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 Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien. • End

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Sujet: Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien. • End Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien. • End EmptyVen 16 Déc - 20:13

(sachez avant tout que j'écris du point de vue de Dainty donc ça ne veut pas dire que je suis d'accord avec tout ce qu'elle dit.)



Je vais dire une chose affreuse ;
mais la vérité est souvent dans les choses affreuses.

Je suis la pute.

Je suis la pute qu’on voit dans les magazines, la fille en couverture dans une position équivoque, et très peu de vêtements.
Je suis la pute qu’on reluque dans un clip car baillant devant la nullité extrême de l’artiste, ses paroles, sa musique et sa gueule, vous trouvez que mater les figurantes, c’est carrément plus rentable, je suis d’accord, surtout quand c’est moi qui danse contre le poteau comme une strip-teaseuse.
Je suis la pute qui pique votre copain sans pitié, un sourire pétillant sur ses lèvres de salope, comme je vous l’ai déjà expliqué, ce n’est pas non-plus entièrement ma faute si ce mâle et moi avons forniqué, sa copine avait qu’à mieux le sucer, il n’aurait pas été si frustré et si électrique quand moi, j’ai mis la main à la patte ; qu’y puis-je ?

Je suis la pute qui jouit sur le capot de votre voiture payée par papa et qui ne vous sert uniquement pour vanter votre argent auprès de vos amis par procuration puisque dans votre dos ils cassent tellement de sucre que je me demande comment vous faites pour tenir encore debout - ah non ! Je discerne pellicules et scoliose, vous n’êtes donc pas si niais et utopistes pour croire que des pauvres puissent se lier d’amitié avec des riches. Cependant, entre nous, vous feriez mieux d’aller acheter des produits pour vos cheveux gras et prendre un rendez-vous chez l'ostéopathe de votre mère. Pour votre bien, mais surtout pour votre image.

Je suis la pute qui prend un malin plaisir à fumer pour vous cracher la fumée au visage, votre sale face de porcin arriéré que j’écraserai bien sur le trottoir à la American History X, tellement vous êtes moches et désespérants. En réalité, vous me faites de la peine, oui vraiment. Vous ne savez pas vous amuser, profiter et dépasser les limites qui existent pour cela. La cigarette ? Vous froncez le nez avec, oh, je crois savoir, un zeste de maturité c’est ça ? Parce que le tabac c’est tabou, ces conneries dans le genre, la cigarette c’est pas bien, ça tue, ça pue et ça rend les dents jaunes ? Et puis pourquoi boire de l’alcool ? L’alcool c’est pas bien, ça tue, ça pue et ça abîme le foi. Votre pseudo maturité est aussi pitoyable que votre paire de converses de dix ans d’âge, c’est-à-dire, sale, superflue, délabrée et bonne à jeter. Même votre hamster doit plus s’amuser que vous, c’est dire.

Je suis la pute bien foutue qui adore claquer sa thune qui ne s’épuisera jamais et vous regarder enrager, vous qui tentez de rentrer corps et âme dans un jean taille trente-huit à vingt euros ; abandonnez et mettez-vous à la boulimie bande de connes et trouver vous un monégasque relativement vieux. Je dois donc tout vous expliquer ?

Je suis la pute que vous ne n’aimerez jamais - je m’y suis faite, je trouve ça excitant d’être toujours l’ennemie à abattre - mais je suis la pute que vous aimez quand vous trainez avec moi et mon argent, salopes ; sauf que les dollars de papa, je ne les partage pas. Héritage certes très onéreux mais aussi beaucoup trop précieux, j’aimais mon père malgré mon arrogance et mon insolence. Son argent est pour mon petit cul - le cas de la larve inutile qui me sert de soeur n’entre même pas dans le débat je vous préviens ; déjà son cul à elle ne passe pas donc bon - ; pas pour vous, ni pour des oeuvres caritatives ou bienséantes ou que sais-je encore des termes désignés par des riches hypocrites qui versent des millions comme un bandit des banlieues lâcherait un crachat morveux sur le béton pour des actions naives dirigées par des naïfs qui croient que la famine et la pauvreté dans le monde vont un jour s’atténuer. Enfin, je ne me plains pas de cette pratique, si ça leur fait plaisir de gaspiller leur trop importante masse d’argent qu’il ne cachent même pas et bien qu’ils le fassent ! Je constate et j’affirme seulement que mon argent de grosse riche ne s’abaissera pas à ce genre de besogne inutile et capitaliste.

Je suis la pute qui veut toujours baiser, qui a toujours chaud. Ma réputation est véritable, peu de rumeurs qui courent sur ma peau douce et parfaite sont fausses ou elles ont au moins une part de vrai. Alors oui, j’ai dû me faire la moitié des mâles de cet orphelinat minable, je pousse même parfois le vice encore plus loin jusqu’à me faire payer par certains, je suis le plan cul de quelques uns qui sont souvent devenus des sortes d’amis. Mais je ne suis la chienne de quiconque dans le sens où je n’appartiens à personne. Même pas à Seth, mon diable adoré à la beauté angélique, à la peau arrachée et abîmée par tous ces ongles qui la griffe. Mon Seth qui restera mon plus beau souvenir de ces années ici sûrement parce qu’il est le seul à comprendre la liberté que je revendique. Et que vous vous ne comprenez pas, que vous refusez toujours de comprendre. Après tout, voyez-moi comme une trainée, j’ai toujours assumé ce sentiment de jalousie extrême qu’autrui ressent quand il m’admire en rêvant d’être comme moi, personne ne dira le contraire et je prends beaucoup de plaisir à être au coeur des ragots et rumeurs, aussi sales soient-ils et évidemment toujours bien entretenus par le vautour putride qui me sert de soeur.

Et voici les aveux que vous attendiez tous, car oui, je suis la pute qui a baisé avec le copain d’Angel. Ce crétin qui se fait appeler End et qui a été assez stupide pour briser, je suppose, quelque chose qu’il a mis longtemps à construire mais qui a commencé à ressembler à ce qu’on pourrait appeler une « relation amoureuse », petit à petit, malgré les obstacles qui se sont dressés sur son chemin et tout le discours émouvant et à vomir à la Walt Disney ; vous avez saisi l’idée.
J’ai fait l’amour avec End, je l’assume, je le hurle si vous y tenez. Je le crie dans tes rêves quand tu es entre mes reins avec tes mains fines qui glissent sur mon corps, ton coeur qui soupire de plaisir quand mon dos se cambre, quand je suis sur toi, penchée mais toujours à l’action, que je le chuchote au creux de ton cou, dans un souffle mutin et moqueur.

Et quand je te vois là, End, assis, l’air rêveur - tout le monde sait de quoi tu rêves mon amour -, mais surtout déprimé comme une merde dépressive, je ne peux pas m’empêcher de grimacer avec une pitié mesquine que tu mérites largement. Je suis la pute et tu le sais, mon chéri. Tout le monde le murmure. Je suis la pute, tu le sais et ça t’a plu. Tout le monde le murmure. Moi je me suis contentée de faire ce que je fais le mieux ; ouvrir mes cuisses. Tu veux vraiment qu’on parle de cette fois-là, où tout a commencé par ta faute, puisque c’est toi qui est venu me chercher ? Dis-moi End, à quoi tu pensais quand tu as commencé à jeu avec le feu ? Je suis trop brûlante pour toi et maintenant, tu t’en mords les doigts quand tu regardes le désastre que cela a causé avec ton cher et tendre.
Entre nous, quelle idée d’être allé lui dire et par conséquent de tout détruire ce qu’il y avait de si bisounours, paillettes et confettis entre vous ? Il n’y a vraiment que les faibles pour s’adonner à ce genre d’aveu pathétique et douloureux. Ou simplement les masochistes, j’hésite encore.

Quoiqu’il en soit, observer un End quasiment prêt à se passer la corde au cou et à se poser des questions telles que « Être ou ne pas être ? » ou se dire « Il pleut dans mon coeur. Comme il pleut sur la ville. », c’est particulièrement agaçant. Sans déconner, il veut pas non-plus que je le pousse du tabouret ?

▬ Rongé par la culpabilité et les remords. Alors, ça fait quoi d’avoir tout gâché ? Et par pitié, évite de m’insulter en me reprochant tous les vices du monde, ce serait vraiment trop puéril de ta part.

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, comme dit la chanson, installez-vous confortablement dans votre fauteuil, parce que je sens que notre brun ténébreux national n’est franchement pas d’humeur à se fouetter et se confesser devant la pute en partie responsable de sa médiocrité croissante.

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Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien. • End 490550Shape3

Feuille de personnage
Wammy’s: House
Double Compte:
Âge: 17
Sujet: Re: Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien. • End Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien. • End EmptySam 25 Fév - 14:53

Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien. • End Tumblr_lvxrxuWXKE1r4ys38o1_1280_large

I felt like destroying something beautiful.



    La balle arriva en plein cœur. Il n'était pas particulièrement doué avec les armes, mais curieusement aujourd'hui il ne ratait pas sa cible. Le cours de Divine était probablement un des derniers cours auxquels le brun ténébreux voulait bien se rendre, ça défoulait curieusement. Il ne savait pas bien qui il visait, Dainty, Dieu, lui même peut-être mais il avait l'impression que le mannequin troué était un reflet de lui même. C'est pathétique n'est ce pas ? Une sorte de suicide social en quelque sorte. Le cours se finissait en silence, les Shape rangeaient les armes, ôtant les balles et les remettant à la professeur rousse. Ils avaient souvent la réputation d'être des tueurs sans cervelle n'agissant qu'avec leur corps. C'était vrai, pour lui, et pour Dainty.

    C'est le genre d'histoire qu'on voudrait effacer de sa vie, End n'avait strictement rien à foutre de ce que toute la Wammy's House pouvait penser. Il ne comptait ni leur apporter d'explications ni s'excuser d'avoir brisé leurs illusions. Il n'était pas là pour dire ce qui l'avait poussé à agir ainsi. Il l'avait fait c'était tout et il n'y avait plus rien à dire. En tout cas à eux. C'est triste, Dainty faisait office de mère nourricière apportant des ragots à ses petits. Elle prenait dans son bec un End déchiqueté et le balançait aux orphelins affamés. Dealer des histoires, quelle passe temps passionnant. C'est toujours pareil, les gens sont contents d'avoir des ragots mais dés que c'est d'eux dont il s'agit c'est tout de suite moins drôle n'est ce pas. Le brun ne s'était jamais intéressé à ce genre de choses et il avait bien envie que les gens l'ignorent aussi. La seule raison pour laquelle il finissait par s'énerver contre les gens qui chuchotaient à son approche c'est qu'ils disaient des choses dégueulasses sur Angel et que ça l'irritait. Puis il se rendait compte qu'il n'avait aucune raison de le défendre et s'en allait, la clope au bec. Encore un ragot, End a encore pété les plombs. Peut-être qu'il finira pas se faire renvoyer après tout. A force de sécher tous les cours, de pas aller en heure de colle, de poser des problèmes à l'orphelinat.

    Il n'avait pas envie de parler, surtout pas à elle.

    Elle était comme une tumeur qui n'a jamais disparue. On ne la voit pas, mais on sait qu'elle est là et qu'elle s'accroche. Elle est insupportable et noire, et elle ronge petit à petit, elle s'agrippe à votre peau et vous êtes contaminé. Dainty est une tumeur qui vous bouffe le cœur et le donne en chair à pâtée aux orphelins. Elle contient du poison mais tant mieux si tout le monde souffre autour d'elle. End aurait pu garder son côté je m'en foutiste, il aurait pu tout simplement faire comme d'habitude, l'ignorer. Après tout elle n'avait été qu'un corps comme les autres dans lequel il avait vidé ses peurs. Voilà, c'était fait. Comme ça il n'aurait plus à redouter le pire. Vivre avec ce cauchemar, au moins il n'aurait plus peur, mais il tombait de haut. C'était étrange mais c'était sûrement ce qui l'avait poussé à prendre une nuit de plaisir avec la tumeur.

    Elle n'avait pas foutu sa vie en l'air, c'était lui et lui seul qui avait plongé au fond du gouffre, c'était le cas de le dire. Quelle tafiole, il s'est laissé avoir par Dainty. Je pensais qu'il était fort au fond. En fait il est comme les autres. Tu parles d'amour. Dainty quelle pute, comment a t-elle osé, peut-être l'a t-elle drogué. A l'orphelinat les gens se battaient pour savoir lequel des deux était coupable. Une minorité s'amusait à dire que c'était Angel qui ne savait pas bien écarter les jambes. Saletés, taisez vous, vos gueules, VOS GUEULES. Ça ne regardait que lui et ses problèmes de tumeur. Il allait réellement finir par assassiner quelqu'un. D'ailleurs Moriarty hésitait à lui interdire les cours de tirs. Bah oui. Qui sait ce dont est capable un homme brisé avec un révolver dans les mains. Surtout quand celle qu'il hait depuis plusieurs semaines est dans son groupe.

    La tumeur s'approche, lentement. Presque tout le monde est partit, ou ils fument leurs clopes à l'extérieur. Ou peut-être même que certains écoutent à la porte, mon Dieu, End et Dainty, ils sont tous les deux dans ce vieil hangar froid rempli de flingues. Va t-il y avoir un meurtre ? Un suicide ? Des aveux ? Du porno peut-être ?

    Rongé par la culpabilité et les remords. Alors, ça fait quoi d’avoir tout gâché ? Et par pitié, évite de m’insulter en me reprochant tous les vices du monde, ce serait vraiment trop puéril de ta part.

    End fait sortir les balles du flingue sans répondre, il n'a pas envie de parler à la tumeur blonde. Pourtant il n'arrive pas à l'ignorer tout bêtement. Il ne sait pas ce qui est plus ridicule et pathétique. Il remonte les manches de son pull et s'occupe du révolver.

    Ferme-la Dainty. J'ai pas besoin que tu me fasses la morale.

    Ses entrailles se serrent, un mot de travers de la part de la blonde et l'autre Shape pourrait bien partir dans une violente colère. Autant éviter d'autres problèmes. End finit de ranger l'arme puis enlève les gants et se tourne vers Dainty, lui jetant un regard froid de haut, de son seul œil valide.

    Si tu as quelque chose de constructif à raconter je t'en prie, moi je n'ai strictement rien à te dire.

    Dédaigneux et agressif. C'est tout ce qu'il sait être maintenant de toute façon. Il esquisse un petit sourire hargneux et ironique.

    Dépêche toi sinon les Shapes vont s'en poser des questions. Je sais que ça te fait plaisir qu'on parle sur ta gueule et la mienne mais si tu pouvais éviter de m'approcher je me sentirais bien mieux.

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Invité
Sujet: Re: Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien. • End Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien. • End EmptyMar 25 Déc - 16:32



Spoiler:


What if I say I'm not just another one of your plays ?

« Je sais que ça te fait plaisir qu'on parle sur ta gueule et la mienne mais si tu pouvais éviter de m'approcher je me sentirais bien mieux. »

Ta gueule. Franchement End, ta gueule. Si t’es incapable d’assumer tes conneries d’égoïste, tu mérites pas le paquet de couilles que t’as dans ton froc. C’est tout bonnement incroyable cette jeunesse qui pleure après avoir fait une erreur, qui pleure comme une merde pour une simple éjaculation entre une paire de cuisses — et on ne parle pas de n’importe quelles cuisses dans cette histoire : on parle des miennes. Minces, lisses, douces, blondes, parfaites. End putain, comporte toi comme un homme pour une fois dans ta vie de bisexuel roux à la con. On te demande pas grand-chose après tout mon chéri, tout ce que t’as à faire c’est d’assumer, arrêter d’éviter le regard des autres, arrêter d’éviter ton cher et tendre ; à notre âge, des bêtises dans le noir avec la mauvaise personne, ça arrive plus d’une fois.
Mon amour, arrête de nous blâmer, il faut bien que jeunesse se passe.
Et puis, on s’est plutôt bien amusés toi et moi.

Je voulais juste te proposer une partie de jambe en l’air, là tout de suite dans ce hangar. Qui se trouve être insonorisé en plus. Parfait, non ?

Cette blague ne fait rire que moi, évidemment. Aux dépressifs, faut pas trop leur demander de chercher un second degrés dans leur matière grise : ça fait longtemps qu’il a été évincé avec rage et lâcheté. Pauvre End, ces jours-ci doivent vraiment sentir la cigarette et le renfermé. Je t’imagine tellement faire les cents pas dans ta chambre, sortir parfois le nez dehors histoire de faire un tour mais bien vite ramper de nouveau dans ta grotte, la queue entre les jambes après avoir entendu le cinquième murmures de ragots sur Angel et toi. Ou sur toi et moi. On s’en fout, ça aurait pu concerner ta couleur de cheveux dégueulasse que t’aurais fondu en larmes quand même.

End putain, t’écoute rien, tu ne t’écoutes même pas toi-même. C’est bien les hommes, ils baisent avant, pensent après. Je veux dire, t’aurais pu réfléchir deux secondes avant de me lécher malicieusement le téton. T’aurais pu réfléchir avant de passer ta main entre mes cuisses, de soupirer à mon oreille, de t’empresser d’enlever ton pantalon comme un enfant impatient d’ouvrir ses cadeaux de Noël. End, tu aurais pu réfléchir avant de poser tes lèvres avides de désir sur les miennes, déjà ivres. Avant de frotter ton corps contre le mien, avant de transpirer de passion, de me toucher à des endroits qui m’ont fait monter au ciel, avant de me faire crier comme une pucelle, avant de me baiser, tu aurais pu penser à Angel.

D’accord, je sais comment ça fonctionne. Un coït, ça se passe au minimum à deux, j’ai saisi, je connais. Pour les autres, et surtout pour toi, je suis aussi responsable. Je suis fautive, je suis la concubine de Satan, non attends, je suis pire que le diable.
Je suis la pute. Je sais, j’ai été la première à le dire.

Mais mon amour, moi, je n’ai rien à prouver à personne. Ce que tu ne comprends pas, c’est que toi non plus. Tu me jettes la pierre pour mieux te la prendre en plein gueule.

Je comprends pas pourquoi tu me détestes.

T’es loin d’être un abruti End, mais j’arrive pas à savoir pourquoi tu te comportes comme tel. Pourquoi tu me hais, pourquoi tu me regardes comme si tu voulais me brûler la chair, pourquoi tu me parles comme si tu voulais me déchiqueter avec tes mots. Tu crois qu’ils me font mal ? Non, tu sais bien que pas le moins du monde ils n’arriveront à me blesser.
Tu sais bien que les regards et les murmures n’arrivent ne serait-ce qu’à me faire tiquer et surtout pas quand ça vient des autres qui auraient également bien des renards à arracher de leurs tiroirs.
À contrario de toi amour, je vis pour moi.

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