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 Le secret de la bibliothèque [pv Dynamo]

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Sujet: Le secret de la bibliothèque [pv Dynamo] Le secret de la bibliothèque [pv Dynamo] EmptyDim 4 Aoû - 18:23

La bibliothèque, le lieu le plus calme de tout l'orphelinat ou vivait le petit Guard. Un lieu basé sur le concept d'étude et de découverte, découverte de nouvelle connaissances sur l'autoroute de la culture. Parfois, entre deux pages d'un contenant de connaissances en papier, se trouvait des clefs pour emprunter des chemins de traverse plus ou moins condamnable par les autorités du lieu. Livre d'expérience dangereuse, mode d'emplois pour fabriquer ses joints ou bien magazine pornographe étaient enfermés quelques temps dans les pages jaunis de livres oubliées par les bibliothécaires, par des orphelins qui ne savaient pas quoi faire de leurs quotients intellectuels. C'est dans ce lieu que le trouillard en costume de majordome lisait un lourd traité de philosophie, sombrement intitulé:

"La théorie du bonheur et son analyse par les plus grands esprits de ce monde."

Plongé dans sa lecture qui semblerait au quidam diablement ennuyeuse, le jeune garçon avait le regard vague de celui qui réfléchit. Ses yeux d'ambres fixaient les mots complexes et les grands noms de cet ouvrage, comme si ils en absorbaient la substance pour la contenir dans sa boite cranienne.

Soudain, comme dans les drames antiques, un évènement brisa la quiétude du garçon : une des revues interdite, un des pornos chuta au pied du garçon, et toucha le sol en un "plaf" aussi audible que disgracieux dans cette cathédrale érigés à la gloire du savoir. Guard baissa la tête et la remonta aussitôt. Il venait de voir le magazine au sol et ces joues s'étaient empourprés de gênes. Personne ne l'avait vu, mais la paranoïa de Guard déforma ce qu'il vivait. Pour lui, il était désormais au centre de l'attention, car il lui semblait évident que ses juges croiraient qu'il a pris ce vieux livres poussiéreux en sachant le secret de son contenu.
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Sujet: Re: Le secret de la bibliothèque [pv Dynamo] Le secret de la bibliothèque [pv Dynamo] EmptyDim 4 Aoû - 18:27

Il se figura alors juger et chatié par le personnel d'encadrement de la Wammy's House, coupable de lubricité et payant pour le forfait d'un autre. Chaque seconde se déformait et il resta immobile durant ce temps distordu, vingts secondes d'une longueur de vingts heures pour le paranoïaque. Il attendait la main de son bourreau sur son épaule et tremblait presque, au bord de l'attaque de panique.

Soudain, un trait de génie le soulagea de sa culpabilité. Et si il jetait le journal sans se faire voir, il ne serait pas coupable, n'est ce pas ? Il se mit à quatre pattes et commença a avancer vers la poubelle avec la discrétion de Sam Fisher, la trouille au ventre en plus. Son coeur battant le rythme comme un percussionniste affricain, il avançait vers sa cible avec une lenteur exagéré. Au détour d'un bureau, il heurta une paire de jambe appartenant à une grande perche qu'il n'avait pas vu. Ses yeux croisèrent ceux de Dynamo, et le bleu et le jaune se fixèrent pendant plusieurs secondes, la peau pâle de Guard se couvrant d'une rougeur qui rendait attendrissante sa bouille ronde. Il avait toujours le fameux magazine dans la main.

« Je... Je... »
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Sujet: Re: Le secret de la bibliothèque [pv Dynamo] Le secret de la bibliothèque [pv Dynamo] EmptySam 10 Aoû - 5:46


Guess, if you can, and choose, if you dare.


Pierre Corneille




-Tu n'es pas réel..., murmurais-je encore et encore, plus à moi-même qu'à quiconque. Ma voix était-elle seulement audible ou n'était-ce qu'un murmure rauque ? un feulement, peut-être ? Je n'en avais pas la moindre idée. Mais ce n'était pas ma voix. C'était... un gémissement, celui d'une bête, une bête à l'agonie. Mes efforts, mon corps tout entier était dévoué à la tâche de calmer les spasmes qui me comprimaient le ventre. Que m'arrivait-il ? Pourquoi avais-je l'impression d'assister à la scène de torture plutôt que de la vivre ? La circulation sanguine ralliant aux bouts de ma main droite était coupée. je ne la sentais plus, sinon avais conscience de l'étau qui la resserrait à mesure que les secondes s'égrenaient, comme une course contre la montre. Mes doigts libres restants se glissèrent sous mon haut, à l'endroit même où mon ventre endoloris semblait couver la création d'une boule de nerfs, de malaise, de gêne et d'un je ne sais quoi qui ne tarderait pas à exploser si je perdurais dans cette perte de contrôle. Rendre à ma respiration son rythme régulier s'avérait plus difficile que prévu, mais j'arrivais finalement à bout au moment où la source de ce mal-être se révéla sous mes yeux.

-Qu'est-ce qui t'arrive tout à coup Dean ? Tu es malade ?

Un visage. Un son. Une âme.
Un frisson d'horreur me parcouru la colonne vertébrale, et un nouveau haut-le-coeur m'arracha la gorge, me monta les larmes aux yeux et m'arracha de ce cauchemar.


Je ne pris réellement conscience des perles de sueur roulant sur ma peau que lorsque j'entrepris, fiévreux, de me masser le crâne. Sous l'épiderme et, même, de mes tympans à mes nerfs les plus sensibles, un carillon incessant me lançait à mesure que j'émergeais de l'oubli, l'esprit aussi embrumé que si j'y étais toujours. Mais non. Tout, tout sauf y retourner... Je ne voulais plus le revoir. Plus si cette horrible souffrance finale d'être encore et incessamment arraché allait de pair avec le cadeau. Mais où étais-je ? Un regard circulaire de mes pupilles encore affolées à l'idée évoquée, me renvoya la réponse en plein visage. Ces maudits rideaux prune étaient toujours là, tout comme le peu de biens qui m'étaient aujourd'hui propres - si la formulation était adéquat, vu que je perdais tout à chaque fois. Je ne me souvenais absolument pas de m'être endormi, ni d'avoir rallié ma chambre de la journée. Ou de la nuit ? Quelle heure pouvait-il être pour que je m'éveille aussi promptement, aussi mal et avec autant de courbatures aux reins et au dos que si j'avais couru des heures sans répit ? Tard, forcément. Enfin, qu'importe. Un soupire filtra entre mes dents serrées alors que j'entrepris de m'extirper le plus possible de la chaleur qu'affligeaient à mes cellules les draps du lit. La simple distance du chevet à l'armoire la plus proche, non, le simple mouvement de redressement me contraint à réprimer un grognement de douleur rageur. La meilleure chose à faire dans ces conditions était de m'étirer histoire de détendre les muscles, puis de prendre une douche. La seconde évocation était pour ainsi dire, urgente. La première chose faite, j'attrapai d'un geste précis et rapide le nécessaire pour mener à bien la seconde et sorti de la pièce en trombe en direction des douches communes.
L'eau était à une température miraculeusement fraîche. Je n'aurais pas pu rêver mieux en cette chaleur d'été. Sur le chemin, ma théorie quand à l'heure de la journée se vit erronée alors que les rayons matinaux transparaissaient à travers les fenêtres pour dessiner des arabesques sur le sol d'habitude si beige du couloir. Leur contact aurait pu et aurai dû m'être agréable, si la sueur n'avait pas trempé mes habits. J'ignorais pourquoi mon corps avait ainsi réagi à un pauvre cauchemar. Mon coeur avait-il battu aussi vite que ça ? A ce point, le rythme aurait du me tirer du lit depuis longtemps. De quoi avais-je bien pu faire affaire si mon organe vital en était venu à arrêter de battre, le temps d'un millième de seconde, pour me pousser aussi violemment à revenir à la réalité ? Illusoirement, j'avais pensé que la fraîcheur de l'eau sur ma peau aurait tôt fait de me remettre les idées en place, de me rendre mes souvenirs, mais rien. Trou noir. Bulle de gaz totale et pleine au coeur d'un liquide sombre et épais qu'était à l'heure actuelle mon esprit. Je soupirai encore, trop pour un si court laps de temps avec le premier, et me libéra avec réticence de la félicité de l'eau. En peu de temps qu'il aurait fallu pour le dire, j'étais habillé d'une simple chemise noire aux manches négligemment retournées sur mes avants-bras, ainsi qu'un jean aux allures et aux bienfaits confortables. Je me pris à déambuler dans les entrailles de l'orphelinat sans but précis, allant d'étages en étages et motivé par la seule volonté de trouver une occupation, ou un divertissement, un rien qui puisse s'accaparer mon attention, pourvu que j'en oublie ses yeux, son odeur, son fantôme sur l'ombre de mes pas. Où trouver ce miracle ici ? Je n'avais aucune envie de sortir maintenant, la chaleur était trop étouffante. Quoi alors ? Je détestais perdre le contrôle de la situation. Moi qui savait pourtant toujours ce que je voulais... je n'étais plus moi-même ces derniers temps. Et c'était tout sauf normal.

« Monsieur Dynamo ? »

Je me figeai sur place, les membres raides. Bof, un instinct naturel de défense, simplement. Je tournai la tête vers la voix qui semblait connaître mon nom, et mes yeux tombèrent sur la silhouette grossièrement penchée d'une femme sur le dessus de son bureau. Je n'avais aucun récent souvenir de ses traits. Que me voulait-elle, et comment savait-elle qui j'étais ? Voyant que je ne réagissais pas, la détentrice de cheveux bruns m'indique le sol du menton, où reposait un calepin retournée qu'elle avait vraisemblablement fait tomber... Et me demandais de le ramasser pour elle, naturellement. J'hochai la tête tandis que je passai le seuil du lieu, pliant les jambes au passage pour encercler l'objet au creux de ma paume.

-Tenez.

Je déposai l'objet sur le bureau et esquissai un sourire forcé tandis que la douleur au bas du dos me rappelait à l'ordre.

-Et tâchez de ne pas renverser votre café, ajoutai-je en désignant la tasse sous son ventre en suspension. -Ce serait regrettable. Et c'était vrai, ça l'aurait été vu la blancheur immaculée de la chemise. Je pivotai alors des talons, n'accordant à la jeune femme pas plus d'attention que j'en avais fait preuve aux premiers abords. Mes yeux suivaient le mouvement, alors que je balayais ce qui devait être la bibliothèque vu l'allure caustique, du regard. Tiens, et moi qui cherchais un divertissement ! Le destin avait tiré sa ficelle. Mes pieds me menèrent d'eux-mêmes entre les rayons, sans idée précisé quant à ce que j'avais envie de lire, et davantage pour les convenances. L'endroit était peu fréquenté en cette heure de la journée, ce qui en soi était guère étonnant. Il demeurait toutefois ça et là un ou deux inconnus de ma mémoire, feuilletant des livres ou vaquant à des activités loin d'être dans les cordes littéraires à ce que j'en témoignai. Soudain, sans que je ne m'y sois au préalable préparé, je percutai quelque chose à mes pieds. Je ne tardai pas à corriger ce "quelque chose" par "quelqu'un" lorsque le bleu de mes yeux cueillit l'ambre du garçon accroupi. Je clignais des yeux, surpris par sa posture et à la fois envoûté par les reflets si singuliers de ses prunelles.

« Je... Je... », bredouillait-il.

Et c'était pour moi le comble de la surprise, presque l'agacement tant voir quelqu'un désemparé à ce point me poussait à l'être à mon tour. Eussent été mes yeux qui me jouaient des tours, mais il me semblait que son regard était embué et au bord des larmes, chacun de ses yeux entourés d'une rangée de cils reflétant une terreur qui me troublait malgré moi. Et je réalisai alors brutalement que ce n'était pas tant son attitude qui m'avait grisé en premier lieu, mais son visage qui m'était douloureusement familier. Je détournai alors la tête, tentant de chasser cette invocation de mon esprit. Mes yeux rencontrèrent les rebords de plastique de la poubelle à moins de cinquante centimètres de moi. Ce ne fut qu'à ce moment là que je remarquai le magazine entre les mains tremblantes du brun. Je me penchai alors, sans un pas en arrière pour me dégager, pris par un brusque intérêt pour ce qui semblait être l'objet de sa crainte et établissant ainsi le lien avec la corbeille en retrait. Qu'avait donc cet artéfact de si particulier pour rendre livide le visage d'un individu, et l'inciter avec tant de fervence à s'en départir ? Était-ce un journal maudit, comme on en lisait dans les livres, de ceux dont il fallait absolument se détacher avant d'être affecté par son fléau ? Mes doigts saisirent alors l'objet et m'accroupis près de son possesseur, le portant au niveau de mes yeux histoire de vérifier mes fantasques fabulations. Et mon expression passa d'un extrême à l'autre. L'intérêt jusqu'au dégoût significatif. Décrire la page de couverture serait trop ridicule pour retranscrire la vision à l'écrit, j'épargnerai ainsi les détails du peu de tissu qui couvrait l'intimité à peine voilées des trois femmes visibles.
Je pinçais les lèvres, irrité de ma propre bêtise et reculai de deux pas pour m'éloigner du garçon. Je n'étais pas idiot, et étais de cette façon loin de m'imaginer qu'un gamin comme lui prendrait plaisir à feuilleter ce déchet. Il avait du tomber dessus par hasard... mais je voulais, futilement lui faire payer mon humiliation interne, en agissant comme si je n'avais pas soupçon de ce malentendu. Et puis, c'était de sa faute, il n'avait pas à bredouiller ainsi, c'était vraiment incompréhensible.
Le sarcasme s'empara progressivement de mon sourire naissant. Je savais que l'expression m'était davantage destinée qu'à lui, mais qu'importe, car cela, il ne le saurait jamais, et je me plaisais à lui trouver de cette manière une réelle raison de s'inquiéter pour son propre état.

-Il existe un moyen plus simple que des images pour goûter au monde des adultes, gamin. Je t'aurais bien aidé mais tu fais plutôt pitié à voir, je doute fort que tu trouveras ainsi une demoiselle encline à ce genre...

Mes yeux divaguèrent vers le journal et je le lâchai brusquement, comme brûlé par ses pages et n'ayant surtout aucune envie de tenir pareille souillure entre mes mains plus longtemps. L'objet retomba juste devant la main vu garçon. Mes sens étaient en alerte, guettant la moindre de ses réactions.

-... d'expériences.

J'haussai alors les épaules, le ton calme de ma voix ne m'ayant pas quitté et ne me trahissant pas. Je n'avais aucune appréhension au sujet de l'enfant - enfant ou non, il en avait trop l'air pour le désigner autrement ! - si ce n'est celui d'un geignard. Toutefois, étrangement, j'en étais amusé plus qu'autre chose.

-Tu peux toujours te rabattre sur ton imagination, au pire. Mais n'espère pas un résultat aussi satisfaisant que celui généré par la vue de ces photos... Ces magazines ont tellement de succès, c'est désolant ! Oui, en vérité, tu me désoles.

J'affichai cette fois une mine faussement réprobatrice. Je ne savais pas ce qui me prenait, mais je n'avais qu'une certitude lucide : je voulais le pousser à bout. Inciter son euphorie à effacer celle de mon réveil matinal.
Oublier. Oublier son visage. C'est tout.
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Sujet: Re: Le secret de la bibliothèque [pv Dynamo] Le secret de la bibliothèque [pv Dynamo] EmptyDim 11 Aoû - 12:13

Guard se prit le poid des mots du garçon au yeux bleus en pleine figure. Comme la proie du serpent, le petit garçon était hypnotiser par ses lèvres qui prononçait sa sentence et sa condamnation. Les mains du plus jeune se mirent à trembler, sinon que sa panique intérieur gagnait du terrain. Mais il n'était pas encore en phase terminale, celle où il criait sans s'arrêter et que seul une claque pouvait le débloquer. La panique se refletait dans ses yeux d'ambres qui cherchaient quelques choses pour arrêter ce flot de mépris faussement dissimulé sous les reproches.

Mais rien de salvateur ne pouvait interrompre Dynamo. Alors, doucement, Guard tomba à genoux. Il n'avait plus ses deux meilleurs amis pour le soutenir, car il avait quitter l'orphelinat. Il était seul face aux autres. Et sa panique n'arrangeait rien, il imaginait déjà Dynamo le trainer avec le magazine jusqu'au bureau du surveillant, qui lui donnerait des milliers d'heure de punition pour lui apprendre à ne pas faire des fautes qu'il n'avait pas commises. Une larme roula sur sa joue, suivit rapidement d'une seconde. Les yeux embués, il baissa la tête et commença un monologue au rythme paniqué et entrecoupé de sanglot mal étouffé:

« C'est pas moi. J'ai r-rien fait ! Je lisais un livre d-de philosophie et il y-y avait ce.., cette c-chose dedans ! Je le savais p-pas ! J'ai v-voulu le jeter e-et je vous ait h-heurté ! Je suis i-i-innocent ! »

Le petit trouillard braqua ensuite ses yeux plein de larme dans ceux de Dynamo, pour l'apitoyer et le convaincre que ce n'était qu'un tragique accident de parcours. Son torse se soulevait et s'abaissait au rythme de ses sanglots lents. Peut être que ces perles humides appitoerait le grand noiraud ?
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