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 Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17

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Sujet: Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 EmptyMar 17 Juin - 21:24

    La matinée de ce dix-sept Juin ne se déclarait pas très joyeuse. Taken s'était mal réveillé ce matin. Quel jour était-on, déjà? Ah oui, mardi. A l'autre bout du lit, dormait une jeune femme à la coupe garçonne et aux cheveux rouges; Burned. Inutile de préciser la nature de leurs relations, Taken ne savait plus vraiment à quoi il devait se tenir; jouer les parfaits violeurs, ou encore faire comme si ils entretenaient vraiment quelque chose de suivi; cela viendrait à abandonner publiquement son intérêt pour la professeur de Français, Twilight, qui n'avait encore pas cédé à ses avances, qui étaient on ne peut plus claires! Il n'arrivait pas à la comprendre, et c'était cela qui l'avait attiré chez elle; son mystère. Comme toute diva qui se respectait, Twilight avait ce petit quelque chose, imperceptible à première vue, certes, mais qu'on ne tardait pas à apercevoir, c'est ce qui rendait Taken complètement fou. Il n'était pas amoureux transit -pas amoureux tout court- mais l'attirance qu'il gardait au fond de lui ne cessait de s'accroître, jours après jours. A sa connaissance, jamais il n'avait voulu une femme de cette manière. Si, peut-être pour entretenir sa libido, mais jamais d'une telle manière. Il en venait souvent à se demander la chose suivante; quand son corps lui aura enfin appartenu, éprouvera t-il donc la même sensation? Le même plaisir? Encore et encore? Se risquer à trop vouloir pourrait faire retomber l'effet final.

    Le cher professeur de Musique était tellement absorbé dans ses pensées qu'il n'avait même pas pris la peine de regarder l'heure. Sept heures moint le quart. Il fallait qu'il se dépêche. Au dehors, le soleil s'était déjà levé, avec lui ces foutus oiseaux qui gazouillaient, sans cesse et sans cesse. C'était d'ailleurs pour cela qu'il s'était réveillé, de manière très brusque d'ailleurs, avec l'impression qu'on venait de lui renverser un seau d'eau au visage. Tout en grommelant des injures contre les inventions qu'il qualifiait de farfelues de cette mystérieuse nature, il fixa la chevelure rouge carmin de la jeune fille près de lui. Ses yeux se perdirent dans cette couleur si originale. Dans ce visage encore si enfantin, mais pourtant si adulte, il découvrait toujours quelque chose susceptible de l'étonner. Autrefois, certains se seraient étonnés de ce choix; Burned n'était pas vraiment exemple parfait de la volupté et de la sensualité, mais il l'avait choisi en conséquence; toute personnes susceptibles de connaître son passé en tant que bassiste- il soupçonait déjà quelques gens - ne douterait jamais sur une fille telle que Burned.

    «-Il est sept heures. Je devrais me préparer pour y aller, tu devrais faire de même, Burned.»

    Il passa ses yeux charbons sur son corps nu empêtré dans les couvertures impersonnelles de sa chambre. Il avait très envie de continuer ce qu'il avait fini hier, mais il se retint, simple question de logique. Cependant, il ne s'empêcha pas de lui poser un doux baiser sur les lèvres, comme pour lui dire bonjour. Le souvenir furtif de Reira en train de l'embrasser lui revint à l'esprit.. Tantôt, il espérait avoir très rapidement le contrôle sur Twilight, mais, d'un autre côté, il se demandait où ses idées farfelues allaient aller. Sérieusement; pouvait-il affirmer que c'était pour sa personne, pour Twilight, qu'il éprouvait une telle violence dans ses sentiments? Évidemment que non. C'était l'image de Reira qu'il voyait à travers elle. Ce n'était pas son genre de se faire des remords, alors zut, autant qu'il s'occupe de cet autre problème devant le fait accompli et pas et beau matin de Juin parce que l'idée lui était passé dans la tête, et surtout parce que Burned était ici. Il avait la capacité de penser à deux femmes en même temps, oui c'était possible, mais il avait cette désagréable sensation de mal-être, surtout quand Burned était dans les environs. Ce n'était pas une impression d'infidélité, c'était quelque chose de bien plus profond, inexplicable.

    Plus les jours avançaient et plus les doutes l'imprégnaient. En fait, où se sentait-il le mieux? Avec des orphelins à enseigner la musique en Angleterre, ou au Japon avec un groupe de musique, son groupe de musique- son œuvre? Il était complètement perdu. En effet, il n'avait plus vingt-trois ans, le temps où tout se passait au jour le jour était terminé. Atteindre bientôt la trentaine sans savoir ce que l'on voulait était à la limite de la remise en question. Limite, hein. Il ne pensait pas à un changement complet de sa personnalité - pas à ce stade - mais quand même. On va dire que ce problème le préoccupait beaucoup, ces derniers temps en particulier. Il ne s'imaginait même pas marié, alors c'était pour dire!

    «-J'ai pas beaucoup de cours à assurer aujourd'hui.. Et toi? Je t'ai pas trop fatiguée?»

    Ces questions de routine complètement idiotes sortaient de sa bouche dans le seul but de combler ce silence insupportable dans lequel il s'ancrait. Dans lequel ils s'ancraient. Parce que si il ne parlait pas, ça n'allait pas être Burned qui allait le faire. Il fixa longuement ses vêtements qui jonchaient le sol. Il se rappelait encore de la manière avec laquelle il l'avait allongée sur le lit.. Mais il n'aimait pas trop se remémorer ce genre de choses, puisque indirectement, le fait qu'elle ait dix-huit ans clignotait dans sa tête, tel un message d'alerte. Huit ans de différence.. Beaucoup, oui, ça l'était.

    Taken commença à se vêtir lentement tout en observant du coin de l'œil le réveil de la jeune demoiselle.

    [Tu peux poster, Princesse! (h)]


Dernière édition par Taken le Mer 9 Juil - 20:56, édité 3 fois
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Sujet: Re: Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 EmptyLun 7 Juil - 22:05

    Une petite comptine que cette matinée. Rien ne semble avoir de prise sur ce corps nu et pâle. Ni le vent qui tente de le faire frissonner, ni le chant entêtant des habitants ailés du parc de la Wammy’s House. Rien n’a de prise sur la jeune fille trop mince, trop grande et trop fragile, la voix douce et grave qui s’élève dans la chambre ne parvient pas à la tirer de sa torpeur pas si agréable qu’elle aurait dû l’être. Mais peu à peu, comme la plus grande des malédictions, ses paupières saluent le jour nouveau, elles se lèvent puis s’abaissent, lestement, pas assez rapidement pour qu’une image ne parvienne à sa raison. Burned se réveille.

    La jeune fille ouvrit ses yeux lorsque Taken lui apposa un baiser, mais ils demeuraient vides de toute expression, comme si la connexion avec le cerveau n’avait pas encore été établie, comme si, malgré ce geste qui aurait pu être preuve d’amour, elle ne ressentait rien. Elle rabaissa presque immédiatement ses paupières, tel un rideau tiré fébrilement sur une scène ratée, lâcha un faible gémissement de protestation et se retourna, dos nu vers le plafond, la tête enfoncée dans l’oreiller, pour chasser la lumière, le bruit et Taken. Elle ne voulait pas le voir, ni lui, ni le jour déjà levé. Elle ne voulait que dormir et s’abrutir encore dans un état de non-existence parce que le sommeil n’avait jamais rien d’agréable pour elle, ce n’était qu’un état vacant de toute raison ou conscience pendant lequel revenaient la hanter les souvenirs de sa si tendre enfance. Burned rêvait toujours d’un homme sans visage, son père semblerait-il, car celui-ci la choyait et l’aimait visiblement de tout son être. Ou alors, serait-ce le rêve ? Un Taken idéalisé qui l’aimerait pour elle et non pour son statut de femme ? Un Taken qui l’aimerait charnelle autant que pour le reste et qui ne penserait pas une autre en lui faisant l’amour.

    Elle était triste, toujours, le matin avec Taken était triste. Car elle n’était déjà plus celle qu’il désirait, du moins, corporellement. Elle n’était qu’un exutoire, une façon de se consoler, une technique de contrôle qui semblait pourtant de moins en moins efficace. Taken n’aime pas. Taken prend et viole. Burned ne peut aimer personne car on ne lui a pas enseigné comment aimer bien. Son père ne l’aimait pas, il chérissait au travers de sa fille le souvenir de son cher amour parti pour un autre homme. Taken était un voleur, il tentait de s’approprier la douceur et la tendresse enfouies et réservées de la fille aux cheveux rouges, car personne ne peut aimer Burned car elle est brûlée et blesse ceux qui la touche, avec ses manières enfantines, rien ne semble l’atteindre et, pourtant, elle est la plus triste des filles aux cheveux rouges.

    Le réveil est lent, difficile mais son regard est neutre et le sourire toujours en sommeil, avec Taken, rien ne servait de se cacher derrière une façade niaise et béate, il n’en tenait pas compte, seul comptait son pouvoir total sur la jeune fille, femme, enfant ? Elle se redressa donc, assise, le dos parfaitement droit et sa peau pâle exposée. Nulle gêne ne venait troubler son visage si adulte et si enfantin, car Taken avait déjà tout vu d’elle. Pourtant, elle ramena les draps blancs devant elle pour masquer ses petits seins et son sexe tandis qu’elle contemplait son bourreau, de cœur et de corps, se vêtir. Torse nu dans la lumière joyeuse du jour, il semblait beau et pur. Il pensait à Twillight, Burned le savait, ou plutôt : Burned le sentait. Les regards qu’il posait sur l’enseignante ne laissaient aucun doute, même pour quelqu’un de recroqueviller sur un monde factice comme la grande fille. Il parla de nouveau, sans que Burned ne l’écoute vraiment. Elle coula avec douceur tout près de l’homme aux cheveux ombre et suivit, de son fin index, le chemin de sa colonne vertébrale, faisant glisser son doigt avec douceur et une sensualité qui ne lui correspondait pas et ne faisait pas partie de ses habitudes. Elle descendit pour dessiner ses reins invisibles puis remonta à ses épaules puis leva ses grands yeux bruns exempts de désir, la bouche entrouverte, surprise par son propre geste.


Dernière édition par Burned le Jeu 10 Juil - 0:57, édité 2 fois
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Sujet: Re: Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 EmptyMer 9 Juil - 20:55


    Découvrez Nightwish!

    « Il est toujours meilleur d'être haï pour la personne que tu es, que d'être aimé pour la personne que tu n'es pas. » - Kurt Cobain (traduit par mes soins)

    Toujours occupé à s'habiller, Takumi ne se rendit pas compte qu'entre-temps, la jeune femme eu le temps de se glisser derrière lui, apparemment apte aux caresses matinales- ce qu'il ne blâmait pas. Un long et doux frisson lui parcourut l'échine quand il sentit Burned jouer de ses doigts sur sa colonne vertébrale et ses reins, chose qu'il jugeait plus comme une provocation; dans tout les cas de figure, c'était lui en général qui jouait à de tels jeux pour attirer la personne de sexe opposé dans ses filets. Cependant, dans le cas de Burned, il saisissait ce que cela signifiait, car, bien plus que de lui avoir fait partager de simples relations sexuelles, il avait apprit à la connaître, que ce soit de surface ou en profondeur, et il imaginait de même pour elle.

    Jugeant plus intéressant de se consacrer plus en profondeur sur ce corps frêle, Takumi abandonna la chemise qu'il s'apprêtait à mettre en la jetant négligemment à terre. Un petit sourire narquois se forma sur son visage fin, pour une fois qu'elle demandait quelque chose, elle n'allait pas lui refuser cela.. Il savoura la proximité qui s'établissait entre-eux, ces caresses dont il ne bénéficiait que trop rarement, le corps de la jeune fille, encore à peine sortit des couvertures.. Malheureusement, c'était bien connu, les moments où Takumi laissait la femme dominer, que ce soit pour une caresse futile ou une étreinte passionnée, étaient trop peu nombreux, et pas question qu'il abandonne de telles habitudes, qui faisaient partie intégrale de son caractère.

    La petite Burned semblait choquée par cette étreinte soudaine, action, qui, Takumi devait bien se l'avouer, n'était pas dans ses habitudes. Du moment qu'il avait le pouvoir, que c'était lui qui guidait ses mouvements, et la cadence de l'action, tout allait bien. En faisant cela, que cherchait-elle à s'approprier? A nouveau un moment de volupté et de plaisir, des caresses en plus? Ou alors le voulait-elle, lui? Takumi hésitait, mais il ne pouvait commencer un débat psychologique maintenant, la chambre n'était pas véritablement un lieu propice à ses réflexions décousues.

    Pendant les quelques minutes intenses qui suivirent, Takumi se plut à fixer intensément la jeune demoiselle, plongeant ses orbes charbons dans ses amandes chocolatés, tel le loup fixant l'agneau, il chercha à dénicher une quelconque expression différant de son habituel regard vide, maintenant emplit d'un air désireux, qu'il ne trouva pas désagréable, rectifions cela; il s'en satisfaisait pleinement. Le sourire narquois qu'il affichait se remplaça bientôt par un air mi-étonné mi-amusé qui renforçait son air charismatique au possible. Il passa son index sur les lèvres fines de la jeune fille, simple facétie qu'il trouvait indispensable dans le jeu qui allait bientôt se tramer.

    Les paroles semblèrent particulièrement inutiles en cet instant, où la seule concentration de leur deux regards importait, où l'interaction entre le marron et l'onyx était violente, sans appel, fourbe, sensuelle et luxueuse.. C'était le désir qui se battait contre la raison, les impulsions contre le rationnel. Burned et Taken, c'étaient la brûlée et l'accompli, c'étaient deux entités qui ne cessaient de s'affronter, de se confronter, de se provoquer.. C'était leur « jeu », l'unique moment dans leur quotidien où ils se dévoilaient tels qu'ils étaient, sans tabou et sans honte. C'était la domination et la faiblesse; Taken et Burned.

    Énervé par l'air béat qu'elle affichait depuis quelques minutes, Takumi décida de le combler par ses lèvres, qui commencèrent par les effleurer, pour ensuite jouer avec elle, mais ne jamais passer la barrière symbolique pour atteindre sa langue et transformer ce baiser encore timide en quelque chose de trop passionnel; il tenait à prendre son temps. A contre-cœur, il retira ses lèvres des siennes, brisant l'osmose dans laquelle ils venaient de plonger, laissant la jeune fille reprendre son souffle. Décidant de tout miser sur la sincérité, il lui avoua:

    « -Burned.. j'aimerais prolonger ces moments passés avec toi »

    Peu lui importait la provenance de la phrase, et à vrai dire, il s'en contre-fichait, mais il ne savait si la jeune femme avait comprit son sens, et il espérait qu'elle l'a comprendrait un jour. Était-ce à travers cette phrase qu'il voulait lui transmettre un symbole, une quelconque signification, ou peut-être même une promesse?

    Takumi mit sa main dans sa chevelure rougeoyante qu'il tripota pendant quelques instants, s'appréciant à manipuler leur douceur..

    Se décidant enfin à aller plus vite, il l'allongea avec délicatesse sur le lit nacré et impersonnel; et, chose pratique; « la brûlée » était complètement nue, ce qui laissait les vêtements parfois trop contraignants de côté, ce qui garantissait une jouissance beaucoup plus rapide, une exaltation languissante, une attente réduite.. Takumi se mit à califourchon sur la jeune femme, la dominant par sa taille -rappelons qu'il était très grand pour un japonais-, et il fut soudain très satisfait concernant la vue qu'il avait sur Burned, le jeu pouvait vraiment commencer. Inspiré par une soudaine impulsion, Takumi se rapprocha brutalement du visage de Burned, toujours aussi souriant et à l'aise -même s'il savait que Burned n'aura qu'à obtempérer, et, au fond, l'accord était factice.

    Takumi lia leurs lèvres, mais le baiser, pour cette fois, était quelque chose de lancinant et de lent; il voulait prendre son temps. Il commença au même moment à promener ses mains sur le buste fin de la jeune femme, caressant ses seins, chatouillant ses hanches.. Takumi interrompit instantanément leur baiser qui devenait trop bestial, trop fougueux, trop intense, même s'il en était l'actionneur principal.

    Il choisit de concentrer ses lèvres sur sa jugulaire, où il passa lentement la langue, pour ensuite la remplacer par ses dents. Quand il fut satisfait du succion qui se distinguait très bien de la pâleur de ses lèvres, Takumi défia ses orbes chocolatées, tout en ricanant. Allongé sur elle, ils semblaient former un seul et unique tout, bien que le pantalon gâchait cette vue de loin si touchante.

    « Burned.., susurra t-il d'un emprunt de désir, tu l'as bien cherché.. »

    [Je hais, c'est moche et c'est nul. T.T c'est mon premier topic HOT, soyez indulgents, le people.. Hum.. Mais comme le dit si justement Miru, il y a un début à tout.. *s'enfuit*]
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Sujet: Re: Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 EmptyJeu 10 Juil - 0:26

    L’amour charnel, faire l’amour, le sexe, ne prend tout son sens que s’il y a de l’amour. La reproduction est un besoin primaire, elle est nécessaire et commune à presque toutes espèces vivantes. C’est chimique, biologique, le fait que l’on désir : une histoire phénoménale de phéromones, rien de magique là-dedans les enfants. Pourtant on y prend du plaisir, il s’agit encore d’une réaction chimique, d’un évènement qui l’est possible d’étudier, d’expérimenter et de tester, mais s’il ne s’agissait que d’un plaisir corporel, cela ferait bien longtemps que l’espèce humaine aurait cessée de se perpétuer. L’amour, ou plutôt : l’Amour permet la reproduction mieux que n’importe quel excitant, en effet, lorsque l’on aime quelqu’un il nous arrive plus facilement de le désirer et d’assouvir ce désir si l’amour est réciproque. Alors pourquoi est-ce que Taken désirait-il Burned ? Et pourquoi est-ce que cette dernière se laissait-elle totalement faire ? D’ailleurs, on en venait aisément à se demander pourquoi des hommes à femmes de la nature de Taken existaient.

    Les yeux de Burned n’étaient jamais plus expressifs qu’avec lui, c’était de l’étonnement qui passait au refus muet puis à un plaisir qu’elle désirait secret, ou par une peur dissimulée d’un sourire niais qu’elle réservait d’habitude aux orphelins. Mais ce matin là, ce matin du dix-sept juin, c’était une incompréhension totale de ses propres actions et de celles de l’enseignant pas si pédagogue que ça. Elle l’avait caressé, chose rare, chose impensable pour l’amorphe carmin qui se laissait porter par les événements et les décisions d’autrui, comme une enfant sans avis et sans raison. Elle l’avait caressé sans trop y penser, mais pendant les baisers de Taken, elle n’avait que ça à faire : penser. C’était un moyen comme un autre de s’empêcher de frémir de ses câlineries, de se raidir sous ses mains chaudes et trop expertes, ça aidait, vraiment. Elle n’était pas expansive d’ordinaire, sauf avec Angel mais cette relation n’avait rien à voir avec sexe ou amour, c’était plus qu’amitié, plus que fraternité mais pas de l’amour. Alors avoir touché Takumi avec tant de douceur presque amoureusement la troublait au plus au degré, pourtant elle n’avait obéit qu’à un instinct, un ordre intimé par sa raison et son cœur et il lui semblait normal d’avoir obtempéré.

    Burned sentait que Takumi avait besoin d’autre chose que de coucher à droite à gauche, de, plus vulgairement et plus justement, d’autre chose que de baiser à droite à gauche, c’était sûrement pour cela, que de façon inconsciente, elle avait voulu lui offrir un peu de sa tendresse et de sa douceur. Mais Taken ne lui en avait pas laissé le temps. il aurait dû deviner, à l’air étonné de la jeune fille, que la meilleure façon de l’apprivoiser aurait été d’attendre patiemment qu’elle prenne les devants. Pourtant, lors des caresses elle ferma les yeux et pour une fois tenta d’en… profiter ? Jouir serait un bien grand mot, elle essayait simplement de ne pas faire voir sa résistance, de ne pas paraître dégoûtée ou autre. Pourquoi voulait-elle tant de bien à son bourreau ?

    – Burned... j'aimerais prolonger ces moments passés avec toi.

    Son nom ainsi murmuré, comme une déclaration. Et les mots qui suivaient, comme pour la confirmer. Pour la première fois depuis bien longtemps, depuis trop longtemps, son regard se durcit, se fit moins vague et peut-être moins doux, les billes chocolats défiants et étant défiées par les noirs diamants. De nouvelles caresses, de nouveaux baisers et douces et terribles tortures ainsi que la phrase qui ramena la jeune fille à la réalité. Elle caressa, pour la première fois, avec une douceur atroce et une terrible tendresse, le visage de Taken, l’effleurant à peine comme ayant peur d’effaroucher une bête sauvage la dominant de tous ses crocs et griffes.

    – Burned... tu l'as bien cherché...

    – Et là… le Lion s’éprit de l’Agneau… ?

    Pure provocation. Ses deux mains encadraient désormais le visage anguleux du professeur et les yeux mi-clos elle déposa un baiser, celui d'une adolescente qui apprend l'amour, sur ces lèvres expérimentées à l'extrême. Elle ferma les yeux, complètement, et prit peur.


Dernière édition par Burned le Sam 15 Nov - 16:05, édité 1 fois
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Sujet: Re: Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 EmptyMer 13 Aoû - 18:27

    Un sourire. Un sourire qui n'atteignait pas complètement son visage puisque ses yeux étaient figés de stupeur. Taken réfléchissait à sa remarque, ou plutôt son petit 'commentaire'. Que voulait-elle dire? Il était rare qu'il aille dans les métaphores mais cette digression l'avait pris au dépourvu. S'il continuait à la voir clandestinement de cette manière, elle ne connaîtrait pas de futur heureux, et elle continuerait à se bercer dans l'illusion qu'elle pourrait être heureuse de cette manière. Sauf que Burned était tout, sauf heureuse. Il fallait que Takumi y remédie, soit interrompant leur relation brutalement, soit en prenant ses responsabilités et lui faire croire à un semblant de relation.. pendant encore un certain temps. L'un comme l'autre posait des problèmes; Burned était amoureuse, elle allait souffrir. Cependant, dans son rôle de méchant de la bande, il se devait de ne penser qu'à lui, personne ne devait payer les pots cassés à sa place. Ça, c'est ce qu'il s'était dit en franchissant les portes de cet orphelinat. Il avait préféré s'éloigner de Reira, pour la rendre heureuse. Quoi qu'il fasse, tout allait dans son malheur. Tenter de lui offrir le bonheur qu'elle espérait tant ne ferait que de l'enfoncer dans le désespoir et dans la tristesse. Fallait-il qu'il rentre au Japon pour avoir la paix? Ou fallait-il qu'il continue à se bercer dans cette illusion du bonheur, ternie par cette femme? Tout les choix qu'il prenait au fur et à mesure nuisaient à son entourage. Pour Trapnest.

    Takumi s'écarta de Burned, roula sur le côté et attrapa son paquet de cigarettes. Il se redressa puis ferma les yeux, pour les rouvrir quelques minutes plus tard, rompant le silence pesant de la chambre;

    « -Tu connais pas ce genre d'histoires.. où la victime tombe amoureuse de son kidnappeur.. La victime commence doucement à éprouver de la sympathie pour son détenteur.. Jusqu'à en tomber amoureuse, et à se sentir comme une âme délivrée, parce que son faucheur d'âme est doux avec elle. »

    Ces mots étaient susurrés comme une histoire que l'on racontait à ses proches autour d'un café pour alimenter la conversation. Le clin d'œil était évident. Le syndrome de Stockholm était la chose qu'il considérait comme similaire à leur situation actuelle. Il n'avait jamais eu dans l'idée de se rapprocher d'une telle manière avec Burned. Peut-être même qu'il avait espéré qu'elle se rebellerait, qu'elle tenterait de se protéger, elle, son corps et son cœur. Qu'elle l'en empêche. Il n'avait jamais compris pourquoi elle ne s'était pas défendue. Pourquoi, malgré le temps qui passait, elle restait 'docile' et soumise? Jamais il n'avait eu à entendre une remarque, comme si ce petit rituel avait adhéré normalement et simplement à son quotidien, comme si il n'avait jamais été question qu'elle quémande, le questionne, même d'un pourquoi, Burned avait parfaitement joué son rôle. Ne peut être qu'abrupte une fin aussi brutale de la pièce de théâtre, où Taken prenait le monopole du rôle des méchants qui martyrisait le gentil petit Chaperon Rouge.

    « Il a suffit lentement que je te tende la main, et que tu succombes. C'était quelque chose dans ce goût-là. »

    Il écrasa sa cigarette dans le cendrier posé sur la table de nuit. Voilà. Il l'avait faite revenir à la réalité. Peut-être pas avec une manière des plus douces. Le pire pour elle c'était que la séance n'était pas finie. Pourtant, ce n'était pas de sa faute, il aurait pu choisir n'importe qui, n'importe qu'elle autre gamine, elle lui aurait convenu. Peut-être devrait-il accepter les demandes aguicheuses de Moon, cette stupide surveillante? Là, c'était sûr et certain, il pourrait utiliser son corps, autant et comme il le voulait. Surtout qu'il savait que la surveillante avait le goût au danger, et qu'elle aimait coucher de droite à gauche. Observer son alter-ego féminin était déroutant. Pourtant, il y avait quelque chose chez lui qui différait de cette dinde fade, Takumi n'avait pas tout ça pour répandre le mal tout autour de lui. C'était donc en tentant de rendre tout le monde heureux qu'il avait profité d'elle? C'était complètement égoïste. Tant pis. Il ne pouvait plus reculer, à présent.

    « Mais moi j'ai pas voulu que tu tombes amoureuse.. Maintenant, je me suis emparé de ton bonheur, involontairement. »

    Il tourna ses iris charbons vers elle, le regard dur.

    « C'aurait été mieux que tu me détestes, au lieu de m'aimer. »

    C'était rare qu'il lui parle aussi longtemps et aussi longuement, surtout de sujets aussi profonds.

    « -Parce qu'il aurait été beaucoup plus facile que je te quitte. »

    Les mots tombent, durs, difficiles à accepter. Taken le savait, ce n'était pas la fin. Pas encore. Pour lui, la fin viendrait comme une évidence même, il ne sentirait même pas le moment venir. Égoïstement, et c'était malheureux, il avait encore besoin de son corps.

    Il l'emmenait lâchement sur le chemin de l'enfer.

    Tout en fermant les yeux, il espéra quand même que Reira serait heureuse.

    [HJ: Sorry du retard]
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Sujet: You take my tears and my laugh Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 EmptyLun 22 Sep - 22:16

    Mon prénom. Tu le murmure, cache ton visage, comme honteux, contre mon sein. Mon cœur bat vite. Tu l'as remarqué toi aussi ? Remarqué comme même mon corps souffre de cette affection qui use mes jours et raccourcis mes nuits ? Remarqué à quel extrême, de tout mon cœur, de tout mon corps, de toute mon âme... de tout mon être, je t'aime ?

    Ce moment de flottement où rien n'existe. Tout a disparu. Nous sommes là. Une main précautionneuse qui se pose sur ma joue, qui es-tu, toi, qui ose franchir la limite ? Qui es-tu, impudent, qui me fait murmurer : je t'aime ? Tu ne me fera aucun mal, je le sais même avant que nous communions ensemble un amour si parfait que j'ai chaque jour la peur qu'il disparaisse. Dans un rêve éveillé tu me serre contre toi, la fascination devenue hésitation se mue en pur instinct. Seuls tes yeux comptent. Même lors des baisers, des caresses et des étreintes, mes yeux sont grand ouverts. Je le sais, refermés tout cela ne sera plus qu'illusion.

    Suivre la douce ligne de ton dos, effleurer ta peau frémissante, m'attarder sur tes lèvres. Tu me regarde. Je voudrais mourir. Cet instant fuira bientôt, mais il reste encore notre et c'est pour cela que tu te redresse, domine amoureusement et semble si ému qu'une deuxième fois mon âme semble me quitter.

    Une main délicate sur ta joue. Qui suis-je, moi, pour oser toucher pareille perfection ? Ne m'appelle pas ange, ne me fais pas clore les yeux de gêne tant tes mots sont doux et sincères. Cesse donc cette torture amoureuse alors que je suis si laide et misérable. Non. N'arrête pas, reviens, embrasse encore ces impures prières qui te réclament, ne desserre pas notre étau, ne t'éloigne pas et cesse donc de rire de ma dépendance qui me fait même t'appeler dans mon sommeil. Tu cesse de rire et m'offres simplement la deuxième plus belle chose que des lèvres puissent faire. Tu demandes permission et c'est à mon tour de rire. Nus l'un contre l'autre, ma main perdue dans ta chevelure, de quelle permission as-tu besoin ?

    J'ai peur, comme il fait nuit, que tout ceci ne soit qu'un rêve, trop délicieusement flatteur pour être réel (William Shakespeare, Romeo & Juliet, Acte II, scène 2).

    Ce moment de flottement où rien n'existe. Tout a disparu. Nous sommes là. Cet instant fuira bientôt. Mais il est pleinement nôtre et les secondes qui courent, les minutes qui s'envolent, l'heure qui s'écoule, n'ont que peu d'importance. Tu es moi, ou est-ce le contraire ? Ne sommes-nous pas en train de fusionner, d'entrer dans une nouvelle dimension où les lois physiques nous permettent de n'être qu'un ? Mais les pensées s'effilochent, la conscience devient indulgente et se retire, les muscles se crispent mais n'émettent aucune plainte, nos bouches entrouvertes ne peuvent même plus se retrouver et notre corps unique et magnifique devient pure beauté.

    Ton prénom. Je ne le connais pas.

    Ne pars pas. Je t'en prie. Ne me fais pas pleurer, encore. Je voudrais mourir plutôt que de tomber à terre.

    Je me réveille. Tu n'es pas là. Tu es parti. Ce n'était qu'un rêve.

    Burned, comme chaque matin, n'était que pantin sans vie. Assise, voûtée, sans force, dans ses draps couleur sang, la chemise carmin dévoilant une épaule d'une blancheur sculpturale, la chevelure embrasée encadrant ses yeux si délicieusement chocolatés mais si effroyablement lointain, rien ne semblait indiqué que l'adolescente soit véritablement éveillée.

    Ô rageuse femme, Ô honteuse déception ! La brutalité avec laquelle elle sortit du lit fit sursauter sa camarade de chambrée. Ses yeux ne cherchaient qu'à percer un cœur pourtant absent, ses enjambées colériques transformèrent son innocente silhouette en cruel démon à la crinière de feu et la conduisirent à la fenêtre qu'une pluie torrentielle faisait trembler. Il lui fallait de l'orage ! Des éclairs ! Un bruit de fin du monde : terrible frémissement de la terre craignant un ciel déchaîné ! Il n'y avait que du gris, un son triste et peu enchanteur, bien loin de la rage qu'elle souhaitait retrouver dans la nature.

    Little la contemplait, un peu effrayée, ses peluches l'entourant mais la responsabilité la rappelant à l'ordre : il était temps d'aller en cours. Prête à sortir, elle freina sa marche, s'arrêta, hésitante, sur le seuil. Sa voix perça à peine la brume écarlate de Burned :

    « Je vais en classe, on se retrouve après ?, il n'y eut aucune réponse, Je t'attendrai. »

    Elle partit. La petite fille, intelligente comme elle l'était, n'avait aucune difficulté à comprendre qu'il vallait mieux laisser son amie seule.

    « Je te hais, je te hais, je te hais... »

    Les poings appuyés sur le rebord de la fenêtre grande ouverte, le dos tourné vers la chambre, ses jambes blanches et nues tremblantes, la pluie apaisante n'appelait qu'à la mélancolie. Ce n'était pas ce que souhaitait Burned, ce n'était pas cela. Le visage de la jeune femme était humide. Mais ce n'était pas la pluie. Et pour la première fois depuis dix ans, elle pleura.

    Ce n'était pas ces élégantes pleurnicheries où seules des gouttes salées font leur sortie. C'étaient des sanglots, des gémissements, des reniflements, des larmes en torrent. Des pleurs vrais et indignes. Elle s'affala sur la fenêtre, alors que l'impression qu'un liquide glacé s'écoulait dans sa poitrine, trop aveuglée pour le voir, un éclair zébra le firmament. Presque aussitôt, le tonnerre hurla et couvrit son cri. Une série de sanglot s'en suivit puis tout s'estompa, tout s'apaisa et la pluie cessa.

    ***


    Cela lui revenait en mémoire, peu à peu, au même rythme que la voix du professeur. Burned le contemplait se redresser, la bouche entrouverte d'étonnement, tout en ramenant sur elle le drap blanc. Petit à petit la brume se dissipa, bientôt ses dénis ne furent que portes grandes ouvertes et ses yeux redevinrent ceux de Birgitt.

    Sans prévenir un spasme étreignit ses côtes fines, fit trembler sa mince silhouette, remonta le long de sa gorge où un son depuis longtemps oublié grandit alors et explosa soudainement dans sa bouche, lui fit découvrir ses dents et réduisit ses yeux à deux fentes.

    Et pour la première fois depuis dix ans, elle éclata de rire. Il fut long et aurait paru délicieux s'il n'avait pas été aussi incongru. L'orpheline ne s'arrêta qu'à bout de souffle, essuya délicatement quelques larmes aux coins de ses paupières et se leva après avoir enfilé sa ridicule petite culotte Petit Bateau rouge. Ainsi, à demie nue dans la lumière, le sourire vrai, elle n'était plus enfant mais bel et bien femme qui dominait Taken pour la première fois. Dans un geste de grande feminité elle couvrit sa menue poitrine et se tourna à demi vers le Voleur.

    « Me prendrais-tu pour un lion ? N'étais-je pas un innocent agneau avant ton arrivée ? »

    La jeune femme rit encore, puis prit d'un enthousiasme que nul ne lui connaissait, elle s'habilla, lentement mais joyeusement : enfila son jean slim déchiré en de nombreux endroits, laissant entrapercevoir sa peau pâle, agrafa son soutien-gorge d'un air distrait et passa plus rapidement son tee shirt moulant écarlate. Qu'elle était grande ! Taken lui offrait un semblant de pitié, tentait de la dégoûter ou même de se faire haïr sans même promettre de cesser ses attouchements tout en prétextant une fille amoureuse. Elle en pouffa de nouveau tout en ébouriffant sa chevelure devant la glace de l'armoire, à quelques pas du lit.

    « Je ne suis pas amoureuse. J'aimerais simplement que tu puisse être... moins malheureux quitte à être condamné à ne jamais connaître le bonheur. Et il te faut avouer que tu es bien plus dépendant de moi que je ne le suis de toi. »

    Aucun accent, regret, aucune haine, colère ou gêne. Son timbre était tellement plus naturel qu'à l'ordinaire qu'il en semblait impossible : sa voix, tellement plus sensuelle, aurait laissé bouche bée même son plus cher ami. Elle attrapa son sac, étrangement déformé par son contenu, et en sortit une trousse de maquillage n'ayant visiblement jamais servie. Pour la première fois, elle appliqua du mascara sur ses déjà longs cil, faisant ainsi paraître ses yeux plus acérés tout en gardant leur douceur, pour la première fois elle se trouva un peu, certes bien peu mais tout de même, séduisante.

    Elle refit volte-face, son sourire se fit plus triste et elle expliqua, tout en sortant une boîte de son sac en forme de kangourou :

    « J'ai eu dix-huit ans. Ca a dû être rassurant pour toi d'ailleurs. Mon anniversaire, tout le monde s'en fout, sauf Angel. Tu sais ce qu'il m'a offert ? »

    Burned s'assit en tailleur sur le sol, posa la boîte en carton devant elle et l'ouvrit précautionneusement comme s'il s'agissait du plus grand des trésors. Elle en sortit un escarpin au bout rond et au talon impressionnant. Magnifique. Brillant, rouge flamboyant, aussi tentant que le fruit de l'Arbre de la Connaissance. La jeune femme en caressa un instant le cuir parfait avant de relever son visage vers Taken.

    « Je ne voulais pas les mettre. Longtemps je les ai gardées, comme s'il s'agissait d'un héritage précieux. Après tout, ma mère ne me donnera pas sa robe de mariée. »

    Sans une once d'hésitation, Burned les chaussa avec autant d'étincelles de magie dans le regard qu'une Cendrillon rouge plutôt que bleue, mais elle resta assise, sans sourire, le regard lointain mais plus vrai qu'à l'accoutumée. Une longue minute, elle admira ces chaussures de femme.

    « Je n'irai pas en cours aujourd'hui, aujourd'hui je fête mon anniversaire. »

    Birgitt se leva, doucement pour ne pas tomber, doucement aussi pour profiter de l'instant.

    Taken avait le regard posé sur elle. Elle regardait au loin.
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Sujet: Re: Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 EmptyDim 23 Nov - 0:39


Découvrez Mecano!

    « Mais je pense que Takumi à une forme d'amour pour Reira qui est plus complexe qu'un amour fraternel ou tel qu'il pourrait le ressentir pour une femme »


    Le silence, seule et unique arme de Taken. Le Silence, peut-être une manière de prouver qu'il n'avait pas réponse à tout, qu'il n'était pas mégalomane, et encore moins égocentrique. Le Silence, l'un des rare états qui laisse osciller entre la puissance, et son contraire. Taken préférait se taire, parce que Burned ne devait pas rire. C'était Burned qu'il persécutait. Oui, c'était elle. Mise devant le fait accompli, amenée à dire ce qu'elle se retenait de dire depuis bien longtemps, Burned se libérait. Pourquoi tant d'affirmations? Il n'en savait rien, ne pouvait même pas affirmer qu'il la connaissait, en induisant tout cela. C'était sa parole, la sienne.

    Il l'écouta, silencieux. Le Tutoyer, dire que c'était son anniversaire, même lui montrer ce magnifique escarpin, d'un rouge flamboyant, sa couleur, à elle. Cette couleur chaude, profonde. Le rouge, c'était Burned. Intérieurement, il sourit. En plus d'être plutôt pas mal, cet Angel avait bon goût. Cette esquisse de joie, en plus d'être fausse, était passagère. Il se rappela lentement le jour où Reira lui avait avoué- sans honte- qu'elle n'avait jamais chanté pour lui. Il ne savait si celle-ci se rappelait encore que c'était lui qui avait fait la promesse de la faire chanter, d'avoir la capacité à produire un son des plus beau et des plus mélodieux qui se raccordait parfaitement au sien, la voix d'une Diva, sublime. Plus rien n'avait d'importance.

    Il remit lestement chemise et son pantalon, sans trop vouloir jouer dans le mélodramatique et l'imprévisible, même si le départ prochain de Twilight de l'orphelinat signifiait que cette « relation » perdait tout son sens. Il était impossible qu'il se passe une minute de plus de ce manège, il fallait qu'il le lui dise.. Il était probable qu'elle n'allait que peu s'en soucier, ou faire comme si cela ne la concernait pas, même si, après tout, elle avait raison, c'était lui qui dépendait d'elle. C'était Burned qui renforçait le fait qu'il avait aimé Twilight presque autant que Reira, de ce sentiment appelé Amour. Du reste, il ne savait pas qualifier par quel adjectif sa relation avec cette dernière. Sûrement quelque chose entre les deux.

    Tandis que Takumi s'accoutumait à ses malheurs, Birjitt se complaisait à observer le présent de l'Ange. Ses yeux étaient éclairés d'une lueur nouvelle, le regard pétillant de joie. Secrètement, il surprit à penser que ce regard la rendait extraordinairement belle- comme un objet ayant soudainement retrouvé toute sa splendeur uniquement car son utilisateur lui découvrait une beauté nouvelle.

    Ça restait relatif.

    « Twilight part de l'orphelinat. Bientôt. C'est pareil, tout le monde s'en fout. »

    Ton froid, sec, dépourvu d'ironie. Sa remarque se méprenait à une assertion. Lentement, il se leva et se tourna vers Elle, cette inconnue. Il ne connaissait pas Burned. Tout ce qu'il pouvait affirmer était vain et faux. Il ne savait rien d'elle. Peut-être avait-elle eut de sublimes parents, qui s'étaient occupés d'elle, l'avaient choyée, chouchoutée.. Non. C'était improbable. Une femme avec une personnalité aussi étriqué avait sûrement vécu une enfance atypique. Lui aussi, il était. Étriqué.

    Ses onyx s'accoutumèrent à la vue de cette nouvelle Burned, cette inconnue, cette fille devenue femme. Cette femme, belle femme, qui le toisait presque, le faisait payer ces mois de silence, de résignation. Ces mois où elle s'était tue.

    Alors.. Taken avait maintenant le choix entre trois cartes; Burned, Twilight ou Reira.


    Ou Rien.

    HJ: Pardon pardon pardon, c'est franchement minable!

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Sujet: Re: Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 EmptySam 6 Déc - 18:26

    « Twillight part de l'orphelinat. »

    On dit des nouveaux nés qu'ils sont la plus pure des merveilles. Pourquoi ? Parce que dans leurs attitudes il n'y a aucune arrière pensée. S'ils ont faim, ils le crieront. Ils ne mentiront jamais, ne chercheront pas à manipuler, à tricher ou à planifier. Ils sont si simples. Et lorsque leur état leur déplaît (que la couche soit trop remplie ou le ventre pas assez) ils feront en sorte que cela soit rétabli (de la seule manière qu'ils leur est possible : le cri). Présentez-leur un met trop salé, amer ou acide et ils grimaceront de dégoût ou hurleront à la mort. Seraient-ils les seuls êtres réellement et totalement sincères ? Peu importe, les usages et la société en feront bien trop vite de bons hypocrites.

    « Bientôt. C'est pareil, tout le monde s'en fout. »

    Et Burned ? Elle avait bien du mal à cacher ou déformer la vérité, étant naturellement peu douée pour la manipulation (ce qui semblait pourtant être l'une des disciplines les plus exercée dans l'orphelinat) et y voyait bien peu d'intérêt, comme elle accordait bien peu d'importance à la parole, mais il faut savoir que la compassion de Burned, étrangement rare par manque de contact sociaux, ne sera jamais, au grand jamais, entachée de faussetés ou d'arrière pensée. Et c'est pour cela que ses grandes prunelles demeuraient les plus sincères du monde lorsqu'elle murmura, reprenant une pointe d'accent germanique :

    « Je suis... tellement, tellement désolée. »

    Birgitt avait écarquillé les yeux, abasourdie par la nouvelle, choquée sans trop savoir pourquoi, une curieuse et désagréable nausée se fit alors connaître. Son regard cacao, redevenu lointain, distant mais toujours chaud, se fixa sur le visage impassible de Taken. Une boule dans la gorge. Pourquoi ?

    Presque tout le royaume d'Angleterre était au courant : Taken et Twillight, assis sous un arbre... Mais pouvait-on vraiment dire que le professeur de musique aimait la jeune femme ? Aimer ? Qu'il la désirait était chose, on ne peut plus compréhensible, presque normale et attendue de sa part, mais était-il amoureux ? Mis à part l'allitération de leur pseudonyme, qu'avaient-ils donc en commun ? Et puis, songea l'écarlate, son bourreau avait-il besoin de posséder intérêts et points communs avec la belle enseignante ? En a-ton besoin pour se dire des mots d'Amour ?

    Revint alors la question, qui resterait longtemps sans réponse : Pourquoi avoir choisi Burned ? Pour sa docilité, ses sourires niais qui témoignaient d'une stupidité, fausse certes, mais ô combien rassurante ? Taken lui aurait-il admis une certaine beauté ? Une charme qu'elle serait la seule à posséder ? La tête se mit à lui tourner. Elle avait bannis les réflexions trop poussées sur sa situation, de peur de faire éclater sa bulle de tranquillité. Merde. Mais de quelle tranquillité pouvait-il s'agir ?!

    Elle fit quelques pas hésitants. Elle l'entoura de ses bras trop minces, apposa sa tête surmontée de flammes sur son épaule. Désormais ils avaient la même taille. Elle répéta :

    « Je suis tellement désolée. »

    Que dire d'autre ? Et de quoi la brûlée parlait-elle ? Pouvait-elle être simplement émue du départ du simulacre d'amour de Taken ? Ou ce malaise étrange était-il d'une toute autre nature ? Une nature dangereuse.

    « Viens avec moi. »

    Elle avait dit cela sans réellement réfléchir, ce fut particulièrement étrange et spontané. Le menton appuyé sur l'épaule du pédagogue, elle continua :

    « Emmène-moi fêter mon anniversaire. »

    Et puis, chiotte, comment ça se fête un anniversaire ?


    HRP : Beaucoup plus court que prévu u__u désolée.
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Sujet: Re: Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 EmptyLun 16 Fév - 12:46



Ô Douleur, comme tu me déchires!
Lacère-moi, et je tombe, lentement..

What's going to happen?


    Plus que tout, il n’avait pas cherché sa compassion. C’était la dernière chose qu’il voulait. De toute façon, s’en souciait-il réellement ? Il n’avait besoin que de son corps, ses étreintes, et ses lèvres… Taken ferma son regard. Quand il avait évoqué le départ de l’enseignante, il avait été très loin de chercher sa compassion.. Juste un besoin de le dire, l’énoncer, un besoin violent de s’expliquer... La carte Burned ne présentait pas d’inconvénients. Elle était facile à entretenir, pour peu qu’elle était quelque peu cornée et fanée par ses nombreuses utilisations. La carte Twilight, il n’en parlait même pas. C’était même inutile d’essayer d’en trouver des fragments, tant elle était éparpillée de toute part, intacte tout de même.
    Des excuses, encore et toujours ! Une chose si futile ! Ca ne lui apportait rien, strictement rien ! Elle pouvait enfin s’en contenter, leur relation était automatiquement remise en question, elle pouvait enfin vivre un amour parfaitement normal, avec quelqu’un du même âge. Et lui.. Il ne savait pas, il pouvait même dire que pour l’instant c’était le cadet de ses soucis. Se poser était de toute façon la dernière chose qu’il avait jamais envisagé, depuis l’époque du lycée.

    Lentement, Burned l’enlaça.

    Bordel.

    Une femme était définitivement naïve, stupide, et ancrée dans la conviction qu’une simple pourrait réviser les maux des hommes. Mais pour Taken, n’était-ce pas un peu la réalité ? Une chaleur éparse se répandit jusqu’au plus profond de ses os. N’était-ce pas la preuve qu’il n’y était pas si indifférent, quand bien même il détestait ces foutues preuves d’affection ?
    Une des choses qu’il appréciait chez la jeune fille, c’est qu’elle distinguait avec des limites bien tracées le rêve de la réalité. Quand bien même elle était absente, dans ses regards et dans ses paroles, quand bien même silencieuse, quand bien même cachotière, fermée, et très peu expressive de ses sentiments, il lui arrivait de rêver. Comment envisager une once de rêve avec quelqu’un comme lui ? C’était carrément lui demander de changer sa personnalité. Quelque chose de bien impossible. La chose dont il se remerciait lui-même, c’était de ne désirer rien d’autre que son corps. Car, oui, Messieurs et Mesdemoiselles, Taken était bien pourvu d’une âme, humaine, d’un cœur, avec ses rêves et ses espoirs. Il était juste.. fermé. Osez maintenant affirmer la dureté de cet être ! Certes, il avait ses qualités, ses défauts, et il ne supportait pas également certaines choses, mais il restait quelqu’un avec des aspirations et des doutes. Il avait néanmoins pas besoin de l’affection de quelqu’un pour que son ego en soit atteint.

    Elle voulait sortir ? Habilement, il se retira de ses bras, attrapa une feuille et un stylo, puis griffonna vaguement à l’intention de Tears ;

    « J’suis malade à en crever, dis à Roger que je pourrai pas assurer mes cours aujourd’hui. Je t’expliquerai tout à mon retour. »

    Il comprendrait. Car, oui, le surveillant blond était un de ses rares amis, même si comme cela.. il n’en avait pas l’air.

    Se retournant lentement (en exagérant), vers Burned, un doux sourire se forma sur son visage ;

    « Come on, dear Princess. »

    Il lui attrapa la main, glissa le papier dans sa poche, et caressa lentement ses cheveux flammes de la main gauche.
    Qu’allait t-il maintenant se passer ?

    {J'hésite à fermer le topic et à l'ouvrir ailleurs {in London}, fais comme tu le sens. Et.. désolée pour le retard. Taken est quelque peu passif, mais ce post est plus concentré sur ses sentiments. La courtesse est à en pleurer.}
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Sujet: The End [ à ranger ] Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 EmptyDim 8 Mar - 21:04

Ce sujet est donc clos et continue à Londres. J'en suis émue ! =D
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Sujet: Re: Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17 Empty

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Thinking without anwsers || ~Private Burned || [HOT!] NC-17

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