Sujet: The sky is over. [Neither ♥ ] Mar 15 Mar - 16:26
[*Note. La joueuse n’est aucune responsable du langage plus qu’imagé, dont le personne en colère a tendance à abuser. Vous voila prévenus. ]
Toujours la même colère qui résonne, transperce l’ego du Chat, étouffe les cris, les injures du Chat, relâche la rage du félin, tandis que ses mains saisissent la copie, crissement tandis que les feuilles se déchirent, et détruire cette preuve outrageuse, en ravager les dernières traces, que les cris de la feuille recouvrent les striures d’encre rouge qui résonnent comme la pire des provocations. Détruire, fuir. Reconstruire la vérité qu’il aurait désirée.
-Ta gueule, fils de putain ! Le Chat sait que t’as soudoyé la prof, c’était pas bien compliqué de prendre cette chienne mal baisée de mes deux sur le bureau !
Le Chat, cet amas de bonne foi et de délicatesse. Un rire amer, méprisant, qui retentit en réponse, les imbéciles, ils savent si bien les mots qui le feront défaillir, les mots qui écorchent qui blessent, ceux qu’il ne veut entendre, chassera d’un revers de main, sans pour autant pouvoir les rayerde son esprit. Il avait pourtant crut pouvoir le réussir ce devoir là, le Chat n’avait besoin que de son esprit génial, le Chat ne se penchait sur ses cahiers comme le commun des mortels, les questions elles mêmes susurraient les réponses au Chat, ne savaient-ils donc pas qu’Einstein lui-même avait autorisé qu’une partie du cerveau de ce dernier lui soit greffé et …
-Avoue plutôt qu’encore une fois t’as pas révisé Ducon…
Sourire sarcastique de son camarade … … qui se meurt alors que le poing s’abat sur sa figure.
Cri étouffé, le Chat crache, fulmine, se retourne et s’enfuit, oh ils lui payeront bien cela, une tricherie aussi basse, lui murmure le réconfort de son esprit, tandis que derrière lui murmures choqués et cris se meurent « Le salaud il m’a cogné, bordel il m’a cogné ! » Peu importe.
Course effrénée dans le couloir, le Chat fulmine poils hérissés, bouscule quelques pondeuses au passage, nouveau flot d’injures des deux cotés, tandis que ses pas rageurs murmurent sa revanche à venir, un jour il leur montrera, derrière lui danse l’ombre de Cassandra, adjuvant, doublure ratée, murmure celle-ci, reflet qui brise le miroir de ta difformité, et la folie qui chuchote, et l’ombre qui se teinte d’un sourire sarcastique au rouge brisé, et le flamboiement d’une chevelure rose qui déferle, oh elle aurait bien rit, cette catin là aussi, oh il l’en entendrait presque, et ces rires qui résonnent tandis qu’il se retourne soudainement vers un groupe de jeunes filles amassé sur le coté du couloir, et son échec gravé au fer rouge sur son front que tous pointent du doigt et les rires qui résonnent …
-Oh la ferme les mal baisées ! Le Chat vous dit d’aller vous la faire enfoncer !
Murmures choqués, et lui avance, encore, toujours, et les regards qui le transpercent, et les chuchotis qui le promènent, vois comme ils te regardent, vois comme ils se moquent, vois comme ils se réjouissent de ta chute prochaine, comme le plaisir défigure leurs visages poupins à la vision des prémices de la victoire qu’ils croient déjà gouter … Vois comme ils jouissent de ta rage, et ça se bouscule, ça hurle et ça déchire à l’intérieur, il fera mieux, toujours mieux, encore et toujours mieux, quitte à arracher un à un les sourires qui étirent ces visages là, quitte à s’en casser les ongles et les dents, et s’entourer un peu plus du revêtement sanglant de son ignominie, de sa mauvaise foi, et le voila qui se retrouve devant l’entrée des douches des filles, la salle d’eau est vide, sans doutes sont-elles toutes à s’agiter et caqueter a l'interieur telles bonnes volailles qu’elles sont, sourire cruel alors qu’il croit déjà entendre leurs cris alors que les corps nus et les visages horrifiés se tourneront vers l’intrus. Délicieuse vengeance. Sans crier gare il pousse la porte, et déboule dans l’antre interdite, et … Personne. Ah ben.
Invité
Sujet: Re: The sky is over. [Neither ♥ ] Sam 19 Mar - 22:23
Personne ne prenait sa douche en plein après-midi. Personne ne prenait sa douche aux environs de seize heures, quand tout le monde était en cours, ou en train de faire on ne sait quoi avec on ne sait qui dont on ne sait quelle façon ; bref, pendant que l'établissement tout entier vivait pleinement. Non non, sûrement personne n'aurait eu l'idée absurde d'aller se laver, comme ça, pendant que sa classe était en cours, sans avoir fait de sport avant ou tout autre activité qui aurait pu être salissante. C'était aussi incongru que de dire « bonne nuit » aux gens en se réveillant, et personne ne faisait jamais ça. Personne, sauf Neither.
Elle, elle et son absence totale de bon sens, étaient capables de faire la démarche, ensemble, de sécher un cours pour aller prendre une douche. Mais c'est que la jeune fille avait une bonne raison : elle se sentait sale. Pas sale de ce qu'elle faisait ; non, loin de là. Sale de la saleté des autres, sale de la fille qui l'avait bousculée dans le couloir, sale de ce garçon qui croyait être son ami et qui avait posé sa main sur son épaule ce midi, sale de ses larmes à elle. Larmes de faiblesse que la jalousie faisait vomir de ses yeux gris comme le ciel anglais qu'elle haïssait tant depuis tant de temps.
L'eau qui coulait en abondance sur son visage faisait guise de mouchoir, elle se confondait avec les larmes, ne faisant plus qu'un avec elles. Les perles qui sortaient des yeux de Narcisa étaient noyées à jamais, et c'était très bien. Aussi, la jeune fille pouvait sangloter bruyamment sans prendre ce risque que quelqu'un puisse l'entendre, et ça, c'était plutôt plaisant. Au bout de vingt bonne minutes, Neither se décida enfin à s'extirper de la cabine, s'enveloppant dans une serviette blanche qu'elle avait accrochée sur le rebord de la porte. Le tout lui arrivant à mi-cuisse, elle enfila une petite culotte en vitesse ; le reste sera pour plus tard. Elle était pressée d'aller s'examiner dans le miroir le plus proche pour vérifier que la perfection de son visage n'ait pas bougé, pour contrôler que chaque trait soit bien resté en place, pour regarder si ses cheveux n'avaient pas terni, bien qu'ils n'eurent pas eu le temps d'être mouillés vu qu'ils étaient restés relevés en un chignon qui était tout sauf parfait.
Alors la jeune blonde trotta vers le miroir le miroir le plus proche, là où tant d'autres filles s'étaient regardées avant elle, et là, stupeur. Elle avait oublié un détail avant d'aller sous l'eau : le maquillage. Neither avait en effet omis de retirer son mascara ainsi que son fard à paupières noir, ce qui lui donnait à présent un air de folle échappée de l'hôpital, ou de vieille dépressive, au choix. Narcisa voulut s'empresser d'aller chercher sa trousse de toilette pour réparer cet monumentale erreur qui n'aurait jamais du se produire, quand elle entendit un bruit. Des pas, des bruits de pas, de plus en plus distincts. C'était sûr, quelqu'un allait entrer.
Prise de panique, elle se glissa dans la cabine la plus proche et décida d'attendre que l'intrus s'introduisit dans la salle d'eau, en cherchant activement une excuse, au cas où ce serait un professeur. Les différentes excuses (qu'on ne saura jamais, au passage) préparées et l'air innocent affiché, Narcisa se décide à sortir de la cachette provisoire pour voir le visage de l'inconnu. Inconnue sûrement, puisque l'entrée était officiellement interdite aux mâles.
Le sourire et l'air candide retombent tous deux très vites, et les excuses s'envolent, quand elle s'aperçoit qui est l'inconnu. Un garçon, un intrus, un agresseur, une nuisance ; Cheshire. Rien qu'en entendant ce surnom résonner dans sa tête, Neither s'énervait. Qu'est-ce qu'il foutait là, à cette heure-ci, à cette endroit-là, alors qu'elle était comme ça ? Quel intérêt avait-il à la déranger, elle, comme ça, sans raison ? À venir bouleverser ses rares moments de solitude ? Elle poussa un profond soupir, tout en essayant de prendre un air détaché. Après tout, il devait bien être aussi gêné qu'elle. Neither étira ses lèvres en un sourire sarcastique, et lança sur un ton qui était tout aussi ironique :
— Oh, mon félin préféré.
Cherche, cherche Narcisa, trouve une phrase qui t'aidera à te débarrasser de cette enflure le plus vite possible. Attaque ce ramassis d'idioties et de vulgarité avant qu'il ne le fasse.
— Je savais que tu avais des troubles de l'identité sexuelle, mais que tu étais capable de vraiment te prendre pour une fille, ça, je l'ignorais. Je me coucherai moins bête ce soir, comme on dit.
Sourire plus que forcé. L'adolescente essaie de parait sûre d'elle, mais elle sait de quoi le Chat est capable comme connerie, et elle a un peu peur, et elle craint que quelqu'un ne les surprenne là, tous les deux, et qu'il s'imagine des choses à ne pas imaginer. Ses longs doigts agrippent sa précieuse serviette qu'elle aurait préféré plus longue. Une seule personne avait le droit de voir ses grandes jambes qu'elle jugeaient plus que parfaites, et cette personne était très loin d'être Cheshire.
Invité
Sujet: Re: The sky is over. [Neither ♥ ] Lun 20 Juin - 2:24
*Pardon pour les propos misogynes et les clichés je parle évidemment du point de vue du personnage.
Depuis toujours les femmes étaient nuisances. Ramassis d’ordures caquetantes toutes justes bonnes à se faire baiser, pour développer et citer le protagoniste velu de l’histoire-pas dans ce sens là voyons ! … Quoique- Et encore. A trainer leurs marmots entre les jupes bouffantes pour cacher leurs cuisses cellulitées, à minauder de leurs lèvres en bouton de rose et de leurs cils barbouillés de noir, à caqueter dans leur langue de sous-entendus et mots à contresens, elles pullulaient comme une insatiable vermine, étalaient leurs formes outrageuses et leurs ventres arrondis sans pudeur aucune. Pondeuses dénaturées, putes d’intérieur, les femmes étaient inutilité. Si à cela on aurait rétorqué à Cassandre qu’il était sortit des entrailles d’une femme, il aurait jeté en fulminant qu’il n’avait décidé rien demandé à cette catin là. Et c’était tout. Au fond il se refusait bien d’avouer les peurs qu’elles lui inspiraient.
Pour une femme, puis deux, fatale au nom qui s’accroche, obsession aux cheveux roses éclatants, et grâce à son infaillible sens de la jugeote, il avait finit par mettre toutes ces créatures là, si étranges et inaccessibles pour lui dans le même panier. Pour une névrose sans cesse renouvelée toutes étaient devenues putains, ennemies, amas de chair qu’il fallait saisir sans se soucier du reste, cruelles perditions, dangereuses enchanteresse. Et se perdre, à Dieu il n’était permis.
Et parmi toutes celles là se dressait Neither. Neither et ses grands airs de Négation réciproque, et ses cascades de cheveux blonds, Neither et ses mots qui claquent, son visage insaisissable, son mépris calculé, ses silences qui injurient. Neither, qui était un peu différente. Neither elle était pute. Et puis c’était tout.
Alors il enrage, il brule un peu plus fort, il se consume tout autant, il n’aurait pas aimé la voir là, malgré l’amusement moqueur que son corps dénudé et ses larmes trainantes de khôl lui inspiraient, il lui aurait fallut une proie plus simple, une petite dinde parmi d’autres qui se serait mise à hurler assez fort pour alerter l’orphelinat entier à sa simple vue et qui aurait redoublé d’intensité une fois qu’il se serait enfuit en emportant sa serviette. Mais Neither ne se démontait pas, Neither connaissait ses stratèges, et les mensonges qu’il ne savait lui-même déceler. Neither était de trop. Outrageante vérité.
Il sourit pourtant, d’une grimace digne de son compère fictif, face à cette silhouette dénudée, elle derrière le rempart seul de sa serviette, lui, la salle de bain, et voila que l’idée lui traverse l’esprit comme une victoire. Jusqu’à ce que la voix de sa camarade retentisse. Ses canines, bien trop humaines à son gout, grincent. Et il tombe droit dans le piège. Evidemment.
-La ferme la putain, le Chat ne t’a rien demandé !
Hurle-t-il en shootant dans une malheureuse bouteille de shampoing au sol, qui s’en va rebondir contre un des murs carrelés. La ferme. Que d’éloquence.
Si Cheshire avait eu un brin de jugeote, il se serait moqué de l’air débraillé de sa camarade, de ses airs de pleureuse avec sa beauté blonde tachée de toutes ces coulées de noir, de l’heure incongrue pour une douche –aurait tu peur que d’autres voient cela ?, regard moqueur vers les jambes- peut être aurait-il su placer des mots justes, des mots qui claquent et qui frappent, facette d’une réalité dénigrée trop subitement tirée à la lumière du grand jour. Mais Cassandre était loin de savoir manier les mots. Ceux-ci lui échappaient, glissaient sur le bout de sa langue, lui dérobaient ses subtilités, piques cassantes ou caresses à demi-formulées, ils se cassaient au bord de ses lèvres, chamboulés par d’autres, des gros, des lourds, des crus, qui retombaient à plat au milieu des rires de la foule. Des mots d’impuissance. Certains auraient aussi plus simplement rétorqué que Cassandre était un parfait crétin. D’avantage encore lorsqu’en colère.
-Le Chat ne te permet pas de le comparer à des détritus comme vous !
Geste vers celle-ci.
-Regarde toi donc ! A poil sous ta serviette je parie ! Toutes des putes !
Evidemment Cheshire. Les gens normaux se douchaient tout habillés.