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 S.N.O.W, the little friendly girl [Fini]

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Snow Snow
S.N.O.W, the little friendly girl [Fini] 387262Alter1

Feuille de personnage
Wammy’s: H
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Âge: 18 ans
Sujet: S.N.O.W, the little friendly girl [Fini] S.N.O.W, the little friendly girl [Fini] EmptyVen 25 Avr - 15:36

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I. IDENTITÉ
    Nom : Snippe
    Prénom : Owan
    Pseudonyme : Snow
    Âge : 14 ans
    Date de naissance : 14 décembre 1993
    [b]Groupe :
    Outs. Aurait voulu faire partie des Chocolates Rangers mais vu que c’est une fille…

II. PHYSIQUE
    Ce qui frappe le plus chez l'enfant, c'est la couleur de ses yeux. Deux grandes pupilles noires vous observent, noyer dans de magnifiques prunelles d'une couleur pour le moins inhabituelle : elles sont bleu comme les pierre de turquoise... Un bleu si intense et si pénétrant qu'il vous hypnotise et semble vous pénétrer avec une facilité déconcertante et presque gênante. Snow est très fière de ses yeux qui lui viennent de sa défunte mère et pour rien au monde elle ne voudrait les voir s'abîmer avec le temps.
    Son fin visage de poupée, ni pâle ni bronzé, laisse entrevoir par endroit de fines cicatrices, plus claires que sa peau, traces des nombreux coups qu'elle reçu dans sa petite enfance. Mais elles sont si discrètes qu'il n'y a qu'en la regardant avec attention que l'on pourrait s'en apercevoir.
    Ses sourcils sont fins et clairs, ils accentuent fortement ses expressions et les quelques mimiques qu'elle faits sans s'en rendre vraiment compte. Elle possède de longs cils qui donnent un peu plus d'intensité à son regard clairs.
    Ses lèvres fines d'enfant rendent sa bouche délicate et délicieuse à regarder.
    Tout comme sa mère, elle possède de longs cheveux, fins mais néanmoins nombreux ce qui donnent un effet d'épaisseur non négligeable ; ils sont très clairs, d'une jolie couleur blonde, tel un beau champ d'épis de blés. Ils ondulent jusqu'à ses hanches et se finissent en suite en anglaise aux courbes joyeuses et aux reflets soyeux. Tout comme ses prunelles, elle aime prendre soin de ce souvenir de sa mère bien que celle-ci avaient les cheveux bruns aux reflets cuivrés.
    Vous l'aurez sans doute ses cheveux descendent assez bas, après la courbe de ses genoux mais elle aime aussi les relever en deux couettes à l'ancienne, formant comme deux anneaux vers ses oreilles percée où vous pourrez parfois apercevoir un animal d'une jolie couleur dorée. C'est que la demoiselle aime bien varier ses boucles d'oreilles et en possède toute une collection non-négligeable, accumulation de nombreuses années, certaines paires ayant jadis appartenu à sa mère.
    De son père, la fillette tient sa petite taille et sa silhouette élancée ; elle mesure à peine 1m40, ce qui n'est pas très grands pour une enfant de quatorze ans, il faut bien l'avouer. La grâce et la légèreté dont elle fait preuve dans ses mouvements sont souvent accentués par son air désinvolte et rêveur qu'elle arbore le plus souvent lorsqu'elle se perd dans ses pensées.
    On l'aura vite remarqué, mais cette jeune fille aime les vêtements de style gothique, enfin le style gothique lolita originaire du japon ce qui accentue ces airs de poupée qu'elle a parfois. Mais elle ne sort ses robes à froufrous noires et blanches que lorsqu'elle sait qu'il n'y aura aucun risque qu'elle les abîmes, sinon elle est habillée de vêtements de préférences amples, se fichant bien de savoir si c'est à la mode ou non et où elle se sent à l'aise. Là où elle pourra bouger sans aucun problème et sans se soucier d'y faire attention.
    Lorsqu'elle lit, elle porte une paire de lunette. La correction des verres n'est pas grosse et c'est juste pour éviter d'abîmer ses yeux turquoise.

II. CARACTÈRE
    Snow est une personne dote d’un calme froid comme la neige dont elle tire son surnom. Très douce, elle possède les manières d’une noble, chose que l’on retrouve aussi dans son attitude humble.
    Réfléchie, elle n’agis pas sans un minimum de réflexion, ne se jetant pas « dans la gueule du loup » pour préserver une stupide fierté qui ne sert à rien ou pour répondre à une provocation malintentionnée. Sage, elle n’est certes pas la meilleure de l’orphelinat au niveau QI mais elle à rien à leur envier : c’est une vraie encyclopédie sur patte, aussi douée en classe que dans les activités sportives. Et pourtant, elle ne s’en vente pas, au contraire, c’est une personne extrêmement modeste qui prend les compliments qu’on peut lui adresser avec sourire, un sourire spécial qu’elle réserve à ce genre d’occasion un sourire qui a tendance à faire frémir car il est le plus souvent totalement hors sujet. Et on a alors du mal à la comprendre.
    Snow est une personne qui aime beaucoup ses amis et n’hésite pas à les aider, quitte à être blessée à leur place. Elle a tendance à prendre beaucoup sur elle et à faire bonne figure lorsqu’elle va mal, ne voulant pas inquiéter son entourage lorsqu’elle ressent des sentiments comme la peine ou la douleur. Si régler les problèmes des autres ne la gène pas, elle n’aime pas qu’on se soucie des siens, ne voulant pas les ennuyer avec des choses si insignifiantes.
    Naïve à sa manière, la jeune fille ne sait pas détester les autres. Vous pourriez être le sal*ud le plus pourri de la terre qui s’acharnerait à lui faire mal aussi bien physiquement que moralement, elle ne cesserait de se relever et de ne pas vous en vouloir ; elle est comme ça, innocente sans ressentir ce sentiment cruel qu’est la haine.
    Elle trouve la fierté et la grandeur futiles, préférant de loin une attitude plus noble voir plus renfermée. Elle sait que la fierté ne sert à rien lorsque l’on est en mauvaise posture, surtout en danger de mort.
    Très ouverte et à l’écoute, même si elle ne vous connaît pas, elle vous écoutera parler de vos problèmes, que ce soit vis-à-vis des autres ou vis-à-vis d’elle-même. On peut lui cracher un flot d’injures à la figure, elle e réagira pas, se contentant certainement de hausser les épaules et de repartir à ses livres. Personne de confiance, c’est une tombe lorsqu’il s’agit de garder un secret. Loin d’être bavarde, elle n’a tendance à ouvrir la bouche que lorsqu’elle juge ce geste nécessaire mais elle n’est pas avare de paroles non plus.
    Un peu distraite et rêveuse, il lui arrive de partir de longs moments dans son monde imaginaire. Mature, pourtant, elle sait aussi très bien avoir la tête sur les épaules et dans les situations critiques, réagir avec sang-froid.
    Les professeurs ont parfois tendance à inciter les autres à prendre exemple sur elle mais elle ne cesse de rétorquer que chacun doit être ce qu’il a toujours été sans essayer de ressembler aveuglément à quelqu’un d’autre pour n’être plus ensuite qu’une pâle copie.


    Elle possède de nombreuses qualités, certes, mais comme tout le monde elle possède aussi une part de ténèbre enfouis au plus profond d’elle-même.
    Elle est très exigeante avec elle-même et il lui arrive de souhaiter des choses funestes lors de ses dépressions chroniques. Snow à cette drôle de particularité qui fait d’elle une enfant unique : chaque quinzième jour du mois, entre 10h et 15h, Snow devient dépressive. Son visage souriant s’affaisse en une grimace et son regard se fait sombre et froid. Personne ne comprend ce changement soudain d’attitude mais à force, les autres orphelins et son personnel s’y sont habitués et évitent de l’embêter, voir même de lui adresser la parole, pendant cette période là. Pendant ces quelques heures, elle a parfois des manières d’autiste.
    Un peu têtue, voire carrément bornée, elle n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds, ni que l’on se moque d’elle. Elle trouve que les gens lâches qui pensent tout bas et parlent dans le dos des autres devraient subir la même chose et comprendre à quel point ça peut être blessant et éreintant psychologiquement que de ne pas pouvoir faire confiance aux autres. Pas qu’elle souffre de ce grave problème, quoi que sa confiance s’achète à prix d’or, mais c’est un simple constat de sa part.


III. AUTRE
    QI : 196
    Manie : Attrape une mèche de cheveux et la pince entre ses lèvres, fixant un point devant elle sans ciller.
    Rêve, Ambition : Elle aimerait devenir scientifique dans un laboratoire de recherche contre les maladies orphelines.
    Cauchemar, Phobie : Elle déteste les pièces vides et comme Near, elle a peur de l’orage et de sa foudre.
    Son plus grand cauchemar serait que son père vienne la récupérer après être resté aussi longtemps absent.


IV. HISTOIRE.
    Famille : En un sens, Snow n’est pas orpheline car son père et ses grands parents sont toujours vivants. Mais pour des raisons dont seuls sont au courant Roger et les professeurs – avec interdiction de les répéter aux orphelins – elle a été placé ici.
    Il faut dire qu’elle a été retirée à son père car il était de nature violente et l’a longtemps frappée. Quant à ses grands-parents, le problème était tout autre : étant les parents de son père, aimant leurs fils mais celui-ci reproduisant leur comportement vis-à-vis de lui, le juge pour enfant à exprimer son désaccord quant à leur confier la garde de la petite Owan. Ne voulant pas la placer n’importe où au vu de ses capacités intellectuelles hors du commun, le juge la plaça dans ce pensionna.
    Celle-ci ne sachant pas comment réagir fasse à la décision juridique, a décidé de se taire et d’obéir comme la petite enfant bien élevée qu’elle est.
    Ainsi, depuis son arrivé à l’orphelinat, la petite reçoit de temps en temps une lettre de son père ou de ses grands-parents paternels.
    C’est un peu un cas à part car elle n’est pas orpheline et pourtant on ne peut pas non plus dire qu’elle possède une « famille » …

    Origine : Anglaise

    Relations : Near : Le petit génie de l’orphelinat suscite une vive curiosité de la part de la petite snow mais elle se gardera bien de venir l’embêter. Elle sait qu’il n’aime pas être importuné ni être touché
    S’il a besoin d’elle, ce qui l’étonnerait fortement, elle sera toute disposée à l’écouter et à l’aider. Elle n’est pas une de ces personnes envahissantes qui cherchent à tout savoir de lui.
    Il se peut qu’elle lui demande conseil mais elle essaiera de ne pas trop gâcher son temps libre.

    Mello : Personne au caractère des plus intéressant, bien qu’il soit violent par certains côtés, elle aime bien son côté « ouragant de l’orphelinat ». Elle trouve qu’il met un peu d’animation dans l’internat et si on lui parle de lui en lui demandant son avis elle rétorquera toujours qu’elle l’aime bien mais qu’elle n’ose pas trop l’approcher de peur de l’ennuyer.

    Lust : La fière chef des Seven Deadly Sins est quelqu’un d’enjouée et de survoltée. Une vraie petite pile électrique qui met aussi un peu d’animation dans l’orphelinat. Et comme elle le dit si bien : soit on l’aime, soit on la déteste.
    Concernant Snow, elle a fait le premier choix, l’aimer. En tout cas l’apprécier pour ce qu’elle est et quand elle la croise dans les couloirs, elle la salue toujours d’un petit signe de tête.

    Matt : Le meilleur ami de Mello mérite qu’on lui témoigne aussi un peu d’attention. Il est souvent peu évoqué par rapport aux trois précédents orphelins et pourtant elle le trouve tout aussi intelligent et intéressant.
    (Pour la suite, c’est s’il est d’accord.) Elle aime beaucoup venir jouer aux jeux vidéos avec lui et le considère comme un bon ami, voir son meilleur ami à l’orphelinat.


V. HJ
    Votre nom ou pseudo ? Sadness
    Comment avez-vous découvert le forum ? Second compte
    Que pensez-vous du forum (design, intrigue..) ? Plus je passe du temps dessus et plus je le trouve génial !!!!!!!!!!!!
    Comment l'améliorer ? C’est impossible même si impossible n’est pas français.
    Des remarques ? Code bon by Near


Dernière édition par Snow le Ven 25 Avr - 20:56, édité 2 fois
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Snow Snow
S.N.O.W, the little friendly girl [Fini] 387262Alter1

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Sujet: Re: S.N.O.W, the little friendly girl [Fini] S.N.O.W, the little friendly girl [Fini] EmptyVen 25 Avr - 15:41

    Histoire : Aussi loin que remontent ses souvenirs, l’enfant a toujours vu son père frapper sa mère. Puis la frapper elle.
    Il était de nature violente et agressive et en même temps doux et passionné avec elles. Elles étaient els fleurs de sa vie, de belles œuvres qu’il ne fallait en aucun cas abîmer… Et pourtant, il les battait.


    Du temps où sa mère vivait encore, les coups qu’Owan recevaient étaient minimes et sans graviter, comme de simples bleus ou bosses qu’on était susceptible de se faire en tombant. Ainsi, personne ne se rendait compte de rien surtout que sa mère sortait peu et rarement et lorsqu’elle le faisait, la voir avec des pansements ou des contusions sur le visage n’avait rien d’inhabituelle : elle était de nature maladroite et se cognait ou tombait souvent sans que le monde extérieur n’y soit pour quelque chose.
    Et la vie continuait son cours normalement, sans problème à l’école, en sortie ou à la maison. Car pour Owan, être frappée était « normale ». Dans la tête de l’enfant, dans son cerveau développé plus que la normale, on aurait pu lire « si papa me frappe, c’est parce que j’ai fait quelque chose de mal. Je suis une mauvaise petite fille, il est normal qu’il me punisse pour mes erreurs et mes bêtises. » Et pourtant, elle savait que l’erreur était humaine et que ces pensées n’étaient pas vraie, qu’elles n’étaient qu’une façade pour cacher la réalité qu’elle ne voulait pas affronter.


    Et la vie aurait certainement pu s’écouler ainsi indéfiniment mais ce que la petite ne voyait pas, c’était que sa mère commençait à dépérir petit à petit. Et si le foyer était chaleureux la majeur partie du temps – Eric ne battait pas sa femme et sa fille à tout rompre – Elisabeth commençait à sombrer petit à petit dans un précipice sans fond qu’elle seule voyait venir… Car Owan et Eric n’était pas très réceptif de sa détresse cachée. Tout comme sa fille, Elisabeth n’aimait pas montrer ses vrais sentiments lorsqu’elle allait mal et tout comme elle, elle était souriante et chaleureuse, un vrai petit rayon de soleil vivant.
    Elle avait le don de réchauffer la pièce par sa simple présence silencieuse, par les simples notes qui s’échappaient parfois de ses lèvres. Elle aimait chanter et avait donnée cette passion à sa fille, inscrite depuis ses quatre ans dans une chorale. Il fallait dire que Elisabeth avait voulu devenir chanteuse lorsqu’elle était plus jeune mais on lui avait dit qu’elle n’avait pas ni le charisme ni le style des chanteurs actuels et que ses chansons ne se vendraient pas. Il fallait dire qu’elle avait été élevée comme dans l’ancien temps, pour devenir l’une de ces grandes dames de la cours des rois… Ainsi la jeune femme avait tout d’une princesse : une silhouette fine mais gracieuse, des manières et des mouvements polies et ample. Son apparence aussi : elle était grande et élancée, possédant de magnifiques cheveux bruns et bouclés à l’anglaise, descendant jusqu’à la courbe de ses hanches et sa fille avait eut la chance de récupérer d’elle. Mais ce qui surprenait le plus chez Elisabeth, c’était ses yeux ; de magnifiques yeux couleur noisette mais aux reflets dorés et chaleureux, invitant à sourire et rire naturellement.
    Owan respectait sa mère, pour elle, elle était la plus belle de toute et la plus resplendissante, ramenant gaîté et bonheur dans le foyer familial. Et elle aurait voulu que ce soit toujours comme ça.
    Mais l’année de ces six ans, la jeune femme mourut.


    Ce fut un choc, autant pour la fillette que pour son père qui ne cessa de pleurer, de boire jusqu’à s’en saouler et de s’excuser auprès de la femme qu’il avait toujours aimé.
    Cela dura deux semaines pendant lesquels la petite fille vit son père sombrer dans la dépression jusqu’à ne plus se reconnaître lui-même. Pendant ce cours laps de temps, elle ne reçu pas un regard, pas un mot, pas une gifle.
    Pour la première fois de sa vie, elle se sentit seule et abandonnée. Livrée à elle-même, elle décida d’apprendre à faire à manger toute seule car il fallait bien se nourrir. Elle laissait toujours une part de sa cuisine hésitant et erratique à la porte de la chambre de ses parents, ne voulant pas laisser son père mourir de faim. Certes, sa cuisine ne pouvait pas être aussi bonne que celle de sa mère mais elle y mettait tout son cœur.
    N’allant plus à l’école, allant faire ses courses seules à l’épicerie, ne voyant plus le père de la petite sortir et se rendre à son travail, les voisins commencèrent à se poser des questions.
    Mais quand il venait la voir, elle répliquait tout le temps : « Papa est absent, il va rentrer bientôt mais je ne peux pas m’occuper de vous recevoir, veuillez m’excuser. » Et elle souriait, un sourire lumineux qui avait le don de rassurer les gens et de leur faire oublier leurs doutes et leurs soupçons.


    Mais tout changea lorsque ses grands-parents débarquèrent. Il s’ensuivit alors deux années de calvaire pour la jeune enfant. Il fallait dire qu’elle n’aimait pas trop les parents de son père, surtout son grand-père car il était froid et la tyrannisait dès qu’il en avait l’occasion, lui faisant bien savoir qu’il ne l’aimait pas.
    N’ayant pas de nouvelles de leurs fils depuis deux semaines, leurs appels téléphoniques n’ayant plus de réponses, ils avaient finis par se déplacer. Ils avaient toujours désapprouvés le mariage d’Eric avec Elisabeth, persuadés qu’ils ne pourraient rester ensemble et qu’elle finirait par le rendre malheureux. Et c’était ce qui était arrivé. Car la mort de la jeune femme avait plongé leurs fils dans une sombre dépression dont il ne semblait pas pouvoir sortir.
    Et en ce 15 mai, ils débarquaient tous les deux, munies de bagages assez chargées, comme s’il voulait carrément s’installer là. Owan ne savait pas comment réagir mais ces aïeux faisant partie de sa famille, les voyant ainsi chargés, elle ne put que les laisser entrer…
    De toute sa vie, cette erreur fut sans doute celle qui la marqua le plus. Elle n’eut, certes, plus à s’occuper de la gestion de la maison, sa grand-mère s’en chargeant très bien mais elle fut aussi interdite de sortie, interdite de rire, et même interdite de sourire.
    Son grand-père l’enferma dans sa chambre et ne voulant pas la voir se sauver, ne sachant pas ce qu’il pouvait bien passer par la tête de cette enfant de huit ans, il ferma ses volets, cadenassa sa fenêtre et vida la chambre : plus de peluches réconfortantes, plus de livres à lire. Plus de cours à apprendre, plus de chaises où s’asseoir. Plus de lit, plus de bureau et plus d’armoire. Plus de rideaux, plus de tapisserie fleuris. Plus que ce vide envahissant tout l’espace, comblant les manques de ces objets fantômes.
    Et Owan ne pouvait rien n’y faire. Son père semblait l’avoir oublier et si elle avait droit à trois repas hebdomadaires, c’était bien pour qu’on ne les accuse pas d’avoir tués une enfant.
    Pourtant ça leur aurait été facile.
    Tout ceci était arrivé si vite que la petite ne comprenait pas tout. Elle avait déjà eut du mal à comprendre que sa mère ne viendrait plus jamais la voir du fait que la vie avait quitté son corps.
    Elle avait eut du mal à comprendre la peine insurmontable qui avait terrassée son père.
    Elle avait eut du mal à comprendre pourquoi les voisins s’inquiétait autant. Elle était grande, elle savait se débrouiller. Mais si là, son cerveau avait été mis sur le mode « veille », elle comprenait parfaitement qu’on ne voulait pas d’elle.
    Dans quel triste état elle devait être alors que sa mère avait toujours bien pris soin d’elle et de son apparence. Ses beaux cheveux blonds devaient être emmêlés mais elle n’avait pas de quoi les coiffer mise à part ses petits doigts fins.
    Et dans cette chambre vide et sombre, la petite commença à se faire des histoires dans sa tête, comme dans ses livres de contes. Elle commença aussi à avoir l’impression de vivre ses histoires, s’immergeant dedans, devenant muette et ne ressemblant bientôt plus qu’à une marionnette, un pantin inanimé.
    Pour que l’école de s’inquiète pas de son absence, ses grands-parents déclarèrent à cette première que leur petite-fille était partie avec un de ses oncles en Amérique, subitement, pour faire des tests de QI. C’était loin l’Amérique, ils n’iraient pas la chercher là-bas de toute façon et l’alibi tenait parfaitement, puisque Owan était une brillante élève depuis sa première année de maternelle . Ils n’avaient donc pas à s’inquiéter d’une éventuelle visite de la part de la maîtresse de la petite.
    Et celle-ci s’enfermait un peu plus chaque jour dans son mutisme, parfois oubliée de tous.


    Et cela dura des mois et des mois, jusqu’à ce qu’elle soit enfin tirée de sa chambre noire et vide.
    C’était un matin calme de novembre, un peu plus d’un mois avant son septième anniversaire. Son père s’était remit de la mort de sa mère mais il ne venait pas la voir, il s’emblait l’avoir oubliée. Son grand-père aussi était toujours ici mais sa grand-mère était aussi morte cette année là.
    Par ce calme matin, l’un des voisins vint rendre visite à Eric. Il apportait quelques légumes et le père d’Owan, pour le remercier de cette attention l’invita à boire un verre. Ce voisin avait un fils, Drew, de quatre ans l’aîné d’Owan, et il était venu avec lui ce jour-là, ayant tous els deux prévus d’aller se faire un foot après avoir bu un coup.
    Les discussions allaient bon train et même son suspicieux grand-père ne vit pas le jeune garçon sortir de la cuisine où ils se trouvaient tous installés pour trouver les toilettes. Aubaine, autre chose attira son regard. Dans le couloir clair, toutes les portes étaient munies de clef et étaient peintes d’une jolie couleur coquille d’œuf… Sauf une. Cette dernière était noire de poussière et il n’y avait pas de clef dans sa serrure. Intriguée, Drew essaya de voir à travers la serrure mais il faisait bien trop sombre dans la pièce pour qu’il puisse distinguer quoi que ce soit. Sa curiosité enfantine prenant le dessus sur son envie de vider sa vessie, il se mit à chercher une clef qui aurait pu ouvrir cette porte. Par chance, il finit par mettre la main dessus et sans appréhension, par simple curiosité innocente, il ouvrit la porte et découvrit la petite fille, d’une maigreur et d’une saleté à faire peur. Ses deux yeux qu’il se rappelait si pleins de vie étaient éteint éteins et elle semblait être à bout de force, recroquevillée sur elle-même, le regardant sans réagir.


    Elle ne compris jamais pourquoi, il entra dans la chambre et vint la prendre la main en souriant. Un sourire chaleureux et pleins d’espoir. Puis il lui glissa quelques mots à l’oreille "ne t’inquiète pas, ce sera bientôt finis, je vais revenir te chercher."
    Elle l’avait regarder se lever et repartir en sens inverse, refermer la porte puis elle avait entendu la clef tourner dans la serrure et le bruit de ses pas qui s’éloignaient.
    Et l'espoir naquit en elle. Cette espoir incertain qui l'avait depuis longtemps quitté, il revenait, emplissant le coeur éteint qui ne battait plus que par saccade brusques.
    Drew tint parole, bien qu'il fallu qu'elle patiente encore quelques jours. Son père et son grand-père n'avaient pas compris que le jeune garçon l'avait trouvée. Ils n'avaient pas compris qu'elle allait enfin être libre de faire ce qu'elle voulait. Et l'espoir emplissait son esprit, la faisant redevenir la ludique et joyeuse petite fille qu'elle avait toujours été. Mais bien sûr, ils ne s'en aperçurent que lorsque la police vint frappé à leur porte avec un manda d'arrêt pour maltraitante...
    Un homme vêtu de bleu vint la chercher dans sa petite pièce sombre, elle, la frêle enfant si pâle et si sale, à bout de force et dont les yeux brûlaient au contact de la vive lumière du jour. La première chose qui étonna les policiers présents, furent les yeux de la petite fille. Si tout en elle paraissait éteints et pitoyables, ses yeux, eux, brillaient d'une vive lueur de joie et de curiosité. La seconde chose fut ce sourire. Un sourire innocent comme en ont parfois les jeunes enfants. Les policiers se demandaient combien de temps elle était restée enfermée comme ça dans cette pièce sombre et vide sans contact humain et malgré son apparence, elle paraissait tout à fait joyeuse.
    Et lorsqu'elle vit son père, l'étudiant un court instant, le voyant misérable mais remis de la mort de sa mère, elle tendit ses bras frêles vers lui, un sourire chaleureux et emplit de douceur étirant ses fines lèvres.
    " Papa ! Bon retour à la maison !"
    Ce fut la première et la dernière fois que la petite fille vit son père pleurer pour elle.


    La décision du juge était sans appelle. Elle ne devait pas retourner avec eux.
    La décision de la fillette était sans appelle. Elle ne voulait pas d'une nouvelle famille.
    La frêle enfant sautillait dans le bureau du vieil homme. Elle n'arrivait pas à tenir en place. En quelques mois, elle avait retrouver ses rondeurs enfantines et ses couleurs de petite fille bougeant tout le temps. Elle ne semblait jamais pouvoir s'arrêter de gambader et surtout de lire. Elle trouvait qu'elle avait accumulé trop de retard en classe et qu'il lui fallait lire pour récupérer de ce retard.
    Têtue, elle ne voulait en aucun cas aller dans une famille d'accueil. Têtue, elle ne voulait en aucun cas aller dans un foyer ou continuer ses études en pensionnat. Elle ne voulait pas que son père ou son grand-père vienne la voir et pourtant, elle ne cessait de répéter que son papa lui manquait plus que n'importe qui. Et autour d'elle, on ne la comprenait pas.
    Ses cheveux avaient recommencés à pousser aussi. Ses beaux cheveux dorés étaient tellement emmêlé lorsqu'on l'avait trouvé qu'il n'y avait pas eut d'autre choix que de les couper au plus court, la boule à zéro comme certain dirait, un véritable affront pour la petite fille qu'elle était, tenant tant à cette chevelure ondulant comme celle de sa mère.
    Alors, devant le refus de la petite fille, après lui avoir fait passer plusieurs tests, le juge décida de la placer en orphelinat. Après tout, il était impossible qu'elle retourne un jour dans sa famille, son grand-père l'ignorant à présent et son père, envoyé en prison, ne pouvant assumer sa charge. Elle était comme une orpheline, dans une situation un peu spéciale certes, mais une orpheline à sa manière.
    Et sa joie ne pourrait que mettre un peu de baume au coeur à l'orphelinat. Ainsi, le juge envoya-t-il une demande à la Wammy's House pour leur demander d'accepter cette petite encyclopédie sur pattes.
    Acceptant la proposition du juge sans trop de difficultés, il fut décidé qu'elle irait finir son cursus scolaire là-bas.
    [Je raconterai mes premiers jours à l'orphelinat dans la partie faites pour les souvenirs]
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Sujet: Re: S.N.O.W, the little friendly girl [Fini] S.N.O.W, the little friendly girl [Fini] EmptyVen 25 Avr - 22:00

Saddy-chan <3

Bon que vois-je, je crois que c'est une jolie fiche pour un joli perso tout meugnon ^^ !
Dommage que Mello soit un macho et prenne pas de filles dans les Choco rangers u_u xD

Validée => Outs.
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