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 Jump_Are you ready to...

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Sujet: Jump_Are you ready to... Jump_Are you ready to... EmptyVen 29 Jan - 12:49

IDENTITÉ
    Nom : Kjal
    Prénom : Januar
    Pseudonyme : Jump
    Âge : 10 ans
    Date de naissance : 06 janvier 1999
    Date d'arrivée à la Wammy's House : * la date où je suis arrivée...humm... Un, deux, trois... ! Ah ! * Trois juillet, j'avais six ans !

    Groupe : Le groupe des déesses...Seven Deadly Sins !! Cool

AUTRE
    QI : 161.
    Manie : Saute * Ma manie ? * rigole * *Saute encore * saute trois fois de suite lorsqu'elle est confrontée à n'importe quelle situation.
    Rêve, Ambition : Moi ? Je veux aider les gens à être le plus heureux possible, avec des grenouilles dans la bouche, si possible !
    Cauchemar, Phobie : Faut pas le dire hein, mais...j'ai peur...j'ai peur du noir...Cette couleur m'évoque un malaise que je ne saurai nommer. Pourquoi ? Les psychologues de l'école ne cessent d'analyser cette phobie mais au fond de moi-même, je ne trouve pas de raison.
    Relations :
    You, Lust : You're so beautiful... Dès que je t'ai vue, j'en ai été tout de suite impressionée ! L'éclat de tes yeux, ton intelligence, les mouvements graciles de tes cheveux... Cet idéal de perfection fémimin, je l'admire, je le vénère, you are so beautiful...La première, celle que je vénère le plus, avec Ghost et Willow.
    Ghost and Willow : Et bien oui, combien même je suis accro à Lust, j'admire ces deux-là, ces inséparables énergumènes... Bon, OK, je fais le maximum pour ne pas me trouver sur leur route, mais ça n'empêche pas que je les admire ! Je pense que je vais les rejoindre, leur drôle d'Halloween est drôle. Hihi.
    Near : Hé oui ! Pour elle, Near est un ami, un pote ! Quand elle ne sait pas quoi faire, rien de meilleur que de déblatérer toute votre journée à quelqu'un qui écoutera ( ou pas) sans broncher
    Mello : Toi-aussi je t'admire, mais... c'est différent... Tu peux me faire pleurer autant que me faire rire, et je suis toute déboussolée. !


RP
    Je suis là. Mon petit nez brun furète un peu partout, reniflant au passage tout ce qui rencontre son chemin. Je glisse, tel un enfant glisse d'un toboggan, sauf que là, je ne sais pas ce qu'est un enfant, et encore moins ce qu'est un toboggan. Mes paupières sont entrecollées par un liquide poisseux quand soudain, avec des grands efforts, j'arrive à les entre-ouvrir et voir ce qui m'entoure. Tout est sombre. Mes oreilles se mobilisent, et voilà, que d'un côté, je parvins à entendre un bruit, un cri de femme. Qu'est-ce, qui souffre... Je continue à glisser sur cette surface qui commence à m'être agréable quand souain j'entrevois quelque chose que je n'ai jamais vu. Une lumière. Quelque chose qui m'aveugle durant un court moment avant que je ne m'y habitue. Comme poussée par une force mystérieuse, je me dirige vers elle, ne pouvant faire demi-tour. Qu'est-ce, que de choses nouvelles aujourd'hui ! Je surgis dans un nouveau monde, et aussitôt que je prends conscience de la réalité, quelque chose d'indistinct m'apparaît, pose un doigt sur sa bouche comme pour dire 'chuuut'. Mes yeux s'affirment, et j'arrive à distinguer ces formes jusque là indistinctes à ma vue. La chose à un nez, de longs cheveux ni trop lisses ni bouclés, ses yeux reflètent l'intelligence. Plus que cela, il me sourit avant de déposer son doigt rosé sur ma petite bouche frêle de bébé. Alors j'oublie, tout, tout ce que j'avais vu, pensé, depuis là, j'oublie, tout simplement au contact de cet ange qui a posé son doigt à cet endroit. Et j'hurle à en déchirer les tympans


    C'est une maman brune et à la peau mâte qui vient de recevoir là son premier enfant. Elle contemple avec tendresse ce don que le ciel lui a accordé, elle qui a eu temps de peine, et a mis tant de temps à avoir ce premier enfant. Amoureusement, elle regarde alternativement le bébé, puis le papa, ayant l'air aussi heureux qu'elle, n'ose apparremment pas s'avancer pour prendre Januar dans ses bras. Et oui, elle s'appelle Januar, c'est son prénom, Bénédict reconnaît que ce n'est pas très original, mais bon, c'est quand même son mari qui lui a donné, et elle aime tellement son mari qu'elle serait prête à n'importe quoi pour lui. Il s'appelle Paul, du même nom que la célèbre cathédrâle à London, et pour lui, elle est allée jusqu'à ce continent si lointain, jusqu'à cette petite ville, village, bled si éloignée dans le continent africain, alors qu'elle était enceinte. C'est un petit endroit qu'entoure la savane, une maison perdue au fin fond de la brousse, comme en rêverait n'importe quel aventurier en désir de sensations fortes. La maison a été fraîchement repeinte, et tous deux ont installé gaiement la chambre du bébé à venir. Paul, lui, s'il est venu là-bas, dans cette broussaille, c'est tout simplement qu'il était trop endetté pour rester à London. Vous imaginez ? Un endettement conséquent, avec une femme qui vous aime et un bébé à nourrir bientôt ? Alors, Paul a tout simplement opté pour la solution de facilité, et, courageusement, a menti à sa femme pour démarrer une nouvelle vie, caché, pour on ne sait combien de temps, de ces hommes qui en veulent à sa monnaie. L'Afrique, l'Afrique c'est grand, c'est lointain, et surtout il fait chaud et il y a des milliers de coins perdus où l'on ne pensera jamais aller le chercher. Il a dit à Benedict qu'il était muté par là-bas, que c'était leur seule chance, et celle-ci à tout gobé, a même abandonné son travail d'assistante maternelle, juste pour elle. Bénédict... Son visage brun, et pourtant si fin... Sa bouche couleur cerise noire bien mûre d'été. Tout en elle la lui fait désirer, il ne la quitterait pour rien au monde, et une séparation le ferait mourir de tristesse. Paul contempla de nouveau la petite chose bénite hurlant dans les bras de sa femme, et sourit tristement. Avec son nouveau travail, situé à cent kilomètres de leur demeure, en ville, il pourrait réussir à nourrir sa nouvelle petite famille. Alors, quand rassuré par le futur qui s'annonçait à lui. Bénédict lui tend Januar, et, alors, il prend pour la première fois l'enfant dans ses bras. Ca fait bizarre, de savoir que l'on va être papa, et que l'on va devoir s'occuper d'un enfant dont on ne connait pas le futur. Bizarre, et à ce moment-là, un tas de certitudes et d'incertitudes envahissent Paul tandis que le bébé se calme. Il lui caresse la tête, sa main effleurant ces cheveux bruns encore mouillés. Elle s'est tue, et dans ce magnifique instant, lui esquisse son premier sourire.




    2 ans 1/2 :


    Débarquant de nulle part, une petite furie rouquine saute joyeusement sur une maman encore endormie. La tornade fait ensuite trois tours sur elle-même tandis que la pauvre femme émerge, puis disparait comme elle était venue, pour s'amuser avec les animaux et le chien, dehors. Le chien s'appelle Ein. Son pelage est de la même couleur que sa peau, et Januar l'aime plus que tout au monde, mise à part ses parents. Ceux-ci, d'ailleurs, sont régulièrement fatigués par l'hyperactivité de la petite fille. Ils croyaient que tous les enfants commençaient à marcher à l'âge de six mois, environ ? Et bien, non, voyant ces grandes personnnes marcher tout droit si dignes, elle s'est mise en tête d'y réussir, comme eux, et dès 9 mois, à force d'entraînement, elle y est arrivée ! Januar adore cette maison perdue au fin fond de l'Afrique, tellement que plus tard, son rêve serait de devenir exploratrice, vous savez, avec tout l'attirail d'Indiana Jones, et, le châpeau qui va avec ! Elle pourrait apprendre bien des choses, vu ses qualités, mais sa facétie l'emporte avant tout. Le jardin...N'importe quel enfant de son âge désirerait un jardin pareil, dans lequel on peut tout faire, imaginer adopter des zèbres en vrai, parler aux ouistitis. En gros, pour résumer, elle aime toute sa vie, ici, mis à part cet évènement qui arrive toutes les deux semaines, elle le sait, elle compte et attend avec appréhension ce moment qui fait qu'elle déteste son père plus que n'importe quel imbécile.




    Le monsieur vient. Il porte un chapeau qui ombre son visage déjà basané encore plus qu'elle par le Soleil Africain, et a pour caractéristiques d'être habillé par ce tee-shirt moulant laissant bien voir sa grosse bedaine et ses auréoles de sueur dégoûlinant sous ses bras. Bref, cet homme a tout pour la dégoûter et malheureusement, est familier à l'univers de Januar. Une fois qu'il descend de son gros véhicule émissant de la fumée noire si impropre à la beauté de l'Afrique, il se dirige vers l'enclôt des zèbres, les zèbres que son père a élevés comme s'ils étaient ses propres fils.


    Je ne l'aime pas cet homme, il me dégoûte, il me répugne, avec ses grosses mains grasses qui vont tater les flancs de ces si beaux, si magnifiques, si royaux zèbres, et puis, adressant un sourire à mon père qui sourit à son tour, alors que je sais, qu'il aime ses animaux, saisit l'animal sans douceur par la crinière et lui passe une funeste corde autour du cou. L'animal se débat, comme avertit par un instinct que nous ne possèdons pas, hennit, et se débat. Mais la force de deux hommes et celle d'un fusil à seringue ont toujours raison de lui. Il s'écroule sur le sol, et, avant ce dernier soubresaut, me regarde d'un air si vivant. Et moi, que fais-je là-dedans ? Je contemple le spectacle, des larmes coulent de mes yeux sans que je ne puisse rien y faire, j'hurle si fort que ma mère, ameutée, arrive et me prend dans ses bras. L'épisode ne s'arrête pas là. Le gros et mon père, voulant enfourguer la créature sauvage dans le camion, n'y arrive pas, traînent avec peine le zèbre endormi dot la fin approche. Tandis que Paul tire avec acharnement son gagne-pain vers l'arrière et fait tout le travail, le gros plein de soupe se contente de le pousser, compliquant la tâche de mon paternel. Mes cris parviennent à leurs oreilles, ils doivent en avoir marre, et continuent leur sale besogne. Soudain, quelque chose crac. Un brindille, et le sol s'écroule sous les pieds du marchand de zèbre ! J'éclate de rire, c'est tellement..jouissif ! Quand je pense à la boue dont l'autre sortira couvert, c'est tellement... Je n'ai pas le temps de rigoler plus longtemps, car Bénédict saisit mon visage avec ses deux mains et l'enfouit contre sa douce poitrine.


    " Berk ! "


    Et j'éclate de rire tel un démon farceur, sautant de genoux de ma mère pour aller faire un pied de nez à l'horrible énergumène plein de boue maudissant ce trou. La savane m'attend. Je m'éloigne de la maison et part faire des roulades et m'amuser toute seul dans la brousse ! J'aime ma vie, et le bonheur de celle-ci se reflète en moi par mes différents comportements, tantôt Jean qui rit, tantôt Jean qui pleure, petit démon espiègle jadis bailloné par cette si belle créature que je l'ai oubliée, sévissant pour son grand bonheur et pour le maheur des autres.




    Aujourd'hui, j'ai 6 ans :




    La petite Januar sauta de son lit avec énergie pour accourir à la cuisine et s'enfiler les quotidiennes dix tranches de pain beurrées qu'elle gobait tous les matins, six heures. Renversant au passage un pot de marmelade à l'orange et le grille-pain, elle réussit à faufiler son petit bras fin vers l'armoire où elle savait qu'était caché le nutella. Mince, encore trop petite. Montant sur un meuble, elle parvint finalement à ouvrir le placard pour prendre le pot couleur de ses yeux. Elle sauta à terre, se mit à danser toute seule, et en même temps, tourna le couvercle de l'objet divin, trempa un doigt dedans, le léchouilla, et recommença maintes et maintes fois et de plonger les tartines une par une dedans. Aujourd'hui était un jour spécial, et sa mère ne lui ferait pas cours car c'était son anniversaire. Elle sauta trois fois de suite, finit d'engloutir ses tartines, but un litre de lait au goulot afin de grandir plus vite, remit le pot à sa place, s'essuya la bouche avec son bras, puis, aussi rapide qu'une mini-tornade, alla sauter sur le lit deux places de ses parents.


    " Vous savez quel jour on est aujourd'hui ? C'est mon anniversaireuhhh, mon anniversaureuhhhhh ! "


    Et l'enfant de taille actuellement d'1m 37, déjà élastique et maléable pour son âge, danse la salsa, avec le chien dans la petite pièce tandis que s'éveillent ses parents, qui, pourtant, depuis six ans, devraient être habitués d'être réveillés aussi tôt. Dans geste complètement innattendu, encore une fois, elle saute sur eux afin de leur faire un gros calin, puis, Bénédict s'exclame comme chaque année, une fois de plus que le temps passe si vite ! Cette enfant, à part son hyperactivité qui les fatiguent prématurément, tous les deux, est inconstestablement un cadeau des dieux, et, tandis qu'à chaque fois qu'elle saute, Bénédict est emportée par le mouvement hypnotique de ses si souples et courts cheveux roux. Elle est certaine qu'elle parviendra à faire quelque chose de grand, plus tard. Cette enfant a des qualités précoces inimaginable, et son potentiel est tel que Bénédict, simple assistante maternelle au vulgaire QI de 112, et très vite dépassée par l'imagination, l'intelligence et les farces de sa fille. De derrière son dos, elle tend alors un cadeau mal emballé à sa fille qui la dévore d'un regard dans lequel on peut lire passion, amour, et désir de tout faire en même temps ! Elle se jète sur ses parents, les couvre de baisers, les remercie à coup de grands calins strangulateurs, puis repart comme elle était venue pour ouvrir le paquet, dans sa chambre. Elle caresse les bords du cadeau, puis, animée d'une envie frénétique de savoir ce que c'est, déchire à grands coups de griffes le précieux objet que vient de lui offrir sa mère. Innatendu, le cadeau est innatendu, elle qui s'attendait à un jeu, un vélo ou elle ne sait quoi d'autre. C'est nouveau, spécial, et pourtant, une envie d'utiliser ce cahier s'empare d'elle comme une tornade emporte ses victimes.
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Invité
Sujet: Re: Jump_Are you ready to... Jump_Are you ready to... EmptyVen 29 Jan - 12:52


    6 janvier :

    J'ai peur. Il fait noir, j'ai peur. Papa m'a dit il y a deux heures de me cacher sous mon lit lorsque la porte a claqué avec un bruit sordide. J'ai peur, il fait noir, et le stylo dans ma main écrit comme il n'a jamais écrit, déverse des litres d'encres sur le journal aux trois-quart vierge. Deux bruits sourds, puis une voix grave. J'ai peur et mes larmes ne veulent pas couler, retenues par je ne sais quel miracle qui, je le sais, me sauvera. La porte claque à nouveau, et je sors avec précaution de ma cachette. Qu'est-ce qu'il s'est passé, et papa, et maman ? Où sont-ils ? Personne ne m'appelle pour voir si je vais bien ? Non... Je cours à travers toute la maison et trouve mes parents dans le salon. Ils sont sur le canapé. Criant et en larmes, je leur saute dessus du derrière du canapé brun. Ils ne sont pas comme d'habitude. Ils ne parlent pas, ils ne sont pas humains, leur chair d'habitude si douce est froide, et, tandis que je me relève en sursaut, je m'aperçois qu'un liquide rouge poisseux sali mes mains. Je crie. Je suis seule ! Ils sont morts, et la réalité est inévitable. Maman... Tu étais si belle au Soleil, un tel réconfort lorsqu'il faisait froid, papa, je te connais moins, mais... tu étais parfait. Mes larmes n'en finissent plus de couler, et, épuisée, je tombe d'un seul coup ans les bras de Morphée aux pieds de mes défunts parents.

    7 janvier :



    Je sautai du sol, mais que faisais-je sur le sol ?, avec énergie pour accourir à la cuisine et s'enfiler les quotidiennes dix tranches de pain beurrées que je gobai tous les matins, six heures. Renversant au passage un pot de marmelade à l'orange et le grille-pain, je réussis à faufiler son petit bras fin vers l'armoire où je savais qu'était caché le nutella. Mince, encore trop petite. Montant sur un meuble, je parvins finalement à ouvrir le placard pour prendre le pot couleur de ses yeux. Je sautai à terre, me mis à danser toute seule, et en même temps, tournai le couvercle de l'objet divin, trempai un doigt dedans, le léchouillai, et recommençai maintes et maintes fois et de plonger les tartines une par une dedans. Je sautai trois fois de suite, finis d'engloutir mes tartines, bus un litre de lait au goulot afin de grandir plus vite, remis le pot à sa place, m'essuyai la bouche avec son bras, puis, aussi rapide qu'une mini-tornade, allai sauter sur le lit deux places de ses parents. Vide. Vide. Vide.
    Il était vide, complètement vide, désormais vide. Alors, je me souvins brusquement de l'affreux cauchemar d'hier et courus au salon pour vérifier que le rêve raté était faux. Même vision d'horreur. Mes yeux s'acarquillèrent à nouveau, je reculai, renversai deux ou trois meubles, et ne m'empêchai de crier à m'en casser les cordes vocales. Leurs cadavres assit sur le canapé, le petit sourire désolé qu'avait Bénédict et le petit air si étonné qu'arborait papa. Je n'en pouvai plus, il fallait que ça sorte, plus que des pleurs, il fallait que j'extériorise cela à quelqu'un. Le téléphone fut ma cible toute choisie, étant donné qu'il n'y avait personne à moins de cent kilomètres à l ronde à qui je puisse confier ma peine. La police, la police... Mes petits doigts tendres de frêle gamine s'agitèrent frénétiquement sur l'appareil, puis, à l'autre bout du combiné, une voix s'éleva, et je criai, j'hurlai comme je n'avais jamais hurlé de ma vie.
    Je m'évanouis, toute blanche, à bout de forces, ayant vidé mes dernières batteries tandis que l'engin qui me permettait de parler à quelqu'un à l'autre bout du monde était resté allumé et résonnait à l'intérieur une voix féminine, affolée, qui demandait ce qui se passait, tapant sans doute frénétiquement sur un clavier d'ordinateur pour savoir où avait été émis ce curieux appel.



    " Ca va, ca va, petite, youhouuu..."


    Une drôle de lumière irritait l'oeil de Januar, comme si on agissait à ce moment-là devant un spot. Elle ouvrit les deux yeux, et vit qu'elle ne se trouvait plus dans la maison, devant les cadavres si horrifiants de ses parents, mais dans une voiture assez confortable, emmitoufflée dans une épaisse couverture. Les larmes qui avaient coulé dans ses yeux avaient tari et elle regarda la personne qui lui avait demandé si elle allait bien. Visiblement, c'était un policier, un imper et un képi, cet air rassurant dès que l'on voyait son visage, oui, c'était effectivement quelqu'un appartenant à la police. Telle une marmotte ou un chat, la petite se lova contre la présence amicale, et serra de toutes ses forces un bout de couverture.


    " Tu nous as inquiétés, tu sais ? Tu n'avais pas besoin de crier aussi fort, mais bon, tu sais, je peux te comprendre. "


    Le petit coeur de Januar, si fragile, se serra. Non, il ne savait pas, ce policier n'était qu'un imbécile, et puis dehors, il faisait nuit, et ça lui faisait peur, de même que le sang qui avait coulé le long des tempes de ses parents. Elle se releva brusquement. Un trop plein d'énergie venait soudainement de la revigorer, sous les yeux de l'homme qui cherchait tout simplement à la rassurer, elle se dirigea brusquement vers la portière droite et actionna sa poignée. Ce ne fut que grâce à un geste réflexe du policier que la petite fille ne sauta pas. Il la retint violemment par le bras, si violemment, qu'elle se mit à repleurer de plus belle, tandis que l'homme essayait pitoyablement de s'excuser.


    Les jours qui suivirent furent plus ou moins pénibles. Tout d'abord, on conduisit Januar au commissériat, puis chercha désespéremment un oncle, un cousin, ou de la famille encore en vie qui aurait pû l'accueillir. Personne, nada, mais au moins, on pouvait constater que Januar avait plus ou moins surmonté son deuil et s'était remise à son traintrain habituel. Désormais, durant cette période, plus personne ne fut tranquille au commissériat quand y résidait cette petite démone à la peau brune. Peau de banane dans les tasses de café, escaliers glissants à souhait avec l'aide de monsieur le savon et encore diverses choses dont vous ne soupçonneriez même pas l'existence.


    5 mars :


    Un monsieur est venu. Il est vêtu d'un haut vert caqui et ne paraît pas souvent se brosser les dents, vu son haleine de phoque. Ce grand monsieur est apperremment venu pour moi, d'après ce qu'on m'a dit, et a souhaité s'entretenir quelques instants avec ma personne. D'après lui, je suis restée un peu trop longtemps ici, et ce n'est pas du tout bien pour une petite fille de mon âge, de loger dans un commisseriat et de ne point aller à l'école. Sortant un grand dépliant de sa malette noire, il me montra des photos d'un endroit, pas loin d'ici, où, soi-disant, j'irais. Une dame toqua à la porte, puis entra, portant toutes mes affaires et demandant où il fallait qu'elle les mettent.


    " Tout de suite ? Mais je ne veux pas, moi ? Je...Je suis bien ici ! "


    Je me levai et sautai trois fois de suite. C'était devenu ma maison ici, je connaissais tout par coeur, et je ne voulais pas perdre pour la seconde fois ma maison. Des larmes transparentes se mirent une nouvelle fois à jaillir tandis que, soupirant, cet homme m'empoigna par le bras, et, m'interdisant de dire au revoir à qui que ce soit, m'entraîna dans sa sombre voiture.


    Orphelinat, le mot retentit plusieurs fois dans la petite tête de la gosse. Orphelinat, orphelinat, elle était vraiment seule, mais n'était plus la seule, premier point positif ! Lorsqu'elle sortit de la voiture, l'homme la guida dans l'austère habitation jusqu'à une petite chambre où il y avait déjà quelqu'un. Le garçon qui la peuplait avait l'air, lui, d'un jeune voyou, mais l'homme, une fois qu'elle fut entrée, claqua la porte derrière elle sans remords. Toute déboussolée, la petite fille se dirigea vers un lit qui lui semblait vide, lorsque soudain, elle fut arrêtée par la voix du garçon.


    " C'est le mien."


    Elle se dirigea alors vers l'autre lit, celui où ce jeune homme était assis, mais...


    " C'est le mien, aussi, dors par terre, ou dégage. "


    Januar esquissa une grimace, avant de suivre le conseil du garçon et de s'installer par terre. Il fallait qu'elle s'habitue, elle était vraiment mal à l'aise, surtout lorsqu'elle venait de quitter un endroit qui lui était familier et où elle avait fait les quatre- cent coups. D'un geste motivé, elle s'assit à l'endroit indiqué par ce si charmant partenaire de chambre, et le regarda avec des yeux de merlan frit, un sourire commençant à se former aux coins de ses lèvres, puis s'endormant spontammément, acte que le garçon ne tarda pas à suivre.


    Greg avait toujours été un petit voyou, voulant imposer sa loi à n'importe qui, en particulier les plus jeunes. Mal lui en prit, très mal, car le matin, lorsqu'il voulut se lever, un pétard sorti d'on ne sait où lui explosa à la figure et lui fit mériter au moins quatre mois d'hôpital. De l'autre lit, la petite coquine rigola bien en le voyant tituber, puis appeler à l'aide.


    3 juillet :


    Ce n'est pas que ça me fatigue de changer d'orphelinat à chaques fois, je commence à y être habituée, mais là, c'est différent, comme ce cadeau que m'avait jadis donné ma mère. Je pressens cette fois-ci que je vais y rester un peu plus longtemps que les autres, où, jaloux de mes compétences, j'ai été renvoyée systématiquement. Un jour que le directeur de l'un de ces orphelinat me réprimendait, comme d'habitude, quelqu'un toqua à la porte, le forçant ainsi à s'interromptre. Oufff, moins de bruit, et je pus retirer mes mains de mes oreilles. L'homme qui entrait était vieux, et, me regarda, souriant, tandis qu'il s'approchait du bureau. Je sautai trois fois de suite. Qui était cet homme, que voulait-il, pourquoi m'avait-il regardée de cette façon, et, tandis que l'autre homme soupirait, Roger ouvrit la bouche.


    " Ca te ferait plaisir de visiter l'Angleterre, Jump ? "


    In the Wammy's House :


    Et c'est comme cela que Jump s'était retrouvé en Angleterre, pays aux antipodes de l'Afrique où, jusque là, elle avait toujours vécu. Bien sûr, le trajet fut un peu mouvementé, mais ce qui compte surtout, c'est que tous les deux arrvièrent sains et sauf à bon port.




    La maison était grande, grosse, et des enfants jouaient au dehors, je pouvais le voir de la grille... Roger m'a fait signe d'avancer, de ne pas être timide, alors, je lui ai sauté dessus... Je ne sais vraiment pas pourquoi, mais je crois qu'il n'était pas content. Les adultes ont toujours de drôles de réactions lorsqu'on leur saute dessus, ça fait déjà un bout de temps que je l'ai remarqué...




    Roger mena Jump jusqu'à sa chambre, un double, mais l'occupant n'était pas là pour l'instant. Il lui donna ses affaires et lui dit de s'installer, on viendrait la chercher qu'il serait l'heure de déjeûner, il lui dit également qu'elle pouvait un peu dormir, le trajet avait du la fatiguer. Jump éclata de rire. Au contraire, elle était fraîche comme un gardon, mais, au risque que Jump continue à lui parler et à l'assommer de sermons au lieu de la laisser seule découvrir l'orphelinat, elle préféra se taire un instant jusqu'à ce que ce brave homme prenne la porte. Une fois seule, elle regarda autour d'elle. L'endroit était petit, mais vivable même si le papier-peint n'était pas très fréquentable ! Elle allait se plaire ici, elle le sentait ! Elle ouvrit doucement la porte, vérifiant si Roger ne se trouvait pas toujours dans les parages, et s'échappa de sa morne prison. Ouaaa, les couloirs étaient grands, il devait y avoir du monde ! Telle une gamine, ce qu'elle était de toute manière, elle prit un énorme plaisir à courir les bras en avions tout le long du couloir, puis, arriva à une pièce. Il y avait pas mal d'enfants plus ou moins grands de réunis, mais une attira particulièrement l'attention de la petite fille. Son aura, sa prestance, sa manière de bouger, bref, elle ne sut ce qui l'avait attirée chez Lust, toujours est-il qu'elle lui sauta dessus :




    - Ouuuaaaaa, t'es trop classe !


    15 juillet :


    Ca doit faire un peu plus d'une semaine que je suis arrivée, et j'adore cet orphelinat pas comme les autres ! J'ai appris pleins de trucs, je connais pleins de gens maintenant ! D'abord la fille-chat, elle a un groupe ! Je ferais tout mon possible pour y rentrer, je veux faire parti des Seven Deadly Sins ! 1.45PM : Heyyyyyyy ! Ca y est ! C'est fait ! Je fais parti des Seven's ! Faudra que je lui saute dessus pour la remercier !




    Vous ne pouvez pas imaginer la joie de Jump à ce moment-là. Elle qui ne faisait parti d'aucun groupe, qui ne connaissait personne, elle se retrouvait soudain au centre, ou plutôt dans quelque chose, et, en plus, aux ordres de quelqu'un qu'elle admirait de tout son coeur ! Elle ne comprenait pas exactement l'histoire des successeurs de L, mais elle savait qu'elle devait aider Lust à y arriver, puisque c'était important à ses yeux. Pendant les trois ans qui suivirent, Jump fit également la connaissance de beaucoup de monde. La plupart des gens de l'orphelinat en fait. Taz. qui était toujours prêt à faire les 400 coups avec elle, Ellias qu'elle se mit à considérer comme son grand-frère, les jumeaux Ghost et Willow qu'elle admirait, mais moins que Lust tout de même et encore beaucoup de monde plus ou moins enchantés qu'elle leur saute dessus à chaque fois qu'elle les voit. Les trois années passèrent à une vitesse éclair et furent parsemées de bêtises, de franches rigolades et de calins ! Et le travail dans tout ça me direz-vous ? Et bien, Jump prit tout à coup cette histoire de L très au sérieux, et, surtout, voulant que la chef du groupe la félicite, se mit à tripler la cadence de son travail !




    HJ
      Votre nom ou pseudo ? Marion
      Comment avez-vous découvert le forum ? Annuaire
      Que pensez-vous du forum (design, intrigue..) ? Impec !
      Comment l'améliorer ? Verrouillé, ça a deux "r" /sbafff *peut parler*
      Des remarques ?
    you got a virus D= /spaf Et re-voici Jump, pour le meilleur ou pour le pire
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Invité
Sujet: Re: Jump_Are you ready to... Jump_Are you ready to... EmptyJeu 4 Fév - 20:06

  • Ho ho ho le grand retour de Jumpiie \o/

    Puisses-tu encore vivre longtemps, déesse de la flexxion des jambes \o/

    Puisses-tu accepter le fait que je n'ai pas entièrement lu ta fiche \o/

    Puisses-tu continuer ton adoration pour G&W malgré le carnage à WH \o/

    J'ai plus rien à dire.

    SDS, validée. Cool
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