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 Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom.

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Tea Tea
Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. 399817Expert1
Sujet: Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. EmptyMar 26 Fév - 19:40

Je sais pas trop comment je me suis retrouvée là. J'sais pas. Je me baladais et puis voilà, ça sentait la peinture séchée. J'ai eu envie de voir. Voir l'endroit.
Cette salle est plutôt sympa. Je pense que je vais y revenir la prochaine fois que j'ai un coup de blues.
J'avais pris quelques cahiers et ma trousse. Ma trousse. Haha, ma trousse. Cet objet blanc, avec des graffitis de partout, flashy, dark. Faits à base de crayon fluo, de feutres, de blanco. Et je me suis installée à une table. J'ai arraché une feuille de mon calepin et ai griffonné quelques notes concernant une potentielle façon de générer suffisamment de bore pour qu'il y ait une réaction pour diffuser... Oh. Je me suis remise à dessiner. Je pouvais pas m'en empêcher. C'est parce que je pense à autre chose. À la mort de ma mère.
Je me suis mise à chantonner un air. Subitement. Sans raison particulière.
"Situations are irrelevant now.
She loves the way that I tease,
I love the way that she breathes."

Cette chanson, elle commence d'un coup. Comme un battement de coeur.
C'est ce que j'aime avec Ronnie Radke. Il donne un truc. Et ce "truc" fait battre mon coeur très fort. Je sens une forte émotion. J'ai envie de gueuler.
M'enfin. Si j'attire l'attention, on va me virer de cette salle alors il vaut mieux que je reste à chantonner doucement.
J'ai envie de dormir.
Ou ne serait-ce pas plutôt mes évanouissements? Je devrais prendre un cachet. C'est toujours quand je pense à ma mère. Enfin, la plupart du temps. Je crois. Je ne sais plus. Je dois vraiment prendre mon cachet, j'ai oublié de le prendre ce matin.
Je vais m'évanouir. Non.
Je viens de prendre mon cachet. Qu'est-ce que c'est affreux. Le goût.
M'enfin, ça va déjà mieux.
Alors je me remet à chanter.
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Blossom Blossom
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Sujet: Re: Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. EmptyVen 1 Mar - 0:07

Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. 224992Sanstitre12
» Ronnie Radke is a fucking god, girl. Don't miss it. «

Les livres. Il n’y avait que ça de vrai. Enrichissant, culturels, éducatifs, amusants, parfois même jouissifs pour les plus amoureux de lecture. Cela aurait pu être le point de vue de Blossom. Après tout, elle faisait partie du groupe des Words dans ce pensionnat connu sous le nom de Wammy’s House. Mais elle préférait faire des maths. Les équations, c’était plus son truc. Pourquoi n’était-elle pas une Riddle, dans ce cas ? Simplement qu’aimer les chiffres n’avait pas suffit. Effectivement, ses notes en matières littéraires étaient plus élevées. L’idée de faire exprès de ne pas bien travailler à l’examen d’entrée aurait pu marcher. Mais non. Il fallait dire qu’elle était loin d’être le seul cerveau de cette école, loin de là. On aurait fini par comprendre. Et puis, écrire des sottises en littérature anglaise ou française lui ferait vraiment mal au cœur. Il faut croire que lorsqu’on apprend quelque chose, qu’on aime cette même chose, faire des bêtises n’est plus acceptable. C’était ainsi que Blossom voyait les choses. Et aujourd’hui, par une matinée plutôt ensoleillées bien que pas particulièrement chaude, elle faisait encore des maths. Dans l’espoir de s’améliorer. Encore et toujours. Elle était là pour ça de toute façon ; pour être la meilleure ; pour faire partie d’une élite.
Son passé aurait dû la décourager de faire des mathématiques. Oui mais non. Elle aimait trop. Et, aussi étrange que ça pouvait l’être, son passé na la traumatisait pas. Après tout, ses parents l’avaient juste quelque peu trahie. D’une certaine façon. Quoi qu’il en soit, l’adolescence ne cessait de faire de son mieux. Tant à ne plus être la fille de personne, autant faire réellement ce qui lui tenait à cœur. Et à cette période, ce qui lui tenait à cœur, c’étaient les études.
Un cahier sur le bureau, elle continuait de marquer des chiffres, de radicaux, des puissances, des crochets, des points virgules, parfois aussi quelques lettres qui s’assemblaient pour former des phrases lorsqu’elle devait démontrer quelque chose. Utilisant tantôt le théorème de Pythagore, tantôt celui de Thalès, tantôt des algorithmes. Ça dépendait des exercices. Et le choix de ses exercices dépendait de la musique qui passait sur son lecteur. Lorsque c’était quelque chose avoisinant le doux, elle faisait des trucs relativement simples. Lorsque le son se faisait plus fort, plus insistant, plus pressant, elle passait aux choses sérieuses. Elle butait d’ailleurs sur une question alors que le refrain ne cessait de repasser. Elle poussa un soupire d’agacement en se relevant brutalement. Elle prit son lecteur et l’enfonça dans l'une des deux poches que comptait sa jupe noire plissée et attrapa la feuille sur laquelle était marquée l’exercice ainsi que celle où elle avait marqué toutes les réponses en omettant la dernière qu’elle ne trouva pas, les pliant et les enfonçant aussi dans sa poche avec un crayon à papier. Elle alla vers l’armoire et troqua son t-shirt vert délavé contre un débardeur à décolleté profond de couleur blanche. Elle aimait bien jouer la carte de la provocation. Et de la séduction. Tout le temps, ouais.

La voilà à l’extérieur, avançant lentement, suivant le rythme que lui imposait Ed Sheeran avec sa chanson Small Bump. Il vendait vraiment du rêve, ce chanteur. Les doigts au niveau des cuisses, Blossom continuait d’avancer en tapotant, suivant le rythme. Les jardins. Du vert, du rose, des fleurs, du soleil... Et de l’air frais aussi. Rien qui ne convenait, en ce jour, à notre jeune fille. Elle poussa un profond soupire d’agacement en faisant subitement volte-face, ignorant totalement les quelques regards stupéfaits s’étant fixés sur elle. Sans doute parce qu’elle ne s’était pas détournée avec al lenteur et délicatesse dont userait une charmante jeune fille. Elle n’était pas une charmante jeune fille modèle. Pas du tout. D’ailleurs, là, elle avait besoin d’une clope. Elle chercha dans sa poche son paquet de cigarette qu’elle trouva naturellement. En revanche, pas de briquet. Saloperie.

La voilà qui flânait calmement et doucement dans les couloirs, un rythme entraînant battant à ses oreilles. Escape the Fate. Ce groupe est vraiment excellent.
Les yeux dans le vide, la revoilà qui cherchait de nouveau une solution à son problème de maths. Sérieusement, ça l’irritait de ne pas trouver. Direction la salle désaffectée. Là-bas au moins, elle était sûre d’être en paix.
Enfin, elle espérait.
Du bruit. P’tain. Blossom retira l’un de ses écouteurs et écarquilla les yeux, semblant étonnée. Et stupéfaire, elle l’était. Comme l’aurait été n’importe qui dans une situation si bizarre. Complètement flippante en fait.

I love the way that she breathes.

Au moment même où ses mots résonnaient dans ses oreilles, elle entendit une voix tout proche dire ces quelques paroles. Elle n’aimait pas les coïncidences. Ce n’était pas mathématique. Et elle n’aimait pas ce qui sortait du cercle du rationnel. Elle fronça les sourcils. La voix s’interrompit. Blossom hésita. Un instant. Un instant seulement car la voix reprit. Et la voilà qui pénétrait la salle. Une fille était assise à une table, stylo à la main. Que faisait-elle ? La détentrice de la chevelure rougeoyante s’en fichait pas mal. Elle approcha d’elle et saisit la chaise libre près d’elle, la retournant pour pouvoir s’y asseoir à califourchon, fixant la demoiselle – de profil tant qu’elle ne retournait pas – sans nulle gêne. Et puis, d’un ton sec et tranchant, elle s’exclama, un sourire mauvais étirant ses lèvres rosées par une touche de gloss.

« J’aimerai bosser, tu peux te la fermer ? »

Elle était pourtant là avant elle. Tant pis. Blossom s’en balançait royalement. Elle sortir alors les feuilles de sa poche et les observa silencieusement, semblant réfléchir. Semblant seulement, effectivement, car il n’en était rien. De nouveau, sa voix résonna. Cette fois-ci sans qu’elle ne daigne ne serait-ce que regarder son interlocutrice. Les bonnes manières, ce n’était pas son fort. Ce n’était plus son fort. Plus depuis longtemps.

« T’arrives pas à la cheville de Ronnie Radke. Pauvre chérie. »

Sous-entendu : je connais cette chanson et j’adore le chanteur. Parce que bon, il fallait dire que cette fille chantait drôlement bien et que si Blossom avait dit cela, c’est qu’elle idôlatrait vraiment ce chanteur ainsi que le son qu’il produisait. Un sourire amusé sur les lèvres, elle augmenta le son de son lecteur après l’avoir sorti de sa poche et tendit le deuxième écouteur à l’inconnue. Autant lui faire partager ce moment. Pas plus d’un minute ; la chanson était déjà bien avancée. Et puis, elle tenait aussi à lui montrer l’étrangeté de la situation. Elle écoutait tout de même la chanson que l’autre avait en tête.
Et c’est ce que l’on nomme une coïncidence, si je ne m’abuse.


Dernière édition par Blossom le Mar 5 Mar - 12:52, édité 2 fois
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Tea Tea
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Sujet: Re: Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. EmptyVen 1 Mar - 20:07

Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. Tumblr_mieuq4j8w51rmxcjeo1_500

Je me suis faite surprendre en train de chanter.
Par une fille légèrement impolie.
Elle m'a demander, d'un ton légèrement mélodieux « J’aimerai bosser, tu peux te la fermer ? »
Mais je ne me suis pas arrêtée de chanter.
Pourquoi le faire pour une fille impolie?

Malheureusement - mais est-ce réellement un malheur? -, je me suis prise de sympathie pour elle. Malgré son impolitesse. Parce que j'ai ressenti cette sensation, quand on rencontre une personne avec qui vous savez que vous pouvez vous entendre. Même si ce n'est pas forcément le cas. Peut-être que je le regretterai, peut-être que ce ne sera pas le cas.
Et elle m'a ensuite dit « T’arrives pas à la cheville de Ronnie Radke. Pauvre chérie. »

Puis elle a fait ce qu'on appelle parfois le « premier pas ». Elle m'a tendu un écouteur. Que j'ai volontiers pris. Et elle écoutait la même chanson. Le même passage. Coïncidence? Je l'ai regardée. Elle a de magnifiques cheveux flamboyants.
Des yeux marrons. Elle est jolie.

J'ai toujours rêvé avoir des cheveux de cette couleur. Rouge. Mais on m'a dit que cette couleur ne m'irait pas, non seulement au teint mais aussi à mon style. Pourtant, je pense que les yeux gris et les cheveux rouges, ça le ferait. Mais il faudrait essayer. Et je doute que le directeur accepte. D'ailleurs, j'en suis même certaine. Je n'aurai jamais l'autorisation. Avant, bien évidemment, ma sortie de la Wammy's House. Après, je suppose que j'aurai changé. Je n'en aurai plus envie.

Je me mets à fredonner involontairement. Je souris à la jeune fille que j'avais trouvé aux premiers abords impolie.
Et à la fin de la chanson, je me présente.
« Je sais parfaitement que je ne serai jamais aussi douée que Ronnie Radke. Moi c'est Tea. Et toi? »
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Blossom Blossom
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Sujet: Re: Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. EmptyMar 5 Mar - 14:05

Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. 407204Sanstitre1
» How to save a life ; don't light my cigarette. «

Elle devait avoir son âge. Peut-être un peu plus jeune. Quinze ans. Ouais, ça correspondait plutôt bien avec sa tête. N’empêche, elle avait tout de même l’air d’une gamine. Mais c’était sans doute parce qu’il y avait cette sorte de barrière entre les autres et Blossom que cette-dernière voyait les gens tels des gamins, voire des gens indignes de son intérêt. Eh oui, comme vous pouvez le voir, ce n’est pas l’orgueil qui lui manque. Enfin bref, revenons-en à cette fille. Fine, elle semblait à priori plutôt grande de taille. En fait, elle était plus jolie avec son petit minois, sa peau blafarde, ses yeux d’un somptueux gris clair ainsi que sa chevelure blonde, en cascade dans son dos. Blossom n’aimait pas les blondes. Pas parce qu’on disait d’elles qu’elles étaient stupides – elle n’était de toute façon pas du genre à croire ce que les gens disaient avant de vérifier l’information d’elle-même – mais simplement parce qu’elles étaient... Eh bah blondes. M’enfin, cela étant, cette petite, elle l’aimait bien. Parce qu’elle avait de bons goûts musicaux, tout juste. Et aussi parce qu’elle lui inspirait une certaine sympathie. Et ce n’est pas réellement facile de plaire à la Word si rapidement.
En plus, elle avait du caractère. Ce qui était, d’une certaine façon du moins, plutôt amusant. Effectivement, lorsque la détentrice de la chevelure rougeoyante lui demanda gentiment – ou pas – de se la fermer pour qu’elle puisse se concentrer sur son problème de maths, elle n’en fit rien. Le sourire malsain de Blossom s’élargit quelque peu avant qu’elle finisse finalement par lui proposer son écouteur.
Coïncidence. Ce mot ne cessait de résonner dans son esprit. Mais elle n’y croyait pas. Elle qui aimait tant les maths, les chiffres et les lettres ne pouvait se fier à quelque chose qui n’était pas absolu, à quelque chose qui sortait du cercle de la rationalité. Mais voilà, si ce n’était pas une coïncidence que la demoiselle chante le couplet exact qu’elle écoutait, qu’était-ce ? Le destin ? Ça renvoyait à la thèse de la coïncidence. Elles s’étaient rencontrées pour une raison bien précise. Et peut-être pas seulement pour échanger leurs playlistes. Alors quoi ? Blossom était impatiente de le découvrir. Et d’apprendre, au passage, à connaître cette fille. Qui sait sur quoi va déboucher cette bien étrange rencontre après tout. Autant en profiter pour s’amuser un peu.

Lorsqu’elle lui tendit son écouteur, la jeune fille la regarda. Blossom se contenta de hausser les sourcils. Qu’est-ce qu’elle regardait comme ça celle-là ? M’enfin, qu’elle l’observe donc, ça ne la dérangeait pas le moins du monde. Ça ne l’intimidait pas non plus, du coup. Bref, ça n’avait nulle importance.
Le son défilait. Les mots s’écoulaient de la bouche de Ronnie Radke. Le sens était présent pour certains, absent pour d’autres. Blossom comprenait-elle ce que voulait dire ce chanteur ? Elle n’en savait trop rien. Les chansons, parfois, n’avaient réellement aucun sens. Que voulait-il dire ? Quel sens avait-il bien pu insuffler dans le moindre de ses mots ? Cela dépendait. Cela dépendait de plusieurs facteurs. Effectivement, cela dépendait des personnes ainsi que de leurs humeurs actuelles, par exemple. Chacun entendait ce qu’il voulait entendre ; chacun comprenait ce qu’il voulait bien comprendre. Et puis, de toute façon, parfois, ce sens est meilleur encore que l’original. Effectivement, il n’est même pas dit que les interprètes des chansons sont ceux les ayant écrites, y ayant réellement pensé. Donc le sens de ceux qui écoutaient ces chansons plusieurs fois par journée tenaient peut-être d’avantage la route que celui que leur trouvaient les chanteurs.
Alors voilà, peut-être que Blossom comprenait cela d’une certaine manière et que son opposante d’une toute autre. Même si bon, sur le coup, il fallait avouer que l’amatrice de littérature n’en avait que peu faire du sens des mots. Pour une fois, elle ne se concentrait que sur le rythme entraînant.

De nouveau, elle se mit à fredonner. Agaçante.
La chanson prit fin sur une touche mélodieuse et Blossom reprit son écouteur, le laissant pendre à son cou tandis que l’autre demeurait à son oreille ; elle attendait patiemment la prochaine chanson tout en gardant une attention bien précise sur la blonde. Blonde qui se présenta d’ailleurs, après quelques paroles qui firent sourire la Word.
Tea. Original. Mais bizarre. Enfin, je suppose que l’originalité va de paire avec la bizarrerie. N’empêche, ça sonnait bien. Mais là encore, l’adolescente ne tenta pas d’en dénicher un quelconque son. Tea. Ouais, c’pas mal.
Elle ne répondit pas tout de suite, se contentant de hocher légèrement la tête en rejetant un coup d’œil aux feuilles qu’elle avait entre les mains. Les sourcils froncés, mentalement, des chiffres s’assemblaient, se soustrayaient les uns des autres et s’additionnaient d’autres fois. Mais bordel, c’était quoi ce problème ? Elle poussa un profond soupire, agacée, et posa – jeta littéralement, mais bon – les feuilles sur la table et entourant le dossier de la chaise auquel elle faisait face de ses deux bras, calant son menton sur l’un de ses avant-bras, observant la blon-... Tea. Observant Tea.
Cet instrumental.... Elle connaissait. Parfaitement même.

Step one, you say we need to talk
He walks, you say sit down it’s just a talk.

How to save a life de The Fray. L’une des chansons qu’elle aimait le plus et qui faisait sans conteste partie de son top dix des plus écoutés du moment. Elle enfonça sa main dans la poche de sa jupe et en sortit un paquet de cigarette pour en tirer l’un des objets cylindriques. Tea fumait-elle ? Elle avait plus une tête de sainte. Mais bon, sait-on jamais, Blossom lui en proposa une d’un simple geste. Elle coinça ensuite la cigarette qu’elle venait de tirer entre ses lèvres avant de se maudire intérieurement en murmurant un simple « putain ».
Eh bien oui, le briquet n’avait pas miraculeusement fait son apparition dans sa poche.

« Blossom. Dis, t’aurais pas du feu ? »

À croire que si elle n’avait pas besoin d’une flammèche, là tout de suite, elle ne se serait pas présentée. Ce qui n’était peut-être pas faux. Impolie ? Oui, on pouvait dire ça comme ça aussi.
à l’instant précis où elle prononça le dernier mot de sa phrase, la fin du refrain de la chanson qu’elle écoutait se fit entendre.

Had I known how to save a life.

Blossom eut un sourire amusé.
You definitely won't save a life by lighting this cigarette.
Bon, allez, c’était tout de même l’un des seuls caprices auquel elle avait droit avec l’alcool, alors bon, on ne va pas lui en vouloir, hein ?
Tea avait dû entendre le chanteur gueuler vu que l’autre écouteur de Blossom pendait toujours à son cou. Elle connaissait, au moins ?
Les sourcils haussés, la jeune femme lui lança, l’air de rien :

« T’es douée en maths ? »

Quel est le rapport ? Aucun. Strictement aucun rapport. Mais tant pis. Elle fit glisser ses doigts dans sa poche et diminua légèrement le son, les yeux clos profitant de la voix mélodieuse d’Isaac Slade.
Oui bon, dans tout ça, l’avait-elle rencontré pour qu’elle vienne à bout de cet exercice ? Ou alors, pour qu’elle ait droit à sa cigarette du jour ? Même si, au fond, Blossom l’espérait, elle en doutait. Il devait y avoir une autre raison. Une raison plus... Raisonnable. Forcément.
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Tea Tea
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Sujet: Re: Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. EmptySam 9 Mar - 15:30

Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. 39370982;encoding=jpg;size=300;fallback=defaultImage
Je regardais toujours la rousse - même si c'était plus une sorte de rouge bordeaux qu'une couleur dans les tons orangés -, qui venait de sortir une cigarette de son paquet. Je réprimais un léger plissement du nez. J'avais toujours détesté la cigarette. Cette odeur qui me prenait. Qui m'avait toujours dégoûtée. Depuis que ma première amie est morte quand j'avais 2 ans. Parce qu'en voulant faire comme son père, elle avait pris dans sa bouche une cigarette allumée qui était restée sur le cendrier pendant que son père était parti chercher un jeu de société. Elle l'avait fumée. Et elle l'avait ingurgitée. Elle avait tenu plutôt longtemps, grâce à son alimentation plus que correcte. Environ deux à trois semaines. Il y a eu un traumatisme peu après dans son système. Et à son dernier réveil, en voulant se redresser, elle est retombée lourdement sur son lit d'hôpital. Devant moi. Elle était morte. C’était ma première amie.

Alors que la jeune femme me proposa d'un signe une cigarette, je n’eus le temps de lui faire un signe de tête négatif qu’elle me demanda brusquement si j’étais en possession d’un briquet. Je ne répondis pas. Je venais d’entendre la voix d’Isaac. Isaac Slade. Du groupe The Fray. C’était leur chanson « How to save a life ».

Et elle finit par jeter, sans y prêter réelle attention, ses feuilles qu’elle avait tenu jusque-là contre elle et par me demander si j’étais douée en Maths. Si j’étais douée en Maths… ? Je suppose que je peux répondre que oui, et que non à la fois sans vraiment être dans le vrai et dans le faux. Est-ce que par-là, elle voulait me demander si j’aimais ça ? Est-ce qu’on peut vraiment affirmer être doué dans un domaine spécifique ? Je ne sais pas. Il y a toujours de nouvelles choses à découvrir, ou que l’on ne sait pas. Qu’on n’imagine peut-être même pas. Et que, peut-être, on ne découvrira jamais. Toujours en pleine réflexion, je venais d’avoir dans ma tête le rythme de la chanson.

Let him know that you know best
'Cause after all you do know best


Je me suis mise à taper le rythme avec mon index, bientôt rejoint par mon majeur, sur la table.
Je lui ai finalement dit « Je ne fume pas, mais j’ai un briquet dans ma poche, que j’ai trouvé sur une table. Je comptais le donner aux objets trouvés mais si tu veux, je te le donne, malgré le fait que je ne trouve pas ça judicieux de la part de quelqu’un qui a de bons goûts musicaux. », je me suis mise à fredonner le refrain et j’ai repris « Je suppose que je peux dire être douée en Maths, oui. Pourquoi? »
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Blossom Blossom
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Sujet: Re: Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. EmptyMar 12 Mar - 21:31

Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. 342448Huh
» Knowledge is like a cigarette ; that burns quickly. «

Fumer n’est pas forcément un fléau. Si certains avaient de mauvais souvenirs, ce n’était certainement pas la faute de ceux qui continuaient de fumer. Je veux dire, ils n’ont pas à cesser pour leurs beaux yeux quoi. Il ne fallait pas non plus exagérer. Enfin, cela étant, la cigarette n’est qu’un misérable objet cylindrique qui peut, d’après les dires, tuer des gens. Blossom n’était pas d’accord. Elle fumait depuis un moment déjà et cela ne l’avait pas tuée. Pas encore, me diriez-vous? Peut-être. Mais elle ne voulait pas mourir. Pas encore du moins. Alors elle ne mourrait pas. Une volonté inébranlable ; elle demeurera debout aussi longtemps qu’elle restera dans ce pensionnat. Et après cela, elle voudrait, si possible, avoir une vie. Une vie qu’elle tracerait, qu’elle gérerait. Une vie qu’elle vivrait. Elle ne désirait plus vivre seulement pour témoigner de son savoir – pour d’autres, en fait. Elle ne voulait plus vivre seulement pour aligner des chiffres et des multitudes de signes mathématiques. Plus vivre dans l’espoir de surpasser Near et devenir celle qui succèdera à L. Plus ça allait, moins elle y pensait. Pourtant, à la base, elle était là pour cela. Mais bon, elle faisait déjà partie d’une élite en train de s’agrandir, c’était déjà cela. S’était-elle déjà considérée comme étant supérieure aux autres ? Oui. Si elle avait la capacité d’assimiler les leçons plus vite que certains et d’aussitôt passer à la pratique, ce n’était pas pour rester dans son coin. Si elle était aujourd’hui rangée avec les Words, c’était pour ses connaissances en matière de littérature ainsi que son vocabulaire bien riche, certainement pas pour être modeste. Elle était meilleure que certains ; plus faible que d’autres. C’est simplement la vie, autrement. Mais imaginez, avec le sale caractère qu’elle a déjà, si elle ne vivait que pour ses études. Sérieusement ? Elle finirait dépressive, la petite. Alors voilà, à partir du moment où elle devint orpheline, elle se dit que mieux valait profiter de la situation. Je ne dis pas là que ses parents ne lui manquaient pas, parfois. Mais au moins, ils ne l’embêtaient plus. Enfin bon, même encore en vie, ils s’en fichaient pas mal de son sort. Nous ne reviendrons néanmoins pas sur son histoire. Elle ne savait plus vraiment à quand ça remontait exactement, mais elle savait au moins que ça faisait déjà plus d’une année qu’elle fumait. Elle avait commencé à une certaine époque où elle voulait faire son intéressante pour se faire – enfin – remarquée par ses parents. Ça n’avait pas marché, cela dit. Quoi qu’il en soit, elle voulait juste essayer à la base. Et non, elle n’était pas devenue accro au bout d’une misérable cigarette. C’était elle et uniquement elle qui avait prit l’initiative de fumer fréquemment. Pas pour se mettre à la page ou que sais-je encore. Parce qu’elle aimait. C’était bizarre, non ? Même les fumeurs avouent parfois que l’odeur de la cigarette est pestilentielle. Sauf que Blossom l’appréciait vraiment. Cette fumée qu’elle aspirait et rejetait lui procurait un sentiment de force, de courage. Tout n’était que chimère, en somme. Mais qu’importe. Elle n’avait pas à être la petite fille parfaite. Et si les autres n’aimaient pas l’odeur ? Qu’ils s’en aillent, elle ne retenait personne. Que voulez-vous, chassez le naturel et il revient au galop ; pas la peine de faire comme si elle appréciait la compagnie de certaines personnes ; nul besoin de jouer aux hypocrites.
Tea ne voulait pas fumer. Pourquoi ? Ce fut cette question qui traversa l’esprit de la jeune fille qui regarda un instant la blonde avant de ranger son paquet de cigarette. Si elle avait son âge et qu’elle ne fumait pas, c’est qu’elle devait être un peu... Sage ? Blossom voulu lui demander si elle avait déjà essayer au moins. Si elle s’était déjà fumé un joint avec des amis, si elle avait déjà fait un rail. Mais rien de tel ne franchit ses lèvres. Ce n’était pas ses affaires alors elle ne s’emmêlerait pas.

Et ce briquet alors ? Elle en avait ou pas ? Blossom se mit un peu plus à l’aise sur sa chaise en réprimant un soupire d’agacement. Pourquoi elle ne répondait pas, sérieusement ? Si elle n’en avait pas, qu’elle dise simplement non, que la jeune fille puisse vaquer à ses occupations en allant chercher du feu. Si elle reviendrait ? Rien n’était sûr. Elle attendit pourtant car elle savait parfaitement que, mathématiquement et selon des probabilités bien vite établies dans son esprit, cette Tea avait des chances d’avoir un briquet sur elle. Le fait qu’elle ne fume pas diminuait ces mêmes prolixités qui n’avaient néanmoins pas encore atteint zéro. Alors voilà, Blossom attendrait. Mais pourquoi est-ce qu’elle ne répondait pas ? Aussitôt cette question se reformulant pour la deuxième fois dans l’esprit de la jeune rousse qu’elle fronça les sourciers, laissant finalement un sourire hanter ses lèvres. Le son dans ses oreilles. Isaac Slade. C’était sans doute cela qui devait empêcher la blonde de répondre. Elle connaissait ? Tout compte fait, elle avait vraiment de très bons musicaux. Elle ne lui proposa cette fois-ci pas son écouteur. Pas par méchanceté ou par vengeance – vu que la miss ne semblait pas prête d’arrêter de fredonner ou de tapoter les rythmes des chansons – mais seulement parce qu’elle n’y pensa pas, préférant lui demander si elle était douée en maths après avoir tenté, une énième fois, de trouver une réponse à son problème. Elle avait piqué cet exercice à un garçon qu’elle connaissait et qui était un Riddle. Donc, ce n’était – malheureusement – pas de son niveau. Pour que cette fille puisse l’aider, elle devait faire partie de ce groupe de matheux. Enfin, sauf si elle était extrêmement douée en maths et en autre chose qui fit qu’elle eut le choix entre deux ou plusieurs groupes. M’enfin. Cessant de réfléchir, Blossom s’activa sur son lecteur pour mettre une autre chanson, cette fois-ci choisie.

Plus de rock. Plus de « trop de bruit » comme diraient les vieux. Quelque chose de plus doux, de plus calme. Quelque chose qui l’aidait à réfléchir. Ed Sheeran. Elle hésita néanmoins devant les titres de ses chansons. Elle en aimait plusieurs. Deux particulièrement. L’une était vraiment nostalgique tandis que l’autre était un peu plus mouvementée. Elle opta pour cette deuxième. Give me love. Il chantait bien. Très bien. Et, en fait, la jeune fille avait l’impression qu’il pensait chacun des mots prononcés, qu’il avait vécu chacune des situations narrée. Était-ce réellement le cas ? Pour certaines de ses chansons, oui, pour d’autres, elle ne savait pas. Elle posa son index droit sur sa lèvre inférieure et se mit à tapoter dessus ; manie qu’elle avait depuis son plus jeune âge.

And that I’ll fight my corner,
Maybe tonight, I’ll call you after my blood,
Turns into alcohals.

La belle blonde avait répondu. Depuis un petit moment déjà en fait. Juste avant que Blossom change de chanson. Cette-dernière avait dû interrompre son petit tapotement de doigt, mais elle s’en fichait pas mal. Qu’elle s’habitue donc à Ed Sheeran. Enfin, elle connaissait Issac Slade et Ronnie Radke, rien ne garantissait qu’elle connaissait cette tête de carotte. N’empêche, il chantait drôlement bien. Vraiment. Les mots atteignaient directement l’adolescente. Ça ne ratait jamais. Ça la pénétrait, la troublait, l’agitait, la consolait parfois, l’apaisait souvent. Elle entreprit de finalement répondre à son interlocutrice. Ah, je ne vous ai pas dis ce qu’elle lui avait rétorqué ? Elle avait un briquet. Et elle était douée en maths. C’est ce qu’avait retenu Blossom. Ah, et elle avait parlé du bureau des objets trouvés. Elle était sérieuse là ? Non mais... Tea devait bien être la seule à aller leur rendre visite, à ceux-là.
La détentrice de la chevelure flamboyante rit, visiblement amusée. Non mais vraiment.

« Les objets trouvés ? Ce n’est pas très judicieux de la part de quelqu’un qui a de bons goûts musicaux. Dommage, je t’espérais plus rebelle. M’enfin, je le veux bien. Le briquet. »

Son feu. Elle voulait du feu là. Pas de leçon de morale. Elle avait pris habitude que certaines personnes – consciences ou pas, idiotes ou pas, ça ne concernait pas notre demoiselle qui s’en fichait vraiment royalement – ne supportaient pas qu’elle fume. Qu’elle fume en leur présence ou qu’elle fume tout court hein, ça dépendait. Quoi qu’il en soit, avec le temps, elle préférait ne même plus s’y attarder. De quoi se mêlaient-ils ? C’était sa vie, si elle voulait la gâcher, la détruire en lé détériorant, c’était son problème. Jugement dernier ? Elle l’affronterait seule, comme une grande. Sa santé ? Encore une fois, c’était son problème, pas celui d’autres orphelins super intelligents dans son genre. Ah bah voilà. Elle était assez intelligente pour se débrouiller, merci à toi, Tea.

Elle fit passer sa langue sur ses lèvres en montant au maximum le son de son lecteur pour pouvoir retirer ses écouteurs et simplement les déposer sur la table. Au moins, comme ça, elle entendait plus ou moins tout en pouvant garder son attention fixée sur son opposante. Elle lui sourit d’un sourire à la fois amusé et provocateur avant de simplement lancer un regard de coté, vers ses feuilles, histoire de lui expliquer où elle voulait en venir. Elle pouvait les prendre en main si elle voulait ; l’une des feuilles représentait plusieurs calculs, quelques uns rayés, d’autres entourés tandis que la deuxième feuille contenait le problème en question. Blossom était sûre qu’il fallait utiliser un algorithme. Mais lequel ? Tea allait-elle pouvoir l’aider ? En fait, elle s’en fichait pas mal maintenant. Pourvu qu’elle lui donne son briquet.

« T’es une Riddle ? Sans vouloir te vexer, si tu ne l’es pas, je doute que tu puisses m’être d’une grande utilité. »

Sans vouloir la vexer ? Non, en fait, elle s’en fichait pas mal aussi de la vexer ou pas. Juste que bon, si elle l’énervait, l’embêtait ou l’agaçait, cela voudrait dire qu’elle n’aurait probablement pas son briquet. Comme vous le voyez, elle n’avait rien de la jeune fille sainte qui pense aux autres. Elle n’était pas comme ça. Elle s’en fichait pas mal, des autres. Sauf quand elle était curieuse. Mais au final, elle finissait par n’en avoir rien à faire.
Pour aujourd’hui, égoïste, elle l’était – oui car, habituellement, elle était, au contraire, attentive aux autres, bien que l’indifférence prenait souvent bien vite le dessus sur cet intérêt. Méchante, elle l’était. Chiante et râleuse, elle l’était. Après moi, c’est le déluge. Tout juste, ouep.
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Sujet: Re: Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. EmptyMer 1 Mai - 21:28

Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. Tumblr_mm4800zDJr1rivouuo1_500
La chanson avait changé. Give me love, de Ed Sheeran. C’est la chanson que j’écoute en boucle, depuis qu’elle est sortie, parce que lorsque je l’ai écoutée je me suis rendue compte que les paroles pouvaient convenir à beaucoup de différentes situations. Comme entre ma mère et moi. Peut-être ne lui avais-je pas suffisamment prouvé mon amour ? Peut-être que je voulais aussi qu’elle soit plus attachée à moi et moins à l’argent. Ou peut-être que j’étais trop rebelle. Comme la fois où après m’être disputée avec elle pour une broutille, j’avais fugué pour aller chez une amie qui elle commençait d’ailleurs à mal tourner. Nous avions environ 12 ans. Ses parents s’absentaient toujours pour travailler dans différents pays, étant journalistes tous les deux. Mon amie m’avait emmenée chez le coiffeur et m’avait payé une teinture. Une teinture intégrale, bleu clair avec le bout de mes cheveux rose. Elle m’avait donné des vêtements et des chaussures trop petits pour elle, pour la plupart provoquants. Elle mesurait au moins vingt centimètres de plus que moi mais elle portait quand même des chaussures à talons dont la taille variait entre cinq et treize centimètres. Je ressemblais à une prostituée le jour où je suis rentrée chez moi, avec mes cheveux colorés, mon rouge à lèvre écarlate, mon mascara « ultra-volume », mon débardeur décolleté noir avec écrit « I’m not a virgin but who cares ? Just fuck me. » de couleur fluorescente, mes leggings panthère et mes high heels avec de l’eau dans les talons et un faux poisson. Ma mère avait hurlé. Elle était choquée. Et elle avait pleuré. Depuis, j’avais décidé d’être calme, normale. Essayer d’être la plus sage du monde possible. Parce que je n’aimais pas la voir pleurer. Mais il fallait que je me rebelle, à ce moment-là. Je savais qu’elle s’inquiétait de ne pas me voir à la maison, qu’elle regrettait de m’avoir laissée seule pendant une heure pour faire les courses et le plein de la voiture. Je m’étais excusée. J’ai cru qu’elle m’avait pardonnée. Je crois que c’était trop. Ce n’était pas la première fois que je faisais des conneries. Mais celle-ci a dû être celle qui l’a le plus choquée.
Les paroles de la chanson me venaient à l’esprit. Me donnaient les larmes aux yeux. Je fus brusquement ramenée à la réalité quand Blossom me dit « Les objets trouvés ? Ce n’est pas très judicieux de la part de quelqu’un qui a de bons goûts musicaux. Dommage, je t’espérais plus rebelle. M’enfin, je le veux bien. Le briquet. »

C’est fou mais je pensais justement à mon côté rebelle. J’ai failli le lui dire. Et je me suis retenue. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être pour garder intacte cette « complicité » qui avait commencé à naître ? Mais était-ce réellement ce que l’on peut appeler une complicité ? D’ailleurs, qu’est-ce qu’être complice ?
Les objets trouvés, je les fréquentais depuis ma fugue, après m’être résolue à me comporter le plus calmement possible, le plus sagement possible. Je trouvais souvent des choses, dans le métro, dans les magasins, n’importe où. Et je me ruais vers ce qui était considéré comme le bureau des objets trouvés. Parce que dans ma résolution, j’avais décidé d’aider les gens, sans trop m’introduire dans leur vie, sans trop créer de liens. Parce que je ne voulais pas avoir mal. Cette barrière que je plaçais entre le monde extérieur et moi, cette barrière invisible, je pense qu’elle n’était pas nécessaire.

« T’es une Riddle ? Sans vouloir te vexer, si tu ne l’es pas, je doute que tu puisses m’être d’une grande utilité. »
La question de Blossom me fit sursauter. J’avais oublié pendant un vague instant qu’elle était là. En effet, peut-être que je ne pouvais pas le résoudre seule non plus, vu que je n’étais pas une Riddle mais si on combinait nos connaissances, peut-être que...
« Je suis une Experte. En effet, il est fort probable que je ne puisse le résoudre seule, mais peut-être que si nous essayons de le résoudre toutes les deux, ce sera possible ? Je pense que nous pourrions essayer. D’ailleurs, voilà le briquet. »

Sur ces mots, je lui tendis le briquet que j’avais trouvé une à deux semaines auparavant et que j’avais oublié d’apporter aux objets trouvés. Il y avait des inscriptions qui se chevauchaient disant toujours la même chose : « To be or not to be, that is the question. » , mais sous différentes polices, et à différentes tailles. Ce briquet m’avait d’ailleurs intriguée et je m’étais dit qu’il appartenait peut-être à la base à une ou un Word. Mais en vérité, il aurait pu appartenir à n’importe qui. Seulement, les chances pour qu’il appartienne à un Word étaient plus élevées.
Alors que je pensais à ces chances, mon téléphone portable se mit à vibrer, puis s’ensuivit quelques notes jouées au piano. C’était le morceau de Yiruma, May Be. Et je me souviens. Si mon portable sonne, c’est l’alarme que je me suis mise pour enfin rendre ce briquet. Quelle ironie du sort, tout de même. Mais je ne me souviens plus où je l’ai mis. Alors je cherche, je cherche. Et je le trouve finalement. Il était dans la poche de mon gilet. Alors j’appuie sur l’écran à l’endroit où est écrit « Ignorer ».
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Sujet: Re: Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. EmptyMer 15 Mai - 17:23

Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. 539124Machin
» I just wanna be ; not be different or the one ; just wanna be. «

Il est vraiment étrange de pouvoir s’identifier aux diverses situations. Que ce soit en écoutant quelqu’un parler ou simplement en écoutant une chanson, en lisant un passage dans un livre. On réussit toujours à perdre de vue la tristesse et la tragédie du moment du personnage – quel qu’il soit – pour qu’on puisse s’identifier à lui. À partir de ce moment, nous nous imaginons d’autres scénarios, nous ne cessant de nous entrevoir dans ce personnage rendu parfait par les lettres de l’écrivain, les mots du chanteur ou les récits des gens. Nous avons réellement l’impression d’être cette personne forte et courageuse qui ne cesse de tomber, mais qui se relève toujours. Qui tombe sept fois et se relève huit fois. Ça ne veut rien dire, en soi, mais c’est quand même une assez belle citation.
Blossom est comme les autres. En écoutant Ed Sheeran, elle ne peut s’empêcher de se dire qu’elle ressemble à cette fille dont il parle, à cet homme dont il raconte les déboires ; il y a toujours une ressemblance, que ce soit parce qu’elle ne trouvait pas l’amour – ce n’est pas comme si elle le cherchait après, alors bon – ou parce qu’elle était incomprise. Tous les adolescents se pensent incompris. C’est horrible. Pas d’être incompris – de penser l’être – mais simplement d’être… Comme les autres. À tous se penser différents, au fond, on est exactement les mêmes que tous les autres. Etre un génie ne garantissait pas à Blossom un meilleur avenir, une vie plus paisible. Oui, elle trouverait facilement un travail, oui, elle gagnerait certainement beaucoup d’argent, mais ensuite ? Elle n’avait jamais été matérialiste. Et en plus de ne pas particulièrement aimer la compagnie des gens insignifiants – tu m’étonnes en même temps ! – elle était affreusement égoïste. À ne penser qu’à elle-même. À s’identifier à des gens qui en rien ne lui ressemblaient. Elle ne pouvait pas – ne voulait pas – prétendre comprendre les autres. Parce qu’on ne peut comprendre sans avoir parfaitement vécu la situation. Sinon, la courbe ne serait pas harmonieuse, comme el dirait Pierre Bottero.
Comme tous les adolescents, elle se pensait unique, différente ; elle ne l’était pas. Elle était comme tous les autres et certainement pas unique .Après tout, ce ne sont certainement pas les gens qui peuvent lui ressembler qui manquent. Génie ou pas, Word ou pas, esprit logique ou pas, ça lui faisait mal, mais au moins, elle avouait que… Eh bien, qu’elle ne valait pas mieux que les autres.

Alors voilà, au lieu de rester comme une idiote toute seule, elle voulait juste essayer de sympathiser avec quelqu’un. Et Tea était là. Elle était jolie, Tea. Elle était maligne aussi. Trop sage, ça se voyait à son visage, mais tant pis. Les opposés s’attirent, non ? Et puis, Blossom l’aimait bien. Elle paraissait candide et elle se disait qu’on pouvait facilement l’atteindre, la manipuler et lui faire du mal. Elle-même pourrait le faire. Elle savait manier les lettres mieux que les chiffres, alors elle pourrait lui soutirer bien des choses. Pourtant, elle n’en avait pas envie. Son esprit manipulateur ne surgissait pas, là tout de suite. Au contraire, elle avait cette envie d’empêcher les autres de lui faire du mal. Et c’est bizarre. Très bizarre. Tellement bizarre qu’elle préfère se concentrer sur sa musique.

Elle ne lui donna pas tout de suite le briquet alors la jeune Word patienta gentiment. En attendant, elle lui posa une autre question. Même si au fond, cet exercice de maths basé sur des algorithmes commençait à la désintéresser. Elle avait envie de lire, d’écrire ; son coté Word reprenait le dessus.
Tandis que Tea lui répondait, Blossom soupirait légèrement. Une Experte ? Elle n’aimait pas les Experts. Ils sont souvent très chiants. Et pour cause, elle avait déjà essayé de discuter avec l’un d’entre eux. Pourtant, jusque là, elle aurait juré que son interlocutrice était tout sauf une Experte. Alors pour la peine, elle mit cette information de coté en hochant simplement la tête. Finalement, elle prit le briquet et tandis que ses yeux défilèrent sur l’inscription gravée dessus, un sourire étira ses lèvres. Elle désirait le garder, ce briquet. Elle aimait beaucoup Shakespeare, le prince de la littérature anglaise, alors elle allait le garder.
Une vibration. Des notes. Des notes de Piano. Mon cerveau sembla ne plus fonctionner. De qui c’était… Blossom connaissait. Yi-… Yimachin, elle en était certaine. Tea, déboussolée un instant, finit par tirer son portable. Elle ouvrit de grands yeux et haussa les épaules.

« C’est de qui déjà ? J’aime beaucoup l’écouter en lisant du Pierre Bottero. »

Et voilà, elle n’avait pas pu s’empêcher de caser un nom d’auteur quelque part. Bah. Tant pis.
Elle s’alluma enfin sa cigarette et la coinça entre ses dents, tirant une taffe avant de basculer la tête en arrière pour expirer la fumée grisâtre. Soudain, elle se saisit de son style, prit les feuilles de maths qu’elle remit dans une de ses poches et se mit à graver sur le bois de la table tandis que la musique changeait encore.

Écrire.
Non pas une lettre, ni même un journal intime.
Non. Simplement écrire. Comme on respire.
Pour vivre.

C’est beau, n’est-ce pas ? C’est de Pierre Bottero. Blossom avait ouvert ce livre au pif un jour et elle était tombée sur ce passage. Cependant, elle ne l’avait pas lu, préférant la trilogie d’Ellana et le pacte des Marchombres. Parce qu’entre nous, les poésies Marchombres sont juste un plaisir pour les yeux et pour les oreilles.
Blossom posa son stylo pour pouvoir continuer à fumer, tournant légèrement la tête pour ne pas avoir à expulser la fumée sur le joli minois de Tea.
La nouvelle chanson défilant ? Cette fois-ci, c’était du Mayday Parade, Miserable.
Elle leva alors les yeux vers elle et retira la cigarette de ma bouche pour pouvoir lui adresser la parole.

« Laisse tomber ce problème, j’y rejetterai un coup d’œil avant de dormir. T’es vraiment sûre de ne pas vouloir une cigarette ? »

Elle pencha la tête sur le coté et plissa les yeux. Quelle drôle d’idée que de ne pas vouloir fumer.
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Sujet: Re: Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. EmptyJeu 31 Oct - 19:47

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« C’est de qui déjà ? J’aime beaucoup l’écouter en lisant du Pierre Bottero. »

Je relevais la tête en entendant sa question. Le temps que mon cerveau fasse circuler l'information, que je me dise "Oh, j'adore les livres de Pierre Bottero." et que je puisse concocter une réponse, à peine une seconde venait de s'écouler. Je m'impressionnais encore une fois. Blossom fit usage du briquet que je venais de lui donner pour allumer une cigarette. D'un côté, ça me faisait plaisir d'avoir pu être utile à quelqu'un. Même si c'était quelque chose d'aussi simple que donner un briquet trouvé au hasard, j'avais tellement eu l'impression d'être inutile durant mon enfance qu'un rien pouvait me rendre euphorique. Après tout, ça fait du bien à l'organisme d'être de bonne humeur.
La musique avait changé. Cette fois, je ne connaissais pas la chanson. Je reconnaissais le groupe - Mayday Parade -, en revanche.

« Laisse tomber ce problème, j’y rejetterai un coup d’œil avant de dormir. T’es vraiment sûre de ne pas vouloir une cigarette ? »

Je ne lui avais pas encore répondu que déjà, elle me posait une autre question. Pas que ce soit quelque chose d'infaisable que de répondre à deux questions en même temps, mais c'était un changement auquel je ne m'étais pas encore habituée en arrivant à la Wammy's House : ici, les gens étaient considérés comme intelligents, et pas pour rien. Pour la première fois de ma vie, j'avais affaire à des gens qui ne risquaient pas de se perdre quand je leur parlais de quelque chose. Auparavant, le fait que je puisse analyser les choses en quelques secondes, en incluant tous les détails possibles effrayait mes camarades et en général, je me retrouvais seule parce que j'étais considérée comme une personne bizarre, incompréhensible, trop compliquée, "intello". J'avais quand même quelques amies, en général, mais je les appellerais plutôt "connaissances amicales" plutôt que "amies".

Je lui répondis :

« C'est du Yiruma. May be. »

Et, après un soupir involontaire, probablement causé par la fatigue; j'ajoutais, en esquissant un sourire :

« Et je me dois de répondre négativement à ta proposition. J'ai l'impression que ça me coupe la respiration, après une seule taffe, alors imagine ce que ça donnerait si je fumais une cigarette entière. Et puis... Disons que j'ai été légèrement traumatisée par la cigarette, quand j'étais enfant. Je vais t'épargner les détails mais en gros, ma première amie est morte en bouffant littéralement une cigarette allumée. J'avais deux ans. »

En m'arrêtant de parler, je me rendis compte que je venais de dire ça sur un ton presque blasé. Comme si j'en avais rien à foutre. Comme si c'était une banalité.
C'est vrai que comme c'est arrivé quand j'étais gosse, forcément, ça me parait naturel. Au départ, je n'avais pas compris ce qu'il s'était passé. Pourquoi, subitement, mon amie avait cessé de venir jouer chez moi les mercredis après-midi. Mais en essayant de me mettre à la place des gens, j'avoue que ça peut faire bizarre d'entendre ça.
Je toussotais pour cacher ma gêne subite.
Je me souvins alors que je ne connaissais pas la chanson que je pouvais entendre sortir de l'écouteur libre.

« Dis, je sais que c'est du Mayday Parade, j'ai reconnu la voix de Derek Sanders. Mais je connais pas la chanson. »
puis j'ajoutais d'une façon théâtrale, en imitant une voix d'homme de la haute société « Auriez-vous l'obligeance de m'éclairer en me donnant le titre de cette douce chanson? »
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Sujet: Re: Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. Dying is your latest fashion. ♫ | With Blossom. EmptyLun 11 Nov - 21:43

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» Everything is normal – or nearly normal – or not normal at all. «

Depuis quand fumait-elle ? Un moment déjà. Cela fait bien des mois, voire quelques années et cela l’avait grandement aidé à s’en sortir. Blossom aimait beaucoup fumer, pas tant pour se calmer les nerfs que pour simplement inhaler cette fumée, cette sale merde, avaler cette nicotine, en faire une partie d’elle dont elle ne pouvait tout bonnement pas se dissocier.
Et puis, mine de rien, fumer rapproche les gens. De ce temps, beaucoup d’adolescents se sont mis à la cigarette et ça peut crée des liens se en trouvant ce point commun à bien d’autres encore. Comme le fait que Tea ait proposé à notre jeune rousse une briquet ; sans, Blossom ne lui aurait certainement pas accordé autant d’intérêt. Même si, sincèrement, elle avait de bons goûts musicaux il semblerait, alors elles auraient fini par s’entendre.
Enfin, si on oubliait le fait que l’une soit Experte pas très douée en maths et l’autre Word qui adore les chiffres mais sait, visiblement et selon les tests de la Wammy’s House, les manier moins bien que les mots. Elle ne s’en plaignait pas forcément, il était vrai, après tout, qu’elle avait toujours eu un penchant plus littéraire que logique. C’était assez paradoxal, mais disons plutôt que cela relevait de la relativité ; tout dépendait de la situation. Si certaines requéraient que l’on s’y attarde et que l’on philosophe avec de belles métaphores, d’autres nécessitaient qu’on se montre clair et net, bref et concis.

L’adolescente se concentre sur autre chose, comme sur ce qui se jouait dans ses oreilles ; celle qu’elle pourrait peut-être qualifier d’amie dorénavant lui dit de qui c’était, allant jusqu’à préciser le titre la chanson. Blossom haussa les sourcils en hochant doucement la tête. Comme elle le pensait, elle connaissait. Et appréciait. Parfois. Ça dépendait de ses humeurs, les rythmes si calmes et doux ne lui plaisaient pas toujours. Il manquait quelque chose. Ce même quelque chose qui manque à la jolie blonde. Ce petit plus que certains nommaient « peps » mais que Blossom s’entêtait à identifier comme étant une simple et pure touche de folie.
Mais qui était-elle, elle, pour oser dire qu’elle manquait de telle ou telle chose ? Elle-même qui manquait de politesse, d’innocence, de savoir-vivre… De beaucoup trop de choses, en somme. Mais que voulez-vous, elle avait le plus important : du tact, de la répartie, de l’arrogance, de l’orgueil et une once de considération – pour ceux qui la méritaient eu ceux-là uniquement.

Ce ton décrirait comme étant blasé, ces mots qui s’écoulaient naturellement la bouche de la blonde alors que… Sincèrement, qu’est-ce qu’il y avait de normal à ce qu’elle disait ? La Word haussa avant de froncer les sourcils, se contentant de tirer une nouvelle fois sur sa cigarette en soufflant sa fumée grisâtre vers le haut, souriant légèrement – ça faisait un bien fou de fumer, même si ce n’était qu’une misérable clope ; elle était bien loin de son joint chéri.
Blososm ne put laisser l’ironie rangée de coté bien longtemps, s’exclamant bien vite avec un léger sourire aux lèvres alors qu’elle finit de tirer sur sa pauvre cigarette :

« Pauvre chérie, elle s’y est prise comment sérieux ? Elle avait quel âge d’ailleurs ? Tu devrais essayer, avec moi, tu t’y es sans doute mal prise la dernière fois. Enfin, fais comme tu l’sens hein. »

Et au diable le vocabulaire soutenu. Et au diable la politesse. Au diable aussi la bonne conscience en lui proposant – en insistant littéralement – pour qu’elle fume. De toute façon, Blossom avait perdu sa conscience depuis bien longtemps déjà.
Sans la cigarette, la jeune fille d’aujourd’hui aurait, depuis longtemps déjà, plongé dans la dépression, cédé à la folie. Serait-ce mal ? Pas forcément. Peut-être que ceux que la société nomment comme étant saints d’esprit sont en réalité les plus fous d’entre tous et que ceux que l’on nomme fous sont les plus saints d’esprits, les plus normaux si tant est que la normalité existe – ce dont l’adolescente doutait fortement.
Non mais sincèrement, comment ça, elle s’était étouffée avec une cigarette ? Et allumée en plus ? La jeune fille sembla y réfléchir alors que Mayday Parade battait à plein son.

Tea la fit immerger de ses réflexions, plus avec sa voix bizarre d’homme et son vocabulaire tout d’un coup des plus soutenus que par sa première remarque quant à Derek Sanders.
Blossom éclata d’un rire clairement joyeux, faisant passer ses doigts dans sa chevelure rougeoyante avant de répondre sur un ton tout aussi jovial à la blondinette :

« Ne serait-il pas bien déplacé de ma part d’oser refuser de vous venir en aide, âme en peine ? Haha, c’est Miserable. »

Blossom lui tire la langue avant de laisser un simple sourire se dessiner sur ses lèvres tandis qu’elle alluma une autre cigarette.
Sa non-conscience lui somma d’essayer encore une fois, juste une dernière fois, relâchant cette fois sa bouffée sur le visage de la blonde avec un sourire amusé, lui agitant une clope sous le nez :

« Allez quoi, fume ! »

Blossom avait une certaine joie de vivre qui se faisait clairement ressentir grâce à cette petite blonde simplette. Elle avait l’air calme et calme, tellement qu’en temps normal, la jeune rousse ne l’aurait pas abordé, ne lui aurait certainement pas accordé la moindre importance non plus.
Elle n’avait pas la tête de la petite rebelle, pas plus qu’elle n’avait la tête de celle qui répondait aux professeurs. Elle ne fumait visiblement pas – dommage pour la nicotine autant que pour les joints – et si elle buvait, elle n’était certainement pas du genre à se bourrer. Entre autre, vraiment sage quoi, à faire tout dans les règles, tout comme il faut… L’enfant modèle dont auraient rêvé les parents de Blossom. En se faisant cette réflexion silencieuse, elle rit légèrement.
Goûterait-elle enfin au bonheur, la petite rebelle rousse un peu fofolle ? Certainement, oui ; mais le bonheur est éphémère, mieux valait pas ne pas y prendre goût, ne pas s’y habituer, à défaut d’avoir vraiment mal lorsqu’il le lui sera arraché.
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