Sujet: "Really you and me, Symmetric target?" [ Love ] Jeu 2 Sep - 20:30
Mirror images are supposedly symmetrical, but are they actually equivalent? That is such a frequently asked question, but is it simply being repeated again and again?
That time when we passed by each other, my heart was beating fast; I looked down and held your hand, as my cheeks turned orange in the sunset.
Tu t’étais interdis d’aimer, Paradox. Tu t’étais interdis d’apprécier une présence, un souffle ou la douceur d’une chevelure. Tu te l’étais formellement interdit, n’est-ce pas ? D’avoir cette boulle au ventre alors qu’elle perdait de son éclat ou d’avoir l’air totalement impassible devant une si exquise proie. Rappelles toi, tu n’es rien Paradox, rappelles que sans toi Peter serait beaucoup mieux…Que ton existence n’est qu’une erreur. Ton impardonnable péché, c’est ta naissance, Paradox. Alors pourquoi tes lèvres sont-elles posées sur les siennes ?
Tu ne comprendras jamais cette sensation, parce que l’amour pour toi est synonyme de mort. Les gens sont beaux leur corps froid, leur yeux fermés par le repos. C’est tellement excitant de contrôler, malgré le faite que la lutte de tes victimes ne te soit pas désagréable…Tu aimes un corps en repos. Comme pour les parents de Peter. Comme pour tout le monde.
Et pourtant, tu l’entends, la vois cette chaleur qui s’échappe de son corps. De cette vie qui s’en va alors qu’elle ne bouge plus. Et sur le moment, tu te hais. Hais de penser à la frapper pour qu’elle se réveille et s’échappe, qu’elle puisse partir d’ici. Pour faire en sorte que tu ne puisses lui faire du mal. C’est le syndrome de Stockholm inversé, l’agresseur s’éprend de sa proie. De toute façon, tu n’acceptes pas sa mort, c’est impensable. Alors tu la tires vers ton torse, sa tête calé contre ta joie, tu soupires.
« Je crois que tu n’as pas encore compris, Alice »
Tu souris pour toi-même alors que tu relèves son corps et le tien. Doucement tu la portes, vos corps encore trempés. Il fait froid cette nuit alors que tu rentres à l’orphelinat. Pourquoi ? Pourquoi t’obstines-tu à la sauver de tes griffes ? Pourquoi cette barrière entre ta folie et la chaleur qu’elle provoque derrière tes organes ? Et toute cette hémoglobine qui coule dans le corps que tu tiens entre tes doigts, tu n’en n’as pas envie, pas besoin ? Enfaite, même si rien ne parait sur ton visage étrangement serein, tu es perdu. Incroyablement perdu de toutes les sensations et tentations que peuvent avoir tes actes sur la demoiselle. Tu es le maître, elle sera l’esclave ? L’énorme bâtiment blanc se rapproche de plus en plus alors que la nuit est à son summum. La lune est incroyablement clair se soir, mais tu t’en fous. L’eau sur le sol des couloirs provoque un bruit immonde de succion, pour la discrétion, c’est plutôt raté. De toute façon, tout le monde dort à cette heure là, hein ? Votre reflet sur les vitres te debecte. Toi aidant quelqu’un. Tes pas se dirigent vers la porte blanche du rez-de-chaussée que tu ouvres d’un coup de pied, tes mains encombrés. La pièce sent tellement le désinfectant que tu en es presque écœuré. Des lits blancs, des rideaux blancs, tout te parait tellement pure dans cette chambre. Tu t’avances vers le premier lit de libre et dépose le corps d’Alice doucement.
Voilà, maintenant tu fais quoi ?!
Tu te retournes, traverses la pièce et ouvre en grand l’énorme placard de la même couleur que la pièce. Tu trouves des milliers de médicaments entassés dans un désordre incroyable. Tu prends sur la deuxième étagère de quoi soigner les blessures d’Alice. D’ailleurs, tu ne t’en soucies pas plus que ça du fait que tu ne saches toujours pas son prénom. Pour toi, elle est Alice. Tu reviens à son chevet avec les bandages et la crème.
- Tu as de beaux cheveux Alice ; susurres-tu à son oreille en touchant ses cheveux ; la couleur sang te va à ravir.
Tu prends quelque chose de quoi essuyer le sang qui coule derrière sa tête ; la plaie béante que TU lui as faite. Ses cheveux sont froids, doux. Un silence règne dans la pièce, vous êtes juste tous les deux, elle et toi. C’est incroyable, ça te parait familier, cette atmosphère, ce calme incroyable qui annonce la tempête. Tu la soignes autant que tu le peux et sais le faire. Ensuite, tu approches une chaise de son lit, tes pas sont discrets. Tu postes la chaise à gauche et t’assoies dessus, tes bras tenant ta tête sur le lit. Ça ne te va pas de faire le gars qui attend que sa dulcinée se réveille et pourtant tu attends. Un signe de vie ? Un souffle entre ses lèvres ? Tu ne sais pas, parce même inerte, elle est magnifique. Son corps ne tremble pas, comme plongé dans un coma. Entre la vie et la mort ; pour toi c’est le paradis. C’est un peu comme avec Peter.
Tu écarquilles les yeux. Peter, ça faisait longtemps que tu n’avais pas pensé à lui. C’est rare que tu oublies qui tu sois, Paradox. Normalement, tu as toujours cette conscience, la présence de Peter qui te fixe, les yeux fermés, mais tu le sens se regard cruel qu’il te lance. Après tout, tu n’es qu’un monstre, un voleur de corps.
Tu fermes peu à peu, ta tête sur le drap blanc de la chambre immaculé. Et tu crois t’endormir.
Tu ne peux pas ; si tu t’endors…Peter sera là. Et que ferait-il avec Alice ? Crève Peter, Crève, Alice est mienne !
"Really you and me, Symmetric target?" We ask casually, in a moonlit night, with our bodies together, fingers entwined, eyes staring at each other. "Be my Angel, the Romantic Heart get!" As our hearts pound in our chests,we begin to kiss with our trembling lips[
Invité
Sujet: Re: "Really you and me, Symmetric target?" [ Love ] Dim 5 Sep - 4:13
Before I forget your face…
Tu n’as jamais aimé Love. Tu t’accrochais naïvement à Ray et à son amour factice, qui te dégoutait. L’enfant éprise de son séquestreur, d’un homme qui l’effrayait, la répugnait, mais dont elle ne pouvait se détacher. Love rejetait, méprisait. Alice s’accrochait à un idéal. A un rêve d’amour. Malsain. Brisé. Cruel lien qui les avait unis, la petite fille et le bourreau, attachement pervers, cruel, forcé, et qui pourtant la hantait encore. Love rejetait le monde, se terrant derrière ses barrières. Alice cherchait, derrière chaque visage, une étincelle cruelle, de celle qui saurait la saisir, et combler les vides à l’intérieur. Aimer. Détruire. Triste réalité. Celui qui submergeait le pâle amour qu’ils recherchaient tous, perdus derrière leur aveuglement, leurs rêves de chaleur. Car qu’était ce qu’aimer ? Qu’était ce de plus qu’une étreinte, que quelques mots caressants, qu’un rien balayait, que des flammes se mourant sur des cendres ? Le véritable amour était dur, cruel, passionné. De celui qui saisissait le corps et l’âme, enserrait, étouffait en un étau insupportable, suffoquant, douloureux. Des caresses brisées, violentes, des bras qui ne se déliaient jamais, un visage qui s’imprimait au creux de l’esprit, au creux des rétines, pour ne plus en sortir. Obsession dure, cruelle et dévorante. Oh combien destructrice.
Tant de choses qu’elle n’avait su voir, perdue entre son mépris et l’utopie l’obsédant. Le cœur voilé derrière sa peur. Des autres. De leurs regards qui faisaient mal. De leur incompréhension. Aimer c’était détruire. C’était tout donner, quitte à se perdre soi même. C’était faire un pas de trop au dessus de gouffre, se perdre volontairement. Sacrifice que tant n’étaient capable de faire. Et tandis qu’elle s’était sentie soulevée par des bras puissants, le corps encore tremblant de douleur, elle avait compris. Aimer n’était pas détruire. Aimer était se perdre. Intense synonyme de perdition. Un sourire frêle avait éclot au creux de ses lèvres pâles tandis qu’elle lui avait lancé un dernier regard, bel ange blond, cruel, tentateur, source de ses souffrances, épris de son cœur, de son âme. Possédant sa terreur et sa faiblesse. Et Ray qu’avait-elle été pour lui ? Quel vide servait-elle à combler cette petite fille malmenée, humiliée, quel besoin d’amour malsain ? Cruauté d’un homme ayant rejeté tous les principes pour combler le vide dévorant son âme. Celui qui t’avais donné une nouvelle vie, une nouvelle âme, oh combien souillée. Et toi, Alice. Jusqu’où serait tu prêt à aller ? Un dernier regard entre tes paupières mi closes, ta vue brouillée et tes pensées confuses. Ne pas penser. Se laisser sombrer. Loin de la douleur. Loin de tout. Un dernier regard, tandis qu’elle s’évanouit de nouveau. Noir. … … … Doucement ses paupières s’entrouvrent, tandis qu’elle sent une douleur sourde cogner au fond de son crâne. Des murs blancs, une odeur aigre, désagréable, qui prend à la gorge, désinfectants et douleurs diverses mêlées. Valse confuse, tandis qu’elle bat légèrement des paupières, le corps engourdi, sans oser, ni vouloir bouger. Un léger mouvement de tête, tandis que tes yeux se posent sur lui. Ainsi, c’est lui qui t’aurais amenée ici ? Pansant tes blessures, restant à ton chevet ? Un frisson. Tu as encore du mal à comprendre, à savoir réellement, Alice rechapée du Pays des merveilles, perdue dans un regard émeraude, dans une giclée de sang qui brouille sa vue et son esprit. Il est resté, pour toi. Ton obsession, le symbole de ta perte. Douce, douce, destruction que tu es prête à endurer pour lui. Et exister, enfin. Pour une caresse de plus, des lèvres mordillées, tant de baisers qui font mal, de blessures faîtes avant d’être pansées à nouveau. La victime et le bourreau. La princesse et le dragon. Conte de fée à la douceur amère.
Mais peu importe tout cela, tandis que tes yeux se ferment, que ton souffle se fait plus lent. Fatiguée, tu es si fatiguée. Un instant de repos de plus, un néant temporaire, pour ne pas avoir à penser, pour dissimuler ton cœur qui bat, si fort, bien trop fort. Paupières closes. Tant qu’il reste avec toi.
Invité
Sujet: Re: "Really you and me, Symmetric target?" [ Love ] Lun 6 Sep - 16:24
HE ATE MY HEART ... HE AAA-ATE MY HEART ... HE AAA-ATE MY HEART
Tu as soudainement mal à la tête. C’est comme si une pression compressait son cerveau contre les parois de ton crâne. C’est horrible insupportable même, et pourtant tu sais. Tu connais cette sensation parce ça fait des années qu’elle dure. Cette horrible sensation qui te prévient que dans pas longtemps, cela ne sera plus toi, Paradox, mais l’autre.
Peter.
Tes mains se nichent dans tes cheveux, tu fermes un œil et sers les dents. Tu ne veux pas. C’est beaucoup trop tôt, il ne peut pas. Tu regardes soudainement Alice. Tu ne veux pas la laisser ainsi ; sur ce lit avec l’autre . Peter, casses-toi ; tu vois pas que tu gènes là ? Laisse moi, putain . Si tu viens, qu’est-ce que tu pourrais bien faire ? Rien ; alors casse toi . Et tu la fixes toujours, comme l’unique accroche ; la dernière raison qui te pousse à rester toi-même, au moins pour un moment. Juste pour que tu lui dises.
« Ngh. »
Et ça fait mal, comme une forêt en train de cramer dans ta tête. Tu tombes soudainement ; ton corps chute sur le sol. Ta respiration est rapide, tes yeux fermés. Ta poitrine te fait mal. Tes pieds reviennent contre ton torse. Position fœtal ; alors que tu n’as pas de mère, Paradox. Tu crois que ça va passer, que Peter va lâcher et que tu pourras la détruire, plus tard, quand elle sera réveillée. Mais non, tu ne peux pas nier le faite que la douleur est énorme, que l’autre veux sortir, non qu’il doit sortir. Parce qu’il sait, que tu es un monstre et que la comédie à assez durée. Tu sais qu’il ne peut rien voir de là où il est, mais qu’il peut sentir ton envie de destruction jusqu’ici. Comme deux jumeaux qui ressentent les sentiments de leur homologue.
Et ça t’enmerde, se putain de lien que tu ne peux défaire, parce qu’il est toi et que tu es lui. Le tuer reviendrais à te tuer. Ici, ce n’est pas pour le protéger que tu es apparu, non, tu es juste égoïste Paradox. Tu ne l’as veux qu’à toi seul, Alice. Elle est ta chose, ton objet, ta propriété. Lui n’est qu’un imposteur, il ne peut comprendre. Tu le sais en plus, que m’autre la déjà vu, la déjà remarquer. Qu’il a été le plus rapide que toi, que sur le coup, tu es second. « Aaah »
Et comme réponse, tu peux presque l’entendre, sentir son souffle et l’air inquiet qu’il a sur le visage. Tu le vois parfaitement, cet air d’imbécile qu’il aborde toujours. Mais tu ne flancheras pas, tu n’utiliseras pas Alice comme pour Aphrodite. Non, elle n’a rien avoir avec …et pourtant si. Tu t’écœures de penser que Peter puisse l’aimer, ça te fais presque vomir de le voir avec ses joues rouges devant Alice. C’est tout simplement dégeulasse de te sentir trahis par la personne dont tu utilises le corps. Alors tu la regardes, tends une main qui ne l’atteindra jamais alors que tes yeux commencent à devenir flous. La douleur dans la poitrine se calme un peu, ton souffle devient un peu plus régulier. Tu la vois, cette forme gracieuse sur ce lit, les yeux fermés de tes coups, de tes actes. Alice.
Quand ses yeux s’ouvrent, la première chose qu’il voit, c’est le plafond incroyablement blanc cassé. Un mal de tête le prend et il se relève, s’accrochant à la chaise à son côté. Pour l’instant, il ne sait pas où il est, ni se qu’il y fait. Il sait juste que son horrible mal de crâne n’est pas quelque chose de vraiment rassurant. Il prend quelque temps pour analyser la pièce, un œil fermé par la douleur. Tout est vraiment blanc, cette pièce ; il la connaît.
Il est à l’infirmerie.
Un tour d’horizon de la pièce, et il l’aperçoit, cette masse si magnifiquement rouge dans son cercueil blanc. Du sang tache les draps malgré les bandages autour de sa tête. D’instinct, il se lève et s’approche d’Alice. Lui, il sait qu’elle s’appelle Love mais bizarrement, il ne l’appellera pas Love. Non, ses premiers mots seront comme les derniers de l’autre.
« Alice »
Ses mains se placent devant sa bouche comme s’il avait murmuré une parole interdite. D’où connaît-il se prénom ? Ne s’appelle-t-elle pas Love ? Doucement, il prend la chaise et la remet à côté du lit de l’endormit. Il la dévore du regard ; ce bout de femme qui dort paisiblement alors qu’elle doit souffrir, il en est sûr, de sa blessure sur son crâne.
Et si c’était l’autre ?
Ses yeux deviennent tout à coup froids. Et si la fille, Alice, sur ce lit est si froide à cause de lui ? Il n’a pas le temps d’y penser alors que ses yeux s’ouvrent en grands. Elle bouge. Son regard s’ouvre et le tue presque sur place.
Son cœur bat fort contre sa poitrine. Elle le regard, il la regarde puis elle ferme les yeux. Il croit voir un sourire sur ses lèvres alors qu’il se lève, comme guidé par quelque chose. Il la sent faible, incroyablement faible alors que ses yeux se ferment et que son souffle ralentie. Il a peur.
« Hey ; qu’il s’inquiète, lui secouant le bras. Hey, réveille-toi ! Love, lève-toi ! LOVE ! »
Et il la secoue maintenant plus violemment mais rien n’y fait, elle est toujours inerte. Il s’arrête alors et la repose. Ses mains. Ses mains à lui sont recouvertes de sang. Et il écarquille les yeux, la peur le prenant soudainement.
Et il hurle à s’en décrocher les poumons, assis sur le sol, les genoux contres ses jambes. Et il la regarde, toujours avec ce regard qui craint la mort, et il tend la main vers elle.
« Alice. »
Invité
Sujet: Re: "Really you and me, Symmetric target?" [ Love ] Lun 6 Sep - 19:38
One love is a crooked lie.
Et le silence à l’intérieur de ta tête. Douce langueur qui te berce, tandis que derrière tes paupières closes tu n’as conscience de rien. A peine une présence, douce, rassurante à tes côtés, sensation apaisante au creux de ta poitrine. Tu n’as besoin de rien d’autre. Mais ouvre donc les yeux petite ! Vois le qui s’échappe, qui s’ enfuit, tandis que tu le perds, sans même le savoir ! Mais réveille toi donc ! Saisis ce sourire cruel qui s’enfuit, accroche toi, enfonce tes ongles dans ses mains frêles, jusqu’à faire perler le sang. Ne le laisse pas s’enfuir ! Pas à présent, plus maintenant. Ne le laisse pas s’échapper avec ce cœur palpitant qu’il a arraché de ta poitrine, ton âme enchaînée à la sienne, ne laisse pas s’enfuir les promesses qu’ils t’as murmurées, celle de ta perte, douce perdition qui vous dévoreras tout deux, et vos corps tourbillonnant dans une ultime chute, avant de s’écraser au sol, vos chairs entremêlées, vos sang mélangées. Ne le laisse pas partir ! Que deviendrais tu sans lui ?
Imbécile. Tes yeux s’ouvrent, se posent un instant sur son visage, et se referment rassurés. Sans même le voir. Imbécile. Ne vois-tu donc pas la déchirure, le drame qui se joue entre les murs blancs contrastant avec le rouge dont tu es vêtue, tâche sanglante au milieu de tant de pureté. Ame souillée de petite fille abandonnée. Parti, il est parti. Enfoncé dans des recoins insaisissables. Disparu. Mais cela, tu ne le sais encore, blottie dans ta douce langueur. Quand soudain. Des bras qui la secouent. Des cris. Et pire que tout. Un nom qui n’est pas le sien.
Pas Love. Pas Linda. Alice. Rescapée du pays des merveilles, du conte de fée menteur, âme saisie et souillée, de nouveau lavée par ses pêchés. Ame détruite, perdue qu’il avait prise sous son aile. Alice. Love n’était qu’un mensonge. Love n’était qu’amour factice ! Love n’était qu’hypocrisie, déchet, souillure ! Mensonge. Alors pourquoi l’appelait t’il ainsi ? Pourquoi hurlait t’il comme dans l’espoir de la faire revenir à la vie, de rappeler la petite fille qu’elle n’est plus, pourquoi cette brutalité teintée d’une peur panique, si différente de sa violence à lui, fascinante, terrifiante, obsédante ? Pourquoi me saisir pour me rejeter ensuite ? Pourquoi cette trahison ? Et elle ouvre soudainement les yeux tandis qu’il hurle, et qu’elle se redresse d’un bond, paniquée. Elle ne comprend pas. Elle ne comprend pas.
-Alice.
Elle le regarde interloquée, tendit que sa main se tend vers elle. Le cœur battant la chamade. Ne comprenant sa panique, lui qui n’avait pourtant hésité à lui faire tant de mal, à la détruire de toute son âme. Jusqu’à sa perte. Flirtant avec la mort, tout comme avec son amour. Lui qui l’avait faîte sienne d’un murmure, le premier à lui redonner naissance, d’un seul mot. Alice. Elle était Alice. L’Alice de Ray, l’Alice de Paradox, la petite fille éternelle, prête à damner son âme pour un amour qui la consume. Elle ne comprend pas. Mélange intense de douleur et d’incompréhension, tandis que saisit sa main, et la serre, serre, comme pour en renforcer la réalité. En vain. Quelque chose vient de se briser.
-Pourquoi Love ? Love est morte… Il n’y a qu’Alice… Je croyais que…
Et les mots s’enchaînent, symbole de sa perdition.
-Je croyais que tu… comprenais…
Et tu le fixe suppliante, à la recherche d’une parole, d’un signe capable de te rendre celui qui s’est envolé, sondant ses pupilles émeraudes à la recherche de son visage, pourquoi, pourquoi, mais qui est tu donc, tout cela n’était que mensonge, pure hypocrisie, saisir pour ne détruire que d’avantage, pourquoi, pourquoi, tous sont fourbes, tous sont menteurs, mais toi, mais toi, je croyais que tu comprenais, pourquoi, pourquoi, oh ne me trahis pas. Je ne le supporterai pas. Et ces deux mots auxquels elle se raccroche, et qu’elle répète telle une supplication, pour ne pas laisser l’horreur et le vide l’envahir.
-Pourquoi… pourquoi…
Tu ne peux qu’être lui, connaissant mon nom véritable. Et pourtant, où est-elle donc passée cette flamme animant ton regard ?
Invité
Sujet: Re: "Really you and me, Symmetric target?" [ Love ] Ven 1 Oct - 22:04
Les gens n'existent que pour douter d'eux-même. Les Schizophrènes sont les plus fort.
Eternel pardon, Alice. Pardonnes-moi, s’il te plait. Cette chaire n’est pas la mienne, je ne suis qu’un imposteur, un voleur de corps qui désire si ardemment le tien. Pardon, excuse moi je n’ai pas pu résister, Peter voulait reprendre le dessus. Et je me sens si lâche, si inutile derrière la limite de son esprit. Je te vois, s’il te plait ne m’oublie pas.
Et on change de joueur, le jeu recommence.
« Pourquoi Love ? Love est morte… Il n’y a qu’Alice… Je croyais que…»
Tu ne comprends d’abord pas. Pourquoi cette fille hurle qu’elle ne s’appelle pas « Love », qu’il n’existe qu’ « Alice ». Tu la vois souffrir d’un mal qui t’es totalement inconnu, toi toujours sur le sol, le souffle coupé. Tu es dépassé. Tu la regardes, incompréhensible. Qu’est-ce qu’il se passe ? C’est quoi ce bordel ? Depuis quand es-tu avec elle dans cette pièce ?
« Je croyais que tu… comprenais…»
Et tu essayes de rester calme, le corps tremblant. Tu n’oses pas regarder tes mains, ayant peur de comprendre. Ca fait mal, mal derrière ta tête. Tu ne veux te rappeler, juste échapper à cette torture. Pourquoi tu ne comprends pas, pourquoi tu ne sais pas ce que cette fille peut bien hurlé à s’en arracher les poumons.
Ton souffle devient saccadé, tes maigres jambes se lèvent.
Si c’est ce que tu crois, tu penses en premier temps à te tuer. Eradiquer le mal par le mal, quitte à en crever. Tu ne sais pas qu’il est là, jusque quelque piste et tes mains couvertes de sang certain matin. Les orphelins qui t’évitent aussi. Tu ne comprends pas, ne comprends rien à ce qui peut se passer avec toi, avec ton corps…avec le sang écarlate qui se repent sur le sol. Mourir pour tuer cette chose…Pourquoi pas. Plus personne ne sera là, plus personne ne l’a jamais été. Et les images de tes sœurs qui te reviennent à l’esprit, le sourire de ta mère quand elle allait te border le soir, le visage de ton père quand il allait travailler…
« Es-tu si bête Peter ? »
Tes yeux s’écarquillent soudainement.
« Pourquoi… pourquoi…»
Love semble se calmer. Toi tu ne bouges pas. Tu connais cette voix, cette délicieuse voix avec ce brin de décadence. Tu peux presque le voir, le sourire sur ses lèvres, prendre une pause mélodramatique. Tu veux hurler, crier à t’en déchirer les poumons. Tu deviens fou, complètement malade de cette absence. Tu veux t’arracher les yeux de tes orbites, cette torture te tue à petit feu.
Et pourtant tu ne bouges pas, tu la regardes. Sans rien dire, aucune lueur dans ton regard. C’est morne, ton corps la fixant sans rien dire.
« Ca fait mal, hein ?»
Et tu souris, la peur te collant au corps. « J’aurai voulu ne pas en arriver ici, mais vu que tu semblais vouloir crever, il en était hors de question. »
Tes mains qui se ferment.
« Peter, cette fille en face est ma proie. Ne la touche pas. »
« COMMENT CA, « TA PROIE » ?! T’ES QUI PUTAIN ?! DEPUIS QUAND T’ES LA ! C’EST QUOI CETTE SCENE ? DEPUIS QUAND JE SUIS DANS CETTE INFERMERIE, LES MAINS COUVERTES DU SANG DE LOVE ?! »
Tu hurles, reprenant ton souffle. Cette voix te gène, tu ne veux pas savoir si tes hypothèses sont exactes, mais juste savoir si tu es un monstre…ou pas. Tu la regardes soudainement, s’approche d’elle et la secoue.
Tu veux savoir. Putain de savoir c’est quoi le délire monstre.
« Love ! LOVE ! Qu’est-ce qui se passe ?! Pourquoi tu es blessée et c’est quoi ce sang sur mes mains ?! Qui t’as fais ça ?! S’il te plait, réponds-moi ! »
Monstre : Un monstre est un individu ou une créature dont l'apparence, voire le comportement, surprend par son écart avec les normes d'une société.
Et tu as peur, soudainement peur de tout. Ton corps qui effectue des soubresauts, tombant sur le sol. Tes jambes se rapprochant de ton torse. Ca fait mal contre ta poitrine, ton cœur accélérant, faisant des loopings ou s’arrêtant. Tu as alors froid, tes dents claques, tes mains tremblent. Tu es pitoyable. Tu as peur, tu ne veux savoir, tu ne veux comprendre, tu n’es rien, ou peut être quelque chose, et alors qu’est-ce que ça change, tu es peut être quelqu’un d’autre, tu t’en fiches, tu veux te relever, tu ne peux pas, tu as peur…et ce cercle vicieux qui te tue. Tu veux mourir sur l’instant, toi et ton inconscient. Tu veux tout simplement qu’on t’oublie, que rien n’aie jamais existé. Parce que tout ça n’aura jamais servit à rien.
Et tu te vois dans une pièce sombre, dans la même position. Mais pas seul cette fois. Quelqu’un est debout et te regarde.
« Peter… » Il soupire bruyamment, s’accroupissant à tes côtés. Tu ne veux le regarder, ne veux rentrer dans cette psychose. Ce n’est rien, Peter tu délires, hein !
« Peter, je te promet de t’expliquer si tu me regardes et affronte la vérité en face ».
Tu ne sais pourquoi ta tête te pousse à regarder cette personne qui te surplombe. Tu ne sais pourquoi tu le regardes, horrifié. Tu ne sais pourquoi il sourit doucement, passe une main dans tes cheveux.
« Peter, tu n’es pas un monstre. »
Et tu ne sais pas pourquoi, quand tu reviens dans la pièce, avec Alice. Tu pleures silencieusement, une incroyable chaleur encrée dans ta poitrine.
[ Tuesmoic'esttropnul<3]
Invité
Sujet: Re: "Really you and me, Symmetric target?" [ Love ] Dim 10 Oct - 17:01
Et tu voudrais crier. Hurler à pleins poumons ce nom que tu as perdu, ces syllabes que tu ne sais plus prononcer, lui redonner vie par ses frêles sons que tu tente de prononcer, mais les mots se perdent, les mots ne veulent rien dire, et tu es seule face à sa perdition, tu es seule avec l’incompréhension qui te dévore, prend garde, poupée de cire, poupée de son, l’amour t’auras défigurée, l’amour t’auras brûlé, ton cœur trop prêt de la flamme, ton corps qui se tord dans un flamboiement, c’est un cri qui ne peux s’échapper que tu lui offre, une perte, une incompréhension. Prend garde petite, l’amour te brisera, prend garde oiseau, il t’a déjà arraché les ailes. Et il n’y a plus de cage, plus de barrière, juste ce gouffre immense, insondable qui vous sépare, ce gouffre que tu ne saurais combler, tandis que tu te traine à terre, les membres douloureux, les plumes arrachés, oiseau qui ne sait plus voler, prend garde, il t’entraînera dans sa chute. Prend garde enfant, le monstre caché sous les draps te dévorera le cœur, le monstre au sourire d’ange te dévorera toute crue, ta chair arrachée par lambeaux, prend garde enfant, au sourire du vieil homme, prend garde enfant à la douceur, elle te mènera à ta perte. Prend garde aux mensonges que murmurent les monsieurs aux petites filles, prends garde aux paroles venimeuses que les anges susurrent à l’oreille de l’enfant ensanglantée, meurtrie. Prend garde à l’amour, il te dévorera, prend garde, il te brisera le cœur et ta poitrine ouverte sur le pavé, prend garde mon ange, la perdition est inévitable. Et le voilà l’amour, le véritable, et le trouve tu donc beau à présent ce but tant recherché, te sens tu plus forte, plus légère, a-t-il étouffé tes cris, t’a-t-elle redonné naissance cette affection stupide, démesurée, qui lie ton cœur à celui d’un autre, aimer si fort que cela en fait mal, aimer comme on respire, aimer par égoïsme, vaine tentative d’offrir, d’en ressortir grandit, aimer pour se sentir vivant, pour ne pas être rien, pour oublier les coups, les larmes d’une petite fille. Etre plus que ce joujou qu’autrefois il caressait. Et vois le donc ton tendre amour, ton bel amour. T’as t’il donc sauvé ?
Tant de choses qui se bousculent dans ta tête, que tu peine à comprendre. Et pourtant, tu sais. Tu cherche son sourire, ses yeux qui t’envoutent, à travers les lignes de son visage décomposé, brisé. Tu plonge tes yeux à travers ses pupilles qui ne te voient plus, tu hurle un nom qu’il n’entend plus, il est déjà loin. Tu cherche celui qui t’as brisée, ne me laisse pas, semblent hurler tes yeux déments, suppliants, ne me laisse pas, vois moi, telle que tu m’as faite, assume cette destruction, poupée démembrée, brisée, qui me soutiendras à présent, un bout de paradis au goût de bonheur irréel que tu m’enlève déjà, mon corps emporté dans un dernier envol avant la chute sur les pavés, le sang à l’arrière de ma tête, mes vêtements trempés, ne me laisse pas, pas maintenant, pas ainsi…
Et il hurle, tu ne comprends pas, tes interrogations se perdent dans ses cris effarés, pourquoi Love, où est donc Alice, Love n’est qu’une mascarade, pourquoi m’abandonne tu ? Et tu le regarde, sans comprendre, les mots ne sortent pas, c’est toi qui m’a fait cela, tu le sais bien, c’est toi qui m’a arraché les ailes, recouvrant la douceur caressante, blanchâtre des ailes de Cupidon par les écailles de Lucifer, mais moi je me rirais de tout cela, tant que tu me feras tienne, j’abandonne cette bataille perdue d’avance, peu importe les préjugés, les préjudices… Tant que tu es là.
Et tu le vois qui s’enroule, qui s’échappe, tu vois son regard tourné vers quelque chose que tu ne sauras voir, saisir. Tu vois tout cela, tu te perds, c’est idiot, tu ne sais que faire, tu es de trop dans cet échange invisible, muet, l’écharde au milieu de la plaie, Helene, coincée au milieu de la bataille, tandis que les flots de sang, les boucliers qui s’entrechoquent, les cris, les claquements des sabres, couvrent ses cris. Elle n’a plus les mots.
Alors doucement, se sont des bras qui l’entourent, sa silhouette frêle qui vient se coller à la sienne, comme pour rendre plus réelle sa présence, et elle l’enlace avec une douceur oubliée de petite fille, le retenir encore un instant, tandis que sa voix murmure doucement.
-Reviens.
Un mot. Une prière. Une supplication.
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"Really you and me, Symmetric target?" [ Love ]
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