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 Eh peuchère, le v'là ! Zero !

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Sujet: Eh peuchère, le v'là ! Zero ! Eh peuchère, le v'là ! Zero ! EmptyMer 24 Fév - 14:09

    Il y avait des jours où il ne fallait pas trop être exigeant avec Kennedy, et précisément, celui-là, c'en était un.
    Très occupée à mâcher correctement son chewing-gum, elle balançait ses pieds, assise sur le banc juste en face de l'entrée du parc. Elle haïssait cette place mais c'était comme ça. Les soirs, c'était chiant. Tous, tous les orphelins étaient dans la Common. Les couloirs aussi regroupaient ces fucking chiens et ces froussards. Dehors, là, quand la pénombre commençait à gagner, il n'y avait personne. Surtout quand il pleuvait averse. Une pluie drue et très forte s'abattait, mais il n'en était rien. Elle avait son gros imperméable en toile cirée jaune, vous savez un de ces imperméables qu'ont les marins. Sa capuche rabattue sur ses cheveux attachés, on ne la reconnaissait quasiment pas. Sauf que personne n'avait le goût de mettre un imper jaune canari trop grand et démodé, alors on savait que c'était Kennedy. On savait aussi que personne ne serait aussi appliqué à mâcher un chewing-gum de couleur violette assez ragoûtante. (Enfin surtout, on savait qu'elle pouvait faire de bulles aussi grandes.) Parce que le chewing-gum était à la saveur réglisse-cerise-menthe, attention. C'était les saloperies dégueulasses américaines ou rien. Que les salopes avec leurs pâtes à mâcher à la fraise aillent se faire voir.

    Elle décida de rentrer à un moment, lorsqu'elle... en eut juste marre. Marre des autres abrutis qui faisait « ououuu Special K, tu vas tomber malade ! » Allez vous faire voir, bande de gamins, allez vous faire voir chez les grecs tiens, on s'en tape si je tombe malade, je vous tousserai à la figure, et on aura tous la crève. Mais elle rentra car elle vit Zero passer. C'était comme un magnétisme. Quelques bouffons gloussèrent en voyant la rousse se détacher de son perchoir pour suivre son aimant. (Et pas son amant, malheureusement pour elle bwahaha.)
    Elle se sentait un peu coupable. Elle se sentait très... pas paranoïaque, mais un truc du genre, dans ces moments-là. Et si Zero était l'allié des jumeaux et de l'autre algue ? Non, pas lui, elle en était persuadée... ou plutôt, elle se tuait à se le répéter. Elle arrêtait de le suivre partout, depuis quelques temps. Non seulement Mello était trop occupée pour frapper Zero, mais elle-même au lieu de défendre son prince pensait à sa peau. Si ça se trouve, les autres sadiques (c'est à dire les jumeaux roux) lui en veulent, à la sale Irlandaise, elle ne voyait pas pourquoi, mais peut-être. D'un autre côté, elle aurait honte s'il arrivait quelque chose à son leader, son leader à elle... Elle ne supporterait pas de voir la salade salace s'attaquer au beau brun, non, elle préférerait aller la kicker... mais là intervenait le dilemme. Car Kassander, au fond, avait peur bien sûr des psychopathes. Elle avait peur d'avoir mal, mais vraiment mal, pas comme dans ces pseudo-batailles contre Hurricane... C'est pour cela qu'elle évitait son chef, pour ne pas lui montrer sa lâcheté et sa peur, pour qu'il croie qu'il a une fauve dans ses rangs et qu'il aie confiance en lui, qu'il soit fier de sa subordonnée... mais là, c'était le domaine du fantasme. Jamais, oh non, jamais il ne lui sourirait, elle le savait. Le seul sourire qu'elle ait vu, c'était celui quand elle est venue le voir, en cette chaude journée d'août pour lui déclarer, non son amour ahlala, mais son allégeance et sa fidélité envers des Dark Nightmares. Elle avait alors aperçu le sourire de Zero, mais pas un sourire heureux comme Linda qui verrait son groupe augmenter, plutôt un sourire satisfait et encore avide...
    Elle était aussi très attirée par les Parasits mais que pouvait-elle y faire ? Le groupuscule des mafieux l'attirait par leur prestance et leurs techniques, mais elle avait aussi peur que Lazy le cruel la rejette et l'humilie devant tout le monde. L'honneur, c'était quelque chose de très important pour la demoiselle et pas question d'en perdre, car elle se ferait hara-kiri comme les samouraïs. Elle mourait cependant d'envie de lui demander, mais elle était sûre qu'elle serait recalée. C'était une fille, et puis elle avait déjà de l'argent, c'était pas comme si elle faisait tout pour s'en procurer, c'est juste que le racket était un de ses passe-temps favoris, et c'était tout.

    Elle suivait jusqu'alors toujours Zero, sans arriver à quitter des yeux ses cheveux d'ébène et son dos, rien que son dos révélait la charisme du jeune homme aaah elle mourait d'envie de... je sais pas, crier pour qu'il la remarque et l'enlacer parce que c'était une bonne occasion...
    AAAH (cri hystérique) ça c'était une pensée terrible ! Elle acheva complètement la rousse, qui ralentit. D'ailleurs, elle commençait à avoir mal aux pieds, à marcher ainsi sans faire de bruits, surtout avec des baskets...

    AAAAAH ! (bis) Il s'est arrêté !
    Elle eut peur qu'il se retourne, alors elle essaya de trouver une cachette dans le couloir.
    Pas d'allées perpendiculaires ni escaliers. Un placard. Vite. Elle l'ouvrit et le referma en entrant de dans. Elle ne savait absolument pas ce qu'il y avait dedans, mais ce n'était pas grave. Elle n'entendait rien. Et lui, l'avait-il entendue ?
    Puis elle pensa à un truc bête.
    Les tâches. Les tâches d'eau. Son imperméable ruisselait d'eau encore, et elle devait l'avoir égoutté en marchant. Si en se retournant il voit les gouttes soudainement arrêtées près du placard... Non, pitié, s'il la surprend, elle se jure de devenir mécanicienne dans la vie.
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Sujet: Re: Eh peuchère, le v'là ! Zero ! Eh peuchère, le v'là ! Zero ! EmptyMer 24 Fév - 20:57




    Si Zahari Lone avait fait une erreur dans sa vie, c'était certainement d'avoir commencé à parler à une certaine fille et de l'avoir faite rentrer dans son groupe. Une erreur ? Pas vraiment mais disons que ce jour-là, il aurait mieux fait de ne pas faire de plans complètement alambiqués, sadiques et tout ce qu'on voulait. Mais à quoi pensait-il donc ? Qu'il pouvait utiliser cette fille à tort et à travers dans le but que Mello se tire une balle ? Et lui-même, n'y avait-il pas pensé ? Il y avait vraiment des moments où Kennedy, comme toute Mary-Sue, était vraiment exaspérante avec ses « LOL », ses « MDR », ses « XPTDR » ainsi que ses « Peuchères ! ». Bien sûr, il était sans dire que le beau Zahari n'employait jamais ce vulgaire langage et, au contraire, faisait tout pour bannir les personnes l'employant de son cercle proche. Tout était la faute au démon « Web », celui qui transformait les plus brillants esprits en vulgaires nolifes abrutis par des initiales et raccourcis de mots débiles mais non n'allons pas faire un discours sur la haine de Zero quant à ces crétins de nolifes ou tout le rp risquerait d'y passer.

    Tout cela pour dire que sa journée se passait à peu près bien depuis qu'elle avait commencée. À peu près car lorsque Ghost, Willow ainsi qu'Aphrodite sont au pouvoir, une journée ne peut pas se passer très bien : il arrive toujours une bourde ou deux qui viennent l'obscurcir ou l'assombrir un peu plus, au choix. Ce qui embarrassait Zero en ce moment, c'était surtout de ne pouvoir avoir de repas potables, devant se cantonner au même régime que la plupart des orphelins. Certains n'avaient pas l'air de le prendre mal, du moins en apparence mais pour le chef des Dark Nightmares, même s'il tâchait de ne pas trop le montrer ouvertement, louper des repas programmés par son horloge biologique était pour lui une des choses les plus dures, surtout qu'il n'avait jamais connu des conditions très dures et n'avait jamais été forcé à faire des choses qu'il n'avait pas envie de faire. Mais si endurer cette absence de repas était dur, très dur, la chose qui l'était encore plus, certainement était d'offrir chaque jour des présents en l'honneur de ces « majestés » de pacotille frimant sur un trône en fer blanc. Il ne pouvait malheureusement pas se permettre de jouer aux rebelles. Si une résistance il existait, elle était pour l'instant très mal organisé et il ne voulait pas se faire choper tout de suite, alors qu'il avait eu tant de mal à en arriver jusque là. On racontait qu'il avait des choses horribles aux esclaves des jumeaux et d'Aphrodite. Qu'ils étaient torturés, violés, qu'ils subissaient toutes les horreurs possibles. Dernièrement, il avait vu qu'End s'était fait avoir et s'était alors juré d'offrir des cadeaux potables pour les satisfaire afin qu'ils ne se déchaînent pas sur lui. Vu la rancœur qu'ils devaient avoir contre lui et sa tête de personne de Classe 1, il valait peut-être mieux qu'il se fasse le plus discret possible pour le moment en attendant que quelque chose, quelqu'un déclenche un immuable processus de rébellion.

    Il marchait donc dans ce couloir de la Wammy's House, à demi-heureux car ils avaient eu à manger la veille et à la fois mécontent car il aurait voulu sortir, même par ce temps exécrable, et se poser contre un arbre. Tant pis. Il irait chercher un autre endroit calme, sans ces idiots criant à qui voulait la fin du monde ou harcelant ceux qu'ils rencontraient de « LOLs » ou d'autres bêtises encore. S'il n'était pas de très bonne humeur, celle-ci empira, pour ainsi dire, lorsqu'il s'aperçut qu'il était suivi. Bon, calmons-nous, faisons comme si tout allait normalement. Il ne faisait rien de mal, personne ne pouvait rien avoir à lui reprocher donc...Pourquoi était-il autant stressé ? En temps normal, il serait sorti et aurait fait une petite escapade en ville mais nous n'étions pas en temps normal et il était question de tout sauf d'escapade.

    Il accéléra à la sortie d'un virage tandis que son cerveau réfléchissait à toute vitesse sur la personne qui pouvait bien le suivre : un des mécréants qui avaient pris le pouvoir : non, quel intérêt auraient-ils eu à le suivre alors qu'ils auraient pu l'arrêter directement ? Un de ses sbires alors ? Ou une groupie particulièrement tenace ? Oh non... La perspective de passer bientôt un instant face à Kennedy lui fit mal à la tête d'avance. Mais quelle horrible idée que celle de Roger quand il avait décidé d'octroyer à la demoiselle ce nom de cet illustre chef d'état ? Quel ressemblance il y avait-il entre Kennedy et cette..chose ? Voyait-il dans les lignes et savait-il déjà qu'elle allait se faire tirer par un sniper comme un lapin ? Le garçon secoua la tête avant de s'arrêter brusquement : il était de savoir si de Kennedy il s'agissait. Zero attendait deux petites secondes pour faire demi-tour, entendant au passage le bruit de l'imper' de son poursuivant se froisser dans sa chute. Etrange cela, si c'était Kennedy, ne lui aurait-elle pas foncé dessus comme elle avait l'habitude de le faire ? Sauf si...fuhuhuhuhu. Ils allaient bien s'amuser.


    Un bref coup d'œil sur le sol lui indiqua qu'a priori, la démone était rentrée trempée et que son vêtement trempait le sol où qu'elle passait. Pas très discret, pour une espionne. Il ne lui restait plus qu'à suivre la trace, maintenant, qui menait aussi certainement qu'il avait deux jambes jusqu'à..un placard du bureau des professeurs. Elle n'avait – visiblement, dans la précipitation – rien trouvé de mieux pour se cacher. Quelle de drôle de fille, tout de même – oui, Zero était persuadée que c'était elle alors que l'orphelin caché dans le placard aurait pu être...tenez..Arpège, par exemple. Il s'approcha de l'endroit à pas feutré comme elle quand elle l'avait suivi, ayant de lui faire croire qu'il s'était détourné de son chemin sauf qu'il était encore là. Enfin bon, vous m'aurez comprise.

    Et il ouvrit soudainement la porte, un petit sourire aux lèvres, vous savez ce petit sourire qu'il avait lorsqu'il voyait quelqu'un dont il attendait beaucoup de choses. Pas un vrai sourire heureux, juste un sourire comme celui de Mr. Burns lorsqu'il joint ses mains et dit : « Excellent... ». Et sa bouche commença à s'ouvrir d'avancer alors qu'il vit ce que le placard contenait :

    « Gagné. Tu n'es vraiment pas dis... »

    Zero s'arrêta deux secondes, en plein dans une grande réflexion : il était fou. Il savait qu'il ne fallait jamais parler à cette..fille sous peine d'être retenu par ses soins pendant deux heures voire plus alors pourquoi était-il entré dans son jeu ? Pourquoi n'avait-il pas continué à marché tranquillement là-bas au lieu de l'acculer pour aller lui parler ? Mais, d'un autre côté, il...se demandait pourquoi elle se comprenait comme cela et désirait vraisemblablement éclaircir ce mystère.

    « Qu'est-ce que tu fais dans ce placard ? C'est pas qu'il ne paraît pas confortable mais juste que..que...il est légèrement étroit, tu sais ? »

    Zero lui adressa une nouvelle fois ce sourire qu'il avait l'habitude de lui adresser, s'appuya contre la porte du placard sauf que..sauf que.

    STOP. Arrêt image, il va se passer quelque chose d'extremment important : Zero est appuyé contre la porte mais...un balai, c'est ça, un balai tombe et...par un hasard des plus forcés, comme si les mains de celles qui écrivent ce rp y étaient pour quelque chose, ce balai, en tombant, pousse la main de Zero en équilibre et le faire basculer contre Kennedy. Mais ce n'est pas fini. Car sinon, tout irait bien. Ce balai, en heurtant le sol, provoque des micro-secousses ou bien la chute de Zero, ou les deux à la fois font que la porte du placard se referme avec un « CLAC » sauvage. C'est fini, ils sont enfermés, l'un serré contre l'autre.

    Souvent, lorsqu'il se passe quelque chose d'inattendu et surtout lorsque ce quelque chose se passe très très vite, l'on reste bouche-bée quelque seconde avant de se rappeler de petites choses futiles, genre le dernier bouquin qu'on a lu ou le dernier lapin qu'on a caressé. Si un jour il avait cru mourir de la main de Mello, il s'était...trompé...

    « Kennedy...Dis-moi de que...qu'on peut ouvrir de l'intérieur... »

    Sa poitrine était collée contre la sienne mais qu'importe. Bon dieu, qu'il n'était pas bon de rester coincé dans un placard, surtout pour un claustrophobe comme lui.
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Sujet: Re: Eh peuchère, le v'là ! Zero ! Eh peuchère, le v'là ! Zero ! EmptyJeu 4 Mar - 13:02

    Ah. S'il y a bien une chose que Kennedy ne voulait pas connaître dans sa vie, c'était ça.
    Genre, on aurait pu en faire une émission de télé-réalité. « Enfermé dans un placard étroit avec la personne que vous auriez le moins souhaité ». Présenté par Jean-Claude Ambroise ou Mélanie Tiger j'en sais rien (ou même par Angel, il fait un bon présentateur télé lui.) C'était un peu long comme titre mais le principe était drôle. Deux petites portes menant à un placard. La placard des horreurs. Là, ça sonne comme un film d'horreur. Mais ça aurait pu faire des situations comiques. Un homme enfermé avec sa grasse belle-mère, une pauvre femme avec son patron infidèle, un cancre avec son professeur le plus sadique. Et bien pour Kennedy, ce n'était ni la belle-mère (quoique, être avec Helena dedans, ça aurait pu être le cauchemar, asphyxie à cause de la poitrine adverse), ni le professeur le plus sadique (Silence le rugbymen) ni le patron infidèle... Certes le patron, car Zero était son boss suprême, son parrain, comme dans la mafia, mais malheureusement pas infidèle... Oui, tiens, Zero avait-il une compagne ? Était-il fidèle ?

    Non non, revenons au plus important. Ce balai. Il aurait pu tomber sans trop s'étaler. Enfin il aurait pu bloquer la fermeture coulissante de la porte pliée du placard. Eh bien non. Ce fichu balai était là, tranquillement couché sur la moquette du couloir des bureaux de professeurs. Mais en plus de n'avoir servi à rien, ce balai allait leur attirer les ennuis. Un prof passe par là, ou même un élève, paf, il surprend les deux Nightmares et c'en était fini. Quoique, pour la demoiselle ça allait, la rumeur n'allait pas être menteuse. Non, elle se sentait peiné pour Zero. Cela peut paraître dingue, mais elle avait un peu pitié de lui. Elle-même n'aurait pas voulu se retrouver comme ça avec le pire stalker de toute l'histoire (même si elle n'en avait pas.)
    Soit.
    Mais ça ne l'avait pas empêché de se coller au mur de terreur. Oui oui. Quand il avait ouvert la porte, avec son sourire, (AAAAAAH elle avait intensément groupité intérieurement), elle avait rougi, puis, eh bien... puis elle a fait un grand geste brusque avec son bras, ce qui a provoqué la chute de ce fichu balai... Si elle avait fait un geste moins grand ça aurait pu le faire... mais après, le pire, c'est que quand l'objet de ses désirs s'est précipité en avant (sans qu'elle le sache hein, elle avait rien suivi), elle a eu un tic, celui de donner un grand coup de pied, enfin de genou car c'était vraiment petit comme espace, et plain, ça a donné le coup de départ pour la fermeture des portes. Voilà. Mais elle n'en croyait rien quand il lui avait demandé ce qu'elle faisait là, en souriant, avec sa si belle voix feutrée et hypocrite. Elle l'avait senti comme... comme s'il s'inquiétait pour lui. Et à la vulgaire Kennedy de s'émouvoir, oui oui, elle y croyait, elle y croyait mais grave, Zero qui s'inquiétait pour elle. C'était presque trop beau.
    Mais voilà, ça devenait trop beau. Il lui arrivait d'imaginer des situations impossibles, mais celle-là, elle était vraiment mais vraiment... pas plausible.

    Bref là voilà en face de l'incube, la face en mode aubergine et un sourire mi-malsain mi-victimisé sur la tête, vraiment forcé.

      « Kennedy...Dis-moi de que...qu'on peut ouvrir de l'intérieur... »

    Elle soupira d'un air exagéré et fit une bulle avec son chewing-gum qui éclata.

      « Je suis dééééésolée cher leader mais non, je ne pense pas pouvoir ouvrir cette raclure à moins de la défoncer ou la faire fondre. »

    C'était ironique. Zero songeait à la honte que le nom de John Fitzgerald Kennedy essuyait avec notre rousse; Kassander songeait à la honte qu'elle se prenait en portant le nom du gars qu'elle aimait pas. Elle aurait pu avoir un surnom de warrior. Genre Krustowski. (Oui le nom véritable de Krusty le clown.) Au moins lui, c'était un juif. Elle l'aurait mieux porté. Genre « AAAAH Krustowski a défoncé la porte d'un placard à côté du bureau de Silence ! » passait mieux que « ahlala Kennedy a fracassé la porte d'un placard avec Zero. » Bon, peut-être que pour vous et moi, c'est complètement pareil, mais pour elle, ça changeait tout. Krustowski, elle l'aurait prononcé en roulant le R comme un tracteur (déjà qu'elle les roulait comme de la tâte à gâteau) et ça aurait fait « MY NAME IS KRRRRRWRRRWWWWWUSTOOFFFSKI ! » Bon, peut-être pas autant, mais presque. Il faut tout s'attendre avec cette débile.

    Ahlala. Les personnes avec lesquelles elle aurait le moins aimé se retrouver dans un placard. Avec Mello, ç'aurait été fort comique. Mais lui, il aurait donné un grand coup de poing dans la porte pour se libérer. Ça n'aurait pas duré plus de vingt secondes. Quinze. Dix.
    Avec Pure et Morose; à trois, ç'aurait été plus dur. L'une aurait glissé sur une banane, l'autre serait tombée en tirant le pantalon de l'autre, puis Morose serait fière d'être plate, puis quelqu'un ouvrirait et aurait l'impression d'être devant un film porno yuri. Enfin avec elles, ça allait. Ce n'était pas dans le cadre de l'émission car elle ne dirait pas non à l'idée d'être enfermée avec elles.
    Avec Storm, oulala ç'aurait été... comédie dramatique. Je n'ose même pas imaginer les deux rousses enfermées.
    Bon voilà, les gars qu'elle aime pas en dehors de Zero, ils auraient défoncé (parce que voilà, les gars qu'elle aime pas, enfin qu'elle aurait aimé ne pas rencontrer dans un placard sont bagarreurs), mais les filles... bah y a pas de filles avec lesquelles elle n'aurait pas aimé. Enfin si, mais non. C'aurait été la chamaille. Mais je n'arrête pas de me répéter donc on va continuer.
    Elle se colla le plus au mur possible, elle aurait même aimé s'enfoncer dedans. Ouf, un peu d'air. Mais bon, il fallait toujours se défouler. Elle colla alors son pied droit sur le mur d'en face, car si on regardait de l'extérieur, Kenny était à droite, bref. Sauf que ça la fit glisser et qu'elle se retrouva dans une pose bizarre. Sans rien, (dans le vide) on aurait pu croire qu'elle dansait, la tektonik ou le break (ou même du folklore russe), on n'en savait rien. Elle avait juste deux jambes pliées, l'une en l'air, les bras qui pendaient et une grande grande grimace.

      « Donc maintenant on a plusieurs choix. Soit on se dispute pour savoir à qui est la faute; soit on fait le plus de bruit possible pour qu'on vienne nous délivrer (mais je déteste cette solution-là); soit on est passifs; et puis soit on essaie de savoir comment on sort. »

    Elle croisa ses bras. (Pour regagner un tout petit peu de coolitude).

      « La dernière solution est la meilleure, mais c'est toi le cerveau, alors tu réfléchis. »

    Elle fit une bulle. Qui éclata.
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Sujet: Re: Eh peuchère, le v'là ! Zero ! Eh peuchère, le v'là ! Zero ! EmptyJeu 22 Avr - 23:28

    [Désoléeee ! J'ai mis vachement de temps pour te répondre. >> j'expliquerai tout par msn >>]

    Ow gosh. Non. Pas possible. Quel idiote. Zero ne savait même plus de qui insulter entre l'être vicieux qui avait pipé les dés de son destin et cette...harpie à laquelle il faisait face. Kennedy n'était pas seulement Kennedy : elle était insupportable. Un truc roux qu'un être humain normalement constitué n'aurait pu supporter sans broncher. Cependant, coup de chance : Zero n'était pas normalement constitué. Ou bien il prenait beaucoup, beaucoup de recul car sinon, il n'aurait pu survivre à moins de cinq centimètres de la choses. Non, il n'était pas de bonne humeur. Oui, il avait sensiblement envie de prendre le visage de Kennedy pour le taper fortement contre le mur. Il détestait ces situations et dieu sait que Zahari Lone ne s'énervait pas souvent, préférant au contraire rester calme et sobre, un brin machiavélique et mystérieux. Ce qu'il allait essayer de rester aux yeux de sa camarade, mais ce n'était pas gagné : il était humain, tout de même. Le Zero qui avait survécu toutes ces années à la Wammy's House tout en étant hypocrite et vendant à qui voulait les secrets des autres avait presque disparu, pour un instant, dans ce placard. Non pas qu'il était faible. Il avait certes que certains lieux fermés étaient sa faiblesse et n'avait pas peur de ce qui pouvait advenir si Ghost, Mello, Willow ou même Aphrodite venait à le devenir. Zahari Lone était courageux. Il n'avait pas peur de braver la mort, ne serait-ce que pour lui dire ses quatre vérités en face ou le discréditer tellement qu'elle ne serait plus la mort. Oui. Car tel était son caractère, actuellement.

    La défoncer ou la faire fondre, donc. Tiens, tiens. Il se trouvait qu'il n'avait ni bélier ni karsher sur lui alors tout cela paraissait sûrement un peu abstrait. Le regard du quatrième successeur à L se centra sur le plafond : on racontait souvent que la solution venait de là où l'on ne l'attendait sûrement pas et...justement, peut-être que l'armoire avait une faille ou...non, en fait. Son bref observatoire lui fit se rendre compte que la forteresse était quasi-inviolable et qu'à moins d'une présence étrangère, ils auraient tôt fait de mourir, privés d'oxygène ou étouffé par le trop plein de bêtise de sa camarade. Haha, c'est drôle de parler de Kennedy comme une camarade. Surtout que ce mot s'apparente en premier aux russes, les ennemis du président Kennedy ; remarquez, Zero croit savoir que K les aime bien, ces fameux soviétiques alors bon, continuons à l'appeler camarade, cela ne changerait rien ou très peu à cette modeste histoire.

    Sauf que tout ne pouvait se passer comme prévu. Zero ne pouvait pas prendre son temps pour réfléchir puisque, bien sûr, il y aurait toujours un élément perturbateur qui l'en empêcherait, et ce quelle que soit la manière, même si ç'était fait de la manière la moins volontaire possible. Dès qu'il vit que Kennedy tenterait de prendre appui avec son pied sur le mur en face d'elle, il sentit que quelque chose, dans les prochaines secondes, ne tournerait pas rond. À cause de leur poids, des lois de la physique, parce qu'il fallait toujours que cette fille cause de problèmes partout où elle allait. Alors le garçon se prépara à la rattraper. Vite. Parce qu'il n'osait pas imaginer ce qui allait se passer si elle lui tombait dessus et si ses lèvres touchaient malencontreusement les siennes. Cette pensée suffit à le dégoûter. Il avait déjà embrassé maintes jeunes filles, toujours plus ou moins discrètement, mais ne voulait pas faire cela avec elle, cette...fille indigne de parler une aussi belle langue que celle de Shakespeare. Trois, deux, un. Zero. Jeu de mots. Excusez-moi, je n'ai pas pu m'en empêcher. Revenons-en à la demoiselle qui va tenter de se faire embaucher par le Cirque Soleil. En tout cas, il intervient trop tard et tout ce qu'il advint de ces deux zigotos, ce fut un drôle de mic-mac de jambes qui s'entre-croisaient et de bouts de corps qui se touchaient sans pour autant que notre protagoniste y fit attention. Quelle...idiote. Mais sa chute avait été quelque peu bénéfique puisqu'il...avait eu une de ces merveilleuses idées qu'il avait parfois et qui éclairaient d'une manière plus que significative son monde. Cependant, il allait avoir besoin de son aide et il demander...un service. Rien que la pensée, Zero avait du mal à la formuler. Le ténébreux brun n'était certainement pas un homme à demander des services.

    Il fit craquer ses doigts. Un par un. Avant de s'apercevoir que l'impassibilité dont il tentait de faire preuve n'était guère crédible. Si seulement Kennedy se rapprochait de son visage, elle pourrait voir cette minuscule grimace et puis ces minuscules gouttes de sueur qui coulaient sur ses tempes.

    « En effet. Et je n'ai pas passé tout ce temps sans parler pour ne pas sortir d'idées géniales. Ta brève chute qui nous a mis tous les deux dans cette situation très...disons...inconfortable m'a donné une idée non négligeable. Disons que nous nous y prenons à deux. Si, coup à coup, nous ébranlons l'armoire à gauche, puis à droite, elle finira bien – au bout d'un moment – par tomber. Évidemment, cela fera peut-être un peu de bruit mais je ne pense pas que le secteur soit très bondé, en ce moment, même si je n'apprécierai pas que certaines...rumeurs, circulent à propos de nous deux. »

    Zero grinça des dents. Plus vite il serait tiré de cette armoire, mieux ce serait. Ses poings se refermèrent automatiquement si eux-mêmes, il... regrettait soudainement d'avoir voulu chercher jusqu'ici cette membre un peu récalcitrant. Mais il se souciait véritablement de ce que pourrait devenir son image de marque si toutefois quelqu'un répondait le bruit qu'il n'était qu'un froussard et que Mello avait irrévocablement raison. Le garçon soupira. Ce n'était pas vraiment le moment de penser à tout cela mais d'un côté, enfermés dans cette armoire, ils échappaient un peu au régime plus que despotique des jumeaux et de la sorcière à l'étendard de Géant Vert. Near avait disparu, ces derniers jours et même si Zero avait une idée d'où il pouvait être, le garçon avait désormais intérêt à se tenir tranquille s'il ne voulait pas passer le restant de ses jours avec un œil, une jambe, qui sait, un bout de cervelle ou même pire, en moins.

    Il désirait tellement sortir. Sortir pour montrer au monde ce dont il était capable, sortir parce qu'ici, il était enfermé, prisonnier avec des fous tous échappés de l'asile. Roger prétendait que la plupart d'entre eux n'étaient pas prêts à se mesurer au monde, qu'ils se feraient avaler mais le garçon savait que tout cela n'était que fadaise. L'orphelinat était devenu un trop petit terrain de jeu. Il voulait s'attaquer à plus grand, viser les politiques, jouer avec l'économie du pays comme Near s'amuse à construire des dizaines de tours rien que pour le plaisir de les détruire après coup. Il voulait jouer, jouer. Plus avec ces gamins récalcitrants qui ne voulaient plus se plier à ses caprices mais avec d'autres. Et il serait à la hauteur, contrairement à ce que pouvait penser Roger même si...Peut-être était-ce de ça qu'il avait peur, le vieux ? Que lui et ses petits copains sortent à l'air libre et prennent le contrôle du monde. Vous imaginez un monde avec, à ses rênes, les orphelins de la Wammy's House ? Cela fait peur, n'est-ce pas ? Bon, certains sont de joyeux fêtards, rigolos ou attentifs mais n'oublions pas la bonne dose de meurtriers, psychopathes, dépressifs ou drogués qu'hébergeait l'orphelinat. Oui, Papy Roger avait bien raison d'avoir peur.

    « Et si...On essayait de sortir ? Pas que de cette armoire, je veux dire... »

    Si quelqu'un d'autre que la rousse avait entendu ces propos, Zero aurait sans doute été descendu sur le champ. Mais ils étaient dans une armoire, certes pas très confortable et non insonorisés et pour l'instant, il cherchait essentiellement à parler afin d'apaiser cette peur ancestrale des endroits clos. Même si il devait révéler certaines de ses idées des plus avancées à sa compagne.

    « Ils n'ont tout de même pas des yeux partout...Je suis certain que nous pourrions parvenir à sauter d'une fenêtre puis réussir à escalader les grilles d'un mur. À moins que tu ne veuilles continuer à passer le restant de tes jours enfermée par deux psychopathes. Ah, j'oubliais. Si je m'enfuis et toi non, quelqu'un nous aura sans doute vu ensemble tous les deux et...Tu pourrais ne pas te faire apprécier par nos trois majestés. »

    Qu'il était détestable. Zero se craqua les doigts, une nouvelle fois. Le défi semblait palpipant.
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Sujet: Re: Eh peuchère, le v'là ! Zero ! Eh peuchère, le v'là ! Zero ! EmptyMer 26 Mai - 14:36

    Eh peuchère, le v'là ! Zero ! Vampaia3 Eh peuchère, le v'là ! Zero ! Normal_code_geass_group_oa_9
    So why, try ignoring him ?
    Make your dirt dance floor again,
    Say your prayers and stomp it out,
    When they bring that chorus in.

    bleed it out ; linkin park

    C'était quelque chose d'étrange que d'être dans une position pareille avec l'un des piliers de l'orphelinat, sûrement le plus stable et le plus objectif (Near n'est pas dans la compétition, hein.) C'était vraiment étrange d'être collé à lui, même involontairement, mais avouons-le, cela ne déplaisait pas fort à notre rousse. Même à moitié accroupi, sous le poids de son chef, cela allait encore. Elle gardait son sourire quelque peu brutal et assez idiot, en écoutant la délicieuse voix du secrétaire général (en bref, le boss) du groupe le moins aimé de la WH (Aphro, les jumeaux et Justice ne sont pas dans la compétition, hein.)

    Pendant que le brun énonçait sa théorie, cette solution que de sortir par basculement, et tout ça, elle était très concentrée à … capter l'odeur de son idole. Eh oui. Il ne fallait pas attendre grand chose de la racaille aux cheveux feu. Sa concentration minime s'envolait très très rapidement, à la vitesse lumière, et davantage lorsqu'elle avait ses mains posées sur la délicate peau du jeune homme. Hem. Bref. Il lui fallut encore quelques secondes pour piger le truc, après quoi elle gesticula encore un peu pour exprimer un mécontentement apparent.

      « Tsk t'es idiot, on va nous entendre, lolol, qu'est-ce qu'on va penser sur toi et moi qui sortons d'un placard ? Franchement, parfois je fais marcher mon pois chiche là dedans, moi. Tsk tsk.»

    Et après quelques claquements de la langue encore exaspérés et moqueurs, elle fit un brusque mouvement. Apparemment, elle essayait de s'aplatir. Par terre.

      « Monte sur moi, toi.»

    Il lui fallut quelques secondes pour comprendre son sens caché non voulu.

      « Tsk c'est pas pour ça, raclure, monte, j'ai dit, je peux supporter ton poids, moi, je suis forte, lol.»

    En soupirant exagérément, elle essaya de se tordre le cou afin de trouver une lumière inexistante. Tant pis. A tâtons, elle chercha. Parce que quand elle avait bougé tout à l'heure, dans un fracas épouvantable, elle avait senti quelque chose s'enfoncer dans sa chaussure. Elle ne savait pas quoi, si ça se trouve, c'était un vieux crouton de pain sec, mais on ne sait jamais. Ses doigts suivaient le cours de l'intersection du sol du placard et d'un côté, puis elle trouva.
    Un placard était, on va dire, des planches de bois ou de fer rassemblées et clouées.
    Elle sentait un petit pic ressortir du sol, avec un chapeau, donc, elle pouvait le dévisser. Ouais. Mais ce n'étaient pas des planches vissées, en fait.
    Elles étaient clouées, justement.
    En grommelant un « putedeplanchejvaisteniquertarace » elle tourna plusieurs fois le clou assez gros et maudit Roger de ne pas avoir choisi un modèle avec des vis.
    Tout en marmonnant ses formules quasi sataniques, elle tira la première vis qui sortit assez facilement. Enfin assez, hem. Disons que ce n'était rien par rapport au deuxième. Elle fut obligée de le tourner encore et encore de longs moment avant de pouvoir le tirer avec ses doigts, et quand même ce fut difficile. Elle avait beau le tirer fort, il ne sortait que très très lentement. Ca allait prendre un siècle.

    Ses malédictions furent à nouveau interrompues par son supérieur.

    Il délirait ?

      « Ecoute, j'ai l'air d'une débile, j'en suis une, lol, mais bon. Évidemment que je vais pas dire non à une proposition pareille. Évidemment que j'ai envie de me casser, et, j'avoue, lol, plus si c'est avec toi. Faut déjà sortir d'ici avant de penser à des fantasmes pareils.»

    Elle n'en avait pas l'air, mais en essayant d'extirper le clou en silence, elle y pensait. Beaucoup, beaucoup trop. C'était juste pas possible. Enfin, qu'il veuille l'emmener ? Et où d'abord ? Solution numéro un. La meilleure. Ils bosseraient ensemble, où on ne sait pas, mais ils seraient richissimes et heureux. Pas forcément ensemble, ça, ça rentrait dans le domaine de la petite princesse qui rêvait de son prince. Solution numéro deux. Ils se seraient fâchés, elle deviendrait mécanicienne. Lol. Solution numéro trois. En sortant du placard, Zero péterait les plombs, s'enfuirait seul en riant machiavéliquement (les gens surdoués deviennent fous, souvent hélas) et elle resterait plantée, à se faire attraper par les jumeaux.
    La meilleure donc était la première ; mais c'était aussi la plus improbable.
    Bien.

    Et soudain, dans sa grande réflexion, le clou sortit enfin. Évidemment, avec la concentration et la force qu'elle tirait, elle se trouva projetée en arrière.

      « Lol, pardon, fucking hole, maintenant descends qu'on voie si...»

    Elle revérifia une autre fois. Non, il n'y avait que deux clous qui attachaient la partie supérieure de cette partie gauche de l'armoire à sa base. Elle sentait les trous à présent vides et vérifia une dernière fois, tremblant un peu. Elle essaya de se redresser calmement, en retenant son excitation et sa joie, puis se cala sur l'autre surface et donna un grand coup de pied.
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Eh peuchère, le v'là ! Zero !

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