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 c'est mieux que de jouer à pleurer presque, presque silencieux. marilyn

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Tempest c'est mieux que de jouer à pleurer presque, presque silencieux. marilyn 376664TempestWA
Tempest
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Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
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Âge: 15 ans
Sujet: c'est mieux que de jouer à pleurer presque, presque silencieux. marilyn c'est mieux que de jouer à pleurer presque, presque silencieux. marilyn EmptyDim 23 Sep - 21:12

Comme c'est étrange, l'uniformité du ciel, tandis que chaque jour se dévoile surprenant. Le bleu céleste s'étend comme une couverture miroitante, un semblant d'infini éphémère, facilement perturbé par quelques nuages empreints d'un cynisme apparent.
Le mardi avait été pour O'Leary d'un intérêt avoisinant le zéro absolu. En fait, elle avait passé la majeure partie de son temps à réfléchir à la possibilité de créer un coktail explosif, sans réussir à se prononcer sur la validation d'un tel projet ; il fallait tenir compte de nombreux variables, inhérent à différentes parties de la réalisation. D'abord, il fallait savoir si Ember aurait les matériaux nécessaires à celle-ci. Sorrow ne faisait pas trop affaire avec lui, mais à l'occasion il était possible qu'elle lui eut acheté quelque chose, étant dans l'impossibilité de chaparder elle-même certaines petites choses.
La surdouée se penchait mentalement sur le second aspect de la fabrication lorsqu'un garçon l'apostropha, tandis qu'elle traînait dans les couloirs emplis d'orphelins moroses, obligés de retourner bosser après les excès du week-end.

« Hep, ne restes pas ici à rien faire, Sorrow. Va en classe, vite ! Tu n'as pas honte de vouloir sécher les cours ? »


Il y avait trois classes à Wammy's House : Alpha, Bêta et Gamma, suivant le quotient intellectuel des têtes blondes. Stuart faisait quant à elle partie des Alphas, la plus select des classes. Pour la plupart, ce groupe, c'était la jouissance totale, le plaisir à l'état pur. Mais la réalité était tristement différente : il fallait supporter Near et son faciès d'analphabète rescapé du laboratoire d'un savant fou, qui obtenait les meilleures notes et se la jouait petit timide, Matt le geek, et cætera et cætera. La fille adressa au gamin qui devait lui aussi être alpha un sourire moqueur, et histoire de lui faire comprendre qu'elle le méprisait, ou du moins crachait virtuellement sur ses paroles -qui d'après la façon dont il les avait prononcées semblaient sorties tout droit des Évangiles, elle sortit un cigare de sa besace de vieux cuir, le congratulant d'un petit signe du doigt et d'un rire exaspérant avant de bondir de l'escalier où elle s'était réfugiée, prenant la direction opposée au cours.
Tout en marchant, allumant dans un mouvement fluide son cigare, Sorrow se disait qu'au lieu de ça, elle aurait du le frapper, cet insolent enfant qui osait s'imaginer avoir une quelconque emprise sur elle, comme si ses mots pouvaient l'arrêter. Quel orgueil. Une bouffée de colère assaillit Indiana, ses pas se faisant désordonnés, sa démarche moins limpide. Elle se reprit bien vite, se concentrant sur le tabac, sur la fumée, content sur cela pour apaiser son rythme cardiaque, son coeur qui se rebellait pour tenter de tambouriner furieusement contre sa poitrine. Elle se rassurait avec pour idée de faire payer le gamin lorsqu'elle le reverrait, rapidement ; elle se souvenait de son visage, de son expression impérieuse sur des tâches de rousseur.

Et alors Sorrow vit qu'elle approchait de la serre. Si elle n'avait pas eu ce cigare, elle aurait tout aussi bien pu sentir qu'elle arrivait à cet endroit, à cause des senteurs caractéristiques qui entouraient le lieu et assaillaient les personnes qui s'y risquaient. Une silhouette se laissait entrapercevoir, par-delà les grandes baies vitrifiées du bâtiment. Une joie féroce s'empara dès lors de O'Leary, qui se donna pour destination la serre. Elle n'avait pas d'objectif très précis, mais l'attrait d'une personne à transformer en victime était puissant.

C'était une fille, une rencontre hasardeuse, et Indiana n'était pas tellement enthousiaste à l'idée de découvrir son identité exacte, pour le moment.

« Bon-jour. » fit-elle en soufflant une fumée épaisse qui devait sembler passablement infecte pour l'odorat des non-fumeurs sur le visage de l'inconnue. Oh. C'était cet accent de son quartier de Boston, celui qui, dans les signes de là-bas (son inconscient avait gardé bien des souvenirs de cette époque lointaine), était un signe d'appartenance à la petite délinquance. Un accent que Stuart utilisait instinctivement lorsqu'elle décidait de se livrer à cette délicieuse activité qui consiste à malmener des êtres que l'on a choisi de considérer comme des futurs sujets de violence.
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Invité
Sujet: Re: c'est mieux que de jouer à pleurer presque, presque silencieux. marilyn c'est mieux que de jouer à pleurer presque, presque silencieux. marilyn EmptyMar 25 Sep - 20:31

Marilyn trainait dans la serre depuis une petite heure déjà. Depuis son arrivée, elle ne s'était pas vraiment fait d'amis et pendant ses heures de pause, elle s'amusait à explorer l'orphelinat de fond en comble chassant l'ennui. Cette fois ci était la première qu'elle rentrait dans ce jardin sous-vide. Ici, elle esperait être seule.
Rien n'est plus beau qu'une orchidée en train d'éclore était en train de penser Marilyn. Des orchidées il y en avait une dizaine de sortes ici, des violettes, des vertes, des immenses, des petites, des inodores, des qui dégagent un parfum délicieux ... Elles grandissaient là à l'abri de tout regard, de toute jalousie. Bien cachée dans leur géante bulle de plastique. Toujours bien au chaud, jamais obligé d'affronter le monde exterieur.

« Bon-jour. »

Une voix vient de briser le silence des fleurs. Puis un son, un boum. Un pot brisé.
C'est Marilyn qui vient de lacher les fleurs qu'elle tenait dans ses mains. La fille n'avait pas remarqué que quelqu'un était entré. Vu la voix, c'était une adolescente qui avait un étrange accent que notre surdouée n'arriva pas à reconnaitre. L'inconnue fumait un cigare et en elle recrachait de la fumée très près, trop près du visage de son interlocutrice. Après le choc, Marilyn effarée recula de deux ou trois pas en baissant le regard. De toute évidence la nouvelle arrivée avait au moins 2 ou 3 ans de plus qu'elle.

« Bonjour. Excuse moi, je ne vous ... tu ... avez pas entendu ... »

Ces deux minuscules phrases avaient été dites d'une voix si basse qu'il était presque impossible que l'inconnue aie tout saisi. Marilyn trouva d'ailleurs qu'elle faisait une drôle de mine. Surement était ce parce que la jeune timide avait failli la vouvoyer. Tellement soucieuse de bien faire et de vouloir se faire aimer, elle se baissa et ramassa un à un les morceaux de terre cuite. Pendant toute l'opération, l'autre fille resta planter à sa place sans bouger. Quand Marilyn eu finit, elle se releva et une question lui vint à l'esprit qu'elle articula presque sans bégayer :

« - L'ochidée va m.. mourir tu crois ? Elle était pourtant si belle ... si fragile.

Marilyn se dit à ce moment que malgré son allure différent de la sienne, la demoiselle avait l'air bien aimable. En même temps pour les naifs toutes les personnes pretent à les aider sont "bien aimable". Pourtant elle n'attendit pas de réponse à sa question et partit jusqu'à une entrée secondaire où étaient entassés des poubelles diverses et variés. Elle laissa derrière elle, l'orchidée étendue de toute son long comme morte. Assassinée.
Elle jeta les bouts de terre délicatement dans l'une des poubelles. Délicatement ? Pas assez apparement car par mégarde elle se blaissa le doigt avec un bout coupant. Du sang coula par petites gouttes de son index. Au début, la blessée revenue à l'endroit du drame, essaya de cacher ce léger bobo à sa compagne par peur qu'elle se moque d'elle ou qu'elle parte. Mais cela fut de plus en plus difficile quand le liquide rouge afflua à flot tachant les vêtements de Marilyn. L'adolescente en face s'en rendit compte.





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