de ses doigts, elle est souvent obligée de le recoudre à la barbare. Mais elle y tient, et ça l’aide
Rêve, Ambition : Son rêve ? c’est bien simple, avoir du pouvoir pour contrôler les gens à défaut de contrôler sa vie
Cauchemar, Phobie : Les chutes, le simple fait de vaciller sur ses jambes la terrifie. Et sinon l’hôpital, l’odeur de médicament, tout ce qui peut s’y rapporter. Voilà ses plus grandes peurs
V. HISTOIRE.[list]
Famille : Sa famille, c’était pas grand-chose. Des parents divorcés. D’abord elle eut une mère, comme tout le monde. Sophia. Une femme grande, autoritaire, qui n’acceptait pas l’erreur. Que sa fille soit anormale, elle ne le supporta pas. Alors elle l’abandonna au père, revenant dans son pays, changeant de vie. C’est tout.
Et le père ? Un pauvre fou qui ne s’est jamais remis de sa rupture, un idiot ne pouvant porter un poids qu’il jugeait trop grand. Un homme qui décida de simplement, se faire brûler la cervelle.
Origine : La mère de la jeune fille est allemande, sinon son père fut un anglais tout ce qu’il y a de plus rosbeef
Relations : Ses relations au monde, ça se résume à « allez vous faire foutre » cool la vie, hein ? Cela vaut pour Matt tout comme Lust. Après, avec qui ils vont se faire foutre, ça, elle leur laisse le choix.
Mello, pour elle, c’est un clown grimaçant, et comme tout les clowns, il peut être dangereux, aussi ne lui cherche-t-elle pas des noises.
Quant à Near, Une petite chose toute blanche, elle le respecte mais n’ira jamais lui parler. C’est tout.
Histoire : Son Histoire, qu’est-ce que c’est ? Un passé, évidemment. Le sien se résume à une série de bruits, réminiscences auditives de choses qu’elle n’a jamais aimé et n’aimera jamais. Son plus vieux souvenir, elle avait quatre ans. Il y a le carrelage du salon, blanc, fissuré par endroit parce qu’il est vieux, parce que son père n’a pas beaucoup d’argent. Ici, c’est chez son père. A mère, elle vit dans un grand appartement, c’est là qu’il y a sa chambre. Natacha a quatre ans, et une jambe dans le plâtre. Ce n’est pas la première fois que cela lui arrive, cela ne sera pas la dernière. Les médecins l’ont dit. Mais ça, sa mère ne le supporte pas. Elle veut un enfant normal, pas avec des os de verre. Alors, elle a décidé de la confier à son père et de partir.
Ses talons font CLAC CLAC CLAC sur le carrelage. Bientôt, elle aura passé la porte. Natacha ne pleure pas, elle a fait une bêtise, pas vrai ? Alors autant ne pas la ramener, ça vaut mieux. Elle sait pas que maman, elle va jamais revenir, elle comprend pas. Il n’y a pas encore de noirceur dans son petit monde d’enfant. Mais ça va venir. Bien trop vite…
CLAC CLAC CLAC le bruit des talons
Bientôt, ce bruit s’effacera de sa mémoire. Comme le visage de sa mère. Et l’écho menaçant ne sera rien d’autre qu’un arrière goût de cauchemar. Comme sa mère.
Les autres bruits de sa vie, ce sera les CRAC, les PAF, les choses comme cela. Des onomatopés marrantes ? Ouais mais non. Pas pour elle. Parce que ça, c’est le bruit de ses os qui se brisent. Et ça fait mal, trop mal.
Mais elle préfère ses bruits là, vides de sens mais pleins de douleurs, aux bruits bien trop compréhensibles que sont les mots, les murmures et les rires. Parce que les autres se moquent d’elle. Et elle aime pas. Evidemment.
Bip Bip Bip
Ça, c’est le bruit des machines de l’hôpital. Ca la fait pleurer. Les opérations pour ressouder ses os, les transfusions, l’intimité que l’on perd, le regard des infirmières. Et ça s’arrange pas. Ca s’arrange jamais. Trop simple sinon, hein ? Parfois, elle croit pourtant que c’est fini. Ca y est, elle fera attention, elle se cassera plus rien. Terminé l’hôpital, hein ? Vivre une vie tranquille, heureuse…
Déchanter. Parce que c’est une histoire sans fin. A peine le temps de reprendre espoir, de crier merde… Mais bon, qu’est-ce qu’on peut y faire ? Chialer ? C’est bon pour les idiots qui comprennent pas. Elle voulait pas de pitié, non, juste de la compréhension. Mais les gens veulent pas.
PAN
Ca, c’est le seul bruit qu’elle n’entendit jamais et pourtant, se mit à craindre comme la bête de l’Apocalyspe. C’est le bruit d’un revolver. Lorsqu’elle eu dix-huit ans, son père perdit espoir. D’un côté, elle eut de la chance, il aurait put la tuer elle, hein…
Parce que le pauvre homme, il avait comprit un truc, alors que sa fille était à l’hôpital. Elle serait jamais indépendante et autonome. Conclusion ? Bah il devra toujours s’occuper d’elle. Plus de vie. Triste, hein ?
Autant aller jusqu’à l’extrême, dans ce cas. Déjà qu’il avait sombré dans un alcoolisme poussé depuis quelques années… Terminons les choses en beauté !
Pan
C’est sans doute le bruit du pistolet, alors que la balle lui brûlait le cerveau. Mort sur le coup. Adieu, merci pour la révérence, Show must go on !
Pour Natacha, ce fut l’orphelinat. De surdoués, hein, attention. Même si elle était majeure. D’un côté, ça l’arrangeait, de l’autre elle avait pas le choix. Advienne que pourra.
Devenir la meilleure, c’est une belle idée, non ?
VI. HJVotre nom ou pseudo ? Nephtys
Comment avez-vous découvert le forum ? Une certaine personne a menacé ma famille et mon chien si je ne m’inscrivais pas… Lorsque finalement, elle s’en est prise à Bubulles le poisson rouge, j’ai pas eu d’autres choix, je suis venue.
Que pensez-vous du forum (design, intrigue..) ? Comment l'améliorer ? Pour le moment, j’ai rien à dire, dur de s’en rendre compte sans avoir commencé à jouer, mais le design est sobre et efficace.
Quelque chose à ajouter ? Vu par Taz.
ah… et ma fiche est réservée à m’dame Lust, pour validation