Sujet: d n a ; just my i m a g i n a t i o n~ Sam 28 Nov - 23:07
i d e n t i t y
n o m : Leclerc. p r é n o m : Natalie Dorothy Ann. p s e u d o n y m e : D.N.A (Prononcé en anglais : Di.En.Ei)
D.N.A ou A.D.N, en français. Les initiales de ses trois prénoms ou encore le mot clé de la génétique. Génétique, sujet particulièrement magnifique pour l’orpheline. Définition : A.D.N : Acide désoxyribonucléique.
â g e : 17 ans. n a i s s a n c e : 02 janvier 1991. a r r i v é e (à la Wammy's House) : 1er janvier 2007. g r o u p e : Seven Deadly Sins.
Parce que pour elle, Lust est magnifique, Lust est la meilleure, Lust est une déesse. Et ni elle, ni Anne-Sophie ne voudrait laisser passer une quelconque occasion de l’aider à accéder à la première place !
o t h e r
q i : 189. m a n i e : Commence la majorité de ses phrases par « Dans mon ancienne école… ». Ne lâche jamais ses bouquins de sciences et ses encyclopédies, d’où elle sort un tas de questions auxquelles elle répond seule ou en parlant à son amie imaginaire. r ê v e : Parcourir le monde dans un bus magique. a m b i t i o n : Devenir une scientifique réputée. c a u c h e m a r : Perdre son amie imaginaire. p h o b i e : Elle a une peur panique du noir. Le fait qu’on lui répète que le bus magique n’existe pas provoque une crise de panique chez elle. r e l a t i o n s :
- n e a r ; elle le trouve mignon et intelligent. Il la fascine à toujours être seul, concentré avec ses jeux, ne prêtant attention à personne. Même si elle ne comprend pas vraiment comment il peut vivre dans la solitude. - m e l l o ; lorsqu’elle le voit, elle rigole discrètement. Il lui rappelle un produit inflammable. Elle le respecte pour son esprit combatif et sa grande intelligence, ainsi que son charisme de leader né. - m a t t ; lui, elle l’adore vraiment. Elle a toujours aimé les gens qu’on qualifie de « geek » dans son ancienne école. Il est gentil et très doué en informatique et elle aime ça. Elle aurait aimé être son amie mais ne sait pas comment l’aborder. - l u s t ; ah, là, c’est une autre histoire. Lust est tout simplement The G o d e s s pour elle. Elle l’admire et arbore tout le temps cette figure d’illuminée avec des étoiles dans les yeux dès que la féline apparaît. Elle l’adore. - z e r o ; alors lui, il est superbe. Elle le trouve tellement imposant de par sa présence, sa classe, son aura mystérieuse et son charisme. Il tue tout avec un seul regard. Il lui inspire un respect et une fascination sans bornes.
l i f e . o f . a . g h o s t
03 . 01 . 2007. 15h34 – Wammy’s House.
d.n.a : – « Je suis un fantôme mais je ne suis pas idiote. J’en suis parfaitement consciente. Je suis très intelligente en fait. Mais dans mon ancienne école, on me disait que je n’étais pas normale, parce qu’ils disaient que je devais avoir deux cerveaux pour ne pas arrêter de lire des livres de sciences. D’autres disaient que j’étais folle ou tarée, parce que je parlais toute seule. Mais en fait, non. Je parle à mon amie : Anne-Sophie. Elle est blonde, jolie et intelligente. Au début, je croyais qu’elle était invisible aux yeux des autres mais elle m’a expliqué qu’elle était juste dans ma tête. Mais ça, ça ne voulait pas dire que j’étais idiote. C’était ce qu’on appelait « une amie imaginaire ». Personne ne voyait l’utilité d’avoir mon grand quotient intellectuel, parce que même les enfants, ne pensent qu’à amasser de l’argent en travaillant très peu. Mais c’était juste parce que c’était moi. Au collège, il y avait un garçon d’un an de plus que moi qui était toujours classé avant moi dans l’école. Tout le monde l’adulait et l’aimait mais moi, on me jetait chaque matin et chaque après-midi ce truc qu’on buvait, je crois que c’était à base de maïs, avec différents parfums. Ils appelaient ça « La douche du Looser ». J’ai compris que j’étais parmi ces loosers. Il était beau et il était intelligent et riche. Je crois que c’est pour ça que toutes les filles l’aimaient et voulaient sortir avec lui. Je ne comprends pas pourquoi. Mais lui, il a toujours ses parents.
Excusez-moi, je m’emporte souvent dans mes monologues de débile mentale –que je ne suis pas- et j’en oublie l’essentiel. Je ne suis pas plus égocentrique que tous les autres gens, mais je vais vous parler de moi. Je ne le fais pas souvent, alors je ne répéterai rien du tout, même pas pour vous, monsieur. Comme vous le savez déjà, je suis Natalie Dorothy Ann Leclerc et j’ai eu seize ans hier. Ma mère était anglaise et mon père français, ce qui explique mon nom de famille qui peut vous paraître bizarre mais je crois que vous avez l’habitude avec cet orphelinat. Je crois que j’étais une erreur. Vous savez, comme une erreur dans le système d’un ordinateur, qui vous crée un gros bug et paf ! Tout le PC plante et même votre Qwerty sert plus à rien et qu’il faut directement redémarrer en mode sans échec. J’ai été cette erreur humaine dans le système quotidien de mes parents et toute leur vie a bugé à cause de moi.
Seulement, dans la vie, il n’y a pas de mode sans échec. Alors ils se sont efforcés d’assumer ma naissance. Mais j’ai toujours senti que j’étais de trop dans cette famille et même si j’étais plus intelligente que tous mes cousins réunis, ils n’étaient jamais fiers de moi ou quoi. On dirait qu’ils faisaient semblant de bien vouloir me sourire ou m’aimer. Alors j’ai cherché de l’amour en moi-même et devant la télévision. J’ai découvert ce dessin animé magnifique, cette dame aux cheveux roux bouclés me parlait comme la mère que j’ai toujours rêvée d’avoir et les élèves de cette classe étaient les amis dont j’ai toujours rêvé. Et puis, il y avait Anne-Sophie. Dans la version anglaise que je regardais chez mamie, elle s’appelait comme moi : Dorothy Ann ! Si ce n’est pas une coïncidence ça ! Je rentrais en courant de l’école pour regarder le Bus Magique et rêvasser. A ce moment là, nous vivions en France, j’étais au primaire. Nous avons alors déménagé en Angleterre, à Colchester. C’était beau, mais il y avait une atmosphère plus littéraire que scientifique, dans les rues.
Je peux vous dire que c’est comme-ci j’avais vécu seule. Ma mère, qui s’appelait Elizabeth, passait son temps à son nouveau travail et menait une vie de vieille adolescente, à sortir avec ses copines et je ne sais quoi. Mon père ne s’occupait pas plus de moi qu’elle. Lui, s’appelait Mathieu et travaillait dans une grande société. Des fois, je passais la nuit toute seule, car ils ne rentraient pas du tout. Mais je regardais The magic school bus et j’allais bien. Mais lorsque j’ai quitté le primaire, on me faisait beaucoup de misères de gamins au collège et le seul ami que j’ai pu me faire déménagea au milieu du semestre. C’est là qu’Anne-Sophie était apparue dans un coin de mon esprit et mon cerveau s’occupa de la matérialiser devant moi. Elle devint alors ma meilleure amie et ma tête s’emplit des voyages fulgurants de Mlle Bille-en-tête. Alors je me suis mise à parler « toute seule » et à dire des choses « insensées ». Je crois que... vous savez, comme on fait pour les ordinateurs ? Quand on les formate. Il m’est arrivé la même chose, c’est ce que le psychologue que mes parents m’avaient imposé disait. J’avais des troubles psychologiques liés à je ne sais quoi mais ils n’avaient jamais mentionné devant lui le fait qu’ils ne m’avaient jamais désirée. Le jour où il leur proposa de me donner un frère ou une sœur, ils ont arrêté les séances. Je continuai à être dans ma bulle, sans me soucier d’eux. Je fredonnai l’air du générique de mon dessin animé préféré, je parlais à l’école comme Ophélie, qui dit tout le temps « Dans mon ancienne école… », et je ne lâchai pas mes bouquins et encyclopédies, comme me le conseillait Anne-Sophie.
J’ai toujours voulu qu’Arnaud soit mon frère. Il avait des cheveux roux et bouclés comme moi. Comme ça, on aurait eu les cheveux de maman, lui aurait eu ses yeux et moi, ceux bleus de papa. Mais j’étais toujours toute seule. D’ailleurs, ça ne s’est pas arrangé avec l’accident. Ils sont encore partis et je suis restée toute seule. Heureusement que vous êtes venu me chercher, parce que je sais que le reste de ma famille ne voulait pas d’une pauvre fille qui se parlait à elle-même et se croyait passagère d’un bus inexistant. Tiens, ça me rappelle la crise de panique que j’ai eue la fois où cette bande de méchants gamins m’avaient frappé en me disant que mon Magic school bus n’existait pas. J’ai tremblé et pleuré pendant trois jours. Je n’avais pas compris pourquoi on me faisait ça, mais ce n’est pas grave, ils étaient inconscients. Je faisais de gigantesques efforts pour m’intégrer à cette communauté qui ne me comprenait de toute évidence pas, mais ça ne servait à rien. Vous me direz que c’est inutile de s’épuiser à nager contre le courant. C’était exactement pareil. Je me faisais jolie, j’essayais de m’habiller à la mode, je tentais le maquillage et les lentilles à la place des lunettes, j’étais mince… Mais tout était vain. Alors, mes meilleurs amis étaient toujours Anne-Sophie, mes bouquins et mon PC. Malgré le fait que je sois seule, je ne me sens pas seule. C’est étrange mais c’est ainsi. Puis, j’avoue que la Wammy’s House est un endroit très chaleureux.
Dîtes, monsieur Roger, vous savez ce que c’est que l’ironie du sort ? C’est très drôle en fait. C’est exactement ce qui m’est arrivé, c’était ironique. C’était un soir de février, j’avais quinze ans et il faisait très froid. Nous étions à Londres, pour un weekend et nous étions à bord d’un fameux Double-decker. J’étais au comble du bonheur dans un bus normal, alors dans un bus londonien tout rouge à deux étages, comprenez mon euphorie. Mais ça ne devait pas se passer comme ça, je pense. Car en moins de temps qu’il ne fallait pour dire « Bus magique », je voyais déjà un très gros camion venir d’en face. L’enchaînement fut impossible à suivre avec les yeux. Le camion défonça le bus et deux voitures s’ajoutèrent au massacre. Il y eut un total de vingt-sept blessés, onze blessés grièvement et cinq morts. J’étais parmi les vingt-sept premiers, mes parents parmi les cinq derniers. Aujourd’hui, je ne peux pas monter dans un bus sans tenir la main de quelqu’un. Ce n’est pas un sujet qui me laisse insensible contrairement à ce que je vous laisse croire en en parlant de cette manière mais je m’efforce de l’aborder de façon objective, vous voyez ? Comme si je présentais un bulletin d’informations. Je vous avais dit que c’était très ironique. Mais vous devez savoir qu’un bus magique ne fait jamais d’accident de ce genre, car il est magique et scientifique en même temps. C’est difficile à expliquer. Parce que c’est dans ma tête.
Après cela, ma grand-mère maternelle m’hébergea. Elle n’habitait pas très loin de mon ancien chez moi et je refusais de changer d’école. Mais ma mamie était très malade, je m’occupais d’elle plus qu’elle ne s’occupait de moi. Mais au fond, je voyais la pitié dans ses yeux lorsque je parlais à Anne-Sophie. Elle marmonnait des : « Pauvre petite, perdre ses parents et devenir folle, c’est tragique. ». Je savais que c’était tragique mamie, merci pour l’information. Pour ne rien vous cacher, j’ai beaucoup pleuré lorsque je les ai vus morts. Pour la première fois de ma vie et de la leur, ils m’avaient montrée de l’affection. Ma mère m’avait serré dans ses bras mais était morte sur le coup après une grosse commotion cérébrale. Mon père avait quelque chose de métallique enfoncé dans l’abdomen, lui aussi, je crois qu’il avait tenté de me protéger. Il avait perdu trop de sang et de toute façon, tenter quoique ce soit pour le débloquer lui aurait été fatal, il était condamné. C’était vraiment horrible de les voir ainsi. Enfin. Comme je vous le disais, je vivais chez grand-ma. Et, au collège, c’était vraiment étrange. Il y avait des personnes qui d’habitude m’ignoraient, qui me lançaient des regards emplis de pitié. On marmonnait dans mon dos aussi et naturellement, on me poussait dans les escaliers et me traitait d’orpheline. J’aurais préféré garder ça pour moi, mais bon, on a du reconnaître ma tête aux news ou alors c’est les professeurs qui ont en parlé. Je ne savais pas trop mais ce n’était pas grave.
La partie que j’aime le plus, c’est lorsque vous êtes venu chez mamie. Vous avez vu comment elle a réagi ? J’ai cru qu’elle allait bondir hors de son lit et vous enlacer parce que vous me preniez à Winchester. Je suis consciente que vous n’avez pas que ça à faire, de m’écouter vous raconter ma vie, mais je voulais vous remercier. Vous remercier de m’offrir une chance, car à partir de cet orphelinat pour surdoués, il y aura bien plus de portes qui s’ouvriront à moi. Aussi, je crois qu’ici, tout le monde est plus ou moins bizarre. Ne le prenez pas mal, mais vous n’échappez par à la règle. Je crois que je serais bien plus comprise qu’ailleurs. Pour finir ce discours : Merci, monsieur Roger. Je tâcherai d’être le plus heureux des fantômes. »
s a n s . c o n t r e f a ç o n
p s e u d o : Mika. d é c o u v e r t e (du forum) : Double-compte. f o r u m (design, intrigue..) : Superbe. l ' a m é l i o r e r ? No need to. r e m a r q u e s : Validé par Abyss
Invité
Sujet: Re: d n a ; just my i m a g i n a t i o n~ Lun 30 Nov - 20:42
J'adore. C'est sublime. J'aime le ton enfantin et innocent de Dorothy. Ca me ferait presque oublier Ringo que tu as en avatar >'DD
Je te valide. Pour moi le pseudo n'a pas de problème. S'il y a un blem, désolée. Mais j'aime tellement Anne-So et Doro que je m'empresse de valider après avoir fini la lecture.
Validée } SDS. (ça me fait penser à SDF .__.)
d n a ; just my i m a g i n a t i o n~
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