Nom : Alby Prénom : Namy Pseudonyme : Navy Date d'arrivée à WH* : 13 Juin 2009 Date de naissance : 19 mai 1996 Groupe : Seven Deadly Sins Âge : Seize ans
II. PHYSIQUE
La première chose que l’on se dit en voyant Navy, et qui est d’ailleurs tout à fait justifié, c’est qu’elle ressemble à une petite poupée. En effet, du haut de ses un mètre quarante et quelques, Navy n’a pas vraiment le physique d’une adolescente de seize ans. Elle possède une poitrine quasi-inexistante, et à une silhouette très mince. Son poids ne dépasse guère les trente-cinq kilogrammes. Elle a aussi de petites mains fines et douces. Malgré son âge, vous l’aurez compris, Navy a un corps qui n’est pas encore formé, un corps d’enfant. De plus, sa peau est toute blanche, elle ne bronze que très peu, préférant rester à l’ombre plutôt qu’au soleil, depuis qu'elle a quitté la mer. Parmi toutes ses ressemblances avec une poupée, la jeune fille possède de longs cheveux légèrement ondulés qui lui arrivent en bas des hanches. Elle en prend d’ailleurs particulièrement soin. Ils sont châtains tout d’abord, mais également légèrement roux. Elle a aussi un épi en haut du crâne, et n’arrive pas à s’en défaire. Son visage est mince, mais légèrement arrondi, semblable, encore une fois, à ceux des enfants. Parmi toutes les expressions humaines que son visage peut prendre, celle qui le caractérise le plus est clairement la fureur. Car elle s'emporte vite, et son visage prends rapidement les couleur de la colère lui aussi. Par ailleurs, Navy a de grands yeux bruns en amandes qu’elle a hérités de sa mère, des yeux magnifiques. Et même si bien souvent ils jettent des éclairs à quiconque oserait la défier, Navy en est particulièrement fière, et ne supporterais pas qu’on s’en moque. Navy a aussi des lèvres de poupées. Petites lèvres douces et fines, rosées et brillantes. Jamais maquillées, elle le semblent naturellement. Par ailleurs, tout son visage n'est jamais maquillé. Le maquillage, pour elle, c'est grotesque, et contre nature à toute épreuve. On est beau ou on ne l'est pas, mais on ne le cache pas avec quelque chose. C'est ce qu'elle dit à qui voudrait bien l'entendre. Mais il arrive que parfois, l'envie l'a prenant, généralement quand elle veut plaire à quelqu'un en particulier, qu'elle se maquille. Pour les soirées, la plupart du temps. Au niveau de sa tenue vestimentaire, Navy porte des vêtements assez simples, mais aime être soignée et classe. Elle aimerait avoir l’audace de porter des choses plus osées, mais n’y est pas encore parvenue. Un jour peut-être. Enfin, pour le moment, elle se contente de ce qu'elle peut porter et puis, de toute façon, elle ne se démarque pas de la population par ses vêtements mais surtout par son sabre en bois et sa taille. Enfin, ce n’est pas comme si c’était ce qu’elle souhaitait.
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III. CARACTÈRE
Malgré l’apparence enfantine et douce de l’adolescente, cette dernière n’a absolument pas un caractère facile. Très susceptible, Navy réponds aux provocations et aux insultes pas par des mots mais par des coups. Par des coups de poings ou des coups de sabre en bois, il vaut mieux ne pas la chercher. Elle se vexe en particulier lorsqu’on lui fait remarquer qu’elle est petite, ou qu’on la traite de "Tenori Tiger", autrement dit, de « Tigre de poche », surnom qui la suit depuis près de quatre ans, et qu’elle ne supporte plus. Ou plutôt, qu’elle n’a en fait jamais supporté. Remarque, après quatre ans, on s’habitue… Enfin, pour en revenir à son caractère, cette petite tornade, en plus d’aimer frapper pour se venger, est provocante, et parfois même sarcastique. Mais son caractère ne dépend pas uniquement de son humeur, mais surtout de la personne qu’elle côtoie. Navy par exemple n’agira absolument pas de la même façon avec Lust, qu’elle admire tant, et Mello, qu’elle exècre pour oser être au même niveau que la féline. Avec ses plus proches amis, Navy peut parfois se montrer très câline, mais elle n’hésitera pas à frapper si on se moque d’elle. Une chose qui s’assemble parfaitement avec son caractère, c’est sa façon de parler. Pas que Navy ait un accent, non. Elle est tout d’abord Anglaise avant d’être Française. Mais elle est très impolie, pour ne pas dire que c’est dans sa nature de sortir des insultes à tout bout-de-champ. Ca n’est pas pour le plaisir d’insulter ou de rabaisser les autres, c’est une manie comme une autre, voila tout. Une habitude, peut-être. Quoi qu’il en soit, malgré ce fort caractère, il semblerait que Navy soit très maladroite. Oublier, mélanger des choses, elle le fait très souvent. Elle est d’ailleurs très désordonnée, ce qui n’arrange pas son problème de maladresse. En plus de mélanger des objets, elle les perd très facilement. Mais il est certaines choses qu’elle ne peut perdre. Les choses qui ont le plus de valeur pour elle. Parmi ce qu’elle aime particulièrement faire, mise à part tabasser les gens qui se moquent d’elle, il me semble que je dois obligatoirement citer sa passion pour la nourriture. Elle mange énormément, mais ne prends pas un gramme, grâce à une morphologie plutôt pratique.
IV. AUTRE
QI: 174 Manie : Tapoter le sol avec son sabre en bois Rêve, Ambition : Elle aimerait avoir le courage de revenir vivre sur la mer, et que Lust devienne L. Cauchemar, Phobie : Plus que tout à cause de son passé, elle a peur de la mer. Elle aimerait pouvoir y retourner mais n’y croit pas une seule seconde, car tout ce qui s’y trouve la terrorise. Les endroits remplis de beaucoup d’eau lui font peur aussi. Les piscines, les lacs, et autres, sont tous des facteurs de crises d’angoisses incontrôlées.
V. HISTOIRE.
Famille : La mère de Navy, Haley Alby, est morte le 13 aout 1995 d’un cancer de la peau. Son père, Alexander Alby, est mort lors d’une tempête, sur la mer. Il paraitrait qu’il serait tombé dans l’eau et n'en serait pas ressortit vivant. Origine : Son père est né en Angleterre, à côté de Londres, il est donc Anglais. Quand à sa mère, elle est née à Lyon, en France. Ils se sont rencontrés dans un port, et se sont découverts une même passion. Quoi qu'il en soit Navy est donc Anglaise et Française.
Relations :
Vanilla : En voyant de loin la relation de Navy et Vanilla, on pourrait croire que les deux jeunes filles se détestent plus que tout. Mais ça n’est en fait pas du tout le cas. Vanilla ? Elle a la classe, elle a un fort caractère, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. C’est le double de Navy, en fait. La petite blonde compte plus que tout aux yeux de Navy. Elle n’est pas que sa colocataire, elle est celle en qui elle a le plus confiance, sa sœur de cœur. Bien sur, les deux caractères des jeunes demoiselles ne peuvent qu’entrainer des disputes et même des petites "bastons", si on peut appeler ça ainsi, mais Vanilla n’en reste pas moins la meilleure amie de Navy, et celle qui l'a comprends le mieux.
Lust : Elle est la personne que Navy admire le plus au monde. Si Navy était un tigre de poche, Lust serait la reine des félins. Pour elle, Lust représente la grâce, la beauté et la femme forte que toutes devraient rêver d’être. Elle représente la classe même, en fait. Navy aimerait pouvoir lui ressembler, un jour. Elle souhaite plus que tout que Lust devienne L, car elle sait plus que quiconque elle en aurait largement la force si elle le souhaitait, ce qui n’est malheureusement pas le cas.
Near : Un glaçon. Voila tout ce que représente Near pour Navy. Cet orphelin n’a pour elle absolument rien d’intéressant. Sans sentiments. Ça n’existe pas ? C’est en le voyant qu’elle n’en est plus très sure. Near lui rappelle parfois vaguement Yuso. Mais seulement vaguement. Le fait est que, il veut devenir L, et Navy ne peux pas l’accepter. Car, après tout, c’est Lust qui deviendra L.
Mello : Ce jeune homme est aux yeux de Navy quelqu’un d’intéressant, dans le sens où il a des capacités qu’elle ne peut ignorer, et un caractère fort qui lui plaît. Néanmoins, il a eut le culot d’avoir le même QI que sa reine, et ça, elle ne peut lui pardonner. Ce mangeur de chocolat vaut peut-être mieux que Near, mais il est loin du rang de Lust.
Matt : Ce garçon est mignon. Et sympa. Chien-chien de Mello, peut-être, mais Navy l’aime bien, en soit. Du moment qu’il n’atteint pas le niveau de Lust, elle n’a en fait aucune raison de ne pas l’aimer, en fait.
Yuso : Une longue histoire. Elle le connaît depuis un peu plus d’un an maintenant, mais connaît toute sa vie, de son vrai nom à sa perte de mémoire, mais c’est réciproque. Je veux dire par là que c’estla même chose dans l’autre sens. Pourtant, ils se sont quittés sur de bien mauvaises paroles, et ne se sont pas revus depuis. Maintenant que Navy est arrivée dans son orphelinat, l’évolution de leur relation est à suivre.
VI. HJ
Votre nom ou pseudo ? May Comment avez-vous découvert le forum ? J’ai deux autres comptes x’) Que pensez-vous du forum (design, intrigue..) ? Classe *______* Comment l'améliorer ? Plus de membres, of course =) Des remarques ? [code bon by Orchid]<3 Et Kaori, dans mon histoire, c’est pour Nia :3
Dernière édition par Navy le Dim 12 Juil - 23:56, édité 4 fois
Namy Alby est née sur le « Navy Blue », et y a passé les douze premières années de sa vie, sans jamais avoir posé une seule fois un pied sur la terre ferme. Le « Navy Blue », un voilier magnifique, de vingt-cinq mètres, était le bateau qui faisait la fierté de son père. Il l’aimait énormément. Il en était fou amoureux, et ne se voyait pas faire autre chose ou aller autre part. En conséquence, sa fille non plus. Elle suivait les traces de son père et aimait ça. Néanmoins, la petite fille était attirée par autre chose. C’était tout simplement la mer. Les eaux changeantes au fil du temps et des saisons, des endroits de la planète, cette magnifique couleur que prenait la grande bleue en arrivant en Polynésie, le nombre d’être vivants plus étonnants les uns que les autres qui pouvait y vivre, les vagues, tout ça, oui. C’était tout ça et bien plus encore, la mer, pour elle. Plus tard, elle voulait être comme lui, Marin de Plaisance Professionnelle. Autrement dit, Skippeur. Contrairement aux rumeurs et autres, il s’agissait bien d’un travail à part entière, et on gagnait bien assez pour vivre.
« On navigue, on rencontre des gens, tout est beau, finalement. Et des fois, on est seuls, mais ça nous ait égal, parce qu’on est quand même là, tous les deux. »
Tous les deux, oui. Sa mère ? Namy ne l’avait pas vraiment connue. D’après son père, elle était morte d’un cancer, lorsque Namy n’avait qu’un ou deux ans à peine. Namy ne s’en souvenait pas, et elle considérait que c’était bien mieux ainsi. Si jamais elle avait connut sa mère, sûrement s’en serait-elle attachée, car son père l’a décrivait comme la plus gentille femme au monde. Un jour, son père lui avait donné une photo d’elle. Mais Namy ne l’avait même pas regardée, car en réalité, elle avait peur. Elle l’avait cachée, au plus profond d’un tiroir, pour l’oublier à tout jamais. Car si elle l’a regardait, elle savait ce qui allait se passer. Elle souhaiterait avoir une maman, et cela ferait du mal à son père. Jamais elle ne se le pardonnerait si son père souffrait par sa faute. Aussi, la vie continuait, avec son père, un homme très charmant, un marin fier et courageux. Alexander, de son prénom. Sur le « Navy Blue », Namy et son père faisait le tour du monde, et elle avait pu rencontrer toutes sortes de personnes. Elle savait à présent parler l’anglais, et le français. Cette dernière langue était, pour son père, indispensable, car c’était la langue de la mère de Navy. Et aussi sa terre natale. Durant les premières années de son enfance, Namy fit de nombreuses rencontres. Entre les matelots et autres qui soutenaient son père, et les plaisanciers, la petite fille avait appris à être constamment avec les autres. Elle connaissait à présent beaucoup de gens, et certains plaisanciers, épris du voyage, revenaient sur le « Navy Blue », et devenaient des clients habitués. Namy aimait ça, revoir des gens, se faire des amis. Mais parfois, en passant devant les ports, surtout de nuit, un petit quelque chose se glissait perfidement dans son regard, comme si la ville l’attirait. Une mélancolie qu’elle cachait à tous. Ces lueurs, au loin, elle voulait les connaître, et toucher le sol au moins une fois. Oui, car si Namy n’avait jamais touché le sol, c’était parce que son père ne le faisait pas non plus. Elle suivait les traces de son père. Ceux qui les approvisionnaient étaient les marins du voilier. Il suffisait de passer sa commande, et ils allaient chercher ce que l’on souhaitait. Mais ça ne suffisait pas à Namy. Un jour, finalement, alors que la petite fille regardait la mer, avec un plaisancier de son âge, son regard se perdit dans le vide, au loin, bien loin. Le garçon l’interrogea : -A quoi tu penses ?
Elle soupira légèrement : -Non…Rien d’important.
Le garçon, qui commençait à connaître la jeune fille se rapprocha : -Tu parles ! Viens, on va s’amuser sur le pont ! -Sans moi merci, Léo. -T’es nulle…Dis, alors.
Elle s’appuya sur la rambarde du bateau, les yeux toujours dans les vagues : -Je me demandais…Ca fait comment, sur la terre ? -La terre ? Bah ! T’es dessus, patate !
Elle s’emporta, se retenant de lui en retourner une : -Mais non ! Crétin ! Ca fait comment, de marcher dans le sable ?! Ca fait comment de toucher de l’herbe ? Ca fait comment de respirer autre chose que l’air marin ? Hein ?! -Je… Je saurais pas te dire…Mais…C’est bien. -Ah…Vraiment…Je vois.
Puis son regard se perdit de nouveau au loin. Le garçon l’a laissa seule, ne comprenant pas très bien ce qu’elle pouvait ressentir. Le lendemain matin, sa casquette de marin vissée sur la tête, Namy se dirigea vers la salle de pilotage pour sauter sur son père : -Papaaa ! Laisse-moi piloter, s’il te plait ! -Ah ah, ma petite Namy, viens par là.
Il prit les petites mains de Namy et les colla sur la barre. Les yeux pétillant, elle se mit à conduire le bateau, se sentant maître et responsable de tous les passagers à bord. Son père rigola légèrement, puis soudain son regard devint sérieux, et une lueur mélancolique s’y glissa. Puis il s’adressa soudainement à la petite fille : -Namy…Tu souhaites vraiment aller sur la terre ferme ?
La petite fille en lâcha la barre, et son père en rigolant la rattrapa au vol et reprit les commandes. La jeune fille serra les poings. Lui…Ce garçon, il lui avait dit ! Et il allait lui payer… -Qui…Qui t’as dis ça ?! -Personne, j’ai simplement des oreilles. -Oh non… -Ce n’est pas grave, réponds simplement à ma question.
Un silence pesant s’installa. Elle ne voulait pas répondre. Mais elle sentait qu’il souffrait de cette nouvelle, alors, il fallait qu’elle aille au bout des choses : -Oui…J’aimerais…Juste une fois. -Bien alors dans ce cas, la prochaine fois qu’on fera une halte à un port, tu pourras descendre avec les autres marins qui nous accompagnent, d’accord ? -Vraiment ?! -Oui, vraiment ha ha ha. -Oh merci, merci papa !
Elle lui fit un câlin et s’en alla sur le pont annoncer la nouvelle aux plaisanciers qu’elle connaissait. Mais depuis ce jour, son père avait gardé cette lueur triste, et Namy s’en voulait énormément. Le soir du jour J était proche, plus qu’un après midi de voilier, et le prochain port serait à l’horizon. Là, où certains des plaisanciers s’arrêteraient, mais surtout, là où Namy allait pouvoir poser pied sur la terre ferme. Elle en était toute excitée, et cela se voyait plus que bien. Mais c’était sans compter sur le temps, qui commença soudainement à se gâter. Bientôt, la pluie fit rage, et les éclairs aussi. Namy et un marin allèrent parler à son père dans la cabine de pilotage. Le marin prit la parole : -Mon commandant, il faut faire un détour, plus on avance et plus le temps indique qu’on se dirige vers la tempête. Déjà le vent est devenu trop fort pour nos voiles ! -C’est hors de question Evan, nous y sommes presque, et nous y allons ! -Mais papa ! -On continue j’ai dis, je prends la responsabilité des dégâts. -Bien, capitaine.
Sur ces mots le dit Evan sortit de la cabine, entrainant la petite fille avec lui. Elle se débattit mais il ne la lâcha qu’une fois sortis de la cabine. -Namy, réunis tous les plaisanciers à l’intérieur, on va avoir du boulot sur le pont. -Tché, pourquoi ce serait à moi de faire un truc pareil ? -Je peux te faire confiance ?
Elle soupira puis sourit : -Vraiment, vous n’êtes rien sans moi ! -Ah ah...P’tite peste !
Sur ces mots il s’éloigna en rigolant, et Namy se dépêcha de réunir les derniers plaisanciers pour les faire rentrer dans leurs chambres. Elle vérifia que tout le monde s’y était bien abrité et sortit de nouveau. La tempête se déchainait, déjà, le ciel s’était assombrit au point qu’on ne voyait correctement que lorsqu’un éclair se dessinait a travers les nuages. Namy rejoignit avec difficulté d’autres marins. Elle trouva finalement Evan qui tirait sur la corde retenant les voiles avec deux autres marins. Elle s’en approcha. -Ca y’est, tout le monde est rentré! -Bien, maintenant rentre avec eux, s’il te plait ! -Quoi ?! Non, je veux aider ici ! -Tu ne ferais que nous gêner, rentre ! -Hors de question !
Elle fronça les sourcils et s’attela à tirer sur la voile. Evan compris qu’il ne pourrait pas lui faire changer d’avis, et se concentra de nouveau sur sa tache. Mais la tempête était de plus en plus forte, Namy avait peine à rester sur ses pieds, et les vagues commençaient à passer les rambardes du voilier. Alexander Alby sortit de la cabine de commandement afin d’aller aider à tirer, un autre marin ayant pris les commandes. Il ne s’aperçut de la présence de Namy que quand une vague lui fit lâcher prise et qu’elle cria : -Aaaaaah ! -Namy !
Evan lui rattrapa la main alors qu’elle commençait déjà à passer par-dessus bord. Elle lui sourit et remonta en esquissant un « merci », puis son père déjà s’approchait : -Rentre immédiatement ! -Non je… !
Une vague s’abattit soudainement sur le pont. Le commandant s’accrocha à la rambarde, mais la petite fille n’eut pas assez de force et tomba à la mer. Son père plongea immédiatement dans l’eau pour aller la chercher, et on leur envoya une corde. Il attrapa par la taille Namy qui avait peine à nager avec le courant, et se saisit de la corde, mais une autre vague les submergea et sa tête vint cogner violemment la coque. Namy écarquilla les yeux quand il sentit que son père lâchait prise, et se laissait emporter. Il semblait s’être évanouit. La petite fille attrapa le bras de son père avec difficulté, en pleurant : -Papa ! Papa !!!
Elle regarda vers le pont, mais il faisait trop sombre pour qu’elle puisse voir quelqu’un, ou que quelqu’un comprenne leur situation. Elle cria de toutes ses forces : -S’il vous plait ! Aidez-moi ! Aidez-moi !!! Je…Je vais lâcher !
Sa main glissait sur la corde, et son épaule était déchirée par le poids de son père sur son bras. Une autre vague se déchaîna, et Namy lâcha son père, ainsi que la corde. Elle peina dans l’eau, et tout à coup sentit la fatigue survenir. Allait-elle…Mourir ? Elle se le demandait. Soudain, elle entendit une voix qui l’appelait : -Namy ! Namy !!! Attrape !
La petite fille regarda avec difficulté aux alentours et vit une bouée sur le côté, frappée par les vagues. Elle nagea de toutes ses forces pour la rejoindre, et l’attrapa. Peu à peu, ses forces la quittaient. Fermant les yeux en haletant, elle s’écria faiblement : -C’est…C’est bon !
Mais personne ne lui répondit. Elle ouvrit les yeux, mais ne voyait plus le bateau : -Evan !!! Niels ?! Tout le monde… ! Répondez…
Elle n’avait à présent plus la force de se débattre, et sentit que ses forces la lâchaient totalement, aussi elle usa ce qui lui restait pour s’appuyer sur ses bras et s’asseoir dans la bouée. Puis… Ses yeux se fermèrent…lentement. Combien de temps s’écoula ? Elle ne sut le dire, et ne sait toujours pas aujourd’hui d’ailleurs, mais son réveil fut net, ce fut le cas de le dire. -Aïe !
Dernière édition par Navy le Sam 11 Juil - 13:01, édité 1 fois
Namy se frotta légèrement la tête, ouvrant les yeux difficilement. Il faisait un soleil de plomb. Elle cligna des yeux et regarda derrière elle. Elle venait de se prendre un rocher. Pas très réveillée, elle se redressa, et tomba immédiatement en avant, dans l’eau. Elle se releva, revivifiée d’un seul coup. Elle remarqua immédiatement quelque chose : Elle avait pieds. C’était bien la première fois d’ailleurs. Elle fit un pas sur la gauche et se cassa la figure, sans trop savoir pourquoi. Elle se releva, s’aidant du rocher. Elle avait du mal à marcher ! Pourquoi ? Pourquoi…Elle se le demandait bien…Finalement, elle comprit. Le fait d’avoir passé les douze premières années de sa vie sur un bateau, une surface constamment en mouvement en fait, faisait qu’elle n’était pas habituée à la terre ferme, sur laquelle elle n’avait encore jamais posé pieds. Elle devait donc prendre l’habitude, comme si elle devait réapprendre à marcher. Avec moins de difficulté, bien sur. Elle contourna lentement le rocher en s’aidant de la bouée, et observa les alentours. A quelques mètres, une plage. Déserte, certes, mais une plage. Elle n’en croyait pas ses yeux. Sur la droite, une petite maison de style asiatique, peut-être chinoise… ? Quoi qu’il en soit...Soudain, elle sembla se rappeler des évènements qui s’étaient passés plus tôt. Elle regarda autour d’elle, affolée : -Papa ! PAPA !
C’est alors qu’elle se rendit compte de quelque chose. Cette tempête, si ils avaient étés pris dedans…C’était de sa faute. Car…Si son père avait décidé d’aller jusqu’au bout, au fond, c’était pour elle, elle en était sûre. Et à présent…Il était peut-être arrivé malheur à tout le monde…Par sa faute. Elle repensa soudainement à son père, qu’elle n’avait pu soutenir. La vague…La vague l’avait emportée. Au moment où elle repensait à cette scène, une vague vint la frapper au dos. Sous le stress, elle cria. Une autre vague sembla vouloir l’engloutir. Elle se mit à courir maladroitement en direction de la plage, lâchant la bouée, criant presque à chaque fois qu’une vague venait la frapper. Elle tomba, et se releva, tremblante, courant de toutes ses forces, puis s’effondra sur la plage. C’était…C’était chaud…Elle sauta sur ses pieds. Elle marchait sur du sable. Du vrai sable ! Elle s’accroupit légèrement, pas très stable, et en prit dans ses mains : -C’est…C’est tout chaud… -Eh oui, c’est du sable.
Namy se releva soudainement, s’appuyant comme elle pouvait. Devant lui se tenait un garçon d’environ quinze ans, qui l’a regardait d’un air moqueur. Il avait les cheveux noirs, et un accent Japonais, mais parlait anglais couramment. Namy ne répondit rien, le regardant méchamment. Le garçon leva les mains devant lui, gêné : -Hé, calme-toi, je ne suis pas un méchant hein ! Mon nom est Kaori. Et toi ? -Namy. On est où, là ? -Hein ? Alors tu viens vraiment de la mer ?! C’est fou ça ! -Qu’importe, tu peux me répondre ? -Ah, et bien, nous sommes à côté de Naha. Sur une plage inexploitée, apparemment. A Okinawa, au Japon. Tu viens d’où ?
Elle ne répondit pas. Ils devaient se rendre à Okinawa, elle en était sûre. Mais dans quelle ville devaient-ils aller ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Misérablement aucune idée. Elle soupira : -De la mer…
Une vague s’explosa sur le sable juste derrière elle, elle sursauta et, déséquilibrée, tomba sur le sol. Le garçon haussa un sourcil, puis l’aida à se relever : -Pour une fille de la mer, t’as pas l’air d’être bien habituée ! -Hm, j’ai eu…Quelque problèmes… -Ca te dirait de venir nous expliquer ça, à moi et grand père ?
Elle prit un air blasé à l’adresse du dénommé Kaori. -Grand père ?
Il sourit. Finalement, elle accepta, et ils marchèrent un petit moment sur la plage, assez loin de l’eau. D’ailleurs Namy avait beaucoup de mal à marcher, et Kaori lui proposa de l’aide, mais elle refusa. Puis ils atteignirent une sorte de petite maison sur pallier, jolie en soit, elle ressemblait à celles que Namy avait vu sur internet, sur l’ordinateur portable de son père. Le grand père était là, assit sur le palier, il avait une barbe blanche, et était chauve. Typique. Je dirais même étrangement cliché. Il ne lui manquait que le bâton que d’ailleurs il finit par sortit de nulle part. Quelle était la suite ? Namy se le demandait. Quoi qu’il en soit, le grand père s’avéra être assez gentil, et Namy leur raconta son histoire. Le grand père donnait apparemment des cours à Kaori, car la prochaine école se trouvait trop loin. Rares étaient les visiteurs. Il proposa à Namy de rester un peu, avant de chercher les survivants du « Navy Blue », ce qu’elle accepta après une grande hésitation. Elle ne pourrait pas trouver d’appuis solides dans une ville Japonaise, langue qu’elle ne parlait pratiquement pas, il fallait qu’elle s’intègre avant de pouvoir chercher quiconque. De plus, avec son instabilité constante sur la terre ferme, il lui fallait réapprendre à marcher correctement. Aussi, elle passa deux ans auprès de Grand Père Hitoshi, et Kaori. Elle s’entendait très bien avec eux, et, une fois que Namy appris à marcher correctement, Grand Père Hitoshi lui appris le Kendo, en même temps qu’il le faisait avec Kaori. Chose qu’elle apprécia tellement que depuis ce temps-là, elle se promène toujours avec un sabre en bois, ou plutôt un bâton recouvert d’un tissu au niveau du manche qu’elle dit être un sabre. Elle l’a affûté de sorte à ce qu’il y ressemble, mais malgré sa fausseté, il fait probablement plutôt mal, et elle ne s’en sépare pas très souvent. Durant ses cours de Kendo, voyant la hargne qu’elle y mettait, parfois Kaori rigolait, et lui disait simplement : Tu ressembles à un Tenori Tiger. Elle n’avait compris que plus tard que cela voulait dire « Tigre de poche », et l’avait bien tabassé pour ce surnom débile. Le 19 Janvier 2007, Namy les quitta. Jamais elle n’oublierait ce qu’ils avaient fait pour elle, mais elle ne pouvait abuser de leur hospitalité plus longtemps. Elle marcha un peu et arriva à Naha, où elle se renseigna sur les rescapés du « Navy Blue », ils étaient peu, mais parmi les marins, un certain Evan Mcguard était en vie, et était devenu lui-même Skippeur. Deux jours plus tard, il arriverait au Japon, pour y déposer des plaisanciers. Namy était bien décidée à le revoir, et lui demander pour son père. Aussi, n’osant pas revenir chez Kaori et Hitoshi, elle attendit. Une journée, puis une autre, sur la plage, puis rejoignit le port le jour J. Le bateau arriva. Et puis elle le vit, sur le pont. Son bâton à la main, elle cria : -Evan !
Le jeune homme se retourna, étonné. Il n’avait pas bien changé. Elle non plus. Il ouvrit grand les yeux et descendit du voilier pour la rejoindre : -Namy ?! Namy, c’est bien toi ?! Namy !
Il l’a pris dans ses bras, et elle retint difficilement ses larmes. Puis finalement, il lui sourit : -T’a pas grandi, Namy ! Tu te balades avec un bâton maintenant ? -C’est pas un bâton c’est un sabre, et si tu veux pas mourir, fais gaffe. -Ah ah ah, ton caractère n’a pas changé non plus !
Elle sourit, puis soudain elle détourna les yeux vers le sol : -Hé, qu’est-il advenu…Après… De tout le monde… ? De mon père… ?
Il ne répondit pas tout de suite, alors elle s’agrippa à son col, sentant les larmes de nouveau lui monter aux yeux : -Réponds ! -Je…Je n’en sais rien, pour ton père…On ne l’a pas revu, après ça. Nous, on a perdu de nombreux hommes. Mais tous les plaisanciers étaient en vie ! -J’en ai rien à battre des plaisanciers ! Je veux voir mon père ! -Namy, calme-toi. Si tu veux revoir ton père, la seule chose à faire est de retourner en Angleterre. Va à Winchester, la mère de ton père s’y trouvera surement encore. Je peux peut-être t’y emmener, en faisant un détour, durant le prochain voya… -Hors de question ! Plus…Plus jamais…Je ne montrais plus jamais sur un bateau…Je gagnerais des sous ! Et…Et…Je prendrais l’avion !
Un sourire éclaira le visage du marin. Puis il lui fit signe d’attendre quelques minutes, avant de lui amener un sac, et un petit papier. Elle ouvrit grand les yeux et s’en saisit : -Mon…Mon sac ! Et ça… ? -Oui, je l’ai retrouvé dans ton ancienne chambre…Et j’ai décidé de le garder. J’avais encore espoir pour toi, et ça a payé. Dedans, tu trouveras toutes tes affaires. Et ce papier, c’est l’adresse de ta grand-mère. Je vais devoir y aller, bonne chance pour la suite, Namy. -Merci, Evan.
Il monta à bord, et commença à s’éloigner, jetant un dernier regard sur Namy, il lui cria « Regarde dans ton sac ! ». Alors elle ouvrit le sac, intriguée, et ses yeux s’écarquillèrent. Il y avait près de 300 000 Yens, soit plus de 2000 euros. Elle releva immédiatement les yeux vers lui, cachant le sac des yeux de tous : -T’es complètement malade ! Ou t’as eu tout ça ?! -Ca, c’est un secret…Bonne chance, petite Namy ! -Et me traite pas de petite ! Et…QUOI ?! Je peux pas accepter ça ! -Ah bon ? Dommage, je suis entrain de partir ! A moins que tu ne souhaites plonger dans l’eau ! Bye bye~
Il lui fit un grand sourire et partit vers la cabine de pilotage. Namy n’en croyait pas ses yeux, et resta un bon moment à le regarder partir. Puis elle débloqua, et regarda de nouveau dans son sac, avant de sourire légèrement : -Vraiment, merci…Evan.
Elle se dirigea directement à l’aéroport. Un vol partait justement une heure plus tard. Namy se dirigea vers la caisse pour acheter un billet. Elle allait devoir dépenser 272 202 Yens, il lui en resterait donc 27 798 Yens, soit 214 euros et quelques. Pendant qu’elle comptait ses billets, la dame à qui elle les achetait s’interrogea : -Dis-moi ma petite, où as-tu eu tout cet argent ? Tu ne l’as pas volé j’espère ! -Ca ne vous regarde pas, contentez-vous de me donner un billet pour Londres, celui qui part très bientôt. -Oh, quelle insolence...! Tiens.
Elle lui tendit un billet, et Namy déposa l’argent en lui arrachant sèchement des mains, sans un merci. Non mais de quoi est-ce qu’elle se mêlait, cette pimbêche ?! Elle mit le reste de son argent dans son sac, et, son « sabre » sur l’épaule, se dirigea vers un siège où elle s’assit, les bras croisés et les sourcils froncés. Un petit garçon qui passait à côté d’elle s’éloigna légèrement, accélérant le pas. Elle soupira. Elle faisait si peur que ça ? Namy s’appuya quelques secondes sur son bâton en bois, puis une petite main lui tapa l’épaule. Elle leva légèrement les yeux. Le petit garçon était là, souriant : -Bonjour mad’moiselle ! Moi c’est Yukiso ! On m’appelle Yuso ! Et toi ? -Je…Je m’appelle Namy. -Je peux rester un peu avec toi ? Tu es bien jolie !
Elle rigola légèrement et hocha la tête. Il s’assit à ses côtés. Il jetait pas mal de coups d’œil furtifs à son sabre, aussi Namy lui tendit. -Tu veux l’essayer ? -Jure ! Je peux ?! -Oui !
Elle lui tendit, et il le prit en se levant, faisant mine d’être un chevalier du moyen-âge. La jeune fille rigola. Puis un appel rappela à Namy qu’elle n’était pas là pour s’amuser. Elle sourit au petit garçon : -Je vais devoir y aller ! -Je vous oublierais pas, mad’moiselle ! -Moi non plus bonhomme, moi non plus.
Elle reprit son sabre, et s’éloigna en faisant signe de la main au petit garçon, puis monta dans l’avion. Elle demanda à garder ses affaires avec elle. On refusa, elle les garda quand même. Dix-huit heures d’avion. Elle arriva à quinze heures de l’après midi, le lendemain, et pris immédiatement le bus pour aller à Winchester. A seize heures, il lui restait à peu près cent Euros, qu’elle avait convertit en Livres Sterling, et elle était à présent épuisée. Le changement d’horaires et tout le reste était plus que fatiguant. Elle s’était endormie dans l’avion, et même dans le bus. Lamentable, m’enfin bon. A présent la voila qui était à Winchester. Une ville pas trop grande, mais tout de même bien assez. Elle cherchait à présent l’adresse. Gabriel Alby. Sa grand-mère, donc. Elle arriva finalement sans trop de difficultés devant la porte. Elle commençait à stresser inutilement. Sur l’étiquette était bien écrit « Gabriel Alby ». Elle sonna. Une dame d’environ une trentaine d’années ouvrit la porte. -Oui ? -Heu…Je…Que…Ga…Gabriel Alby ? -Oh…Non, je suis désolée, ça n’est pas moi. Madame Alby est morte il y a bien longtemps, toutes mes condoléances.
Evidemment. Son père avait la quarantaine, lorsqu’ils s’étaient quittés, pourquoi sa grand-mère aurait dix ans de moins ?! Quelle idiote avait-elle pu être…La dame s’apprêta à fermer la porte, mais Namy la bloqua avec sa main. -Madame, attendez, je vous en prie ! Est-ce que vous connaissez quelqu’un de la famille de cette dame ? -Eh bien…Il y avait bien son fils…Un nom comme Kurt, ou Max… -Alexander ?! -Oui, c’est ça ! Alexander ! -Vraiment ?! Vous le connaissez ?! -Eh bien…Hm…En fait, il est décédé aussi, apparemment, un tragique accident de voile, vous savez, ce métier n’est pas facile, d’ailleurs…
Mais Namy ne l’écoutait plus. Tout ce voyage…Tout le temps qu’elle avait passé dans ses recherches…Tout venait de s’écrouler en l’espace d’une demie seconde. Elle s’éloigna, le regard dans le vide, sans un merci, ni d’au revoir à l’adresse de la dame. Elle marcha sans vraiment savoir où aller, et s’assit sur un banc. Où est-ce qu’elle était ? Quelle importance…Elle avait tout perdu, maintenant. La mer, et son père. Et même…Même sa maman. Namy ouvrit son sac. Elle était sûre de l’avoir vue. Cette photo. Elle l’a prit dans ses mains, et l’a vit pour la première fois. Il s’agissait de sa mère et d’elle, quand elle était toute petite. Encore un bébé, en fait. Sa mère souriait, et Namy semblait apaisée. Et sa mère…Sa maman…Elle avait l’air si douce…Et si gentille…Namy souriait mais doucement, des larmes coulèrent sur ses joues, et tombèrent sur la photo de sa mère. Elle s’essuyait les yeux, mais elles coulaient toujours, comme si elles souhaitaient ne jamais s’arrêter. -Je…Pourquoi ? Non, je ne veux pas pleurer ! La photo, la photo…
Mais le flot impérissable continua de plus belle. Elle ne comprenait pas sa propre réaction. Elle regarda intensément la photo, les mains tremblantes. Le sourire de sa mère était probablement le plus beau du monde. Elle avait l’air si heureuse…Et ce visage éclatant l’a regardait, comme si il lui disait de rester vigoureuse, de ne pas se laisser abattre. Namy sourit légèrement, mais les larmes coulaient toujours : -Maman ! Maman, je pleure, mais pour la dernière fois ! Je serais forte, maman, je te le promets…Et papa, je t’aimais tant, je suis désolée…Je suis vraiment désolée…Je suis toute seule, complètement seule…
Elle pleura pendant longtemps, sur ce banc. Puis elle s’endormit. Quand elle se réveilla, elle n’était plus sur le banc, mais dans un orphelinat. Le Fackson Host. Un nom qui ne faisait absolument pas orphelinat d’ailleurs, mais qu’importe. On l’avait emmenée ici on ne sait comment, et elle avait répondu sagement aux questions sur sa vie. Puis elle avait été acceptée, déclarée à part entière orpheline. Personne ne venait la voir, elle leur faisait un peu peur. Et elle, elle ne voulait pas leur parler. Elle les voyait comme des bêtes débiles qui ne se fiaient qu’aux rumeurs et aux apparences. Namy était considérée comme une mini tornade indomptable. Et au fur et à mesure, la peur fut remplacée par de la moquerie. C’était devenu une habitude, et pour Namy aussi, frapper les plaisantins était aussi devenu une habitude. Un jour, elle se réveilla avec des moustaches dessinées au feutre noir sur les joues. En pyjama, elle traversa tout l’orphelinat en tabassant quiconque osait lui résister, pour savoir qui était l’auteur de cet infâme crime. Alors qu’elle traversait le couloir des garçons, un petit garçon Japonais la pointa du doigt : -Tenori Tiger.
Tenori Tiger? *SBAAF*
Elle se figea. Elle voulut aller le tabasser mais il était tout au bout du couloir, avait largement le temps d’en dire trop, et c’est d’ailleurs ce qu’il fit : -Bah oui ! Avec tes moustaches, tes cheveux presque roux, ton caractère et ta taille, on dirait vraiment un tigre de poche ! Donc…Tenori Tiger !
SBAM. Le garçon se prit un coup de bâton dans la tête. Les autres se mirent à rire, elle leur courra après et tous sans exception furent « achevés » par son soi-disant sabre. Ce surnom allait-il la poursuivre toute sa vie ? Elle se le demandait vraiment. Six mois plus tard, la jeune fille était appelée ainsi par tous les gens de l’orphelinat, même les adultes, et ne pouvait rien y faire. Il y avait parfois quelques différences avec le nom d’origine, mais pas grand-chose. En tout cas, la comparaison la vexait quand même : -Hé, Tiger-chan ! On mange de la viande à midi, t’es contente hein ?
La bande de garçons rigolèrent. La jeune fille se leva, énervée. Elle passa devant eux et le regarda de haut, en souriant : -Pff, t’as trouvé ça tout seul ? T’es vraiment trop con.
Eais les mots n’étaient pas son fort, et ils rirent de nouveau. Néanmoins, elle lui en retourna une, ce qui eut pour effet de le faire taire immédiatement. Ainsi que ces autres copains. Elle sortit rapidement de l’orphelinat, son sabre en bois sur l’épaule.
« Tous des connards ici. Ils me comprennent pas ? Je m’en fous. Qu’ils aillent tous se faire foutre. »
Enervée, la jeune fille se mit à courir sans but précis. Puis elle s’assit sur un banc, dans un parc, épuisée d’avoir courut autant. Le même que celui où elle avait admis l’existence de sa mère, un an auparavant. Les larmes lui montèrent soudainement aux yeux, mais elle fronça les sourcils et essuya d’une manche ses yeux mouillés de larmes. Elle ne se montrerait plus faible, non. Jamais. Elle resserra son sabre dans ses mains. C’est alors qu’elle entendit une musique. Pas très forte, mais bien assez pour lui casser les oreilles. Un genre de métal Japonais exaspérant qu’elle avait entendu…Au Japon, justement. Elle se tourna vers la source du bruit. Un garçon d’environ son âge, les cheveux noirs aux reflets bruns, était assis à ses côtés, et regardait le ciel d’un air blasé. Déjà exaspérée par son orphelinat, la musique lui tapait sur le système. Sans regarder son interlocuteur, elle parla calmement, les yeux mis-clôt : -Eh...Mets moins fort, s’te plait.
Soit il l'ignorait totalement, soit il n'entendait rien, quoi qu'il en soit, elle ne supporta pas une seconde de plus sa réaction et monta sur le banc, énervée au possible, le pointant du doigt -Toi, là !
Il ne bougea pas, ne semblant même pas remarquer sa présence, aussi Namy trembla de fureur, empoigna son sabre, puis prit de l’élan avant de lui envoyer un grand coup derrière la tête qui le fit tomber du banc, tête la première sur le sol. Puis elle mit un pied sur le dossier et le regarda de haut, le sabre sur l’épaule.
-TU TE CROIS OU ?! CE LIEU EST PUBLIC A CE QUE JE SACHE, DONC METS MOINS FORT !
Le garçon se releva. Il semblait légèrement énervé, mais gardait cet air stupidement blasé. Il s’épousseta légèrement, sans lui adresser un regard : -Hm. Un problème ?
Il se massa la tête et remit ses écouteurs, puis se mit à fixer le sol. Il commença à partir, le dos tourné à Namy, qui d’ailleurs se sentit très mal, debout sur le banc. Mais…Mais c’est qu’il l’ignorait en plus ?! Ce connard, cet espèce d’avorton (beaucoup plus grand qu’elle), cette larve, ce… -T'es mignonne tu sais !
Hein ? C’était lui qui avait parlé ? A elle ? Enfin… HEIN ?! Elle trouvait cette réplique tellement improbable qu’un temps s’écoula avant qu’une réaction se présente chez elle. Les joues en feu, elle lui cria : -Qu-qu-quoi ?! Ne changes pas de sujet ! Crétin !
Elle ne savait plus quoi dire à présent. Mais le garçon s’en allait toujours. Elle décida de le provoquer, et prit un sourire narquois : -Tu fuis, hein ?! Lâche !
Il s’arrêta de marcher, toujours dos à la fille. Ah, sa provocation avait fait de l’effet !...Ou pas… ? Le garçon parla d’une voix beaucoup moins assurée : -Lâche…hein ? Bah…Peut-être, en fin de compte. En même temps…Nan rien, oublie.
Namy haussa un sourcil. Ca voulait dire quoi, ça ?! Il avait voulut lui dire quelque chose, non ? Pourquoi s’était-il arrêté ? Et le voila qui se tirait de nouveau. Namy sauta sur ses deux pieds pour descendre du banc et courra vers le garçon. Peut-être inconsciemment, en tout cas, elle attrapa le manteau du jeune homme. Quelque part…Elle voulait vraiment qu’il reste. -Attends ! Je te lâcherais pas tant que tu m’auras pas fais des excuses !
Il tourna la tête pour dévisager la main de Namy qui agrippait son manteau : -Des excuses ? Pour ? Je ne vois pas en quoi je t’ai brusquée, ou même offensée.
Il retira la main de la jeune fille qui ne réagit pas : -Je n’aime pas les personnes comme toi, en fait je n’aime per…
Il se plaqua les mains sur la bouche…Namy se mit à sourire légèrement. Heeeh…On aurait dit que ce jeune garçon se retenait de dire bien des choses. La curiosité était un vilain défaut, certes, mais c’était lui qui l’avait attisée, alors…Elle fut coupée dans son élan par le garçon qui baissa la tête : -Vas-t-en. Tu dois bien avoir une famille qui t’attends nan ? Petite fille. -Petite fille… ? J’ai bien entendu, hein ? Oui, pas d’erreur possible.
Elle parlait bas, la tête baissée, et sa voix tremblait légèrement. Soudainement elle releva la tête, débordant de rage, et l’attrapa de nouveau afin de le retourner vers elle. -PETITE ?! Tu vas mourir !
Sur ces mots elle lui mit un coup de poing et se jeta à califourchon sur lui, le sabre dans la main. Et lui alors ?! Son visage avait des traits enfantins aussi ! Bon peut-être moins qu’elle…Ok, largement moins qu’elle mais quand même. Elle prit un ton sarcastique : -Et toi, chibi-insociable, t’as quel âge, hein ? -Je vois que tu connais un peu de vocabulaire, PETITE FILLE ! Et bien qu'est ce que ça peux te faire de savoir l'âge d'un insociable comme m… ? -J’veux savoir, c’est tout.
Elle sembla réfléchir puis s’approcha de lui encore un peu, l’observant. C’est qu’il n’était pas moche, le chibi-insociable. Oh…Ses yeux…Des yeux profonds. Verts ? Non bleus…Quoi que…En tout cas très profonds…Elle rougit un petit peu. Ce n’était même pas qu’il n’était pas moche, c’était qu’il était très beau. Elle s’accouda sur son torse : -Heeey’, ils sont de quelle couleur, tes yeux, chibi-insociable ?! Puis…Si tu veux pas que je t’appelle comme ça toute ta vie, il serait temps que tu me dises ton nom.
Il rougit. Haha, il était déstabilisé à mort. Trop marrant : -Ils…Ils sont verts…Et puis c’est quoi ce moment de réflexion là ?! Je m’appelle Yuuki ! Point ! Et…
Un grand sourire sarcastique naquit sur son visage, et il se rapprocha de Namy à son tour : -Et toi petite fille ?
Namy détourna le regard en rougissant : -Hé…La petite fille t’emmerde. Mais...Je m'appelle Namy. *Sourire* Pourquoi, ça t'intéresse, Yuu'?
Sur ces mots elle se releva légèrement, puis voyant qu'on regardait dans leur direction en se demandant pourquoi ils étaient l'uns sur l'autre en plein milieu d'un parc, elle leur lança un regard noir, avant de retourner le regard vers le garçon. Elle se pencha vers lui et lui sourit en lui chuchotant à l’oreille : -T’es intéressant, tu sais.
Comme pour faire suivre sa phrase, elle posa un baiser sur la joue de son locuteur et se releva en s’époussetant. Puis elle regarda Yuuki qui se releva, rougissant à mort. Il évita son regard : -Hm…Enchanté. P…Pourquoi ce baiser ?
Pff, Namy était sûre qu’il demanderait ça. Quoi que, fallait oser. A présent, il faisait tourner sa bague autour de son annulaire. La jeune fille sourit : -Ca t'intéresse, hein? Bah....
Elle regarda sur le côté, un peu ailleurs, puis finalement se retourna vers lui, un grand sourire sur les lèvres : -Jte le dirais pas! <3
Sur ces mots elle tourna les talons, le sabre de nouveau sur l'épaule, et commença à partir : -Bye-bye Yuuki!
Puis après quelques pas elle s'arrêta, sans se retourner. -Si...Si je te demandais...
Elle se retourna finalement, un sourire de nouveau sur les lèvres : -J’attends toujours ces excuses. Tu vois ces cerisiers, là-bas ? Demain à la même heure, ici. Tu t’excuseras, ou tu gouteras de nouveau de mon sabre, compris ?! Salut !
Elle se remit à marcher, et entendit finalement Yuuki répondre, de la malice dans la voix : -Sois prête demain à me faire gouter de ton sabre !
Sa voix augmenta de volume, comme si il souhaitait que tout le monde profite de sa phrase : -T'es trop mignonne avec !
Namy continua de marcher, le rouge aux joues : -Crétin !
Puis elle marcha vers son orphelinat, souriant légèrement pour elle-même, elle resserra ses mains autour de son sabre en bois. « Il m’a dit que j’étais mignonne… »
Dernière édition par Navy le Sam 11 Juil - 13:37, édité 1 fois
Le lendemain, Yuuki vint au point de rendez-vous. Évidemment, Namy aussi. Et c’est ainsi que chaque jour, se rejoignant au même point, Yuuki et Namy devinrent amis, puis meilleurs amis. Leurs deux solitudes mélangées devenaient un lien pratiquement impérissable. Aux yeux de Namy, Yuuki était le meilleur ami qu’elle n’avait jamais eut, et plus encore. Ils se disaient tout. Elle connaissait tout de lui, il connaissait tout d’elle. Ainsi il apprit l’existence du surnom « Tenori Tiger », et trouva qu’il lui allait particulièrement bien, mais pour elle, ne l’appelait pas ainsi. Entre eux était née une sorte d’amitié compétitive, où l’un voulait toujours être premier devant l’autre. La première erreur que Namy avait faite de sa vie comparée à Yuuki était d’être née le six mai 1993. Yuuki était né en 93, en mai, mais le vingt-quatre. Et les compétitions s’enchainaient ainsi, de la même façon. Même pour des futilités. Un jour, Namy appris par un concours de circonstances que Yuuki allait être transféré dans un orphelinat du nom de la Wammy’s House. Pour surdoués. Il possédait en fait 173 de QI. De savoir que Yuuki lui était autant supérieur la réduisait à néant. Mais le pire pour elle, c’était qu’il allait partir. Et…Elle ne pouvait rien faire, si ce n’était que lui donner un surnom qui serait désormais son prénom: Yuso. En l’honneur de ce petit garçon, à l’aéroport de Naha. Lui, en retour, lui donna un surnom aussi : Navy. D’ailleurs…Le « Navy Blue » existait-il toujours ? Namy en doutait…Puis le jour J arriva. Ce jour fut d’ailleurs celui où ils se donnèrent leurs surnoms respectifs. Yuuki dû partir. Mais les adieux ne se passèrent pas comme prévu. Ils se disputèrent. Pourquoi ? Pour la simple raison que Namy ne voulait pas s’attacher à lui si elle ne pourrait jamais le revoir. Aussi il partit, et ils avaient à présent chacun l’impression d’être de nouveau seuls. Un jour, Namy entendit une conversation de trois adultes dans l’orphelinat. S’ennuyant, elle écouta, ne trouvant que ça à faire. -Alors alors, vas-y, celui qui calcule le plus vite hein ?! -Oui oui ! -Bien : 13 840,32 x 45,38200 ? -Fiouh, t’y vas fort, Georges, j’abandonne ! -Oui, on avait dit : Pas de chiffres à virgu… - 628 101,402. -Hein ?
Les trois hommes se retournèrent vers Namy qui était appuyée contre le mur, le sabre dans la main. Elle soupira : -13 840,32 x 45,38200, c’est égal à 628 101,402, non ?
L’homme regarda sur la calculatrice qu’il tenait en main. Les deux autres le suivirent, puis regardèrent stupidement la jeune fille : -Espèce de tricheuse ! -Comment j’aurais pu tricher puisque je ne possède ici ni calculette ni autre objet de ce genre ? -Pour qui tu te… !?
L’homme à la calculatrice posa sa main sur son épaule : -Elle à raison. Il faut lui faire passer un test. -Un test ? Un test de quoi ?
Personne ne répondit. Le lendemain, on l’emmena dans une pièce avec un spécialiste qui lui posa des questions de calculs, mais surtout de logique, auxquelles elle répondit sans trop de difficulté. Elle comprit d’ailleurs avant qu’on lui dise ce qui se passait. Stressée comme jamais, elle demanda au spécialiste lorsqu’il apporta les résultats : -Monsieur ?! Alors ? J’ai combien de QI ?! -Eh bien je…Hem...Mademoiselle, vous avez un quotient intellectuel supérieur à la moyenne. Il est de 174. -Ha…Ha ha…Je…Je l’ai dépassé ! -Hem oui… ? (Vraiment bizarre ces surdoués…)Enfin…Nous allons devoir vous envoyer dans un orphelinat pour les surdoués, comme vous mademoiselle, et donc… -Je veux aller à la Wammy’s house. -Comment savez-vous que… ?!
Mais Namy ne répondit pas, et on lui expliqua que c’était l’orphelinat où elle devait se rendre. Le soir même, on l’emmena. Namy avait hâte de voir la tête de Yuuki quand il comprendrait qu’elle avait un point de plus que lui. A moins que c’était autre chose ? A moins…A moins que tout au fond d’elle, profondément enfouie, une envie irrépressible de revoir Yuuki était née. En tout cas, elle descendit de la voiture, conduite par le directeur de son ancien orphelinat, et arriva devant de grandes grilles noires. Derrière se dressait la Wammy’s, probablement. Un monsieur âgé arriva devant Namy : -Bonjour, je suis Roger. A partir d’aujourd’hui, tu ne seras plus Namy.
Il l’observa d’un œil. La jeune fille tenait, comme à son habitude, son sabre, et ses yeux lançaient des éclairs. Namy avait tout de suite compris ce qu’il allait dire : -Tu seras Tig… -Non. -Quoi ? -Je veux être Navy. -Ah…Bien, tu seras donc Navy. Tu ne dois divulguer ta vraie identité à personne. Et ton but sera de devenir L. -Je sais.
Sur ces mots, son sac sur le dos, elle poussa les grilles pour rentrer. Roger lui montra sa nouvelle chambre, et en passant dans le couloir, elle vit une bande de fille. Parmi toutes ces filles, elle était là. Cette fille. Des cheveux courts et noirs, et des mèches rebelles de part et d’autre. Rayonnante, et féline. Roger commençait son explication, mais Navy n’écoutait plus. Elle était ailleurs. La jeune fille rigola, d’un sourire éclatant, et se remit à parler normalement. Navy ouvrit de grands yeux. Comment autant de prestance pouvait être rassemblée dans une seule personne ? Navy était fascinée. Tout simplement fascinée. Elle…Elle voulait lui ressembler. Elle voulait sa démarche, elle voulait son rire. Elle voulait son charme, elle voulait sa grâce. Elle lui vouait une admiration sans pareil. Navy interrompit Roger, fixant toujours attentivement la féline : -Qui est cette jeune fille là-bas ? -Ah, Lust ? C’est le second successeur potentiel de L, ex-æquo avec Mello. -Ah vraiment ? Ca ne m’étonne pas.
Elle fit un grand sourire, puis se retourna vers Roger : -Merci, je crois que ça ira. -Ah, bon. Bien.
Sur ces mots il s’éloigna. Navy resta au pied de la porte, ne posant même pas ses affaires, les yeux pétillants d’admiration. Si Navy était un tigre de poche alors Lust était la reine des félins. Et elle se sentait dans l’obligation de lui vouer une admiration sans limites, ne serait-ce que par respect pour sa magnificence. Sur ces mots elle voulut déposer ses affaires dans la chambre, et s’aperçut que ce que Roger lui avait expliqué juste avant était qu’elle allait être en cohabitation avec quelqu’un d’autre. Ce fut sa première rencontre avec Vanilla. Elle sourit, et referma la porte derrière elle.
Cet orphelinat promettait d’être bien plus intéressant que prévu <3
[Désolée pour la taille de l'histoire ( Eh oui...4 parties, ça craint. u__u ) alors qu'elle est vraiment trop médiocre TT Mais j'ai tenu à faire une histoire sur un bateau, alors ne m'en voulez pas trop s'il vous plait =w=...]
Donc cette fiche est bien jolie, j'ai beaucoup apprécié l'histoire. Quelques petites fautes trainent ci et là mais rien de grave et sans doute sont-elles d'inattention. J'aurais validé la fiche... Si le physique remplissait les quinze lignes complètes. Or, après avoir manuellement viré ces retours à la ligne intempestifs, je n'en vois que treize complètes. Pourrais-tu donc allonger un peu s'il te plaît ? Il te sera, je pense, aisé de parler de l'expression de son visage et de ce que reflètent ces yeux. Tu pourras en profiter pour corriger les confusions de "a" avec "à" que j'ai vues dans ta fiche, par exemple dans ses cauchemars première ligne.
J'ai corrigé au niveau cauchemars et rajouté quelques petites phrases par-ci par-là histoire de compléter les quinze lignes, dans le physique, donc je pense que ça devrait aller :') Dans le doute, je vais relire la fiche et corriger les erreurs d'inattention et autre. x'D Mais ça me fait plaisir si tu as aimé l'histoire *w* [Parce que perso c'est pas mon cas u_____u]