Orgueil & préjugés [Pv Wishperer]

Le soleil filtrait doucement à travers les grandes baies vitrées de la cantine. Normal, la journée est presque terminée et l‘astre commence à décliner. Éclairant d’une lumière tamisée les grands murs du réfectoire. Les nombreuses discussions, les tintements des couverts rompaient le silence de cette fin d’après midi. Lemon soupira... Chaque élève discutait de sa journée passé, une journée qui avait passée comme toutes les autres à vrai dire. Pourtant tous n’avaient pas l’air enjoués. L’exemple le plus frappant se trouvait dans un coin de la cantine, assis seul à une table -si possible la plus éloigné des autres-. Lemon mangeait tranquillement, sans se soucier des autres, sans intervenir dans une quelconque conversations en cours. De toute manière, il n’avait pas envie de discuter de la pluie et du beau temps juste pour prétendre qu’il est un gars sympa. Car côtoyé la bête, c’est vivre avec une personne qui ne connaît pas ce que le mot tact veut dire. De coup, les conversations tournent vite court. Non, non il ne prend pas un air supérieur juste pour vous contrarier. Il le pense vraiment voyons... Pensez le contraire, le vexerait. Et que fait un chien enragé quand il est mécontent? Il mord pardi! Quelques mèches noires tombaient devant ses yeux bleus si captivant. Il souffla dessus pour se dégager la vue quelques secondes à peine. Ce qui captivait son attention? La pomme qui le narguait candidement. Si, je vous jure une pomme c’est affreusement niais. Mais enfin, pourquoi un fruit? Une glace c’est tellement plus savoureux. C’est doux, çà fond littéralement dans la bouche et si on la mange trop vite, on se chope une bonne migraine... Enfin, ils seraient encore capables de lui refiler un sorbet à la pomme. Horreur et sacrilège! Non, le meilleur des parfums c’est bien entendu melon. À moins que cela ne soit au moka? Qu’importe, tout sauf ce truc vert qui est suppose être le fruit défendu. Lemon toucha du bout des doigts le fruit, le fit rouler tout en soupirant une nouvelle fois. Ils auraient pu choisir autre chose comme symbole du fruit défendu... Genre une fraise enrobé de chocolat ou une banane /SBAFF/. Son regard se détacha un instant de son plateau repas. Ses yeux azur se posèrent sur la salle. Un peu comme s’il venait de réaliser qu’il n’était pas vraiment seul. Il était sur de lui, il était intouchable, il était froid comme un Iceberg. Tout simplement, il faisait tache dans cette cantine bourrée de monde qui papotait joyeusement. Dis petit prince prétentieux, pourquoi tu ne te mêles pas à la foule? Il ferma les yeux un court moment. Il se sentait fatigué. Fiévreux peut être? Tss, il avait certainement encore chopé quelques choses on ne sait où. De toute manière, il a toujours eut une petite santé. Lemon sortit de ses pensées et se leva. C’est à ce moment qu’une complainte stridente arriva jusqu’à ses tympans qui furent meurtrit par le cri d’un inconnu. Damnation suprême.

Fille - « Hey... Rend moi mon fruit! Allez, tu as le tient non? C’est pas juste... »
Lemon - « Tu vas pas chouiner pour une pomme. Tiens et ferme là... »

Il déposa sa propre pomme, qu’il n’allait de toute manière pas mangé sur le rebord de la dites table et s’en alla sans demander son reste. Parce que de toute manière, il ne fallait pas voir dans ce geste un quelconque besoin de compassion. Non, il voulait être au calme. Cette fille avait une voix horrible et pour la paix de son audition mieux valait être grand seigneur en offrant une sorte de compensation qui arrangerait sa petite personne plus qu‘autre chose. Terriblement ennuyeux... Voilà, comment Lemon qualifiait cette fin de journée. L’adolescent déambulait dans les longs couloirs de la Wammy en scrutant le paysage au travers des fenêtres qui défilaient devant son nez légèrement retroussé. Sans prêter attention aux autres bien entendu. Son regard détaillait chaque élément qui entrait dans son champ de vision. Dans le style, j’ai un avis sur tout. Lemon est le champion toute catégorie. L’envie de prendre un simple sac à dos et partir loin, parcourir le monde, visiter des villes historiques, des musées tout aussi magnifiques les uns que les autres. C’était tentant mais néanmoins il connaissait la chanson. Pourtant, il en rêvait comme un gamin de cinq ans attend la venue de ce Fucking tas de graisse en rouge cramoisi qui est sans doute un alcoolique notoire - Notons qu’il parle du père Noël bien entendu -. Ce fut sur cette pensée qu’il finit par monter un escalier quatre à quatre et qu’il atterrit dans le grenier. À cette heure ci, l’endroit était vide. Ha, toi mon petit coin de paradis, ze t’aime. Et le premier qui ose le déranger, il le shoot... Un vieux canapé dans un coin, un vitre en oeil de boeuf. Ha le pied pour un fumeur invétéré comme Lemon. Il fouilla dans sa veste en cuir noir l’objet de sa convoitise, sortit un paquet de clope et un briquet. Mais avant toute chose, open the window please. Appuyer contre le mur, il savourait la légère brise qui lui caressait le visage. Oui bon, ce n’est pas malin de se mettre en plein courant d’air surtout quand on se sent déjà malade. Mais ce n’est pas plus intelligent de fumer quand on a des problèmes respiratoires alors. Dis Lemon pour tu te détruis délibérément? Il ferma les yeux tout en tirant une bonne bouffée de nicotine. Là son esprit s’emballa sans lui demander son avis, il se mit à réfléchir... À réfléchir tout seul.

Flash Back___*

Une douce vallée irlandaise, un colline magnifique, le vent qui à la goût de la mer, des gamins qui courent comme si le méchant loup était à leur troussent. Ils rient, s’amusent. C’est de leur âge non? Parmi eux un gamin roux, comme l’était sa mère. Liam était un garçon tellement chaleureux, tellement attachant, tellement... Enfin tout le contraire de Lemon en somme. Ho, une silhouette il distingue très nettement cette personne. Comment oublié? Elle est gravée dans sa mémoire. Elle lui sourit, lui fait des grands gestes. Ha oui c’est l’heure de rentrer à la maison. Le gamin se mit à courir comme un damné. Sauf qu’une fois arrivé, plus personne. Hey Maman tu es passé? Ha Oui, c’est vrai tu es partie là ou je ne peux pas te suivre. Enfin pas encore...

Fin du Flash Back___*

Rêve ou réalité? Lemon se mit à cligner des yeux. Sa cigarette était bien entamée, elle c’était consumée toute seule sans que son propriétaire y soit réellement pour quelque chose. Baka, c’est du gaspillage çà. Il laissa tomber son mégot sur le sol et l’écrasa avec son talon. Lemon toussota... Tant d’années passé et il était encore à ce stupide stade du « tu me manques tellement ». Lemon tu es pathétiquement pathétique... Comment accentuer sa mauvaise humeur en seulement quelques secondes. Il poussa un autre long soupire. Lemon se dirigea d’un pas lent vers un vieux canapé recouvert d’une couche de poussière. Il s’y laissa tomber comme une feuille morte. Les yeux clos, il fallait qu’il se repose. Mais l’idée de dormir ne le tentait pas plus que cela. Mais un peu de calme, il n’allait pas refuser. Il avait l’air doux les yeux fermés, presque amical. Les minutes passèrent dans un silence quasi religieux. On aurait pu facilement croire qu’il dormait en apparence. En apparence seulement.

Je détestais le réfectoire. C'était quelque chose d'inné, chez moi, les endroits bourrés de monde, c'était loin d'être ma tasse de thé. Lust m'avait dit qu'elle allait être occupée ce soir à je ne sais plus trop quoi avec sa Chère et Tendre Nouille, ce qui me laissait donc quartiers libres pour la soirée. Détrompez-vous, je haïssais ce genre de plan. Quartiers libres signifiait généralement passer ma soirée à chanter dans ma chambre, observant les astres de ma fenêtre, violemment déchiqueter mes éternels nounours- bref, chacun s'occupait comme il le pouvait. Mes yeux toisaient avec un machisme évident tout les orphelins qui passaient sous mes yeux. Il suintaient tous autant qu'ils étaient l'inintéressant, aucun excepté Lust n'avait le luxe de déclencher en moins des émotions autres que l'indifférence, l'ébauche de la méprise. Mes yeux bleus passèrent sur le surveillant Tears qui mangeait, en silence, quelques tables plus loin, sur Taken qui, à côté de lui, était absorbé par sa cigarette, par Ghost et Willow, accompagnés de Candy qui devaient concocter de nouvelles rumeurs, de Lust et Noodle qui semblaient de nouveau être absorbées dans des regards qu'elles seules étaient en mesure de comprendre.. Bref, la gente adolescente de l'orphelinat de la Wammy's House ne changerait pas. Mon plateau contenait un plat qui m'était inconnu et que je n'avais de toute évidence pas envie de connaître d'avantage, un verre vide- une carafe était gracieusement placée sur la table où j'étais assise, attendant apparemment que je me serve d'elle-, des fruits divers et variés, dont une pomme de couleur rouge sang. Mon regard glacé et glacial s'attarda dessus plus en détail. Elle était parfaite, aucune imperfection, aucune tâche peu subtile.. Le fruit rouge semblait être fait pour moi. Mon ventre ne criait pas famine, et je décidais de ne plus y faire attention. Plus que tout, je ne souhaitais pas devenir dépendante d'une chose autre que Lust. Je fermais soudainement les paupières, et la chaleur accueillante de la Salle de Musique, où je pouvais chanter en tout quiétude et impunité me souleva avec violence. Je me pris le menton entre les mains, pensive, mon regard exprimant le vide. En quelques sortes, l'orphelinat ne se résumait qu'à cela; le Vide. Rien d'intéressant... L'ennui perpétuel. Je ne travaillais pas, faisais juste ce que l'on me demandait de faire, particulièrement en Musique. Mais le regard bleu hésitant de Tears ne m'avait jamais donné envie d'obéir, même si j'étais très, très loin du genre récidiviste. A quelque mètres de moi, le regard toujours aussi vide, j'apercevais une adolescente demander sa pomme à un autre, apparemment retourné. Je ne pouvais pas voir son visage, c'était particulièrement frustrant. La seule chose que le 'gamin' avait à me montrer était son dos. J'étais très prétentieuse, effrayante, glaciale. Sans doute la raison pour laquelle je m'entendais si bien avec Aphrodite. En soupirant, je détournais, pour la énième fois du repas, mon regard de cette d'une normalité affligeante.

J'oubliais que tous, autant qu'ils étaient, restaient des mioches. Étrangement bien dans leur peau. Ma vie n'avait jamais été guidée par les rêves et les espoirs, et ce ne sera pas demain la veille que cela se produira. Même en sortant avec Lust. Qui n'avait pas changé ses habitudes pour moi. Elle restait la même chatte farouche et fougueuse que je connaissais. C'était frustrant. J'aurais aimé connaître uniquement créé pour me satisfaire. Étrange. Je détestais me voir aussi.. fille. C'était en aillant ma claque que je sortis de la cantine sans demander mon reste, abandonnant mon plateau, la pomme pourpre, la carafe, et ces cons. J'avais une irrésistible et iremédiable envie d'échauffer ma voix. Je détestais ma vie au final. Tant j'aimais Lust, combien je tenais à elle, plus que ma propre vie, rien n'y faisait, je restais une impulsive constamment insatisfaite.

Misanthrope.

Consciente de ce que je faisais, j'étais prête à faire du grenier de l'orphelinat mon antre de la soirée, où ma voix pourrait aller dans les aigus autant qu'elle le souhaiterait.

J'étais tant euphorique! Moi qui n'avais pas eu de vie, pas de souvenirs sur lesquels bâtir mon existence actuelle- au moins, ils avaient tous un passé. Moi, il me restait cette sensation désagréable dans le bas du ventre, du sang, et le pensionnat Roumain. Voilà quoi se résumait toute mon existence. Je n'étais pas ancrée dans un puissant désir de connaître mes origines, car ceux de Wienna Shperet ne devaient pas différer de ceux des pensionnaires- pauvres, fils ou filles d'inceste, de viols, de prostitution. Ou peut-être aurais-je été définie pour devenir ce que je suis actuellement, une orpheline abandonnée à la naissance, dans la rue.. Je ne voulais pas me faire une quelconque désillusion. C'était inutile, c'était pour les cons. Les orphelins bienheureux et imbus d'eux-mêmes, les orphelins de la Wammy's House.

Pas pour moi.

J'ouvrais la porte du grenier.

Mes yeux bleus glaces se posèrent sur la première chose qui attira mes yeux ; l'adolescent de tout à l'heure. J'avais tellement été à l'Ouest- comme d'habitude-, que je n'avais pas remarqué qu'il avait sans doute quitté l'endroit au même moment que moi. Bordel, je haïssais les contacts humains. Et si, Wienna, tu retournais, lentement, sans faire de bruit, dans ta chambre où tu t'enfermerais à double tour et te libèrerais en chantant de tout ton soûl, sans arrière pensée? C'était une proposition qui me branchait. Pas chanter pour cet adolescent. Je lui lançais un regard énervé. Il me pompait l'air!

Inconnu.

Son pseudonyme me revenant à l'esprit, me frappa.

Lemon.

Mon regard bleu le déshabillait sans honte. Je passais sur les fins contours de son visage, ses cheveux noirs de jais, comme les miens. Ses yeux, bleus, étaient fermés. Faisait-il un somme? Je n'en savais rien, et ne voulais de toute façon pas m'en quérir. Je chanterais avec ou sans lui, c'était certain. Je me fichais de la présence d'un tiers, et jusqu'à présent, les seules personnes qui m'avaient entendu chanter se dénombrait à deux: Lust, bien évidemment, et Taken, le compétant enseignant de Musique, le seul que je respectais et considérais comme un véritable adulte. À côté de lui, Tears, c'était de la rigolade. De la cigarette délicatement posée contre ses lèvres. Et quand ses yeux s'ouvrirent, j'eus le loisir de constater combien sa couleur était similaire à la mienne. Mes lèvres s'ouvrirent. Je ne prononçais qu'un mot.

« Lemon. »

C'était lui, finalement, la chose étrange.

Allongé sur ce vieux canapé, Lemon essayait de rêvasser. Essayer car à vrai dire, les rêves ne sont pas sa spécialité. Que voulez, une âme torturée reste une âme torturée. Pourtant, son passé n’était pas aussi trouble que certains pensionnaires. Non, lui avait goutté aux délicieux goûts du bonheur, il avait appris ce que les mots familles, amour, amitié et autres voulaient dire. Puis, on les lui avait arraché. La vie est une garce. Elle prend, elle donne, elle offre et elle reprend sans ménagement, sans crier gare. Non, c’est une voleuse sans états d’âme qui aime faire fit de ce qu’elle supprime. À croire que la vilaine est sadique. Et maintenant? Lemon a décidé qu’elle ne s’emparait de plus rien lui appartenant. Il met un point d’honneur à être odieux avec tout être vivant qui croiserait son chemin. Pire, il s’amuse en les humiliant si c’est possible. Pas d’attache, pas de chaînes, juste ses propres limites... Oui, c’était bien mieux ainsi. Il ne plaignait pas de sa solitude. Non, il l’appréciait et la gardait précieusement come un trésor le seul qui lui reste sans doute. Comme quoi, on a beau dire qu’on n’attache d’importance à rien. Il y a toujours un petit quelque chose qui nous tiens à coeur. Le silence... Rien que sa propre respiration. Allongé sur ce fauteuil poussiéreux, il pourrait très bien rester ici personne ne viendrait le chercher. À qui il manquerait hein? Personne, bah tant mieux! Il ne lui manquait qu’une couche de poussière et il aurait tout aussi bien pu faire partie des meubles. Le jeune adolescent repensa à ce qui c’était passé dans la cantine. Une seule réflexion lui traversa l’esprit. Il avait été trop gentil... Cette pomme, il aurait du la lui balancer dans la figure au lieu de la déposé délicatement sur la table. Lemon, tu te ramollis. Mais sa mère lui avait apprit à ne pas jouer avec les aliments. Le gaspillage ce n’est pas bien... Comme quoi même un enfoiré de première à des principes. Toujours les yeux clos, il savourait ce moment. Pas de cris, pas de pleurs, pas de hurlement, pas de mioches. C’était rare de trouver un moment rien que pour soi ici sans qu’une personne ne vienne vous dérangez. Le calme... C’est tout ce qu’il demande. Était ce trop demander?... La porte du grenier s’ouvrit. Apparemment oui.

Lemon resta les yeux fermés. Il n’allait pas les ouvrir tout cela parce que quelqu’un était entré sans demander. C’était accorder à cette dites personne bien trop d’importance. Peut être que s’il faisait semblant de dormir, elle s’en irait? Alors il n’y avait qu’à attendre. Mais le subterfuge ne fonctionna absolument pas. Rhaaa, les gens... Ils croient qu’ils peuvent s’incruster partout. Bon il est vrai que techniquement, l’endroit appartient à tout le monde. Ouais, sauf quand il s’y trouve. Alors c’est à lui et Lemon ne partage pas. M’enfin, elle comprends pas qu’elle dérange? Tant pis, il allait lui faire comprendre. L’adolescent ouvrit les yeux. Un regard hautain, il la toisa du regard. Une fille? Lemon pencha la tête sur le coté pour mieux l’observer sous toute les coutures. Il est désobligeant, il le sait. Il adore cette sensation. Et puis, elle prononça son nom. Hum? Il se connaissait? Possible. Ha oui, ils sont tous les deux dans la classe 2. Son nom c’est quoi déjà? Lemon plissa les yeux. Whisperer. Une fille un peu spéciale qui traîne souvent -pour ne pas dire toujours - avec Lust. Qu’est ce qu’elle voulait? Lemon pivota et s’assit normalement. Il fouilla dans la poche de sa veste en cuir et en sortit son paquet de clopes... Il fit une moue en ne voyant qu’il ne lui en restait qu’une seule. Il la fit glisser hors du paquet et laissa ce dernier tomber sur le sol. Quelqu’un passera bien pour le nettoyage ou pas. Franchement, il s’en contrefichait. Il déposa la cigarette entre ses fines lèvres. Il avait mal de crâne... Ses tempes lui lançaient. Ouais, il allait sûrement être malade d’ici quelques jours. Il le sentait. Ce qui le mettait d’humeur peu joyeuse. Le jeune homme s’affala dans le dossier du fauteuil et croisa les jambes. Il restait là à la regarder avec cette clopes au bec toujours éteinte... Allez Lemon il faut lancer le début des hostiles mon vieux. Les longs silences c’est pas ton truc pas vrai? Sa main gauche vint prendre sa précieuse cigarette et le voila qui jouait avec entre ses doigts fins.

« C’est bien, je vois que tu connais mon nom. Qu’est ce que tu veux? »

Une voix rauque et terriblement arrogante, quoi il faut être galant? Ho mais c’est pour les vieux la galanterie. Il est jeune, il est con et il a le droit, non le devoir d’être impertinent en toute circonstance. Cette fille, il l’avait déjà croisé plusieurs fois non? Elle l’avait intrigué sans plus. Mais c’est déjà un miracle en soi que Lemon s’intéresse à quelqu’un ou à quelque chose.

« Je te préviens direct, je dégage pas. J’tais là en premier, alors soit tu restes mais tu me fous la paix, soit tu te casses. Quoi que tu décides, moi et mon cul on reste ici... »

Il ne pouvait pas être plus clair. Halala, Lemon tu as toujours aussi peu de tact. Il fut soudainement prit d’une autre quinte de toux. Un peu plus violente que l’autre, ce qui l’obligea à faire une légère grimace. Et en plus sa santé le lâchait. Vraiment, tout pour le faire chier...

[ HJ : Désolée pour ce p'tit post >___<" ]

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